Knowledge for Development

Développements

Sélection de questions d'actualité pertinentes pour le dialogue politique consacré à la S&T pout le développment.


IRENA : favoriser le déploiement des énergies renouvelables dans les États insulaires

Cet article présente deux publications de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) sur le déploiement des énergies renouvelables dans les petits États insulaires en développement et l’amélioration de la compétitivité du secteur du tourisme. La première brochure intitulée « Sur la voie de la prospérité : énergies renouvelables dans les pays insulaires » comprend 24 études de cas menées en Afrique, dans l’océan Indien, en Méditerranée, dans la mer de Chine méridionale, les Caraïbes et le Pacifique. Ces études de cas présentent des solutions d’énergies renouvelables et des partenariats innovants. La seconde brochure intitulée « Opportunités d’énergies renouvelables pour le tourisme insulaire » inclut une analyse du projet Cabeolica Wind au Cap-Vert, qui a contribué à l’objectif que s’était fixé le pays sur le plan énergétique, à savoir porter la part de l’énergie renouvelable à 50 % de sa production à l’horizon 2020, grâce à la construction de 30 turbines dans quatre fermes éoliennes produisant jusqu’à 25,5 MW d’électricité.   (IISD, 02/09/2014)

29/10/2014


L’IRENA évalue le potentiel offert par les énergies renouvelables en Afrique

Cet article examine le potentiel offert par les énergies renouvelables sur la base des ressources disponibles en Afrique. Il présente par ailleurs une méthodologie pour : 1) quantifier le potentiel de production d’énergie solaire et éolienne sur le continent africain ; 2) évaluer le potentiel bioénergétique des cultures destinées à la production de biocarburants de première génération, notamment la canne à sucre, le jatropha et le soja ; et 3) traduire le potentiel des ressources physiques en potentiel de production d’énergie. L’approche est basée sur des données SIG (systèmes d’information géographique) et peut être adaptée aux spécificités de chaque pays, région ou autre zone géographique. Ce document de référence est copublié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et l’École royale polytechnique de Stockholm.   (IISD, 09/2014)

29/10/2014


Des variétés croisées qui donnent rapidement de bons résultats

Selon Natasha Gilberts, de la revue Nature, le génie génétique est en retard par rapport aux techniques traditionnelles de sélection dans la course au développement de nouvelles variétés capables de résister à la sécheresse et de s’adapter aux sols pauvres. Elle fait référence au projet Maïs tolérant à la sécheresse destiné à l’Afrique (DTMA) conduit par le Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) qui, depuis 2006, a mis au point 153 nouvelles variétés de maïs particulièrement bien adaptées aux conditions de sécheresse. Le projet IMAS (Maïs amélioré pour les sols africains) – géré en collaboration par le CIMMYT, l’Institut de recherche agricole du Kenya (KARI), le Conseil sud-africain pour la recherche agricole et la multinationale DuPont-Pioneer a, depuis 2010, mis au point 21 variétés conventionnelles ayant permis – lors d’essais sur le terrain – de produire jusqu’à 1 tonne/hectare de plus que les variétés commerciales dans des sols pauvres en azote.   (Nature News, 16/09/2014)

29/10/2014


La découverte d’un gène du blé ouvre la voie à la sélection non OGM

Le chercheur Kulvinder Gill et ses collègues de l’Université de l’État de Washington ont découvert le gène qui empêche la reproduction du blé avec des ancêtres apparentés. Le gène provenant d’ancêtres apparentés contient un large éventail de caractères préférés par les producteurs. Grâce à des manipulations génétiques conventionnelles, cette découverte ouvre la voie aux obtenteurs pour la mise au point de nouvelles variétés de blé, tout en évitant le coût, les obstacles réglementaires et la controverse liée aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Le silençage génique favoriserait l’appariement ordonné des chromosomes d’ancêtres apparentés et permettrait aux obtenteurs de mettre au point des variétés de blé contenant les caractères de résistance aux maladies et aux ravageurs présents dans d’autres herbes.   (WSU, 15/09/2014)

