Knowledge for Development

Céréales


De nouvelles variétés de blé multirésistantes aux maladies

Deux nouvelles variétés de blé ont été mises au point par des chercheurs du Centre de recherche agricole de Kulumsa (KARC, Kulumsa, Ethiopie) à travers une nouvelle approche appelée « Résistance durable à la rouille du blé », a indiqué Solomon Gelalcha, directeur du Centre – l’une des organisations opérant sous l’égide de l’Institut de recherche agricole éthiopien. Ces nouvelles variétés sont résistantes aux multiples agents pathogènes actuels tueurs de blé et aux éventuels agents pathogènes de la rouille jaune et de la rouille des tiges et feuilles de blé. Cette nouvelle approche est davantage axée sur le renforcement de la durabilité des nouvelles variétés contre n’importe quelle maladie du blé. Le modèle précédent a donné aux variétés une « résistance verticale » à une seule maladie, et elles sont facilement vaincues par de nouvelles maladies ou lorsque la maladie à laquelle elles sont résistantes a connu une mutation. Kulumsa tente de disséminer les nouvelles variétés de blé avant que celles-ci ne soient officiellement autorisées. (Source : IPS, 17 septembre 2010).

16/11/2010


L’économie politique des systèmes de semences céréalières dans le contexte de la révolution verte en Afrique

Basée sur des études de cas réalisées en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi et au Zimbabwe par le Consortium Future Agricultures entre 2009 et 2011, cette note d’orientation évalue l’économie politique des programmes de R&D sur les systèmes de semences céréalières en Afrique subsaharienne. En examinant les différentes politiques et configurations d’intérêts affectant la façon dont les semences céréalières sont produites puis distribuées dans ces pays, la note d’orientation identifie les opportunités de repenser les termes du débat et d’ouvrir des alternatives vers des systèmes semenciers plus durables et socialement plus équitables. Un bulletin de l’IDS met également en avant le travail de la FAC sur l’économie politique des systèmes semenciers en Afrique. (FAC, 3/2012)

12/07/2012


Résultats méritoires pour des variétés de sorgho découvertes par un chercheur éthiopien

Deux variétés de sorgho résistantes à la sécheresse et aux plantes parasites, mises au point par le Professeur Gebisa Ejeta, lauréat 2009 du Prix mondial de l’alimentation, ont donné des résultats très probants. Le Dr Abera, ministre éthiopien chargé de l’Agriculture et du Développement rural, a indiqué que l’une des espèces appelée Abshir est produite à grande échelle à Shire, dans la région de Tigray. L’autre espèce, appelée Gubeye, qui est produite à Wollo dans la région d’Amhara, a enregistré des résultats positifs dans la lutte contre les maladies. En ce moment, les espèces sont distribuées dans d’autres secteurs du pays, a-t-il précisé. Le scientifique éthiopien a conduit des recherches similaires en Afrique de l’Ouest et ses découvertes sont à présent utilisées dans d’autres régions du monde menacées par des pénuries alimentaires. Le Professeur Gebisa Ejeta se verra décerner son prix le 15 octobre prochain, lors d’une cérémonie qui se tiendra à Des Moines (Iowa), accompagné d’une prime de 250 000 dollars. Kenneth Quinn, président de la fondation et ancien ambassadeur américain au Cambodge, a déclaré que les travaux sur le sorgho réalisés par M. Gebisa étaient bénéfiques pour des millions de personnes en Afrique mais aussi à travers le monde. (Source : Ethiopian Review, 19 juin 2009)

3/07/2009


Afrique : promouvoir la culture de maïs à haut niveau d’intrants en Afrique : l’expérience Sasakawa-Global 2000 en Éthiopie et au Mozambique

On critique les techniques de culture à haut niveau d’intrants externes (HEIT) parce qu’elles seraient trop coûteuses pour les agriculteurs africains et que les programmes qui en font la promotion ne seraient pas économiquement durables. Les programmes Sasakawa-Global 2000 en Éthiopie et au Mozambique sont étudiés ici au moyen d’analyses financières et économiques, de modèles de rendement et d’analyse sous-sectorielle. La technologie Sasakawa-Global 2000 a été bien plus bénéficiaire en Éthiopie qu’au Mozambique, la variation étant liée au lieu de production, au coût des engrais et du transport, aux cours domestiques et mondiaux, au fait que la région soit sur- ou sous-productrice et que la production soit destinée à l’exportation ou remplace des importations. L’étude de cas prouve de manière circonstanciée que les techniques HEIT peuvent être introduites avec succès par des programmes de haut niveau et bien subventionnés, mais n’apporte aucune certitude quant à leur durabilité et à leur développement ultérieur. Cinq sujets sont traités, à savoir : (1) les perspectives de développement et de durabilité de l’adoption de techniques HEIT ; (2) le besoin d’analyses approfondies de profitabilité ; (3) le rôle des perspectives commerciales et des politiques ; (4) les besoins de création institutionnelle ; (5) les investissements en infrastructures pour réduire les coûts de commercialisation. (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


