Knowledge for Development

Publications


Secteur agroalimentaire et systèmes d’innovation en Afrique

Édité par K. Larsen, R. Kim et F. Theus, Publications de la Banque mondiale, Washington, DC, États-Unis, 2009Ce livre examine comment l’innovation agricole est apparue dans quatre pays d’Afrique – le Ghana, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie – à travers le prisme de l’agroalimentaire, des politiques publiques et des chaînes de valeur spécifiques liées aux denrées de base, aux produits à forte valeur et au bétail. Les déterminants de l’innovation ne sont pas analysés à titre individuel, mais dans le cadre d’un système d’innovation agricole complexe impliquant de nombreux acteurs et interactions. L’ouvrage repose sur des entretiens qualitatifs avec des représentants du secteur agroalimentaire, conçus pour mieux comprendre leur expérience des politiques publiques qui favorisent ou freinent l’innovation dans le secteur agricole africain. Le chapitre consacré au Ghana traite spécifiquement de la chaîne de valeur de la volaille.

15/10/2012


Amélioration de la performance de l’élevage de volailles de basse-cour dans la région de Techiman : une analyse de la chaîne de valeur

C.K. Asem-Bansah, O. Sakyi-Dawson, E.E. Ackah-Nyamike, E.K. Colecraft et G.S. MarquisAfrican Journal of Food, Agriculture, Nutrition and Development, 12 (1), 2012L’élevage de volailles de basse-cour (VBC) est répandu parmi les foyers ruraux du Ghana et constitue une opportunité de développement pour les petites entreprises qui contribue à la réduction de la pauvreté. Traditionnellement, les efforts visant à améliorer les activités d’élevage de volailles se sont concentrés sur les aspects techniques de la production tout en négligeant les processus sociaux et organisationnels qui sous-tendent les entreprises de VBC. Un schéma de la chaîne de valeur a servi à évaluer les entreprises de VBC du point de vue qualitatif dans deux communautés du district de Techiman, dans la région de Brong Ahafo au Ghana. Les principaux informateurs communautaires ont défini une entreprise de VBC comme une structure possédant au minimum dix poulets ayant dépassé l'âge de vulnérabilité (c’est-à-dire capables de se percher dans les arbres pour échapper aux prédateurs et aux maladies). Tous les éleveurs de VBC identifiés dans les communautés ont alors été classés comme des entreprises à rendement « élevé » ou « faible » en fonction du nombre de « poulets ayant dépassé l'âge de la vulnérabilité ». Les participants à l’étude comprenaient un échantillon raisonné d’éleveurs de VBC à rendement « faible » (n = 10) et « élevé » (n = 10) issus de chaque communauté ainsi que des prestataires de services et des institutions de soutien de la chaîne de valeur des VBC, identifiés au moyen de l’échantillonnage par « boule de neige ». Des données qualitatives ont été recueillies par le biais de discussions de groupes témoins et d’entretiens avec les principaux informateurs. L’analyse des contenus a été utilisée pour dégager des thèmes et des tendances à partir de la transcription des entretiens et pour comparer les entreprises de VBC à rendement faible et élevé en fonction des activités et relations identifiées. Les entreprises de VBC obtenant le rendement le plus élevé présentaient une plus forte intégration inter-acteurs et intra-acteurs des activités dans les diverses fonctions ainsi qu’un plus grand investissement de ressources dans les activités de la chaîne de valeur. Par ailleurs, des opportunités de substitution aux importations visant à répondre à la forte demande intérieure de viande de poulet ont été relevées. Des améliorations durables dans le secteur des VBC doivent s’accompagner d’innovations sur le plan social, relationnel, organisationnel et technique.

