Knowledge for Development

Publications


Rapport 2006 sur l’élevage

Le secteur de l’élevage passe par une phase de mutation rapide en réaction aux pressions dues à la mondialisation ainsi qu’à la demande croissante de produits animaux dans les pays en développement. Le centre de gravité de la production se déplace vers le Sud et quelques-uns de ces pays se distinguent en tant que puissants nouveaux acteurs sur la scène mondiale. Au même moment, les filières de commercialisation des animaux et des produits connaissent des transformations rapides. Alors que les échanges augmentent plus vite que la production, ceux-ci sont constamment menacés par l’apparition de maladies, ce qui se traduit par une pression accrue sur les services vétérinaires pour qu’ils améliorent la gestion des maladies transfrontalières. Télécharger PDF

25/05/2007


Mesures sanitaires et phytosanitaires, sécurité sanitaire des aliments : défis et opportunités pour les pays en développement

En raison de la croissance rapide de la demande, les marchés à l’export sont capables d’absorber des produits à forte valeur ajoutée et d’offrir des profits élevés. Pour de nombreux pays en développement, la consolidation de leur marché à l’export constitue une condition clé permettant de générer des revenus et d’assurer le développement des zones rurales. Bien que les pays en développement doivent faire face à des normes sanitaires et phytosanitaires de plus en plus strictes, ils peuvent maintenir et renforcer leur accès au marché – et améliorer la sécurité sanitaire et la productivité agricole locales – en adoptant une approche stratégique de la sécurité sanitaire, de la santé agricole et du commerce. Les pays à haut revenu devraient accroître les flux de développement afin d’aider les pays en développement à renforcer leurs capacités à planifier et à mettre en œuvre les stratégies adéquates.Télécharger PDF

25/05/2007


La télésurveillance contre le vol de bétail au Botswana

Au Botswana, la télésurveillance du bétail (LITS – Livestock Identification & Trace-Back System) a réduit les cas de vol de bétail qui menaçaient autrefois la prospérité du marché d’exportation du bœuf local vers l’Union européenne. Le système d’empreinte digitale utilise l’identification par radiofréquence (RFID), un outil sûr, écologique et infalsifiable pour identifier chaque tête de bétail à travers le pays. Outre le fait qu’il facilite la gestion du bétail et qu’il décourage les voleurs éventuels, ce système ouvre l’accès à des marchés importants, comme l’Union européenne. La réglementation du marché du bœuf de l’UE réclame que la viande importée soit traçable, depuis la zone d’abattage d’où provient la viande jusqu’à l’animal lui-même. Télécharger le document

25/05/2007


Élevage, maladies, commerce et marchés : quelles politiques pour le secteur de l’élevage en Afrique ?

Après avoir été ignorées pendant des années, les questions concernant l’élevage commencent à être réintroduites dans le programme de développement de l’Afrique. Le bétail constitue clairement un atout essentiel pour la subsistance, une clé pour sortir de la pauvreté et s’orienter vers des marchés lucratifs permettant d’améliorer la balance des échanges extérieurs. Il représente également une ressource culturelle importante et un filet de sécurité financier et social. Partant de ce nouveau constat, ce document de travail pose les questions suivantes : quels sont les débats sous-jacents, les hypothèses et les échanges ? Quelles perspectives sont explicitement ou implicitement privilégiées dans le débat sur le développement de l’élevage en Afrique ? Ce document est axé sur trois thèmes imbriqués : les marchés, les échanges et les réglementations ; la fourniture de services et la coopération entre organisations ; les priorités données aux sciences et aux technologies, en tenant compte des débats politiques et des expériences sur le terrain dans toute l’Afrique.Télécharger PDF

25/05/2007


Système d’information et de savoirs en réseau pour l’élevage et l’amélioration des conditions d’existence des pasteurs en Afrique de l’Est – Rapport annuel 2005 (en anglais)