Afrique : les effets des technologies maïs sur le niveau de vie dans les régions marginales et dans les régions à haut potentiel du Kenya

On a utilisé un modèle multi-marché pour évaluer l’impact potentiel de technologies améliorées pour la culture du maïs sur le niveau de vie de différents types de foyers ruraux et urbains au Kenya. Les résultats de la modélisation indiquent que les technologies mises au point pour les régions à haut potentiel sont susceptibles d’avoir un impact agrégé plus profond sur la production de maïs et de mener à une plus grande réduction de la demande en importations (si les prix sont contrôlés) ou des prix du maïs (si le prix du maïs est libre). L’adoption de la technologie dans les régions à haut potentiel pourrait avoir un impact substantiellement plus grand sur les revenus réels agrégés, mais avec pour résultat une moins bonne distribution des revenus, si on la compare à l’adoption de la technologie dans les régions marginales. (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


Exploiter le potentiel du sorgho pour la tolérance au froid

Le sorgho fait partie de l'alimentation humaine en Inde, en Afrique et dans certaines régions du Japon. Il est essentiellement utilisé pour l'alimentation des animaux aux États-Unis mais il s'agit d'un produit d'exportation américain majeur qui est également vendu sur le marché intérieur pour faire de la farine sans gluten. Étant une plante tropicale à l'origine, des chercheurs du département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) cherchent à accroître la tolérance au froid et le niveau de production du sorgho. Ils ont découvert des gènes tolérants au froid dans des cultivars chinois et s'en servent pour créer des lignées que les sélectionneurs peuvent utiliser pour produire des variétés commerciales plus résistantes. Ces recherches sont en phase avec la priorité donnée par l'USDA à l'amélioration de la sécurité alimentaire dans le monde. L'extension de la gamme du sorgho bénéficiera également aux producteurs à l'étranger. Jusqu'ici, les scientifiques ont livré 171 lignées autofécondées à des sélectionneurs et des groupes de chercheurs à travers le Réseau d'information sur les ressources génétiques (GRIN) de l'ARS. Deux de ces groupes au moins ont demandé des informations supplémentaires sur cette population. En outre, ils ont publié une carte génétique de 141 marqueurs génétiques dans la sélection moléculaire qui permettra aux sélectionneurs de déterminer plus facilement la tolérance au froid. (USDA ARS, 17/10/2012)

23/11/2012


Suppléer aux carences nutritionnelles grâce aux engrais en Afrique

Une étude internationale montre qu’une carence en sélénium pourrait être endémique parmi la population du Malawi en raison du fait que la plupart des sols se sont appauvris en sélénium et ont donc réduit l’apport de ce nutriment important dans notre alimentation. Si la diversification de l’alimentation au profit d’autres denrées riches en sélénium (viande, volaille, poisson, œufs) est recommandée, elle s’avère particulièrement difficile pour les personnes en situation d’extrême pauvreté. Dans la mesure où le maïs constitue la principale nourriture de base au Malawi, des chercheurs ont recommandé l’introduction d’un programme visant à enrichir en sélénium les engrais azotés – largement utilisés dans la culture du maïs – afin d’accroître sa teneur en minéraux.  (EurekAlert, 12/03/2013) 

10/04/2013


Des chercheurs tentent d’identifier le gène reconnu responsable de la petite taille du millet perlé