15/10/2012


Analyse de la chaîne de valeur de l'industrie avicole au Kenya : le cas des districts de Kiambu, Kilifi, Vihiga et Nakuru

J.J. Okello, Z. Gitonga, J. Mutune, R.M. Okello, M. Afande et K.M. RichInstitut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), Institut international de recherche sur l'élevage (ILRI) et Royal Veterinary College (RVC), 2010L’industrie avicole au Kenya se caractérise par deux principaux systèmes de production, à savoir (i) le système d’élevage commercial d'hybrides et (ii) le système d’élevage de volailles locales. Cette étude se penche sur l’industrie avicole au Kenya en vue de recenser les différents acteurs, d’évaluer les flux de volailles et de produits avicoles, et d’apprécier certaines des politiques et réglementations relatives à l’apparition éventuelle de foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). L’étude a été menée dans les régions de Kikuyu et Ndeiya ; les zones d’étude ont été choisies en fonction de leur densité relative de populations avicoles. On a eu recours à une approche axée sur la chaîne de valeur qui impliquait l’utilisation d’entretiens semi-structurés et de discussions de groupes témoins avec diverses parties prenantes, notamment des représentants de couvoirs, des exploitants agricoles, des vendeurs d’intrants, des transformateurs, des détaillants et d’autres intermédiaires issus de quatre chaînes de valeur : poulets de chair, poules pondeuses, poulets locaux et pintades/canards.Notre analyse de la chaîne de valeur relève une hétérogénéité importante des types de chaînes présentes dans le secteur avicole kényan, tant au niveau de la chaîne que de la région. Les chaînes de valeur de poules pondeuses et des œufs tendent à être beaucoup plus longues et diffuses que la chaîne de valeur des poulets de chair et locaux. Concernant les poulets de chair, les chaînes plus courtes sont le reflet d’une meilleure intégration parmi les acteurs au moyen d’ententes contractuelles (formelles et informelles), tandis que, pour la volaille locale, la plupart des échanges non vivriers se font sous la forme de ventes directes entre éleveurs et acheteurs (ces derniers incluant d’autres éleveurs et détaillants). Les modèles relationnels de transactions prennent en outre une forme plus « structurée » à mesure que les produits arrivent dans les zones urbaines. Dans les zones rurales, au contraire, les modèles d’échanges sont beaucoup plus diffus.

15/10/2012


Relier l’utilisation et la conservation des ressources génétiques des poulets locaux aux chaînes de valeur

H.K. Bett, R.C. Bett, K.J. Peters, A.K. Kahi et W. BokelmannJournal of Animal Production Advances, 2 (1) : 33-51, 2012Les poulets locaux (PL) sont le type majoritaire de poulets élevés dans la plupart des régions rurales d’Afrique. L’objectif de ce document est de relier l’utilisation et la conservation des ressources génétiques des PL aux chaînes de valeur. L’étude a été menée dans trois régions du Kenya : occidental, sud du Rift et nord du Rift. Deux comtés ont été sélectionnés pour chaque région. Des données ont été recueillies au moyen d’entretiens individuels reposant sur des questionnaires structurés, effectués auprès de 1 650 participants comprenant des producteurs, des négociants et des consommateurs. En s’appuyant sur le modèle structure-comportement-résultat, cette étude a pu décrire l’ensemble de la chaîne de valeur des poulets locaux. Le modèle Tobit bivarié a été utilisé pour déterminer les liens entre l’utilisation et la conservation des ressources génétiques et la participation au marché. Les maladies, parasites, prédateurs, les fluctuations de prix et le manque de débouchés pour les produits ont été identifiés comme les obstacles majeurs à la productivité des poulets locaux, freinant ainsi la performance de la chaîne de valeur. Les résultats font également état de l’importance de toutes les variables cibles qui influencent la participation au marché des éleveurs. Il s’agit en l’occurrence de l’âge, l’éducation et l’activité du chef de famille. On relève également l’influence du nombre total de poulets locaux détenus et élevés sur l’exploitation, la distance par rapport à la route principale, le prix du marché pour les produits de poulets locaux, les systèmes de production, l’accès aux informations relatives au marché, la vulgarisation, la préférence accordée par les éleveurs aux génotypes de poulets locaux et la celle accordée par les négociants à un type spécifique de poulets et de caractéristiques. Pour relier les éleveurs aux marchés à forte valeur ajoutée, les décideurs, les parties prenantes et l'État doivent améliorer l’ensemble de la chaîne de valeur des PL au moyen d’une gestion adaptée de la production, la conservation et l’utilisation durable, de la promotion des développements infrastructurels et du renforcement des organisations de producteurs de volailles afin d’améliorer la commercialisation.