29/10/2014


Plantes sauvages comestibles sous-utilisées dans le district de Chilga, nord-ouest de l’Éthiopie : gros plan sur les plantes ligneuses sauvages

Dans cet article, Mekuanent Tebkew, de l’Université de Gondar, et ses collègues d’autres universités éthiopiennes présentent le compte rendu d’une étude sur la distribution, la diversité, le rôle, les conditions de gestion (et les connaissances traditionnelles associées) des plantes sauvages comestibles sous-utilisées au nord-ouest de l’Éthiopie. En dépit du nombre extraordinaire de zones écologiques et de la diversité végétale, la diversité des plantes est menacée en raison du manque de capacités institutionnelles, de la pression démographique, de la dégradation des terres et de la déforestation. Ces plantes n’ont pas non plus fait l’objet d’une documentation adéquate. Les chercheurs ont découvert 33 plantes sauvages comestibles utilisées par les communautés locales pour compléter les aliments de base et combler les déficits alimentaires et à des fins récréatives. Dans la mesure où ces communautés n’appliquent que des pratiques de gestion de base à certaines de ces plantes sauvages comestibles, une attention particulière est préconisée afin de pérenniser les avantages offerts par ces plantes.    (Agriculture & Food Security, 26/08/2014)

29/10/2014


Étude exploratoire des aliments autochtones en cours de réalisation en Australie

Le New South Wales Local Land Service a commissionné une étude exploratoire visant à déterminer si la filière des aliments autochtones est viable. Face à la hausse de la consommation d’aliments de brousse au fil des ans, une équipe de consultants en environnement a effectué une étude documentaire sur cette filière ; les recettes de plats cuisinés préparés avec des aliments issus de la nature se multiplient et les produits à base de myrte citronné ou de confiture de quandong se vendent comme des petits pains en Australie et à l’étranger. En limitant leur nombre aux espèces les plus adaptées à la région, l’équipe devra déterminer si le développement de telles cultures (pour les herbes, les denrées ou les épices) est économiquement viable. L’étude devrait se terminer d’ici octobre 2014.   (Australian Broadcasting Commission, 25/08/2014)

29/10/2014


Diversification des marchés et transformation de la patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée : une étude de préfaisabilité

Cette étude commissionnée par le Centre australien de recherche agronomique internationale (ACIAR – Australie) a étudié s’il était possible de mettre en place des projets de transformation efficaces de la patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’en faire un moteur de développement des zones rurales et de l’industrialisation de l’économie nationale. La principale conclusion découlant de cette étude menée par Christie Chang, professeur associée de l’Université de Nouvelle-Angleterre, et Anton Mais, de l’Institut national de recherche agricole de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est que, dans le monde, la patate douce sous sa forme fraîche est principalement destinée à la consommation humaine et à l’alimentation animale. Seule une très faible partie (moins de 1 %) est transformée en chips et en farine pour la consommation domestique. La consommation de patate douce par habitant tend à diminuer avec la hausse des revenus et l’urbanisation, dans la mesure où les consommateurs ont la possibilité de choisir le prix, la qualité, la commodité et la diversité. Le niveau de consommation élevé de patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée changera. Il a déjà changé dans les centres urbains. Le marché des racines fraîches continuera d’exister en Papouasie-Nouvelle-Guinée à court et moyen terme, mais la demande de qualité ne cessera d’augmenter. À long terme, la patate douce deviendra un aliment de base moins important. Compte tenu de la conjoncture et des niveaux de soutien et de connaissances, l’étude conclut que les possibilités de transformation de la patate douce dans des entreprises commerciales sont très limitées. Il serait probablement plus utile d’affecter les faibles ressources = destinées à la recherche à l’amélioration des marchés des racines fraîches et des matières premières.   (Centre australien de recherche agronomique internationale, 31/07/2014)   Note de l’éditeur : Il serait intéressant de connaître la réponse des chercheurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des responsables du gouvernement et des acteurs du secteur privé – notamment des exploitants agricoles – à cette conclusion. En Jamaïque, l’UWI devrait accorder une certaine attention à ce rapport. Connaissances pour le développement a répondu à cet accord dans son dernier numéro. 

