Knowledge for Development

Publications

Sélection de publications et de rapports concernant la S&T pour le développement dans les pays ACP.


La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2014 : « Ouvrir l’agriculture familiale à l’innovation »

Les exploitations agricoles familiales doivent être encouragées à innover d’une manière qui favorise l’intensification durable de la production. C’est ce que fait valoir le rapport intitulé « la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2014 : Ouvrir l’agriculture familial à l’innovation », qui analyse les exploitations agricoles familiales et le rôle de l’innovation pour garantir la sécurité alimentaire, le recul de la pauvreté et la préservation de l’environnement. L’innovation est un processus par lequel les agriculteurs augmentent leur production et améliorent leurs pratiques de gestion. Les messages clés mettent en avant les besoins suivants : 1) les systèmes d’innovation doivent tenir compte de l’extrême diversité des exploitations agricoles familiales et de l’environnement politique et institutionnel complexe qui prévaut dans le secteur agricole ; 2) les exploitations agricoles familiales ont besoin d’un environnement propice à l’innovation, notamment une bonne gouvernance, des conditions macroéconomiques stables, des régimes juridiques et réglementaires transparents, des droits de propriété garantis, des outils de gestion des risques et des infrastructures de marché ; 3) il faut accroître l’investissement public dans la R&D agricole ainsi que dans les services de vulgarisation et de conseil.     (FAO, 16/10/2014)

31/12/2014


Bioénergie, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté : minimiser les corrélations négatives et créer des synergies entre l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire

Cet article présente un cadre d’analyse pour dresser le bilan des mesures qui ont été prises afin d’encourager l’innovation dans le domaine de la bioénergie moderne pour parvenir à des résultats gagnant/gagnant en termes de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la santé, d’autonomisation des femmes et de viabilité environnementale. La bioénergie moderne est un élément essentiel du développement économique durable et pourrait jouer un rôle important dans la réduction de la pauvreté et la croissance verte. La gestion des corrélations négatives dans le cadre de l’utilisation de la bioénergie, de la productivité agricole et des fonctions écosystémiques est un important obstacle au développement. Selon Alisher Mirzabaev et ses collaborateurs du Centre de recherche sur le développement (ZEF) en Allemagne, relever ce défi implique de pouvoir au préalable identifier les facteurs, les corrélations négatives et les effets de la production bioénergétique, de la commercialisation et de l’utilisation de produits bioénergétiques compte tenu de l’interaction eau-énergie-sécurité alimentaire.    (ZEF, 08/2014)

31/12/2014


Comprendre l’interaction eau-alimentation-énergie dans le contexte du changement climatique

Si les systèmes de ressources en énergie, eau et denrées alimentaires sont fondamentalement interdépendants, les trois systèmes de ressources ont à ce jour été essentiellement organisés et étudiés séparément. Une « approche axée sur l’interaction », analyse multidisciplinaire des relations existantes entre l’énergie, l’eau et l’alimentation, peut aider à minimiser les corrélations négatives et à créer des synergies  entre ces trois secteurs. Elaboré par le Centre néerlandais de recherche sur l'énergie (ECN), ce rapport fait le point sur le débat actuel concernant l’interaction énergie-eau-alimentation et les liens d’interdépendance entre l’eau et l’énergie, en vue de fournir des informations pertinentes aux décideurs locaux et régionaux chargés de formuler et de mettre en œuvre des politiques sur les systèmes de ressources en énergie et en eau.    (ECN, 08/2014)

31/12/2014


Renforcer la résilience des communautés côtières et insulaires face aux aléas climatiques