15/10/2012


Commercialisation et vente de la production de poulet dans le Couloir central

Rural Livelihood Development Company, Tanzanie, 2010Au cours de sa première phase, la RLDC a soutenu un projet d’amélioration de la production et de la commercialisation des produits avicoles dans les villages de Bupandagila et Mbiti du district de Bariadi, en Tanzanie. Le projet avait valeur de test et de démonstration, en transposant le célèbre modèle du Bangladesh dans un environnement tanzanien. La stratégie sectorielle proposée ici est dans une certaine mesure une stratégie de réplication des résultats positifs du modèle de Bariadi. La RLDC cherche désormais à reproduire le modèle dans une zone plus étendue du Couloir central, afin d’améliorer la consommation locale de produits avicoles et la commercialisation de l’industrie avicole locale au cours des cinq prochaines années. Alors que les niveaux de consommation sont déjà plus élevés dans les zones rurales que dans les centres urbains, la RLDC prévoit que la consommation urbaine augmentera de 10 % par an au minimum si les prix des poulets locaux se rapprochent de ceux des espèces exotiques. Concernant l’amélioration de la productivité, les deux interventions suivantes seront mises en place : (1) sensibiliser à un élevage commercial de poulets amélioré et susciter l’intérêt des négociants et des communautés pour la réplication et, (2) à la suite de cette prise de conscience, introduction d’une véritable amélioration de l’élevage commercial de poulets locaux en vue d’atteindre une durabilité élevée en proposant une formation de base sur l’amélioration de l’élevage commercial de poulets locaux pour les communautés. Concernant le développement et la promotion du marché, le projet compte mener à bien les trois interventions suivantes : (1) organiser des ateliers à l’intention des négociants d’associations régionales et urbaines, (2) organiser des ateliers thématiques à l’intention des négociants d’associations régionales et urbaines intéressées par le projet, sur des aspects techniques tels que l’amélioration des transports, de l’abattage et de la commercialisation des poulets, et (3) favoriser la création d’une association nationale des producteurs et négociants de poulets. Le projet devrait concerner au total 8 100 foyers répartis dans environ 135 villages de neuf districts dans six régions du Couloir central et investir 346,8 millions de TZS sur une période de 18 mois. Le projet a été lancé et les résultats seront publiés en 2012.

15/10/2012


Moyens de subsistance ruraux et biosécurité pour les petits producteurs de volailles et la chaîne de valeur avicole.

Moyens de subsistance ruraux et biosécurité pour les petits producteurs de volailles et la chaîne de valeur avicole. Impacts sexospécifique et socio-économique de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et son contrôle dans la province de Siem Reap, CambodgeS. Seng, Y. Samnol, L. Sok, K. Khemrin, U. Thol et E. GeerlingsOrganisation pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, Italie, 2009Le Cambodge a récemment été confronté au risque d’une flambée d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et est exposé à d’autres épizooties, notamment des maladies transfrontalières, qui pourraient entraîner des pertes économiques au niveau national et rural, intensifiant l’insécurité alimentaire tout en menaçant la santé publique. Même si l’incidence de foyers d’IAHP a été relativement faible au Cambodge, le secteur des petites exploitations a été durement touché. Des victimes humaines ont également été recensées. Cependant, grâce aux efforts récemment mis en œuvre, les services vétérinaires ont été améliorés ; les agents de santé animale des villages (VAHW) signalent désormais l’apparition de maladies au sein de la communauté au niveau national. Cette étude examine en profondeur le secteur et ses pratiques. Au vu de l’importance de la production avicole dans les systèmes de subsistance ruraux, les exploitants sont résolus à poursuivre l’élevage de volailles, en particulier de poulets pour les agriculteurs à bas revenu et de canards pour les agriculteurs à revenu moyen à élevé. Protéger les systèmes de production avicole contre la propagation de l’IAHP nécessite un engagement multipartite, et une forte implication de l'État sous la forme de mesures liées à la biosécurité.