29/10/2014


De l’utilisation des bananes rejetées au lancement de nouveaux produits innovants à valeur ajoutée sur le marché

Les bananes rejetées pourraient être réutilisées sous forme de matière première pour fabriquer de nouveaux produits, tels que des chips à faible teneur en matières grasses, des jus de fruits, des pâtes prêtes à l’emploi pour la boulangerie, ainsi que des produits intermédiaires comme la farine, l’amidon ou les produits extraits à haute valeur ajoutée. Dans cet article, Olivier Gibert et ses collègues du CIRAD (France) décrivent les nombreuses utilisations innovantes potentielles des bananes rejetées. La plupart de ces bananes sont vendues sur les marchés locaux pour l’alimentation animale ou sous forme de produits transformés. La transformation industrielle des bananes rejetées est limitée dans la mesure où la plupart des bananes sont destinées au marché des produits frais. En outre, la quantité relativement faible de bananes rejetées décourage toute tentative de les utiliser dans l’industrie agroalimentaire pour en faire de la farine, des corn-flakes pour le petit déjeuner, des pâtes, des épaississants pour sauce tomate, des édulcorants pour boissons non alcoolisées ou des alcools. Toutefois, les chercheurs estiment désormais que 15 à 25 % des bananes récoltées destinées à l’export (environ 4 à 5 Mt/an) sont rejetées et pourraient représenter une importante source de matières premières pour l’industrie agroalimentaire.   (Baking Europe, pages 12-14, 06/2014)   Note de l’éditeur : Les petits États insulaires – tel que la Jamaïque – ont exploré les possibilités à valeur ajoutée qu’offrent les bananes (chips, farine et bananes pelées sous vide), mais certains défis subsistent. Consultez également un article récent paru dans le Jamaica Gleaner.     ]http://jamaica-gleaner.com/gleaner/20110423/business/business4.html?utm_source=K4DNewsletterEN&utm_medium=Link&utm_campaign=K4D_EN_SeptOct2014

29/10/2014


Stratégies pour la réhabilitation des bananeraies infestées par Xanthomonas campestris pv. musacrearum

Cette étude montre qu’il est possible d’assurer, dans un délai de 12 mois, un contrôle effectif du flétrissement bactérien de la banane dans les plantations qui avaient été sévèrement touchées en Afrique de l’Est et en Afrique centrale, et ce au moyen de techniques telles que le retrait des troncs infectés, l’arrêt de la taille dans les plantations infectées, l’enlèvement des bourgeons mâles et la désinfection des outils par le feu ou à l’aide d’une solution d’hypochlorite de sodium[...] . Conduite par Jerome Kubiriba, de l’Organisation nationale ougandaise de recherche agricole (NARO), l’étude avait pour but de réhabiliter la production de bananes dans les plantations très infectées par la maladie en Ouganda, au Kenya et en République démocratique du Congo. Des essais gérés par les exploitants eux-mêmes ont été conduits dans diverses zones sensibles. L’incidence de la maladie du flétrissement bactérien de la banane a été réduite de plus de 80 % en 11 mois au Kenya et en RDC, ce qui a permis d’accroître les rendements de 70 % en un an. En Ouganda, le pourcentage de producteurs ayant contrôlé de façon effective la maladie est passé de 5 à 60 % en un an dans certaines zones particulièrement sensibles. Ainsi, les ventes de bananes ont de nouveau augmenté de 30 %.   (Journal of Crop Protection via ProMusa, 08/2014)