L’UNESCO met l’accent sur l’intégration des connaissances scientifiques locales et autochtones en matière d’adaptation au changement climatique et de réduction des risques de catastrophes. Le Réseau Asie-Pacifique pour la recherche sur le changement mondial (APN) a pris part aux études ayant permis d’éclairer la présente publication, notamment pour les communautés côtières et insulaires en Indonésie, aux Philippines et au Timor oriental. La première partie de cette publication présente le contexte, les concepts de base et la méthodologie utilisée dans le cadre du projet de l’UNESCO sur « le renforcement de la résilience des communautés côtières et insulaires face aux risques hydrométéorologiques et aux effets du changement climatique ». La seconde partie présente les enseignements tirés de l’expérience des pays ainsi que des mesures issues de programmes mis en œuvre dans les trois pays. Les troisième et quatrième parties présentent un certain nombre d’interventions politiques spécifiques ainsi que des outils destinés à faciliter l’intégration des connaissances locales et autochtones dans le cadre de l’adaptation au changement climatique et de la réduction des risques de catastrophes.    (APN, 18/09/2014)

31/12/2014


Agriculture intelligente face au climat et exploitation des ressources en Afrique Sub-saharienne : un cadre conceptuel

Le présent document examine les principales caractéristiques de quatre catégories de pratiques agricoles ayant un fort potentiel de soutien à l’agriculture intelligente face au climat et à la gestion durable des terres. Celles-ci s’articulent comme suit : l’agriculture de conservation, l’agroforesterie, la conservation des terres et de l’eau, l’irrigation et le drainage. Nancy Mc Carthy et Josh Brubacker, consultants basés à Washington D.C. aux Etats-Unis, ont émis des hypothèses sur l’interaction existante entre la sécurité foncière et l’adoption de nouvelles pratiques agricoles proposant des solutions intelligentes face au changement climatique, pour aider à mettre en place une série d’innovations éprouvées en faveur d’une agriculture intelligente face au climat, des plans de suivi-évaluation et des études d’impact. Ils ont défini un cadre conceptuel pour évaluer les voies par lesquelles l’utilisation accrue des droits de propriété et le renforcement de la sécurité foncière affectent négativement les mesures encourageant l’adoption à grande échelle de nouvelles technologies, et appliqué ce cadre à chacune des quatre pratiques agricoles intelligentes face au climat.     (FAO, 09/2014)

31/12/2014


Interaction pratique-science pour une adaptation efficace au changement climatique : identifier les voies et moyens de promouvoir la collaboration entre l’Europe et les pays à revenu faible

Bien que la recherche soit capable de fournir des données, des analyses et des connaissances spécifiques au contexte sur l’adaptation au changement climatique, le potentiel de l’interaction pratique-science demeure inexploité. Les fonds consacrés à la recherche sur l’adaptation au changement climatique vont considérablement augmenter dans les années à venir. Il est donc important d’explorer les moyens visant à consacrer des fonds à des projets de recherche prometteurs susceptibles de fournir des données, des analyses et des connaissances spécifiques au contexte sur l’adaptation au changement climatique dans des pays à revenu faible. Cette note d’orientation résume les principales conclusions et recommandations d’un atelier d’experts internationaux organisé par l’Institut allemand du développement (Deutsches Institut für Entwicklungspolitik, DIE), du projet de l’Union européenne CIRCLE 2 (coordination de la recherche sur l’impact climatique dans une Europe élargie) et de l'Agence de gestion de projets de l'Agence aérospatiale allemande (PT-DLR). Les deux recommandations principales sont les suivantes : Etendre la base relative à l’identification des besoins en matière de connaissances au-delà des études documentaires et conseils prodigués par un nombre limité d’experts et d’intervenants de haut niveau. Les organismes de financement doivent fournir suffisamment de temps et de ressources afin de favoriser l’interaction science-pratique, mais aussi revoir leurs structures d’incitation en faveur de la recherche. (DIE, 29/01/2014)