15/10/2012


Valeur nutritive du sorgho pour l’alimentation des volailles en Afrique de l’Ouest

S. IssaThèse de PhD, Université d'État du Kansas, Manhattan, Kansas, États-Unis, 2009Au total, 2 840 poussins de chair d’un jour et 450 poussins de ponte d’un jour ont été utilisés dans le cadre de trois expériences afin de déterminer la valeur nutritive de rations à base de maïs et de sorgho dans des élevages de poulets de l’Afrique occidentale. Lors des expériences concernant des poussins de chair, les sujets nourris avec du maïs présentaient un gain de poids journalier supérieur (P < 0,001) avec des poids et rendements en viande similaires pour les sujets nourris avec des rations de maïs par rapport à des rations de sorgho (P > 0,18). Le traitement de la taille des particules n’a pas eu d’incidence sur les performances de croissance ou les caractéristiques de la carcasse (P > 0,20). Concernant l’expérience menée sur les poussins de ponte, les sujets nourris avec du sorgho avaient un poids corporel plus élevé au jour 126 (P < 0,001), commençaient la ponte plus tôt (P < 0,01), consommaient davantage de rations (P < 0,01), et produisaient plus d’œufs (P < 0,01) que les sujets nourris avec des rations de maïs. Néanmoins, aucune différence n’a été constatée au niveau du poids moyen de l’œuf entre les sujets nourris avec du maïs ou du sorgho (P > 0,85). En conclusion, le sorgho produit en Afrique de l’Ouest constitue une alternative satisfaisante au maïs pour l’alimentation des poussins de chair et des poussins de ponte.

15/10/2012


Sorgho ou maïs dans les rations destinées à la volaille en Afrique de l’Ouest

T. Abdoulaye et J. SandersThe International Sorghum and Millet Collaborative Research Support Program (INTSORMIL CRSP), Université de Nebraska-Lincoln, États-Unis, 2006En Afrique de l’Ouest, les producteurs d’aliments pour animaux et de volailles utilisent principalement le maïs comme céréale dans leurs rations. On reproche fréquemment au sorgho sa teneur élevée en tanins, car ceux-ci réduisent la valeur nutritive du grain en se liant aux protéines, ce qui complique la digestion. Les teneurs en tanins sont donc un facteur déterminant dans les rations initiales destinées aux poussins. Le tanin ralentit également la digestion chez les animaux d’âge moyen ou adultes. Ce bulletin se penche sur le problème du tanin en examinant les cultivars de sorgho existants et potentiels par rapport à leur teneur en tanin dans quatre pays, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal. Le secteur de l’alimentation animale constitue un marché secondaire important pour les producteurs de céréales. Mais pour qu’un marché secondaire fonctionne, les prix du marché primaire (sorgho destiné à l’alimentation humaine) doivent chuter. La deuxième partie du document aborde la façon dont les changements technologiques dans la production de sorgho peuvent réduire le coût de production unitaire des graines de sorgho et permettre ainsi une réduction des prix du sorgho tout en préservant les revenus des exploitants. Outre le problème du tanin, l’efficacité nutritive du sorgho est moins élevée que celle du maïs, mais seulement dans une faible mesure. Ainsi, en plus des teneurs en tanins, le bulletin examine de manière systématique les prix relatifs au fil du temps et entre les régions pour le sorgho et le maïs afin d’identifier les lieux et les périodes où il est économiquement avantageux de remplacer le maïs par le sorgho dans les rations destinées aux volailles. Lorsque le prix du sorgho est trop élevé pour être utilisé comme aliment pour animaux, cela s’explique généralement par son utilisation extensive dans le marché primaire pour l'alimentation humaine. Les programmes destinés à accroître la productivité et réduire les coûts de production du sorgho pour en faire un aliment pour animaux plus compétitif auront également un effet bénéfique sur les prix du sorgho destiné à l’alimentation humaine. Par conséquent, la résolution des problèmes liés au marché secondaire du sorgho engendrera également des bénéfices nutritionnels pour l’homme.