Les conditions d’existence des familles d’éleveurs d’Afrique de l’Est dépendent largement des revenus monétaires provenant de la vente de bétail et de produits animaux. Pour cette raison, les institutions se sont focalisées sur l’amélioration de l’accès à l’information sur les marchés, des infrastructures et de l’efficacité en général. Le projet de recherche LINKS du Global Livestock Collaborative Research Support Programme (GLCRSP) vise à concevoir et fournir un système d’information et de communication sur l’élevage apportant à tous une technologie de suivi et d’analyse propre à stimuler des partenariats stratégiques entre communautés de pasteurs, marchés et politiques. Le projet LINKS a fourni les outils nécessaires pour le relevé des prix et des volumes échangés et a contribué à mettre en place le suivi de quelques marchés. L’accent a été mis tout au long de l’année sur l’établissement d’un flux viable d’informations sur les marchés, sur la formation des parties prenantes et sur le renforcement institutionnel pour l’adoption du système LINKS au Kenya, en Éthiopie et en Tanzanie. Un modèle spatial a été mis au point, permettant d’étudier les mouvements de bétail selon le relief, les groupes ethniques et les disponibilités en fourrage et en eau. La prochaine étape consistera à intégrer à ce modèle les rapports sanitaires, les prix du marché et les conflits. Télécharger PDF

25/05/2007


Actes de la conférence internationale sur l’agro-élevage en Afrique de l’Ouest et centrale : les réalisations de ces vingt-cinq dernières années, les défis à venir et comment aller de l’avant.

La conférence internationale sur l’agro-élevage en Afrique de l’Ouest et centrale (WCA) était organisée conjointement par les deux centres de recherche sur l’élevage de la sous-région, le Centre international sur la trypanotolérance (CIT/ITC) basé en Gambie et le Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES) au Burkina Faso, en partenariat avec le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) de Wageningen (Pays-Bas) et avec le soutien de l’Union européenne. La conférence était structurée de façon à combiner de la manière la plus large les aspects passés, présents et futurs de l’agro-élevage, avec un accent particulier sur les questions spécifiques de recherche et de développement et en tirant les leçons du Programme régional concerté de recherche-développement sur l'élevage en Afrique de l'Ouest (PROCORDEL, subventionné par l’UE), en vue d’en faire éventuellement un modèle pour la future recherche-développement sur l’élevage dans la région. Télécharger PDF

25/05/2007


La mobilité des troupeaux, une inspiration pour un développement pastoral durable : le cas des terres de parcours en pays Borana, dans le sud de l’Éthiopie

Ce document développe des concepts pour la planification participative des ressources pastorales dans deux sites du sud de l’Éthiopie. Les ressources naturelles et les mouvements de troupeaux ont été cartographiés en se servant d’outils d’évaluation rurale participative, de cartes officielles et de SIG. Les analyses socio-économiques ont déterminé les prérequis de la mobilité à l’échelle du foyer, spécifiques selon les différentes étapes du cycle de la sécheresse. On en conclut qu’il faudrait tenter de remettre la mobilité à l’honneur en s’appuyant sur l’implication réelle des groupes cibles et sur leur expérience. Télécharger PDF

25/05/2007


Intégration des TIC dans le système d’alerte rapide sur l’élevage en Afrique de l’Est

