Knowledge for Development

Développements


Un système basé à la ferme transforme les plants de riz en biocarburant et fourrage

Des chercheurs japonais de l’Institut national des sciences agro-environnementales et de l’Organisation nationale de recherche agricole sont parvenus à mettre au point un système de production d’éthanol efficace sur site avec des balles de riz non stérilisé. Le système appelé fermentation en milieu solide produit du biocarburant et des aliments pour animaux sans aucun traitement hors-site. Le système consiste à emballer des plants de riz cultivés pour l’alimentation de bétail avec des levures, des enzymes et des bactéries pour former une balle recouverte d’un film plastique, et à recueillir l’éthanol produit par la fermentation.   (Biotechnology for Biofuels, 30/01/2015)   Lire également les commentaires de SciDev.

9/03/2015


Les bioproduits de la canne à sucre : priorités de recherche

Le CIRAD réfléchit aujourd’hui à exploiter la canne à sucre pour produire de l’électricité à grande échelle. Cette canne est appelée « canne combustible » et « fait tourner des usines » et sera une source importante d’électricité demain dans de nombreux pays comme La Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. Elle correspond à des variétés à forte biomasse, dépassant largement les variétés traditionnelles dites à sucre. Ce qui annonce une nouvelle filière « canne à fibre » à côté de la traditionnelle filière canne-sucre-rhum.   (CIRAD, 27/01/2015)

9/03/2015


Production de biocarburants et conséquences pour la sécurité alimentaire : étude de cas conduite en Zambie

M. Y. Teweldemedhin et L. Mwewa, du Département de l'Agriculture de Polytechnique de Namibie, présentent une évaluation détaillée concernant le statu quo du développement des biocarburants, comprenant des mesures de soutien au renforcement de l’impact social, environnemental et économique de leur développement. Les principaux résultats de l’évaluation montrent que si le marché du biocarburant s'avère lucratif, il y a néanmoins une possibilité de détournement de l'utilisation de la main d'œuvre et de la terre dans les projets liés aux biocarburants, et la pression concurrentielle exercée sur les fournisseurs d’intrants pourrait entraîner une réduction de la production alimentaire et une hausse des prix. En Zambie, toutefois, le prix du jatropha servant de matière première pour la production de biocarburant n’était pas suffisamment attractif pour encourager les agriculteurs à en cultiver davantage, ce qui a suscité certaines interrogations de la part des décideurs politiques.      http://www.academicjournals.org/journal/AJAR/article-abstract/A05DC3E42807    (African Journal of Agricultural Research, 18/12/2014)

28/02/2014


Intégrer l'atténuation et l'adaptation dans le développement : le cas du Jatropha curcas

Trois projets transnationaux de recherche financés pendant la première phase du projet ERA-ARD ont produit un éditorial sur le Jatropha dans la revue GCB Bionenergy. Ils concluent que le Jatropha peut contribuer au développement rural durable en Afrique, mais que sa culture n'est pas aujourd’hui suffisamment productive et rentable pour jouer ce rôle. Des efforts accrus seront nécessaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement – de la production à l’utilisation du Jatropha – seront indispensable pour atteindre cet objectif.     http://goo.gl/5Ny0ry     http://www.era-ard.org/fileadmin/SITE_MASTER/content/Muys_et_al__GCBB_2013_online_first_12_13__15.pdf   (ERA-ARD, 2013)

28/02/2014


Nouvelles variétés de haricots au Cameroun

Au Cameroun, les agriculteurs cultivent aujourd’hui de nouvelles variétés de haricots affichant un rendement jusqu’à trois fois supérieur à celui des cultures traditionnelles, qui ont souffert d’attaques d’organismes nuisibles, de maladies et de situations météorologiques défavorables. Sept variétés de haricots plus résistantes et plus nourrissantes sont désormais distribuées aux agriculteurs camerounais, à la suite de tests approfondis menés par l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD)) basé dans le pays. Les variétés ont été sélectionnées parmi des centaines d’autres que le Cameroun a reçues de l’Alliance panafricaine de recherche sur le haricot (PABRA), une initiative multi-agences qui coordonne la recherche sur le continent. (SciDev.Net, 22/03/2013) 

10/04/2013


Potentiel et options politiques concernant les énergies renouvelables dans les îles et les régions éloignées

Le programme pour le déploiement des technologies liées aux énergies renouvelables de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié une étude sur les énergies renouvelables dans les îles et les régions éloignées (REMOTE). L’objectif est d’ouvrir de nouvelles perspectives politiques pour rendre ces îles et régions éloignées largement indépendantes de l’importation des énergies fossiles et des infrastructures de transmission d’énergie trop coûteuses. Cette étude permet aux décideurs de mieux appréhender les problèmes techniques, économiques et énergétiques auxquels les régions reculées doivent faire face. Elle présente en outre différentes options politiques pour y accélérer le développement des énergies renouvelables. Il convient d’offrir aux décideurs, tant au niveau national, régional que local, les perspectives et l’inspiration pour développer des stratégies énergétiques durables.(IICD SIDS, 27/04/2012)

31/05/2012


Bioéthanol de canne à sucre : quelles implications pour l’environnement ?