29/10/2014


Une nouvelle étude retrace l’invasion des ravageurs de cultures

Les principaux pays producteurs de denrées alimentaires seront infestés de ravageurs d’ici le milieu du siècle si les tendances actuelles persistent. On compte parmi les ravageurs qui s’attaquent aux cultures : les champignons, les bactéries, les virus, les insectes, les nématodes, les viroïdes et les oomycètes. Telle est la principale conclusion d’une récente étude menée par Daniel Bebber et ses collègues de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni). À l’aide de bases de données mondiales permettant d’examiner les facteurs qui influent sur le nombre de pays infestés par les ravageurs et le nombre d’organismes nuisibles dans chaque pays, les chercheurs ont identifié les modèles et les tendances de leur propagation. Ils ont par ailleurs identifié les ravageurs qui seront sans doute les plus invasifs dans les années à venir, notamment trois espèces de nématodes à galles sous les tropiques, dont les larves infectent les racines de milliers d’espèces de végétaux ; Blumeria graminis, un champignon responsable de la septoriose du blé et d’autres céréales ; et le virus Citrus tristeza, qui avait déjà touché 105 des 145 pays producteurs d’agrumes en 2000.  (Global Ecology and Biogeography via Université d’Exeter, 27/08/2014)

29/10/2014


Les pesticides sont plus toxiques pour les organismes du sol dans des sols secs et lorsque les températures sont élevées

Des chercheurs du LOEWE Biodiversity and Climate Research Centre (BiK-F), de l’Université Goethe et d’ECT Oekotoxikologie GmbH, montrent que les organismes du sol sont plus sensibles aux pesticides dans des sols secs et lorsque les températures sont plus élevées. Seuls ou combinés, ces facteurs diminuent le seuil de toxicité des fongicides (pyrimethanil) pour les collemboles (Collembolas), de minuscules hexapodes qui participent aux fonctions essentielles du sol (décomposition des matières organiques et stockage de l’humus). Les deux conditions – sols plus secs et température élevée – pourraient être plus fréquentes à l’avenir compte tenu du changement climatique et l’application de fongicide risquerait donc de nuire encore davantage au biote du sol, essentiel à sa fertilité.   (Phys.org, 11/09/2014)

29/10/2014


L’empreinte du choix des cultures sur les besoins en nutriments

Le choix des espèces végétales cultivées pour nourrir les personnes et les animaux influence non seulement la production alimentaire, mais aussi le prélèvement des nutriments du sol et les besoins en fertilisants. Esteban Jobbágy (Universidad Nacional de San Luis, Argentine) et Osvaldo Sala (Université d’État de l’Arizona, États-Unis) signalent un certain nombre de variations dans le prélèvement des nutriments du sol par unité d’énergie ou de protéines produites dans les principales cultures. Ces variations expliquent dans quelle mesure les modifications de composition des aliments ces 20 dernières années ont réduit la teneur en azote (N), maintenu la teneur en phosphore (P) et augmenté la teneur en potassium (K) dans le sol, tout en contribuant à augmenter l’apport énergétique, l’apport en protéines et, en particulier, en graisses végétales. Les chercheurs montrent que les taux de fertilisation ne sont pas liés aux prélèvements réels de nutriments du sol, mais à la valeur monétaire des produits récoltés.   (Environmental Research Letters, 26/08/2014)

29/10/2014


Utilisation durable du phosphore : « Nourrir les cultures, pas les sols »

Une nouvelle étude sur l’utilisation durable du phosphore préconise une gestion plus précise du phosphore et propose de nouvelles méthodes d’application ciblant les cultures au lieu du sol. Selon le chercheur Paul Withers et ses collègues de l’Université de Bangor (Royaume-Uni), lorsque le phosphore est appliqué au sol, une grande partie est immobilisée par des processus chimiques et biologiques, rendant difficile son assimilation par les plantes. Ils suggèrent donc de cibler les cultures plutôt que le sol et proposent des solutions incluant des méthodes d’application ciblant les racines ou mise en place par enrobage des semences et par alimentation foliaire.   (Environmental Science & Technology via EC Science for Environmental Policy, 04/09/2014)

29/10/2014


Le directeur de la Commission des pêches du Pacifique met en garde contre le niveau dangereusement bas des stocks de thon