Le projet de système d’alerte rapide sur l’élevage (LEWS) du Global Livestock Collaborative Research Support Program (GL-CRSP) en Afrique de l’Est a permis de mettre au point une méthodologie et une technologie propres à répondre aux besoins d’information des communautés pastorales en ce qui concerne des conditions fourragères changeantes. L’équipe du LEWS a conçu et réalisé un logiciel intégré qui fournit des estimations sur la disponibilité en fourrage, les écarts par rapport à la normale et un ordonnancement des percentiles pour une large partie des quatre pays concernés. Couplé à un système de prévision à 90 jours, il peut fournir des informations du type conditions fourragères actuelles/conditions fourragères passées, conditions du jour/conditions le même jour de l’année précédente et évolution probable du fourrage dans les 90 prochains jours. Parce que l’élément humain peut être une contrainte forte pour le déploiement de technologies complexes dans les pays en développement, l’équipe du LEWS a cherché à concevoir des méthodes permettant l’acquisition automatique des données, l’analyse des imprévus par des programmes installés et la production et diffusion d’information dans un rayon allant au-delà des partenaires de la région. Cette information est mise à jour tous les dix jours environ avec des rapports de situation et des cartes distribués par le système radio Worldspace, par e-mails, Internet, cédéroms et lettres d’information, atteignant ainsi plus de 400 organismes et 300 centres de décision dans la région. Télécharger PDF

25/05/2007


L’élevage porcin en Nouvelle-Guinée – Revue critique des publications et bibliographie

La production porcine constitue la majeure partie du petit élevage en Papouasie-Nouvelle-Guinée comme à Irian Jaya. On estime qu’il y a dans l’ensemble de la Nouvelle-Guinée près de 2,5 millions de cochons domestiques, soit environ un cochon pour trois personnes. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, plus de la moitié de la population rurale élève des cochons et une étude de 1996 a montré qu’avec 11 kg consommés par habitant et par an le porc est la viande la plus consommée. La production villageoise est, dans toute la Nouvelle-Guinée, une activité à petite échelle qui s’inscrit dans des stratégies de subsistance domestique à visée d’abord coutumière et ensuite seulement marchande. Ce document fournit une bibliographie sur l’élevage porcin en Nouvelle-Guinée et une revue critique de ces publications. Il est conçu comme un guide fournissant une vue d’ensemble de l’état des connaissances sur le porc en Nouvelle-Guinée. Télécharger PDF

25/05/2007


Le tracé d'un avenir plus radieux : analyse spatiale et politiques d’élevage en faveur des pauvres en Ouganda

N. Henninger, F. Landsberg, Ministère de l’Agriculture ougandais et BoStats, FAO, ILRI 2010Ce rapport, commissionné par l’Institut des ressources mondiales aux Etats-Unis, examine les relations spatiales entre la pauvreté, les systèmes de production d’élevage et l’implantation des services destinés à l’élevage à l’aide de données de cartographie comparée pour s’assurer que les petits exploitants et les zones de pauvreté extrême tirent profit des investissements publics affectés au secteur de l’élevage. Le processus de compilation des données, de production des cartes et d’analyse cartographique a montré que : les analystes travaillant avec le Bureau des statistiques de l’Ouganda, le ministère ougandais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et d’autres collaborateurs peuvent associer les cartes de pauvreté aux cartes mettant en perspective la typologie des systèmes d’élevage et leur répartition, les zones de surplus et de pénurie de lait, ainsi que les zones à fort risque de maladies, afin de mettre en évidence leurs interactions, qui ne sont pas immédiatement visibles ou observables autrement. les analystes peuvent, à partir de ces relevés cartographiques, créer de nouveaux indicateurs et de nouvelles cartes juxtaposant les niveaux de pauvreté, ainsi que les types et les niveaux de production (viande, lait). les analystes peuvent utiliser ces indicateurs et ces cartes pour sélectionner des zones géographiques correspondant à des profils de pauvreté et d’élevage spécifiques afin de cibler les populations les plus pauvres. les décideurs peuvent utiliser ces indicateurs et ces cartes pour faire des choix plus éclairés et plus transparents au moment d’allouer les investissements au secteur de l’élevage et communiquer ces priorités au public. Les cartes des zones de surplus et de pénurie de lait permettent de mettre en lumière des différences géographiques concernant les opportunités de marché pour les petits producteurs de lait. Ces informations peuvent aider les décideurs, les chercheurs spécialisés dans les produits laitiers et les agences de développement à mieux cibler la diffusion des connaissances, les investissements en infrastructures de marché et les prestations de services aux producteurs de lait.

