Knowledge for Development

Cacao


Séquençage génomique du cacao : une percée dont les producteurs de chocolat pourraient tirer profit

Le KA2-101, un nouveau cultivar de cacao spécialement mis au point par l’Institut de recherche sur la noix de coco et le cacao de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est l’une des variétés utilisées pour développer une carte génétique détaillée du cacao. Le 15 septembre 2010, le séquençage génomique préliminaire du cacao a été réalisé par un consortium de chercheurs issus des milieux universitaires, gouvernementaux et industriels. Les chercheurs de l’Université de Bloomington dans l’Indiana (Etats-Unis) ont réalisé la majeure partie du travail de séquençage, décrit en détail sur le site 'cacaogenomedb.org', le portail officiel du projet de base de données sur le génome du cacao. (Source : Physorg, 15 septembre 2010).

16/11/2010


Tour d'horizon des projets sur le plasma germinatif du cacao à Trinité-et-Tobago

Trinité-et-Tobago est l'un des dix pays producteurs de cacao participant à un projet international sur le plasma germinatif du cacao organisé, supervisé et financé par le Fonds commun pour les produits de base (CFC), l'Organisation internationale du cacao (OIC) et Bioversity International. L'objectif est de proposer de nouvelles variétés de cacao offrant des capacités améliorées de production, résistantes aux maladies et présentant des caractéristiques permettant d'accroître les rendements en cacao. Plus spécialement, ce projet introduit des méthodologies participatives pour développer des systèmes de culture durables et plus efficaces du cacaoyer à travers la distribution, la validation et l'utilisation de nouvelles variétés de cacao. Cette page offre un aperçu de ce qui a été réalisé jusqu'à présent par le ministère de la production alimentaire, des terres et des affaires maritimes (MFPLMA) de Trinité-et-Tobago. (MFPLMA, 20/10/2011)

12/01/2012


Repenser l’agriculture aux Caraïbes

Lors d’un Atelier de commercialisation de l’industrie caribéenne des cacaos fins ayant eu lieu en février 2011 à l’université des West Indies (campus de Saint-Augustin à la Trinité-et-Tobago), le recteur de l’université, le professeur Clement Sankat, a appelé à une reconception des priorités de recherche et des pratiques dans le secteur de l’agriculture aux Caraïbes. L’adoption d’une nouvelle approche dans ce secteur exige une meilleure compréhension de l’architecture des cultures arboricoles, et notamment l’emploi de nouveaux systèmes de taille, tels que le palissage en V (dit tatura) adapté aux cacaoyers, qui augmentent la production par arbre et réduit les impacts négatifs sur l’environnement. Des pratiques culturales révisées devraient faciliter la mécanisation, favoriser un accroissement du rendement de la main-d’œuvre et contribuer à une offre d’emplois de qualité supérieure. (Source : Réseau RIE, février 2011)

29/03/2011


Renforcer les liens entre les producteurs de cacao et les marchés pour un développement durable du paysage

La Rainforest Alliance a élaboré de nouveaux outils de diagnostic et d’évaluation afin d’aider à identifier les régions, les communautés et les exploitants agricoles les plus à même de mettre en place des initiatives pour un cacao durable, mais aussi de savoir quels sont les investissements les plus efficaces en matière de formation et d’assistance technique. Grâce à de nouvelles variétés de cacao, au greffage, à une taille optimale des cacaoyers et à l’utilisation d’engrais organiques, les producteurs ont la possibilité d’accroître de manière significative leurs rendements tout en préservant la qualité du sol, en enrayant la propagation des maladies et en réduisant les pressions d’expansion des capacités de production dans les forêts existantes. L’ombrage partiel – certaines études indiquent qu’environ 40 % de celui-ci représenterait une zone idéale – crée un microclimat très favorable à la production de cacao et fournit un milieu de vie propice à la faune.  (adapté de EcoAgriculture Blog, 05/06/2013)

2/07/2013


Stratégie mondiale pour la conservation et l’utilisation des ressources génétiques du cacao

Développée par le réseau CacaoNet (Global Network for Cacao Genetic Resources), cette stratégie est le fruit d’un processus de consultation reposant sur l’expertise des producteurs mondiaux en matière de ressources génétiques du cacao. L’objectif spécifique de cette stratégie est d’optimiser la conservation et de maximiser l’utilisation des ressources génétiques de l’espèce pour permettre aux producteurs de cacao d’obtenir du matériel végétal amélioré ; la diversité génétique doit être accessible aux chercheurs impliqués dans les programmes de sélection végétale pour produire des arbres résistants aux nouveaux ravageurs et maladies, tolérants à la sécheresse et aux autres stress environnementaux, mais aussi produire un cacao de bonne qualité à rendement élevé.    http://sustainability.thomsonreuters.com/2013/09/11/taste-whats-come-cocoa-collaboration/#.UjLKWd780CI    http://www.bioversityinternational.org/e-library/publications/detail/a-global-strategy-for-the-conservation-and-use-of-cacao-genetic-resources-as-the-foundation-for-a-s/    (Thomson Reuters, 11/09/2013 and Bioversity International, 2012) 

5/11/2013


Des fabricants de chocolat australiens collaborent avec des producteurs du Vanuatu

Randy Stringer, professeur de l’Université d’Adelaïde ayant travaillé en collaboration avec des producteurs de fèves de cacao du Vanuatu dans le cadre de l’Initiative PARDI (Pacific Agribusiness Research & Development Initiative), a envoyé des échantillons de fèves de cacao provenant de diverses communautés à des fabricants de chocolat australiens. Ces derniers ont répondu et, dans le cas du Vanuatu, ils ont trouvé que le processus de séchage et de fermentation après récolte devait être amélioré afin d’obtenir des fèves de meilleure qualité. En fait, l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les producteurs est la nécessité d’améliorer les méthodes de séchage, de sorte que les fèves ne soient plus teintées par la fumée. Des mesures ont été prises pour tenter de relever ce défi : diverses techniques de séchage ont été testées dans différentes conditions, de sorte que les producteurs puissent adapter ces techniques à leurs propres écosystèmes.    http://www.radioaustralia.net.au/pacific/radio/onairhighlights/australian-chocolate-makers-link-with-vanuatu-farmers/1283092   (Radio Australia, 21/03/2014)

10/04/2014


Stockage après récolte : viabilité et croissance des cabosses de cacao

Joseph Kofi Saajah, du Ghana Cocoa Board, et Bonaventure Kissinger Maalekuu, de l’Université des sciences et technologies Kwame Nkrumah, ont déterminé à quel point le stockage des cabosses de cacao (d’une variété de cacao hybride) affectait la viabilité des semences, lorsque les cabosses sont entreposées dans des conteneurs pendant un certain temps. Après avoir analysé les résultats de l’étude, les chercheurs ont recommandé ce qui suit : 1) les producteurs doivent continuer de transporter et/ou de stocker les cabosses de cacao dans leurs conteneurs traditionnels ; 2) dans l’idéal, les fèves de cacao hybride doivent être plantées au plus tard 15 jours après la récolte, pour une viabilité maximale ; et 3) la filière du cacao devra veiller à répartir de manière appropriée et équitable les « parcelles » (plantations de cacaoyers) afin d’éviter que les producteurs ne conservent les cabosses récoltées au-delà de 15 jours.    http://www.ccsenet.org/journal/index.php/jas/article/view/33445   (Journal of Agricultural Science, 03/2014)

10/04/2014