15/10/2012


Le rôle des réseaux dans la diffusion d’informations à destination des éleveurs de volailles

E.F. GuèyeWorld's Poultry Science Journal, 65 : 115-124, 2009Des améliorations importantes des systèmes de production de l’aviculture familiale (AF) peuvent être obtenues au moyen de programmes qui procurent aux éleveurs d’AF les connaissances et compétences nécessaires. La mise en place de réseaux avicoles capables d’atteindre cet objectif tout en diffusant la recherche d’informations et les résultats de développement en matière d’AF dans les pays en développement est abordée dans ce document. Pour améliorer l’efficacité de la diffusion d’informations, les contextes socioculturels et économiques des éleveurs d’AF concernés sont également étudiés.

15/10/2012


Le rôle des réseaux d’information tout au long de la chaîne de valeur avicole

E. Tiongco, Contrôle de la grippe aviaire et protection des moyens de subsistance dans la région africaine/indonésienne, HPAI Research Brief n° 4, 2008Afin d'identifier les acteurs auxquels les risques liés à l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) doivent être communiqués, il est essentiel d'inventorier le flux d’informations tout au long de la chaîne de valeur avicole. Une cartographie des réseaux contribue à connaître les différents acteurs impliqués dans la chaîne de valeur avicole, et à comprendre leur rôle, leurs relations et l’influence relative dans la communication de risques de maladie. Par conséquent, des exercices de cartographie des réseaux ont été menés avec des participants issus d’ateliers multipartites organisés en Éthiopie, au Ghana, au Kenya et au Nigeria. Les questions suivantes ont été abordées : quels acteurs formels et informels, des secteurs privé et public, sont impliqués dans la chaîne de valeur de la volaille vivante ? Quels sont les flux de marchandises entre les différents acteurs ? Comment la communication des informations relatives aux maladies s’opère-t-elle dans la chaîne de valeur ? Qui dans la chaîne de valeur est influent sur la communication des informations relatives à l’IAHP ? Qu’est-ce qui doit être amélioré pour rendre la chaîne de valeur plus résistante face aux effets de la grippe aviaire et des peurs qu’elle suscite ? Où et comment les conclusions des projets peuvent-elles contribuer à éclairer la prise de décisions dans la chaîne de valeur ? Ce mémoire expose et résume les principales conclusions de ces cartographies de réseaux (Net-Maps). Les Net-Maps ont été élaborées en fonction des avis éclairés des participants ainsi que de leur expérience acquise au cours d’interventions précédentes.

15/10/2012


Chaînes de valeur avicoles et IAHP en Éthiopie

G. Ayele et K.M. RichDocument de travail de l’équipe Afrique/Indonésie n° 25, octobre 2010Afin d’améliorer les capacités locales et mondiales en matière de prise de décisions fondées sur des éléments probants à l’égard du contrôle de l’IAHP (et d’autres maladies à potentiel épidémique), ce qui aura inévitablement des effets sociaux et économiques importants, le Département britannique du développement international (DFID) a accepté de financer un projet de recherche IAHP collaboratif et multidisciplinaire pour l’Asie du Sud-Est et l’Afrique. Le but principal du projet est d’aider les décideurs à mettre au point des mesures de contrôle de l’IAHP fondées sur des preuves, en faveur des pauvres, tant au niveau national qu’international. Ces mesures de contrôle doivent non seulement être rentables et efficaces dans la réduction du risque de maladie, mais également protéger et améliorer les moyens de subsistance, en particulier pour les petits producteurs des pays en développement qui forment la majorité des producteurs de volailles dans ces pays et le resteront longtemps encore.