31/12/2014


Vision et stratégies globales de la recherche sur l’agriculture biologique

La Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique (IFOAM) affirme que les pistes vers l’innovation durable impliqueront l’engagement de tous les acteurs dans le cadre d’une approche scientifique multidisciplinaire. L’organisation a développé la plate-forme d’innovation technologique de l’IFOAM (TIPI) assortie d’une vision et d’un plan d’action en 14 points afin d’améliorer l’agriculture biologique à travers la recherche, le développement, l’innovation et le transfert de technologie. Le nouveau paradigme proposé par la TIPI est fondé sur une approche globale des systèmes impliquant les agriculteurs, les chercheurs et autres praticiens dans le cadre d’efforts concertés; il ouvre la voie aux technologies facilement adaptables aux conditions locales. La TIPI prévoit des obstacles dans la l’accomplissement de ce projet et appelle la communauté d’agriculteurs biologiques à soutenir ce plan d’action en vue d’améliorer l’agriculture biologique d’une manière avant-gardiste et innovante.    (IFAOM and FiBL, 23/10/2014)

31/12/2014


La recherche et l’innovation au service de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

La Direction générale du développement et de la coopération (DG DEVCO) de la Commission européenne passe en revue sa stratégie de recherche agricole pour le développement (AR4D) dans le cadre des priorités politiques concernant l’agriculture durable, la nutrition et la résilience, mais examine également sa position au sein de l’agenda européen et mondial afin d’obtenir un impact maximal. Les quatre piliers principaux sont les suivants : Veiller au succès des initiatives AR4D  à l’échelon régional et mondial, s’appuyer sur ces initiatives et sur les organisations de recherche africaines soutenant le processus du PDDAA (Programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique); Renforcer le leadership, la coordination et l’influence de l’UE, pour compléter notamment le programme Horizon 2020 de la Direction générale de la recherche et de l'innovation (DG RTD); Explorer de nouvelles orientations stratégiques afin de mettre la recherche en pratique et d’avoir un réel impact, notamment sur l’innovation et les chaînes de valeur;     Veiller à ce que l’AR4D débouche sur des résultats probants à l’échelon local et national. (EuropeAid, 11/10/2014)

31/12/2014


La science, la technologie et l’innovation dans le contexte du développement : aperçu des concepts et politiques y afférentes

Le présent article examine différentes perspectives sur les relations existantes entre la science, la technologie et l’innovation (ST&I), les multiples dimensions du développement (écologique, économique, sociale et culturelle) et du développement durable (au plan économique, environnemental et social). En plus de mettre en exergue les concepts scientifiques sous-jacents et de détailler le changement de paradigme de la politique en matière de ST&I au cours des dernières décennies, Anna Schwachula, du Centre de recherche sur le développement de l’Université (ZEF) de Bonn en Allemagne, et ses co-auteurs, notent la complexité d’analyser les effets potentiels des ST&I sur la société et proposent trois modèles scientifiques. Les auteurs se sont focalisés sur la manière dont l’OCDE, la Banque mondiale et l’UNESCO ont défini et opérationnalisé les ST&I au service du développement. Pour conclure, ils insistent sur le fait qu’en accentuant les aspects économiques du développement, les dimensions sociales et environnementales peuvent être reléguées à un rang secondaire. Le manque de consensus institutionnel en ce qui concerne les concepts clés a été observé et il conviendrait de mettre en garde contre l’application d’un schéma universel et d’examiner un plus large éventail de conceptualisations pour renforcer l’interface science-politique afin de déterminer dans quelle mesure les pays en développement pourraient en tirer parti.    (ZEF, 06/2014)

31/12/2014


Comprendre le paysage des intrants agricoles en Afrique subsaharienne : données récentes