30/03/2011


Nouvelles orientations du développement pastoral en Afrique subsaharienne

Numéro spécial de la Revue européenne de recherche sur le développement (Volume 22, numéro 5, décembre 2010).Ce numéro spécial de la revue européenne de recherche sur le développement met en lumière les possibilités d’analyse actuelles du développement pastoral en Afrique subsaharienne sous de multiples perspectives empiriques. Parmi les principales questions évoquées, citons notamment les suivantes : Quels sont les défis de développement auxquels les sociétés pastorales sont actuellement confrontées et comment relever ces défis ? Quelles sont les conséquences des multiples transformations sociales, écologiques, économiques et politiques survenues au cours des deux dernières décennies sur les problèmes de développement et les interventions dans les zones pastorales ? Quelles sont les pratiques de développement pastoral et comment les différents acteurs (y compris les agences de développement et les acteurs étatiques) se positionnent-ils dans les débats contemporains sur ce sujet ? Quel est le rôle des savoirs autochtones et des systèmes de connaissances scientifiques dans le développement pastoral ? Quelles sont les conséquences pour le développement des principaux résultats de la recherche des corpus littéraires sur les terres arides africaines et leurs habitants ? Quelles sont, en termes de possibilités de développement pastoral, les continuités et les ruptures observables aujourd’hui en Afrique subsaharienne ? Abordant ces questions, et d’autres, ce numéro spécial permet de faire le point sur les défis auxquels sont confrontées les populations pastorales en Afrique.

4/05/2011


Dossier thématique du CSFD consacré au pastoralisme en zones arides

Le dernier dossier thématique du Comité scientifique français de la désertification fait le point sur les systèmes pastoraux subsahariens, leur pertinence, leurs rôles, les menaces qui pèsent sur eux, ainsi que les interactions entre pastoralisme et ressources naturelles. Il s´interroge également sur les conditions nécessaires à un pastoralisme durable.

1/05/2012


Accès des ménages à l´information sur l´élevage et aux services financiers au Kenya

L´accès en temps voulu à des informations fiables sur la production et la commercialisation du bétail est important pour évaluer les aspects de la production et de la commercialisation au sein du secteur, de même que l´accès aux services financiers. Cette étude analyse les disparités en matière d´accès à l´information et aux services financiers parmi les ménages ruraux dans plusieurs districts au Kenya. Plus particulièrement, elle dresse une comparaison entre l´accès des femmes et des hommes à l´information sur la production animale et aux services financiers. Les résultats de l´étude montrent que les circuits informels, tels que les interactions entre agriculteurs, constituent les principales sources d´information pour la production et la commercialisation du bétail. Dans les ménages dont le chef est un homme, les hommes ont un niveau de formation plus élevé et ont connaissance de sujets plus nombreux et plus variés que les femmes. Les hommes empruntent également davantage auprès des organismes formels de crédit (banques et coopératives), tandis que les femmes empruntent principalement aux groupes communautaires et aux voisins. D´après l´analyse des déterminants de l´épargne chez les femmes, l´âge et le niveau d´instruction sont associés à une plus grande probabilité d´épargne.

1/05/2012


Afrique : Stratification et synthèse au moyen d’un SIG d’un système de production culture plus élevage