15/10/2012


Analyses de la chaîne de valeur avicole et de ses liens et interactions avec les facteurs de risque IAHP au Nigeria

J. Akinwumi, I. Okike, B. Bett, T. Fitz Randolph et K.M. RichContrôle de la grippe aviaire et protection des moyens de subsistance en Afrique et en Indonésie, HPAI Research Brief n° 16, 2009Au Nigeria, les flambées d’IAHP en février 2006 et février 2007 ont touché 3 057 exploitations et exploitants ; 1,3 million des 140 millions d’oiseaux que comptait le pays ont été éliminés, et le gouvernement nigérian a déboursé 5,4 millions de dollars US en indemnités (FDL, 2008). Cependant, les décideurs semblent négliger certains des effets de l’IAHP en se concentrant sur les problèmes en amont du producteur, tandis que les effets cumulatifs en aval (négociants, abattoirs, détaillants, embauche occasionnelle et services de soutien) surpassent bien souvent, et de loin, ceux qui pèsent sur l’exploitation. Plus encore, l’incapacité à prendre conscience de ces différentes retombées peut avoir des conséquences importantes sur l’évolution et le contrôle de la maladie, accentuant ainsi ses effets.

15/10/2012


L’élevage industriel et ses effets sur les petits exploitants dans les pays en développement

S. GuraRapport de consultant à la Ligue pour les éleveurs nomades et le développement endogène de l'élevage, Allemagne, 2008Trois quarts de la production mondiale de poulets, deux tiers du lait, la moitié des œufs et un tiers des porcs proviennent de lignées industrielles, c’est-à-dire d’animaux très proches sur le plan génétique et élevés pour leur haut rendement. Les procédés d’élevage recourent majoritairement à des aliments concentrés et à des traitements chimiques vétérinaires fréquents, souvent dans de grandes exploitations climatisées, et avec une « biosécurité » de plus en plus lourde, sous la forme de mesures de contrôle des entrants dans ces fermes industrielles (employés ou visiteurs, alimentation animale, animaux de remplacement) afin de prévenir les infections. L’étude décrit l’industrialisation et la technologie de la production animale et leur effet sur les petits exploitants, et envisage les mesures à prendre pour améliorer leur situation. Les petits éleveurs représentent 70 % de la population pauvre mondiale, et les petites exploitations familiales sont la clé d’une productivité plus élevée, d'un environnement durable et d’une augmentation de l’emploi.

15/10/2012


Les ressources alimentaires et leur potentiel pour l’augmentation de la production de poulets en Éthiopie

D. Tadelle, D. Nigusie, Y. Alemu et K.J. PetersPortail de l’agriculture éthiopien, 2007Ce document décrit les ressources alimentaires pour les différents systèmes de production de poulets et leur potentiel d’utilisation en Éthiopie. Les tentatives faites par le passé pour améliorer la production et la productivité des volailles grâce à une meilleure utilisation des ressources alimentaires disponibles localement sont évaluées. Les avantages et inconvénients des différents types d’aliments sont passés en revue à travers une évaluation chimique et animale. Enfin, de futurs domaines de recherche autour des ressources alimentaires disponibles et l’alimentation des poulets sont suggérés afin de contribuer à l’utilisation rationnelle des ressources alimentaires disponibles localement.

15/10/2012


Qualité des aliments pour volailles en Afrique de l’Est. Intérêt de la spectroscopie dans le proche infrarouge (SPIR) pour l’estimation de leur composition.