Ce rapport revisite le paysage des intrants agricoles en Afrique. Il se base sur de nouvelles données d’études mesurant le niveau de vie et d’enquêtes intégrées sur l’agriculture, représentatives à l’échelon national et comparables entre les pays, couvrant au total six pays (Ethiopie, Malawi, Niger, Nigeria, Tanzanie et Ouganda). L’étude met en évidence les principaux résultats suivants : l’utilisation d’intrants agricoles modernes a augmenté de façon non négligeable dans certaines régions, notamment en ce qui concerne les engrais non organiques et les produits chimiques; l’incidence de l’irrigation et de la mécanisation demeure relativement faible; curieusement, il n’existe qu’une faible corrélation entre l’utilisation des intrants modernes communément associés au niveau des ménages et des parcelles; les taux plus élevés d’utilisation d’intrants pour les cultures de maïs; il existe une relation inverse entre la taille des exploitations ou des parcelles et les taux d’utilisation d’intrants; les niveaux d’utilisation des intrants ne varient pas de façon significative en fonction de la qualité des sols; les ménages n’ont pas systématiquement recours au crédit pour acheter des intrants modernes.  (Banque mondiale, 09/2014)

31/12/2014


Renforcer les infrastructures de réfrigération dans les pays en développement

Selon l’Institut britannique des ingénieurs mécaniciens (Londres, Royaume-Uni), près d’un quart du total du gaspillage alimentaire dans les pays en développement pourrait être évité si les pays adoptaient le même niveau d’équipement de réfrigération que dans les pays industrialisés. Il conviendrait de mettre en place une « chaîne du froid » continue sous température contrôlée depuis la récolte jusqu’au consommateur. Le défi pour les ingénieurs consiste à le faire de manière à réduire au minimum le gaspillage de denrées alimentaires et à éviter les émissions nocives et les polluants atmosphériques. En résumé, ils doivent aider à mettre en place des infrastructures durables et résilientes, adaptées à l’usage prévu à l’échelon local. Deux éléments sont importants : premièrement, les projets doivent être rentables ; deuxièmement, ils doivent être sûrs, fiables, faciles à construire, à exploiter et à entretenir.    (FoodProduction daily.com, 30/06/2014)

27/11/2014


Pertes alimentaires post-récolte dans un système agricole axé sur le maïs dans les savanes semi-arides en Tanzanie

Les résultats d’une étude menée en 2012 révèlent que des pertes post-récolte quantitatives substantielles se produisent dans les champs (15 %), pendant la transformation (13 à 20 %) et le stockage des aliments (15 à 25 %) dans les zones de savane semi-aride en Tanzanie. Ces pertes sont dues en grande partie au manque de connaissances et de compétences en matière de gestion post-récolte. Selon les agriculteurs, le changement climatique (40 %), les champs ravagés (33 %) et les ravageurs d’entrepôts, les térébrants et les charançons des grains (16 %), ont été reconnus comme les trois principales causes du mauvais rendement des cultures et d’aggravation des pertes alimentaires. L’amélioration du savoir-faire des agriculteurs concernant l’adaptation des systèmes agricoles à la variabilité climatique, ainsi que la formation à la gestion post-récolte, permettraient non seulement de réduire les pertes alimentaires et la pauvreté, mais aussi d’améliorer la sécurité alimentaire. Les chercheurs impliqués dans le projet Africa RISING en Tanzanie ont publié les résultats de leur étude dans le Journal of Stored Products Research.    (Africa RISING, 10/10/2014)

27/11/2014


Teff : composition nutritionnelle et bienfaits pour la santé

Le teff est largement cultivé et consommé en Ethiopie. Il représente près d’un quart de la production de céréales du pays. Dans d’autres pays, toutefois, son utilisation pour la consommation humaine est limitée du fait d’une connaissance insuffisante de sa composition nutritionnelle. Dans son étude, Kaleab Baye, de la Faculté des sciences de l’alimentation et de la nutrition de l’Université d’Addis-Abeba, en Ethiopie, décrit les caractéristiques physiques et chimiques du teff et sa composition nutritionnelle. Il documente l’utilisation du teff et des produits à base de teff pour l’alimentation humaine en Ethiopie, ainsi que les défis en matière de transformation alimentaire et liés à sa consommation à travers le monde. Baye examine dans quelle mesure les avancées récentes de la recherche permettraient de résoudre les enjeux liés à la production de cette céréale peu connue, ainsi que les bienfaits pour la santé associés à sa consommation.    (IFPRI and EDRI, 09/2014)