L’information relative aux systèmes de culture et d’élevage en Afrique de l’Ouest est actuellement disponible sous plusieurs formes - enquêtes de terrain, observations aériennes, évaluation rurale et expérimentation - et détenue par des agences différentes. De telles données biophysiques et socio-économiques peuvent être agrégées au sein d’un système d’information géographique (SIG) et synthétisées pour identifier l’évolution des systèmes à travers les environnements ainsi que pour identifier les contraintes et les potentialités de ces systèmes. Le potentiel des systèmes culture plus élevage demeure inexploité et/ou mal connu dans de nombreuses parties du Nigeria. Une étude de cas du pays tout entier, découpé en zones agroclimatiques, est présentée pour montrer comment l’émergence de systèmes culture plus élevage peut être prévue en utilisant les SIG, les données d’études de cas et les données nationales géoréférencées sur la densité de culture et de bétail (bovins, ovins et caprins). Les données utilisées comprennent des informations sur les résidus des cultures le fumier des étables et les animaux de trait. Le potentiel de contribution de ces méthodes de recherche est largement ignoré en Afrique de l’Est et centrale et peu de programmes opérationnels y font appel. Des innovations technologiques majeures, des politiques gouvernementales et des planifications régionales appropriées pourraient faire pencher la balance vers le développement des régions, si elles étaient précisément dirigées vers les zones où les conditions sont favorables.

28/06/2006


Afrique : existe-t-il une « logique de légumineuses fourragères » en Afrique?

On examine ici la logique de l’introduction des légumineuses fourragères dans les systèmes agraires africains. Les résultats suggèrent les éléments suivants : l’utilisation des légumineuses fourragères en Afrique était basée sur l’expérience locale et les pratiques traditionnelles ; le développement des herbes fourragères a été dans les cent dernières années un thème de recherche bien plus important que celui des légumineuses fourragères ; il n’y a pas de preuve formelle que la révolution agricole en Europe ait été un facteur majeur des tentatives visant à promouvoir les légumineuses fourragères en Afrique ; au moyen d’une technologie appropriée, les chercheurs fourragers nationaux et internationaux ont mis au point avec succès des herbes et des légumineuses fourragères, particulièrement pour des marchés de niche ; il y a au moins trois exemples recensés de promotion réussie des légumineuses fourragères dans des systèmes agraires africains mixtes culture plus élevage. Durant les dix dernières années, les approches de recherche-système des légumineuses fourragères ont eu un impact croissant sur la productivité et les politiques dans les systèmes agraires mixtes en Afrique. (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


L’élevage écologique

Cette note technique de Greenpeace examine les différentes options permettant de réduire l’impact de la production et de la consommation de produits d’origine animale sur la perte de la biodiversité, les cycles de l’azote et du phosphore, le changement d’affectation des terres et le changement climatique en Europe. Il définit le concept de « l’utilisation parcimonieuse des terres », selon lequel l’agriculture durable intensive permettra la mise à disposition de terres supplémentaires pour la conservation et l’exploitation durable de la biodiversité, par exemple la protection des forêts.(Rapport technique des laboratoires de recherche de Greenpeace, 12/02/2013)

22/05/2013


La génomique des animaux d’élevage

Des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, en Suisse, étudient dans quelle mesure les caractéristiques géographiques et environnementales  affectent la structure génétique des cheptels dans le monde afin d’établir une corrélation entre les modèles de variation génétique et les variables géographique. Ils  explorent le potentiel d’un certain nombre de marqueurs moléculaires différents, à partir de sources génétiques, de l’ADN mitochondrial aux chromosomes Y, pour la  génomique des animaux d’élevage. Dans les études réalisées sur des animaux d’élevage, les principaux systèmes de marqueurs sont le polymorphisme de longueur  de fragments amplifiés (AFPL, combinant la digestion de l’ADN et l’amplification par réaction de polymérase en chaîne), les microsatellites (marqueurs dans l’ADN  nucléaire), l’analyse de l’ADN mitochondrial (analyse des marqueurs à héritage uniparental), les polymorphismes de nucléotides individuels (SNP) et la variation du  nombre de copies (CNV). Tout comme les phytogénéticiens, qui analysent les plantes sauvages apparentées et les plantes sous-utilisées afin de découvrir des  gènes utiles, les spécialistes de l’élevage ont analysé les génomes de races locales/indigènes afin d’associer des loci uniques avec des paramètres  environnementaux. Cet effort peut aider à améliorer les troupeaux très affectés par les changements rapides et constants de l’environnement.      http://infoscience.epfl.ch/record/175402/files/InTech-Landscape_genomics_in_livestock.pdf?version=1     (via EPFL, 2013)    