D. Bastianelli, E. Fermet-Quinet, C. Hervouet, S. Domenech, l. Bonnal et D. FriotWorld Poultry Science Association, Journées de la recherche avicole, Saint-Malo, France, 29-30 mars 2005Une étude portant sur la qualité des aliments pour volailles a été menée sur environ 200 échantillons provenant de huit pays d’Afrique de l’Est. L’objectif était de disposer de données fiables sur la composition chimique et la valeur alimentaire des aliments disponibles, afin d’engager un dialogue entre aviculteurs et fabricants d’aliments et de proposer des solutions pour l’amélioration technique de la production de volailles. De plus, cette étude a évalué la technique de spectroscopie dans le proche infrarouge (SPIR) pour alléger le travail analytique, et proposer une technique simple, économique et transférable car les analyses classiques sont souvent difficiles à réaliser localement.

15/10/2012


Étude nationale du secteur avicole : Ouganda

D.K. ByarugabaOrganisation pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, Italie, 2007Ce document de la FAO est destiné à ceux qui recherchent des informations sur le secteur avicole au niveau national, concernant la production, la distribution, la transformation et la commercialisation de volailles vivantes et de produits à base de volaille. Les impacts socioculturels et économiques, directs et indirects, des épidémies influencent les mesures politiques et perturbent les marchés, entraînant des pertes d’actifs. On constate des effets négatifs conséquents sur les moyens de subsistance des communautés rurales dans tous les groupes de producteurs, petits exploitants y compris. L’évaluation et l’orientation relatives aux mesures tout au long de la chaîne avicole sont donc essentielles. Une attention particulière doit être accordée aux stratégies et mesures qui favorisent une approche du développement à la fois durable et axée sur les pauvres.

15/10/2012


Analyse de la chaîne d’approvisionnement des poulets de chair au Swaziland : une étude de cas dans la région de Manzini

M.B. MasukuAsian Journal of Agricultural Sciences, 3(6) : 492-499, 2011Cette étude analyse des données de terrain recueillies en 2009 auprès d’éleveurs de poulets de chair contractuels et non contractuels dans la région de Manzini, au Swaziland. Un modèle de recherche descriptive a été utilisé dans le cadre de l’étude et les données ont été recueillies à l’aide d’entretiens individuels. Le même type d’intrants a été utilisé dans les deux systèmes de production, la seule différence résidant dans la quantité des intrants. La productivité est plus élevée chez les éleveurs contractuels, qui produisent des poulets d’un poids moyen de 1,8 kg en 5 semaines et une moyenne de 34 500 volailles par lot. Les consommateurs achètent des volailles vivantes principalement aux éleveurs non contractuels et des poulets transformés aux éleveurs contractuels. Les consommateurs paient davantage pour une volaille produite au moyen du système contractuel que pour une volaille produite au moyen du système non contractuel. En moyenne, les volailles produites par le système non contractuel coûtent au consommateur E34 tandis que les volailles produites par le système contractuel sont vendues sur une base de poids et coûtent au consommateur E26 par kg. Ainsi, le consommateur paie en moyenne E32,50 pour une volaille entière produite au moyen du système contractuel. Le coût de production d’une volaille est plus élevé pour les éleveurs non contractuels que pour les éleveurs contractuels. Face à la concurrence accrue et aux changements que connaissent les marchés, les producteurs doivent comprendre et améliorer l’efficacité et l’efficience de la chaîne d’approvisionnement des poulets de chair. Cela demandera souvent une combinaison d’actions au niveau des entreprises ainsi que des améliorations dans l’ensemble de la chaîne de valeur, en particulier sur le plan contractuel. Il y a également la nécessité d’une volonté politique de protéger les éleveurs en favorisant la concurrence par la mise en œuvre d’une législation de la concurrence et de permettre la transparence au sein de la chaîne de valeur.