Des phytogénéticiens sont parvenus à isoler le gène qui permet de créer des variétés naines de millet perlé. Ces variétés naines sont importantes du point de vue économique aux États-Unis, en Inde et en Afrique notamment. Si les connaissances acquises pour améliorer la production de millet perlé permettront de mettre au point une nouvelle gamme de variétés de céréales semi-naines plus performantes sur le plan agronomique, les variétés naines de millet perlé ne sont généralement pas idéales pour l’ensemencement. En Afrique, nombre de fermiers privilégient les variétés plus grandes dans la mesure où ils utilisent les longues tiges pour construire des toits de chaume, par exemple. Toutefois, lorsque le millet est cultivé de façon intensive, les variétés naines permettent aux agriculteurs de récolter les graines au moyen de batteuses mécaniques. Les éleveurs utilisent le millet nain comme plante fourragère car il possède un ratio feuille/tige élevé. Mieux connaître cette variété permettra d’augmenter la production de semences résistantes à la sécheresse.   (Phys.org, 29/03/2013) 

10/04/2013


Ghana : mise en œuvre d’une nouvelle plate-forme SIG en ligne

La nouvelle plate-forme SIG en ligne vise à fournir de façon conviviale un ensemble de données spatiales liées à l’agriculture, notamment sur les chaînes de valeur de six produits de base agricoles : les mangues, les agrumes, le maïs, le riz, le soja et la noix de cajou. Cette plate-forme propose en outre une multitude d’informations : prix de certains produits de base agricoles, production agricole, chiffres relatifs aux importations et exportations de produits agricoles, budget alloué à l’agriculture au Ghana, etc. Elle rassemble des données factuelles et statistiques, ainsi que des cartes interactives. Si la plupart des informations sont mises à disposition gratuitement, certaines données restent toutefois payantes.  (FAO AIMS et Ghana Business News, 4/04/2013) 

10/04/2013


Une plate-forme d’apprentissage innovante pour le maïs résistant à la sécheresse au Malawi : les enseignements tirés

L’étude a révélé qu’une démultiplication des essais de démonstration et qu’une amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité des intrants contribueraient à renforcer la Plate-forme d’apprentissage innovante (ILeP) du projet intitulé « Maïs résistant à la sécheresse pour l’Afrique » (Drought Tolerant Maize for Africa, DTMA). Face à la nécessité de promouvoir au mieux les variétés de maïs tolérantes à la sécheresse, l’initiative DTMA a établi une plate-forme ILeP au Malawi et au Nigeria. Ce rapport présente en détail l’application de cette approche et les enseignements tirés, mais tente également de savoir si l’on dispose d’une expérience suffisante pour pouvoir (ou non) l’extrapoler à d’autres domaines et à d’autres communautés.http://purl.umn.edu/147181(Document de travail du CIMMYT, 06/09/2012)

22/05/2013


Soutenir les efforts de recherche sur la rouille de la tige de blé

Les scientifiques prédisent que, sans soutien financier accru en faveur de la recherche, le nouveau champignon virulent s’attaquant au blé (baptisé Ug99 car apparu pour la première fois en Ouganda en 1999) continuera de se propager d’Afrique vers le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Ouest. Les scientifiques ont mis au point de nouvelles variétés de blé résistantes à cette maladie dévastatrice. Mais celle-ci évolue et se développe sous de nouvelles formes, d’où la nécessité de mettre au point des variétés encore plus résistantes. Le consortium international connu sous le nom d’Initiative internationale Borlaug contre la rouille du blé a engagé 26 millions US$ sur cinq ans pour lutter contre ce fléau. Quoique d’une importance capitale, cet effort ne devrait permettre de combler pour moitié uniquement les lacunes de la recherche sur le blé.(Science Daily, 15/04/2013)

22/05/2013


Un blé capable de résister au réchauffement de la planète

Des chercheurs du projet Climate Resilient Wheat (Blé résistant au climat) ont pour objectif de mettre au point de nouvelles variétés de blé résistantes à la chaleur à l’aide d’outils de sélection destinés à identifier les gènes associés à cette tolérance. Ils espèrent obtenir dans un délai de cinq ans leurs premières variétés résilientes au climat. Si les recherches seront menées dans les plaines indo-gangétiques, toutes les régions productrices de blé dans le monde confrontées à des défis, tels que la pénurie d’eau et l’élévation des températures, tireront parti des résultats de ces recherches. La productivité d’un plant de blé diminue considérablement lorsque les températures dépassent les 28°C, en particulier au moment de la floraison.(EurekAlert, 9/04/2013)

22/05/2013


Structure génétique d’une population dans le paysage social : l’orge dans le système agricole traditionnel en Ethiopie

