Knowledge for Development

Développements


Des nuisibles dévastateurs menacent les cultures caféières de Papouasie-Nouvelle-Guinée

Tom Kukhang, de la Coffee Industry Corporation de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que les producteurs de café de l’île, craignent les effets dévastateurs d’un ravageur des baies de caféier sur la filière. Ce nuisible a été signalé à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec l’Indonésie et pourrait dévaster les cultures caféières de l’île. L’autorité nationale agricole de quarantaine et d’inspection (NAQIA) et la Coffee Industry Corporation collaborent pour assurer la surveillance et le contrôle des zones frontalières et des principaux ports.    (Radio Australia, 30/05/2014)

28/07/2014


Le secteur ougandais du café veut façonner une chaîne de valeur résistante au climat

L’Institut international du développement durable (IISD, Canada), le ministère ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives (MoTIC), l’Université Makerere (MAK) et le Climate and Development Knowledge Network (CDKN) ont travaillé en étroite collaboration pendant six mois (2013) afin de fournir une plateforme de dialogue sur la gestion des risques climatiques entre les acteurs de la chaîne de valeur du café. Les résultats de l’étude ont montré que les aléas climatiques, tels que les sécheresses, les inondations et l’évolution du régime des précipitations, affectaient l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du café et à des degrés divers. Ils ont également révélé que les producteurs et les transformateurs de café étaient généralement plus vulnérables aux aléas climatiques que les négociants, les intermédiaires ou les exportateurs, compte tenu de leur diversification limitée, de leurs capacités organisationnelles insuffisantes et d’un contexte politique défavorable. À la suite de cette initiative pilote, les risques climatiques ont pour la première fois en Ouganda été intégrés aux questions liées au commerce à l’échelle ministérielle. Une note d’information à ce sujet a été publiée : « Promotion d’une approche intégrée de l’adaptation aux risques climatiques : enseignements tirés de la chaîne de valeur du café en Ouganda » (« Promoting an Integrated Approach to Climate Adaptation: Lessons from the coffee value chain in Uganda »).    http://www.iisd.org/media/press.aspx?id=270   (IISD, 18/03/2014)

10/04/2014


Une technique de pointe pour des millions de plants de caféiers garantis sans défaut

Des chercheurs du CIRAD et leur partenaire, Ecom Agroindustrial, ont validé une technique de multiplication végétale de pointe pour le caféier arabica : la « suspension cellulaire ». Cette technique de multiplication de vitroplants par embryogénèse somatique (un processus qui permet l’obtention d’un plant ou d’un embryon à partir d’une cellule ou d’un groupe de cellules somatiques) permettra de produire les millions de plants de caféiers nécessaires à l’approvisionnement du marché en variétés sélectionnées haut de gamme. Ce travail pionnier ouvre de nouvelles perspectives de multiplication de plantes et de variétés à l’échelle industrielle. Il permettra également un gain de revenu majeur pour de nombreux producteurs et le remplacement rapide des plants affectés par la maladie.   http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2013/science/an-advanced-technique-guaranteeing-millions-of-true-to-type-coffee-plantlets   (CIRAD, 10/2013)

17/12/2013


Amérique centrale : les petites plantations de café menacées par une maladie végétale

En Amérique centrale, la fréquence des précipitations intenses a favorisé l’émergence d’épidémies sévères de rouille des feuilles du caféier. La 5e conférence de l’Association américaine des cafés de spécialité a été l’occasion d’examiner la question de l’adaptation future de cette culture commerciale. La World Coffee Research (WCR) va mener une série de recherches sur la génétique du café et effectuer des essais de variétés dans plusieurs pays pour développer des lignées résistantes aux ravageurs à partir de plants de coffea sauvages. Le café possède un génome complexe et sa maturité pour la reproduction survient très tard : il faudra attendre une quinzaine d’années pour la mise en œuvre de solutions non transgéniques (privilégiées par les consommateurs de café de spécialité) au problème de la rouille des feuilles de caféier. La solution à court terme pourrait consister à pulvériser des fongicides préventifs et à alterner les modes d’action dans la rotation afin de limiter la résistance aux ravageurs. (Applied Mythology Blog, 16/04/2013)