15/10/2012


Synthèse de la « Chaîne de valeur avicole » de l’APEC

Conseil économique du Bassin du Pacifique, Hong Kong, 1999L’objectif du système alimentaire de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) est de garantir la disponibilité alimentaire à long terme, à des prix abordables, pour tous les consommateurs. L’industrie avicole est un secteur alimentaire important qui est devenu de plus en plus sophistiqué à mesure que le niveau de développement économique s’est accru. Le but de cette étude était de suggérer des moyens d’améliorer l’efficacité de la chaîne de valeur avicole et d’établir une industrie avicole compétitive et durable. Les recommandations contenues dans ce rapport se fondent sur des meilleures pratiques de gestion et sont identifiées suite aux études du secteur avicole menées par des acteurs de ce secteur dans différents pays. Cette étude examine six composantes de la chaîne de valeur avicole : logistique, finance, barrières tarifaires et non tarifaires, production et transformation, sécurité alimentaire, distribution des céréales fourragères et transport et distribution des volailles. Des recommandations sont formulées pour de meilleures pratiques de gestion en termes de logistique, de finance, de production et de transformation, et de sécurité alimentaire. Par exemple, les marchés non intégrés, semi-intégrés et entièrement intégrés sont analysés du point de vue financier.

15/10/2012


Aviculture familiale et sécurité alimentaire : besoins en recherche scientifique, technologique et socio-économique

E.B. SonaiyaRésumés et actes du XXIe Congrès mondial de l'aviculture, Montréal, Canada, 20-24 août 2000Les familles ont recours à des systèmes de gestion variés mais très extensifs pour exploiter les ressources communes du village afin de produire des œufs et de la viande de volaille. Les chercheurs et les professionnels intéressés par cette initiative interagissent depuis une dizaine d’années au sein d’un réseau – le Réseau africain pour le développement de l'aviculture rurale. Jusqu'à présent, le programme de recherche de ce réseau donnait la priorité à la génétique, à la santé et aux données de référence. Il doit désormais accorder une plus grande attention aux sciences naturelles et sociales en se fondant sur les connaissances et les conditions locales en tant que support pour une recherche-action participative dans le domaine de la santé, de la gestion, de l’alimentation animale et de la reproduction. Il est nécessaire d’intégrer la chimie des produits naturels, la biologie des populations et une expertise en matière de modélisation de processus. Des capacités d’évaluation de l’utilisation des ressources et d’optimisation de la totalité du système, qui reposent sur une compréhension approfondie de la culture et de la société, seront nécessaires pour garantir des contributions importantes à la sécurité alimentaire de la part de l’aviculture familiale.

15/10/2012


La petite aviculture familiale comme outil pour impulser le développement rural

F. SonaiyaTiré de la Conférence : L'aviculture au XXIe siècle.Bangkok 5-7 novembre 2007Il existe plusieurs modèles pour l'utilisation de la petite aviculture familiale (PAF) comme outil de développement. Les exemples d’élevage en liberté testés sur plusieurs années sont le Modèle de petite aviculture en semi-liberté au Bangladesh et le Projet de développement de l’aviculture villageoise au Burkina Faso. Un exemple de modèle intensif à petite échelle est celui de la Nigerian Union of Local Government Employees, qui a été testé sur une courte période. La capacité d’accueil, les préoccupations autour de la sécurité alimentaire, l’IAHP et les politiques des gouvernements et des institutions représentent une menace pour la PAF. Des rapports montrent que l’exploitation de la PAF comme outil de réduction de la pauvreté et de développement social entraînait des mesures de soutien innovantes de la part des gouvernements et des organisations internationales de développement. Si les quatre systèmes avicoles tels que définis par la FAO peuvent coexister dans la même localité tout en restant viables, la PAF reste l’option la plus favorable aux pauvres. Le besoin de formation concerne tous les niveaux, des représentants du gouvernement aux fournisseurs de services, en passant par les responsables d’ONG et les petits exploitants, les intermédiaires et les consommateurs. Quantité et qualité doivent être prises en compte à travers les technologies de l'information et de la communication pour enregistrer, conserver et reproduire ou proposer à distance des modules de formation. Ces outils de formation sont un bien public international dont sont responsables divers gouvernements et organisations internationales.

15/10/2012