Knowledge for Development

Bananes

Le Groupe des États ACP doit adapter sa démarche de production, de commercialisation et de distribution agricole pour répondre aux exigences de la compétition nationale, régionale et internationale. Les produits de base traditionnels tels que la banane ne peuvent plus bénéficier de prix garantis ni d’un accès immédiat aux marchés internationaux. Quelle doit donc être la réponse de la région ACP ? Les produits vivriers considérés traditionnellement comme garants de la sécurité alimentaire sont maintenant étudiés sous un nouveau jour. Les chercheurs peuvent-ils aider les pays à prendre des décisions avisées permettant d’améliorer l’efficacité, la rentabilité, la qualité et la compétitivité ?

Des chercheurs de l’Université de technologie du Queensland (QUT), en Australie, ont développé de nouvelles variétés de bananes enrichies en bêta-carotène (la bêta-carotène est transformée en vitamine A dans le corps humain). Des essais cliniques ont été lancés pour tester leur état nutritionnel. Ces essais sur des patients dureront six semaines et les résultats seront connus d’ici fin 2014. Au cours des trois prochaines années, une lignée élite de bananiers sera par ailleurs sélectionnée et utilisée dans des essais au champ multi-sites en Ouganda. Selon les chercheurs, ces variétés de bananes enrichies en bêta-carotène pourraient être cultivées dès 2020 en Ouganda, où près de 70 % de la population survit grâce à ce fruit. Ces nouvelles variétés pourraient contribuer à résoudre un problème de santé à l’échelle mondiale. L’OMS estime en effet que 250 millions d'enfants d’âge préscolaire présentent une carence en vitamine A, et que 250 000 à 500 000 de ces enfants perdent la vue chaque année (la moitié d’entre eux meurt dans les 12 mois qui suivent la cécité).    (Journal21, 2/07/2014) 02/09/2014
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Il est impératif de mener des travaux de recherche afin de mieux comprendre la tolérance à la sécheresse. L’identification des variétés dotées d’une tolérance à la sécheresse et l’amélioration des cultures grâce à une exploitation plus efficace de l’eau constituent un premier pas décisif dans la bonne direction. Avec une production mondiale de plus de 135 millions de tonnes par an, les bananes et les plantains constituent des aliments de base (notamment en Afrique et dans la région Pacifique – note de l’éditeur) et des produits d’exportation majeurs (dans les Caraïbes – note de l’éditeur). Toutefois, l’eau est le facteur abiotique le plus limitant pour la production bananière. Cinq variétés représentant différentes constitutions génomiques de la banane (AAAh, AAA, AAB, AABp et ABB) ont été sélectionnées puis soumises à un stress osmotique léger. La variété ABB enregistre un retard de croissance imputable au stress extrêmement minime.  (Bioversity International, 2012) 02/07/2013
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Dans cette expérience, une caméra numérique dotée d’une lentille hémisphérique a été utilisée afin de générer des valeurs d’indice foliaire dans le cadre de tests réalisés dans une bananeraie et d’ainsi d’établir une méthode de suivi du stress sur les cultures les plus hautes. L’indice foliaire estimé par la photographie hémisphérique a fourni une base rapide permettant de détecter les retards de croissance causés par des facteurs biotiques (les nématodes du bananier) et permis de démontrer le potentiel de l’approche pour des études sur les retards de croissance d’autres plantes de haute taille causés par des facteurs de stress biotiques et abiotiques.  (PLOS ONE 7(12): e53355. doi:10.1371/journal.pone.0053355) 02/07/2013
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Le Programme de recherche du CGIAR sur les racines, les tubercules et les bananes (RTB) a récemment fait paraître ses premières publications : deux manuels de formation, le premier sur les plants de bananiers issus de la culture tissulaire et le second sur le fonctionnement d’un laboratoire de culture tissulaire de la banane. Ces manuels sont axés sur des formations qui ont été organisées au Burundi, au Kenya et en Ouganda dans le cadre d’un projet destiné à explorer d’autres solutions pour fournir des plants issus de la culture tissulaire aux petits exploitants agricoles. Afin d’encourager les agriculteurs à adopter ce système, certains projets de développement ont distribué de grandes quantités de plantules à des prix subventionnés. Le problème avec ce type de stratégie est le suivant : on constate un dysfonctionnement des chaînes d’approvisionnement mises en place dans le cadre de ce projet dès que le soutien des bailleurs de fonds arrive à son terme. Ces manuels de formation ne sont pas destinés aux agriculteurs ou aux pépiniéristes, mais plutôt aux agents de vulgarisation et spécialistes des sciences appliquées, afin de sensibiliser les parties concernées aux aspects techniques de l’utilisation de plants issus de la culture tissulaire.  (ProMusa.org, 1/03/2013)  10/04/2013
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