27/11/2014


Santé publique : les aspects techniques de la fortification de la farine et de la semoule de maïs

Ce numéro des Annales de l’Académie des Sciences de New York explore les aspects techniques de la biofortification de la farine. Des questions précises telles que la stabilité, le dosage des ingrédients, la présence sur le marché, la biodisponibilité, la transformation et le cadre législatif sont soulevées. Dans la présente publication, l’OMS, en collaboration avec le Sackler Institute for Nutrition Science et la FFI (Flour Fortification Initiative), met à jour plusieurs lignes directrices fondées sur des données probantes pour la fortification des denrées alimentaires de base dans le cadre d’une intervention de santé publique, y compris l’enrichissement en fer et autres micronutriments de la farine de maïs.    (Annals of the New York Academy of Sciences, 14/04/2014)

27/11/2014


Etat et tendances des récifs coralliens des Caraïbes : 1970-2012

Le rapport intitulé Etat et tendances des récifs coralliens des Caraïbes : 1970-2012 est l’étude la plus détaillée et la plus complète de ce genre publiée à ce jour. C’est le résultat du travail de 90 experts sur une période de trois ans. Il contient l’analyse de plus de 35 000 enquêtes menées dans 90 endroits des Caraïbes depuis 1970, y compris des études sur les coraux, les algues, les oursins et les poissons. Les résultats de l’analyse montrent que les coraux des Caraïbes ont décliné de plus de 50 % depuis les années 1970. Les auteurs du rapport soulignent toutefois que la restauration des populations de perroquets et l’amélioration de diverses autres stratégies de gestion, telles que la protection contre la surpêche et la pollution côtière excessive, pourraient aider les récifs à se régénérer et à devenir encore plus résistants aux effets futurs du changement climatique. Le dernier rapport a été élaboré par le Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens (GCRMN), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).    http://caribbeanclimateblog.com/2014/07/02/coral-reefs-report-and-climate-change-news/   http://www.iucn.org/?uNewsID=16056  Report: http://cmsdata.iucn.org/downloads/caribbean_coral_reefs___status_report_1970_2012.pdf   (Caribbean Climate Blog, 07/2014)

27/11/2014


Dispositifs de concentration de poissons : analyse de l’utilisation, de la rentabilité et de la gouvernance partagée dans les Caraïbes

L’analyse d’une expédition de pêche révèle que les prises et la rentabilité sont supérieures lorsque les dispositifs publics de concentration de poissons (DCP) sont gérés de façon privée ou par de petits groupes, et que l’accès aux ressources halieutiques agrégées est quelque peu limité. En partenariat avec Counterpart International, le Mécanisme régional de gestion des pêches des Caraïbes, la division des pêches de la Dominique et de Saint-Vincent-et-les Grenadines et Florida Sea Grant ont recueilli des informations auprès de pêcheurs concernant leur utilisation des dispositifs de concentration de poissons déployés à des fins privées, par des petits groupes ou les pouvoirs publics. Cela a permis d’adopter des modalités de gouvernance renforcées et d’alimenter les discussions lors des réunions afin d’identifier les meilleures pratiques d’utilisation et de cogestion durables des DCP. Une stratégie d’engagement ayant introduit un outil de planification des activités comme meilleure pratique en vue d’améliorer le partage des informations a contribué à renforcer le lien entre les pouvoirs publics et les intervenants du secteur de la pêche.  (CRFM, 07/10/2014)

27/11/2014


Cartographie des systèmes d’alimentation animale des animaux laitiers dans le monde