Dans le Pacifique, les stocks de poissons sont tellement pauvres que certaines espèces ne doivent plus être pêchées. La survie du thon rouge du Pacifique et du thon obèse est notamment menacée. Dans un entretien avec Phys.org qui s’est déroulé le 3 septembre 2014, Glenn Hurry, actuel directeur de la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC), dit avoir observé que les stocks de poissons avaient décliné rapidement au cours des quatre dernières années. La situation n’est pas désespérée, mais les stocks ont atteint des niveaux dangereusement bas et la situation s’aggrave ; il est temps de prendre des décisions éclairées. La récente proposition du Japon de réduire de 50 % ses prises de thon rouge dans l’océan Pacifique occidental et central marque une étape historique dans la sauvegarde des espèces les plus menacées.   (Phys.org, 03/09/2014)

29/10/2014


Souches de tilapia génétiquement améliorées en Afrique : avantages potentiels et effets négatifs

Deux souches de tilapia génétiquement améliorées (GIFT et Akosombo) ont été mises au point avec Oreochromis niloticus (tilapia du Nil), originaire d’Afrique. La souche GIFT, en particulier, s’est révélée être largement supérieure à celle des souches locales de tilapia africain en termes de taux de croissance. Menée par Yaw B. Ansah et ses collègues de l’Institut polytechnique de l’Université d’État de Virginie aux États-Unis, cette étude analyse l’évolution de la technologie GIFT et identifie les risques génétiques et environnementaux potentiels des souches améliorées et cultivées. Au travers d’une étude menée au Ghana, l’étude évalue en outre les gains économiques pouvant découler de l’introduction de souches génétiquement améliorées en Afrique. En utilisant de façon combinée le modèle de surplus économique et la technique de simulation de Monte-Carlo, les chercheurs ont trouvé la valeur actuelle nette (VAN) moyenne de l’introduction de la souche GIFT au Ghana : environ 1 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. L’auteur conclut que l’amélioration des pratiques de gestion et des infrastructures permettrait d’accroître le rendement et la rentabilité des souches locales, même si les souches génétiquement améliorées n’étaient pas introduites.   (Sustainability, 26/06/2014)

29/10/2014


L’élevage d’animaux aquatiques pour renforcer la résilience du système alimentaire mondial

Cet article examine dans quelle mesure les relations d’interdépendance entre l’aquaculture, l’agriculture, l’élevage et la pêche peuvent constituer un obstacle – ou servir de base – au renforcement de la résilience du système alimentaire mondial du fait du manque croissant de ressources et du changement climatique. Max Troell et ses collègues, des chercheurs du Beijer Institute of Ecological Economics de l’Académie royale des sciences de Stockholm, utilisent un cadre innovant appelé « théorie du portefeuille » pour analyser la mesure dans laquelle le développement de l’aquaculture et la diversification de la production alimentaire pourraient aider le système alimentaire mondial à répondre aux demandes futures sous diverses conditions. Selon eux, l’aquaculture pourrait améliorer la résilience à travers une utilisation plus efficace des ressources améliorées, la diversification des espèces élevées et l’élaboration de stratégies alimentaires. Toutefois, l’aquaculture est dépendante des cultures terrestres, des poissons sauvages (pour l’alimentation), mais aussi de l’eau douce et de la terre (pour ses sites d’élevage) – sans compter ses effets sur l’environnement – et tout cela réduit sa capacité à améliorer la résilience. Malgré l’augmentation de la demande en produits aquacoles d’élevage nourris à l’aide d’aliments à valeur ajoutée, la concurrence augmentera également, tout comme la demande en poissons sauvages et en intrants alimentaires. Si la diversification des systèmes mondiaux de production alimentaire – qui incluent l’aquaculture – laisse entrevoir la possibilité d’améliorer la résilience, celle-ci ne deviendra pas réalité si les politiques gouvernementales ne prévoient pas des mesures adéquates pour améliorer l’utilisation des ressources, favoriser l’équité et promouvoir la protection de l’environnement.   (Centre de résilience de Stockholm, 21/08/2014)

29/10/2014


Participants: Forum international « Libérer la science, la technologie et l'innovation pour promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle »

Une liste partielle des participants du forum international a été préparée et est téléchargeable en bas de cette page. Le programme du forum est disponible ici et les détails de l'événenemt se trouvent ici. La liste est uniquement disponible en anglais pour le moment.