20/09/2013


Le développement durable de l’élevage repose sur la diversité

Une vaste étude conduite par Mario Herrero et ses collègues de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI), en collaboration avec l’Organisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) et l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), montre que les animaux de nombreux pays en développement nécessitent beaucoup plus d’aliments pour produire un kilo de protéines que dans les pays industrialisés. L’étude révèle également que la volaille et la viande de porc sont produits d’une manière bien plus efficace que le lait ou le bœuf, et que les émissions de gaz à effet de serre varient largement selon le type d’animal et son alimentation. Il s’agit d’une évaluation détaillée de ce que mangent les vaches, les moutons, les cochons, les volailles et les autres animaux d’élevage dans différentes régions du monde. Elle évalue par ailleurs comment ces animaux convertissent les aliments consommés en lait, œufs et viande, et la quantité de gaz à effet de serre qu’ils produisent. L’article présente le portrait le plus détaillé jamais dressé des écosystèmes où l’on pratique l’élevage, et constitue une base appropriée pour examiner les questions relatives au développement durable du secteur de l’élevage.  http://www.pnas.org/content/early/2013/12/13/1321844111.full.pdfhttp://paepard.blogspot.nl/2014/01/livestock-sustainability-through.html(PNAS via PAEPARD, 16/12/2013)

27/01/2014


Guide de référence sur l’amélioration des données relatives à l’élevage

Ce guide de référence sur les données relatives à l’élevage, publié par la Banque mondiale, la FAO et l’ILRI, résume les activités et les conclusions du projet intitulé Livestock in Africa: Improving Data for Better Policies. Il fournit des conseils aux décideurs chargés de collecter et d’analyser les données relatives à l’élevage selon différentes perspectives afin de résoudre les problèmes rencontrés dans le cadre du système national de statistiques agricoles. En particulier, il définit le cadre d’un système de statistiques sur l’élevage – conforme à la demande d’informations sur l’élevage et aux principes de la Stratégie globale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales (Banque mondiale, 2011). Il présente un certain nombre de méthodes et d’outils – ainsi que des exemples associés – conçus pour améliorer la quantité et la qualité des données disponibles relatives à l’élevage.    (FAO, 2014)  

30/06/2014


Certaines législations européennes entravent l’utilisation des insectes dans l’alimentation animale

Emmy Koeleman, rédactrice à AllAboutFeed.com, publie un article sur la production, le commerce et l’utilisation des insectes comestibles utilisés comme denrées alimentaires et aliments pour animaux, mais aussi sur les diverses réglementations (de l’assurance de la qualité des produits à l’impact écologique de l’élevage d’insectes) qui régissent le secteur. Selon elle, il n’existe aucune législation explicite concernant l’alimentation animale à base d’insectes. Ce qui soulève la question de savoir dans quelle mesure l’élaboration de produits à base d’insectes comestibles est affectée par la multitude de lois européennes. Emmy Koeleman fait référence aux travaux menés par la FAO pour donner un premier aperçu des dispositifs réglementaires en vigueur sur les insectes utilisés comme denrées alimentaires et aliments pour animaux à l’échelon international, régional et national. Elle met particulièrement l’accent sur les aspects liés à la transformation des insectes en nutriments destinés à l’alimentation animale, aux premières expériences et aux pistes les plus prometteuses. Il est urgent, selon elle, de trouver de nouvelles sources de protéines ayant un impact minimal sur l’environnement et l’UE doit s’empresser d’élaborer un cadre juridique propice afin de régir ce secteur.     (AllAboutFeed.com, 02/05/2014)   

30/06/2014