Ce rapport présente une myriade de connaissances sur les systèmes d’alimentation animale et constitue une ressource précieuse pour le secteur des produits laitiers et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement. Il peut à la fois servir à comparer et à améliorer les systèmes d’alimentation déjà utilisés afin d’en élaborer de nouveaux. Le rapport fournit par ailleurs des informations susceptibles d’être utilisées pour : 1) estimer l’impact du secteur de l’élevage sur l’environnement ; 2) développer une alimentation nouvelle et des stratégies d’alimentation afin de réduire l’empreinte carbone et d’optimiser la composition du lait ; 3) améliorer la productivité, la santé et le bien-être des animaux ; 4) améliorer la qualité et la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale ; et 5) améliorer la viabilité économique des unités de production laitière. Le rapport a été élaboré par trois organisations (FIL, FAO et IFCN), chacune ayant retenu une approche distincte mais complémentaire afin de cartographier les systèmes d’alimentation des animaux laitiers à travers le monde.    (FAO, 10/2014)

27/11/2014


Gestion de la qualité des laboratoires : accréditation et certification

Ce guide présente un système de gestion de la qualité pour les laboratoires d’analyses ou d’essais, y compris les laboratoires microbiologiques et radiologiques qui effectuent des tests pour établir les caractéristiques essentielles, la sécurité sanitaire et la salubrité des aliments indispensables. Le guide décrit un cadre de processus et de procédures pour s’assurer qu’un laboratoire sera toujours capable de produire des résultats d’analyse de qualité. Il repose sur la législation européenne imposée aux laboratoires et il est destiné aux organisations de pays en développement qui souhaitent exporter vers l’UE. Ce guide a été produit par l’EDES, un programme du COLEACP.   (EDES, 02/10/2014)

27/11/2014


Enseignement et formation agricoles en Afrique subsaharienne

Cet ouvrage clarifie les défis, les questions et les priorités de l’enseignement et de la formation agricoles en Afrique subsaharienne, et avance des propositions afin de trouver des solutions pratiques susceptibles de guider les organisations qui souhaitent promouvoir l’enseignement et la formation au service du développement agricole. Publié par Frans Swanepoel et ses collègues de l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, Towards Impact & Resilience: Transformative Change In and Through Agricultural Education and Training in Africa : 1) examine le contexte africain au sein duquel un système d’enseignement et de formation agricoles transformé devrait être mis en place ; 2) analyse les expériences africaines et internationales pertinentes afin de mettre en lumière les besoins et défis potentiels de l’enseignement et de la formation agricoles ; 3) passe au crible les modèles d’enseignement et de formation agricoles qui pourraient renfermer d’importantes leçons ; et 4) aborde les questions les plus cruciales qui auront des répercussions sur l’enseignement et la formation agricoles en Afrique subsaharienne. Le dernier chapitre résume les idées, les expériences et les données présentées dans les chapitres précédents en vue de mettre en exergue les questions essentielles au succès et les solutions possibles. Cette publication vise essentiellement à lancer un appel à l’action pour promouvoir l’enseignement et la formation agricoles, à mobiliser les connaissances de pointe en Afrique subsaharienne et ailleurs, mais également à encourager les idées novatrices sur les principes, les valeurs et les caractéristiques de l’enseignement et de la formation agricoles au service du développement.    (Cambridge Scholars Publishing, 2014)

27/11/2014


Protection des savoirs traditionnels et des produits d’origine dans les pays en développement

Patrick Martens, de la Maastricht School of Management, aux Pays-Bas, examine les liens entre la protection des savoirs traditionnels, y compris les produits d’origine, et le développement économique local dans les pays en développement. Il met l’accent sur deux cas particulièrement pertinents – l’huile d’argan au Maroc et le rooibos en Afrique du Sud – et conclut que les systèmes juridiques de protection et les libertés politiques à l’échelon national, régional et international devront être renforcés et qu’un niveau de soutien adéquat devra être assuré dans le même temps afin d’établir des « mécanismes économiques », des « garanties de transparence » et des « opportunités sociales ».    (MSM, 09/2014)

27/11/2014