Un article paru dans la revue Global Change Biology Bioenergy a évalué le niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du bioéthanol de canne à sucre par rapport aux carburants fossiles. Les chercheurs ont longtemps plaidé pour la promotion des carburants d’origine végétale, issus de la biomasse, comme source d’énergie renouvelable durable au plan environnemental, mais se sont rarement posé la question de savoir si l’avantage potentiel de l’éthanol produit à partir de la canne à sucre pour le climat diminuait compte tenu des émissions dues à la gestion de l’utilisation des terres. Les chercheurs ont étudié les systèmes de production d’éthanol à partir de la canne à sucre pour identifier les sources d’émissions de gaz à effet de serre. Selon eux, les changements dans l’affectation des sols, la fertilisation, le brûlage des résidus et le labour exercent l’impact le plus fort sur les émissions de GES.Afin d’obtenir des réductions réelles d’émissions de gaz à effet de serre, le Dr. Cardoso Lisboa et ses co-auteurs suggèrent des changements à toutes les étapes de la production de canne à sucre. Par exemple, l’apport simultané d’eau d’irrigation et d’engrais permettrait de réduire les taux de fertilisation pour la production de canne à sucre. De plus, le passage des pratiques de brûlage pré-récolte de la canne aux systèmes de culture sans labour ou comportant un minimum de perturbation du sol, associés à une récolte mécanique unique, permettrait de maintenir voire d’augmenter les stocks de C et N du sol. (Source : Alphagalileo, 2 mars 2011)

30/03/2011


Lignes directrices sur les biocarburants et les espèces envahissantes

Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles (UICN), 2009Ces lignes directrices visent à alerter sur les risques de bio-invasion d’espèces allogènes destinées à la production de biocarburants. Elles contiennent une panoplie de recommandations constructives pour éviter l’introduction, l’établissement et la propagation des espèces envahissantes utilisées pour la production de biocarburants. Ces lignes directrices visent également à éclairer les décideurs sur les politiques et les pratiques des producteurs de biocarburants. Elles fournissent en outre des conseils utiles aux sociétés importatrices et aux pays importateurs.

22/03/2010


Les graines du mécontentement: la plante miracle qui ne tient pas ses promesses

Un rapport accablant publié récemment révèle que le jatropha, présenté ces dernières années comme une plante miracle pour la production à grande échelle de biocarburants tirés de ressources renouvelables, fait planer le spectre de la pauvreté alimentaire sur des milliers d’agriculteurs de pays en développement. Il y a 5 ans, le jatropha était considéré par les investisseurs et les scientifiques comme une alternative incontestable aux énergies fossiles. Il n’était pas question, de surcroît, d’appauvrir davantage les agriculteurs en détournant les terres agricoles à d’autres fins que celles de la production alimentaire. On disait de cette plante qu’elle était très résistante à la sécheresse et aux ravageurs, et qu’elle n’entrerait pas en concurrence avec les cultures de produits alimentaires. Des chercheurs ont toutefois montré que la pauvreté avait gagné du terrain dans les pays (comme l’Inde et la Tanzanie) qui avaient opté pour sa culture. (Source : the Independent, 15 février 2010)

2/03/2010


Les biotechnologies : un outil pour améliorer la qualité du sorgho biomasse

Les récentes avancées de la recherche dans le champ thématique de la génomique et de la biotechnologie des plantes devraient faciliter le développement de nouveaux cultivars et d’hybrides de sorgho offrant une production élevée de biomasse cellulosique. Yinghua Huang, du Départment de l’Agriculture des Etats-Unis, affirme que la biomasse cellulosique représente aujourd’hui une matière première énergétique particulièrement attrayante en raison d’une concentration beaucoup plus abondante et que le sorgho, notamment, offre un potentiel intéressant pour plusieurs raisons : il permet une plus grande efficacité d’utilisation de l’eau, il est adapté à une production élevée de biomasse dans un système de culture à faibles intrants et il est facile à manipuler grâce à ses caractéristiques cellulaires. (Source : CBU, 11 décembre 2009)

20/01/2010


Le jatropha n’est pas la plante miracle

On a trop vite accolé le titre d’or vert au Jatropha curcas, arbuste qui croît dans des conditions arides et dont les graines produisent une huile proche du gazole. Beaucoup avaient cru y voir le sauveur des terres marginales, la plante qui permettrait aux pays en développement de se sortir de la misère pour accéder à un avenir oléagineux durable. L’an dernier encore, certains commentateurs prévoyaient la culture de 22 millions d’hectares de jatropha d’ici 2014, contre 721 000 hectares à l’époque. Or un analyste de l’organisme londonien New Energy Finance constate que sur les 140 investissements réalisés cette année dans des projets de biocarburant, quatre ou cinq seulement concernent le jatropha. Les premiers investisseurs connaissent désormais les limites de cette plante. Certes, le jatropha supporte des environnements très secs, mais ne produit pas forcément beaucoup de semences. Il lui faut au moins trois ans pour arriver à maturité et requiert des soins jusque là. Les plants de jatropha s’acclimatent souvent mal aux lieux où on les sème. Bien que le jatropha ne soit sans doute pas la plante miracle, il peut envisager une carrière comme alternative locale dans certains pays en développement. (Source : Nature, 16 septembre 2009)