22/05/2013


Une pratique de gestion durable de l’eau pour la transformation du café en Éthiopie

Une usine de transformation des cerises de café fraîches produites par des milliers d’agriculteurs locaux en Éthiopie utilise une méthode durable à faible coût – le système vétiver par voie humide – pour traiter de grands volumes d’eaux usées générés lors du lavage des grains. Les racines profondes du vétiver permettent d’aspirer l’eau afin de ralentir son écoulement et de limiter son infiltration dans le sol. L’effluent d’eaux résiduaires est stocké dans un petit bassin pour s’évaporer. Afin de concevoir ce système, TechnoServe a travaillé en collaboration avec des chercheurs locaux afin de mieux comprendre comment le vétiver était utilisé ailleurs dans le monde pour le traitement des déchets organiques, et de l’adapter à la transformation par voie humide du café en Éthiopie. TechnoServe a contribué à l’implantation d’une quarantaine de ces systèmes en Afrique de l’Est.  (next billion, 22/03/2013) 

10/04/2013


Honduras : lutter contre la maladie de la rouille du café grâce aux biofertilisants

Les petits producteurs de café regroupés au sein de La Labor Ecological Coffee Cooperative (COCAFELOL) au Honduras ont rapporté que l’utilisation de biofertilisants produits par un biodigesteur mis au point par SNV avait permis de réduire l’avancée de la rouille du café et son impact potentiel sur les caféiers. COCAFELOL et SNV, grâce à un financement de l’ECPA (Partenariat des Amériques pour l’énergie et le climat), sont en train de mettre au point un procédé qui permettra d’utiliser le biogaz produit au moyen d’un biodigesteur pour produire de l’électricité, qui sera utilisée dans toutes les activités de transformation du café. http://www.snvworld.org/en/sectors/agriculture/news/biofertilisers-help-fight-coffee-rust-disease-in-honduras   (SNV, 2012)

7/03/2013


Les cafés peu torréfiés sont plus concentrés en antioxydants

Dans sa recherche intitulée L’influence de la torréfaction sur le contenu phénolique et l’activité antioxydante du café des Philippines, le Dr Ruel M. Mojica (Cavite State University, Philippines) a montré que le degré de torréfaction avait des effets significatifs sur l’activité antioxydante des variétés de café robusta et liberica. Il a été observé que les cafés peu torréfiés avaient la teneur la plus élevée en acides phénoliques et les activités antioxydantes les plus importantes, et que les grains torréfiés contenaient moins de polyphénols que les grains verts (étant donné que l’acide chlorogénique contenu dans les grains de café vert se dégrade lors de la torréfaction). En outre, les résultats de cette recherche montrent que plus le temps de torréfaction est long, moins la dégradation des composés phénoliques est conséquente (de même, plus le degré de torréfaction est élevé, moins l’activité antioxydante est forte).A une époque où il est beaucoup question de bouleverser nos habitudes alimentaires, les aliments riches en antioxydants sont très prisés dans la mesure où leurs bienfaits sur la santé ont été prouvés scientifiquement.Cette étude est publiée dans la revue BAR Chronicle (http://www.bar.gov.ph/barchronicle/2010/nov2010_news4.asp), la publication mensuelle officielle du Bureau de la recherche agricole (BAR) du Département de l’agriculture des Philippines.(Source : BAR Chronicle, novembre 2010)

4/05/2011


Nouvelle variété de café : l’avenir s’annonce prometteur pour les producteurs kenyans

La production de café arabica des petits exploitants kenyans devrait s’accroître avec le lancement d’une nouvelle variété de caféiers résistante à l’anthracnose des baies et à la rouille des feuilles. Connue sous le nom de « Batian », cette nouvelle variété mise au point par la Fondation pour la recherche sur le café de Nairobi (Kenya) devrait permettre de réduire les coûts de production de 30 pour cent. Elle permet d’obtenir un rendement de cinq tonnes par hectare au cours de la quatrième année, lorsque la production atteint son apogée. (Source : New Agriculturist, septembre 2010).

16/11/2010