14/10/2014


Atelier d'écriture en apprentissage croisé: « Top 20 des innovations du CTA en faveur des petits producteurs »

En décembre 2013, suite à son appel à propositions visant à mettre au jour les 20 meilleures innovations en faveur des petits producteurs, le CTA a reçu 251 inscriptions. À l'issue d'une première sélection, 70 propositions ont été évaluées selon des critères précis. Un panel d'experts a ensuite retenu les 40 meilleures innovations, qui ont été synthétisées en de brefs résumés puis traduites en français. Cette liste a fait l'objet d'une nouvelle évaluation, cette fois par des collectifs d'agriculteurs des pays ACP, qui ont validé les 20 meilleures innovations du CTA. Pour plus d'informations sur le Top 20 des innovations du CTA, cliquer ici. Le programme de l'atelier est téléchargeable à partir du lien en bas de page.

lundi 13 octobre 2014 - vendredi 17 octobre 2014


Programme: Forum international « Libérer la science, la technologie et l'innovation pour promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle »

Le Forum international du CTA intitulé « La science, la technologie et l’innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle », qui se tiendra à Arnhem, aux Pays-Bas, du 15 au 17 octobre 2014, réunira d’éminents chercheurs, des universitaires, des décideurs politiques, des spécialistes du développement, des innovateurs et des représentants du secteur privé, dont des agriculteurs. Télécharger le programme en bas de page. Les détails et la note conceptuelle se trouvent ici. Une liste partielle des participants est disponible ici.

6/10/2014


Forum international : « La science, la technologie et l’innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle »

Le Forum international du CTA intitulé « La science, la technologie et l’innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle », qui se tiendra à Arnhem, aux Pays-Bas, du 15 au 17 octobre 2014, réunira d’éminents chercheurs, des universitaires, des décideurs politiques, des spécialistes du développement, des innovateurs et des représentants du secteur privé, dont des agriculteurs, pour : ·      évaluer la pertinence et l’efficacité des politiques et programmes actuels d’innovation et de recherche agricoles visant à relever le défi d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; ·      analyser et fournir des preuves objectives sur les innovations introduites dans l’agriculture ACP afin d’éclairer le processus de formulation et de mise en œuvre des futures politiques de ST&I, et ce en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;  ·      convenir de la meilleure façon de cibler davantage les activités ST&I, de renforcer les systèmes nationaux d’innovation et d’accroître les investissements publics et privés en vue de lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à l’avenir. Le Forum devrait avoir une influence sur le développement des futurs programmes dans les domaines de la recherche agricole, de l’enseignement supérieur et de l’innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le programme du forum est disponible ici.

mercredi 15 octobre 2014 - vendredi 17 octobre 2014


Gagnants du 2e Concours de films et de vidéos sur la science et l'agriculture dans les Caraïbes « Valorisation des produits locaux »

Le Centre technique de coopération agricole et rurale-ACP/EU (CTA), en collaboration avec le Conseil caribéen pour la science et la technologie (CCST), l'Institut caribéen de recherche et développement agricole (CARDI), l'Université des Indes occidentales (UWI), la Columbus Communications Trinidad Limited (FLOW Trinidad) et la Trinidad & Tobago Film Company,  ont le plaisir d'annoncer les lauréats du deuxième Concours de films et de vidéos sur la science et l'agriculture dans les Caraïbes sur le thème « Valorisation des produits locaux ». La finale et la cérémonie de remise des prix se sont déroulées avec succès à l'hôtel Carlton Savannah, à Trinité-et-Tobago du 27 au 29 août 2014.

17/09/2014


Signature du protocole de coopération du Réseau de recherche universitaire des îles du Pacifique (PIURN)

Un protocole de coopération a été signé à Apia (Samoa) le 29 août 2014 pour le Réseau de recherche universitaire des îles du Pacifique (PIURN). Ce document décrit la manière dont les universités du Pacifique peuvent collaborer tout en préservant leur identité unique, leur indépendance et leur propriété intellectuelle. Le premier événement majeur organisé par le PIURN sera sa première conférence qui se tiendra à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).Le PIURN travaille en collaboration avec le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) en vue de renforcer les compétences des chercheurs de la région Pacifique. Sous l’égide du PIURN, quatre délégués des îles du Pacifique ont participé à un atelier et à une conférence sur l’agriculture en Australie. En novembre 2014, le PIURN et le CTA organiseront un atelier sur la sécurité alimentaire à l’intention de toutes les universités membres. Les membres du PIURN ont convenu de collaborer dans trois domaines qui touchent la région : l’environnement et le changement climatique, la biologie et la médecine, l’alimentation et l’agriculture. 