 Cette étude contient des interviews d’exploitants agricoles et une analyse génétique d’une variété d’orge locale (Hordeum vulgare) permettant de se forger une image globale des flux génétiques produits  par les agriculteurs dans un système agricole archaïque des hautes terres d’Ethiopie. L’analyse phénotypique des échantillons d’orge a permis d’établir des liens entre les modèles et les traits génétiques  identifiés par les exploitants agricoles. Les résultats de l’étude montrent que l’adoption de stratégies de gestion agricole différentes conduit à des structures de population sensiblement différentes selon  les classes d’altitude et les variétés d’orge. Le fait que la gestion des semences apparaît être un déterminant de la structure spatiale plus important que le paysage physique souligne la nécessité  d’intégrer les données sociales, environnementales et génétiques nécessaires à l’élaboration de stratégies de conservation dans les paysages influencés par l’activité humaine. La recherche reconnaît  l’importance de tenir compte des besoins économiques et culturels des exploitants dans le cadre de l’élaboration de stratégies de conservation appropriées.        http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eva.12091/full     (Evolutionary Applications, 12/08/2013)    

20/09/2013


Exploration génétique du sorgho : un moyen d’améliorer les cultures

Un consortium de chercheurs de l’Université du Queensland, en Australie, du Département de l’Agriculture, de la Pêche et de la Foresterie du Queensland (DAFF  Qld) et de la BGI, une société privée, a réalisé un séquençage complet du génome du sorgho. L’équipe a obtenu les données génomiques de 44 lignées de sorgho  afin de représenter les principales variétés de sorgho-grain cultivées en plus de ses progéniteurs et des espèces asiatiques allopatriques. L’analyse a révélé que le  sorgho possédait un patrimoine génétique primaire diversifié mais avec une diversité restreinte pour les deux variétés et groupes améliorés. Les résultats montrent en  outre que le sorgho cultivé aujourd’hui provenait d’un échantillon restreint de variation raciale, signifiant que les variétés cultivées de nos jours proviennent d’un  spectre très limité du génome complet du sorgho. Cette découverte aidera les sélectionneurs à améliorer les variétés cultivées avec des traits – encore à identifier –  qui confèrent une résistance à différents stress environnementaux affectant les cultures dans les pays ACP.       http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-08/bs-gt082513.php     (EurekAlert, 26/08/2013)   

20/09/2013


Tolérance de l’orge au stress hydrique et salin

Une équipe de chercheurs australiens et chinois a étudié la santé générale de deux variétés d’orge cultivées dans des conditions de stress salin et/ou hydrique  contrôlé. Les résultats de leurs recherches montrent que la salinité et la stagnation d’eau (conditions simulées dans lesquelles le sel est acheminé vers la surface  par l’élévation des nappes phréatiques) ont abouti à une diminution considérable de la biomasse végétale et d’autres variables influençant la santé des plantes. Ces  travaux permettent également de mieux comprendre comment l’orge est affectée par ces situations de stress en fonction des types de sols utilisés. Les résultats  présentés dans cet article sur les ratios minéraux, l’ionisation, et autres variables, permettront aux sélectionneurs d’orge de mieux comprendre comment la plante  peut réagir et survivre dans ces situations de stress, mais les aideront également à sélectionner des cultivars plus résistants.     http://www.frontiersin.org/Plant_Physiology/10.3389/fpls.2013.00313/abstract      (Front. Plant Sci., doi: 10.3389/fpls.2013.00313, 14/08/2013)   

20/09/2013


Promouvoir les technologies améliorées pour la production de teff en Ethiopie

Tareke Berhe, qui a mis au point une variété de teff à fort rendement et dirige aujourd’hui les chaînes de valeur du teff et du riz au sein de l’Agence de la  transformation de l’agriculture (ATA) en Ethiopie, a réalisé d’importantes découvertes dans le cadre de ses travaux de recherche sur le teff. Il a remarqué que les  producteurs de teff utilisaient encore une méthode de culture traditionnelle et moins productive (dispersion des semences à la main). Une autre observation lui a  permis de comprendre pourquoi les cultures situées aux périmètres des parcelles étaient meilleures : l’espacement favorise la croissance des plants, qui reçoivent  les rayons directs du soleil et peuvent absorber plus de nutriments et d’eau. Des essais sur le terrain ont démontré qu’un espacement plus important entre chaque  plant permettait d’accroître la productivité, la taille des feuilles et la force des tiges. L’évolution des pratiques, et notamment l’ensemencement en ligne, permettrait  également l’utilisation d’une quantité réduite de semences et l’ensemencement se ferait plus tôt dans la saison; les agriculteurs pourraient ainsi cultiver deux fois  plus de teff, deux fois par an. La production de teff pourrait augmenter de façon significative si les exploitants adoptaient des pratiques de gestion identiques à celles  dictées par les principes du système de riziculture intensive (SRI).     http://www.ifpri.org/blog/little-seed-goes-long-way   (IFPRI, 12/08/2013)   