18/09/2014


Technologies agricoles OGM pour l'Afrique : situation actuelle

Ce rapport de l'IFPRI est une étude détaillée fondée sur des données probantes de la biotechnologie agricole : situation actuelle, questions à soulever, contraintes et opportunités pour l’Afrique. La biotechnologie agricole comprend plusieurs techniques scientifiques (génie génétique, sélection assistée par marquage moléculaire, utilisation de diagnostics moléculaires et de vaccins, et culture tissulaire) utilisées pour améliorer les espèces végétales et animales, ainsi que les micro-organismes. En préparant cette analyse documentaire des preuves scientifiques et d’autres exemples documentés, l'IFPRI a toutefois mis en exergue les techniques de modification génétique et les contextes agricoles au sein desquels elles sont appliquées, dans la mesure où les technologies OMG sont au centre de controverses concernant le rôle de la biotechnologie en Afrique.   (IFPRI/Banque africaine de développement, 16/07/2014)

2/09/2014


Culture tissulaire, biotechnologie de conservation, indexation des virus et systèmes semenciers des cultures : un manuel de formation

L'ASARECA a récemment compilé un manuel de formation contenant des informations sur la culture tissulaire, la biotechnologie de conservation, l'indexation des virus et les systèmes semenciers des cultures, comme le manioc et la patate douce, ainsi que les techniques associées. Ce manuel rassemble des connaissances dans des domaines jusqu’à présent éparpillés dans une multitude d’instituts de recherche et qui ne sont pas facilement accessibles aux praticiens. Il s'adresse aux scientifiques, techniciens et étudiants encouragés à adapter les références de leurs propres conditions de travail et souhaitant ajouter d’autres axes de travail, le cas échéant.   (ASARECA, 17/07/2014) 

2/09/2014


Stratégies pour la production durable de semences de maïs en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale

En Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, l'industrie semencière couvre aujourd'hui moins de 10 % des besoins de la région. Ainsi, l’industrie semencière devrait au moins doubler ses capacités actuelles de production. Cet ouvrage publié par l'IIATA soulève de nombreuses questions, particulièrement importantes pour le développement de la filière semencière en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Les cinq premières sections examinent 1) les réglementations semencières nationales qui facilitent l'établissement des compagnies semencières, 2) les méthodes de production, de récolte et de transformation de semences de bonne qualité, en quantités suffisantes, 4) les stratégies visant à promouvoir la commercialisation des semences, et 5) l'adoption de semences de bonne qualité issues de variétés améliorées et hybrides. Une autre section examine les méthodes de gestion de la filière semencière et d’évaluation des résultats en vue d’améliorer sa performance.   (IIATA, Juillet 2014)

2/09/2014


Surveillance des stocks de pêche au niveau des écosystèmes

Dans cette étude en deux parties, la FAO a souhaité déterminer l’état des stocks de poisson au niveau des écosystèmes en tenant compte de la variété des espèces, de leurs interactions et d’autres facteurs qui ne peuvent être appréhendés en examinant chaque stock séparément. La première partie du rapport vise à déterminer l’état stock par stock et résume les résultats de tests de simulation effectués à l’aide de quatre méthodes pouvant être appliquées aux pêcheries ne disposant pas de données suffisantes. La seconde partie présente les résultats d'une évaluation des possibilités de production au niveau des écosystèmes au moyen d’estimations de la productivité obtenues par satellite. Ce rapport complète La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture de la FAO et il est important pour aider à la formulation des politiques, mais aussi guider le secteur de la pêche et ses gestionnaires dans l’élaboration de stratégies de capture efficaces.   (Rural 21, 22/06/2014)