20/09/2013


Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé a publié un projet de rapport

Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé fait partie du groupe de travail sur les données agricoles au sein de la RDA (Research Data Alliance).  Ce groupe sera attentif aux travaux des groupes de travail impliqués dans l’harmonisation des données, les métadonnées et la publication des données. Il interagira  en outre avec les experts du Système d’information sur le blé et d’autres projets sur les plantes, tels que TransPLANT et agINFRA, qui reposent sur des  technologies standards pour l’échange et la représentation des données. Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé tirera parti des mécanismes  de collaboration existants, comme le CIARD, afin d’impliquer le plus possible l’ensemble des acteurs dans ses travaux de recherche.      http://aims.fao.org/community/open-access/blogs/case-statement-wheat-data-interoperability-working-group    (AIMS, 02/09/2013)  

20/09/2013


Pertes post-récolte de grains secs dans la région nord-ouest du Bénin

Le Réseau agriculture et sécurité alimentaire de la Direction suisse pour le développement et la coopération (DDC) a mené une enquête quantitative auprès de 105 exploitants agricoles  béninois afin d’étudier les techniques de stockage des grains secs et les principaux problèmes rencontrés pendant le stockage. Il s’est plus particulièrement penché sur la question des  pertes de grains entreposés, leurs causes et les moyens d’améliorer la conservation à long terme des aliments. 59 % des producteurs interrogés ont fait état de difficultés à satisfaire leurs  besoins en grains secs jusqu’à la récolte suivante. Les producteurs estiment que plus de la moitié des aliments produits par un ménage rural sont suffisants pour éviter la famine au sein de  la population rurale. Le charançon (Sitophilus spp) et les autres insectes nuisibles sont responsables de 78,5 % des pertes. Les principaux problèmes rencontrés sont les suivants : le  manque de possibilités de stockage, de matériaux d’emballage appropriés et de connaissances en matière de lutte contre les ravageurs. Le document examine également les méthodes de  gestion du système national de vulgarisation. (Sécurité alimentaire, DDC, 06/2013)  

31/07/2013


Un premier examen complet du génome du sorgho ouvrirait de nouvelles possibilités d’utilisations pour l’alimentation et le carburant

Patrick Brown, professeur adjoint en reproduction et génétique des plantes de l’Université de l’Illinois (College of Agricultural, Consumer and Environmental Sciences, ACES), et son équipe, ont réalisé la première analyse génomique complète des changements moléculaires à l’origine de l’adaptation de lignées de sorgho cultivées sous des climats tempérés il y a plusieurs décennies. Les chercheurs ont utilisé une nouvelle technique appelée génotypage par séquençage pour identifier les différences génétiques de 1160 lignées de sorgho. Une caractérisation complète des loci qui affectent les traits spécifiques accélérera l’adaptation de la culture du sorgho et d’autres plantes herbacées pour les nouveaux systèmes de production alimentaire et de carburants.   http://www.alphagalileo.org/ViewItem.aspx?ItemId=134749&CultureCode=en    (AlphaGalileo, 23/09/2013)

5/11/2013


Busseola fusca : une résistance dominante au maïs Bt

Une condition essentielle de la stratégie « haute dose / zone refuge » destinée à retarder l’évolution de la résistance au maïs Bt parmi les populations de ravageurs, est que, pour être efficace, la transmission des résistances doit se faire de manière récessive. Une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD, France), de l’ICIPE (Kenya) et de l’Université North-West (Afrique du Sud) a testé la nature (dominance allélique ou récessivité) de la transmission des traits de résistance. Les résultats montrent que la résistance de la chenille de B. fusca au maïs Bt se transmet de manière dominante et non récessive. Le taux de survie des larves résistantes et de la progénie F1 issue de parents résistants ou susceptible de l’être n’était pas inférieur, que ce soit sur la maïs Bt ou d’autres types de maïs. Les stratégies de gestion de la résistance de Busseola fusca au maïs Bt doivent désormais intégrer cette résistance dominante.     Article en français : http://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/des-chenilles-africaines-resistent-au-mais-ogm   Article de la revue : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0069675    (IRD, 04/09/2013)

5/11/2013