2/09/2014


Examen des avantages liés aux zones interdites à la pêche

Cette récente étude menée par la Wildlife Conservation Society sur les avantages liés aux zones de non-prélèvement qui abritent des écosystèmes marins montre que les zones interdites à la pêche au Belize ont non seulement permis de reconstituer les stocks décimés par la surpêche (homard, conque, poissons, entre autres), mais permettront également la recolonisation des zones de récifs environnantes. Le rapport, élaboré par Craig Dahlgren, du Centre scientifique de recherches marines dans les Caraïbes (CMRC), comprend un examen systématique des travaux de recherche sur les zones de non-prélèvement dans le monde. Il a été publié juste avant que les pays signataires de la Convention sur la biodiversité ne soient contraints de protéger au moins 10 % de leur environnement marin.   (Wildlife Conservation Society, 11 juillet 2014)

2/09/2014


Evaluation internationale de la sécurité alimentaire, 2014-24

Ce rapport du Service de recherche économique du Ministère américain de l’Agriculture évalue et établit des prévisions concernant la sécurité alimentaire dans 76 pays à revenu faible et intermédiaire sur la base de deux déterminants clés : la production alimentaire et les capacités d'importation. Entre 2013 et 2014, dans ces 76 pays, le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire devrait diminuer de 9 %, pour passer de 539 millions de personnes en 2013 à 490 millions en 2014. Dans ces pays, le pourcentage de la population touchée par l’insécurité alimentaire devrait passer de 15,5 % en 2013 à 13,9 % en 2014. En Afrique, les changements susceptibles de se produire sont prévus en Tanzanie, au Tchad et à Madagascar.   (USDA, Juin 2014)

2/09/2014


Les frontières de la politique alimentaire : perspectives pour l'Afrique subsaharienne

Cet ouvrage est une compilation de rapports de recherche d’une série de colloques sur la sécurité alimentaire et les politiques alimentaires dans le monde, organisés entre 2010 et 2013 par le Centre pour la sécurité alimentaire et l’environnement de l’Université de Stanford. Il rassemble les contributions d’experts mondiaux dans les domaines de l’alimentation et du développement agricole. Ces experts examinent les principaux thèmes sur la faim et la pauvreté en milieu rural, la productivité agricole, les contraintes financières et climatiques qui pèsent sur l’agriculture, et les politiques alimentaires et agricoles. Bien que mettant l’accent sur l'Afrique subsaharienne, ce volume s’appuie par ailleurs sur les enseignements tirés dans d’autres régions du monde, notamment l’Asie.   (Centre pour la sécurité alimentaire et l’environnement de l’Université de Stanford, 7/07/2014)

2/09/2014


Changement climatique, eau et agriculture

Les prélèvements d’eau dans les rivières et les lacs pour l’irrigation, les usages urbains et les applications industrielles ont doublé au cours des quatre dernières décennies. Au niveau mondial, 1,2 milliard de personnes vivent en zone de pénurie hydrique. D'ici 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions en manque absolu d’eau, et les deux tiers de la population mondiale pourrait être en situation de stress hydrique. Ce rapport de l'OCDE examine les mesures possibles pour mettre un terme à ces tendances qui s’aggravent, dès aujourd’hui. Il indique que les stratégies visant à adapter la gestion de l’eau agricole au changement climatique doivent cibler cinq axes d’intervention, et les liens entre ces derniers : 1) au niveau des exploitations : adaptation des pratiques de gestion des ressources hydriques, des systèmes de culture et d’élevage ; 2) au niveau des bassins versants : adaptation des politiques sur l’offre et la demande en eau dans l’agriculture et avec les autres usagers de l’eau (urbains et industriels), et les écosystèmes ; 3) gestion des risques : adaptation des systèmes de gestion des risques aux sécheresses et inondations; 4) politiques et marchés agricoles : adaptation des politiques et des marchés agricoles actuels au changement climatique, et 5) interactions entre l'atténuation et l'adaptation de la gestion de l’eau agricole.     (OCDE, 19/06/2014)

2/09/2014