5/03/2010


De nouvelles sources de biocarburants pour ne pas concurrencer les cultures agricoles traditionnelles

Les algues halophiles représentent une source très intéressante pour la production de biocarburant et un moyen efficace pour recycler les émissions de dioxyde de carbone qui s’accumulent dans l’atmosphère. La pénurie de matières premières appropriées constitue actuellement une contrainte majeure à la production de biocarburants et la pénurie de soja et de maïs affecte la production de biodiesel et d’éthanol, respectivement. Les micro-algues halophiles (vivant en milieu salé) peuvent pousser dans des zones marginales saturées d’eau saumâtre ou salée peu propices au développement de l’agriculture traditionnelle. Cultivables toute l’année, les algues sont 10 à 30 fois plus productives que les plantes terrestres. Elles peuvent être cultivées à partir des eaux usées urbaines et ont apparemment un potentiel vraiment exceptionnel pour recycler le CO2 des centrales alimentées au gaz, au charbon et à la biomasse. (Source : Société de microbiologie générale, 10 septembre 2009)

20/10/2009


SciClips open innovation platform for scientific breakthroughs, collaboration and philanthropism

The SciClips open innovation platform for scientific breakthroughs, collaboration and philanthropism includes an open innovation platform on biofuels. The platform is divided in 4 areas; Biofuel Researchers is a comprehensive database of researchers working on biofuel world-wide. It gives a unique opportunity to find your collaborators worldwide, share ideas and the research reagents prepared in your laboratory. Biofuel Protocols is a unique collection of published protocols on biofuel research and related tools. This database contains links to published protocols from the journals, patents, patent applications and various laboratories that are freely available to view. Biofuel Reagents is a database for commercially available research reagents used in biofuel research. You will find the list of most of the commercially available products that are currently available in the market for biofuelresearch. Biofuel Ideas is coming soon with a unique open innovation platform for generating ideas related to biofuels.

4/08/2009


SciClips : une plate-forme d’innovation ouverte pour la collaboration, le philanthropisme et les percées scientifiques

La plate-forme d’innovation ouverte SciClips pour la collaboration, le philanthropisme et les percées scientifiques comprend une plate-forme d’innovation ouverte sur les biocarburants. Celle-ci est divisée en 4 grands domaines : Biofuel Researchers, une base de données complète sur les chercheurs oeuvrant dans le domaine des biocarburants à travers le monde. Elle permet de rechercher vos collaborateurs partout dans le monde, de partager des idées et de préparer des réactifs de recherche dans vos laboratoires. Biofuel Protocols, une collection de protocoles publiés sur la recherche en matière de biocarburants et outils connexes. Cette base de données contient des liens vers des protocoles publiés dans des revues, des brevets, des applications de brevets et divers laboratoires qui peuvent être consultés librement. Biofuel Reagents, une base de données concernant des réactifs de recherche disponibles commercialement et utilisés dans la recherche sur les biocarburants. Ici, vous trouverez une liste des produits commerciaux actuellement disponibles sur le marché de la recherche en matière de biocarburants. Une plate-forme d’innovation ouverte dédiée à la génération d’idées sur le développement des biocarburants (Biofuel Ideas) sera disponible prochainement.

23/07/2009


Cuba: promouvoir la biomasse comme source d’énergie renouvelable

Avec l’appui de l’Agence suisse pour le développement et la coopération (connue en Amérique latine sous l’acronyme COSUDE), Cuba a investi dans un programme de recherche intitulé « La biomasse : une source d’énergie renouvelable pour le pays ». La biomasse est la principale source d’énergie renouvelable du pays. Le projet vise principalement à stimuler la production de biogaz, un carburant provenant de la décomposition de matières organiques entassées à l’abri de l’air. Selon José Sotolongo, titulaire d’un master et fondateur du Centre d’application des technologies pour le développement durable, l’objectif de ce projet est de produire ce biocarburant à partir des déchets issus du broyage des grains de café, du riz et des résidus forestiers. Les partenaires du projet, outre le centre, sont les suivants : l’Institut d’expérimentation Indio Hatuey de l’Université Matanzas, l’Institut de recherche sur la canne à sucre et le Groupe des projets prioritaires de l’Agence des sciences et technologies, qui fait partie du Ministère des Sciences, des Technologies et de l’Environnement. (Source: Caribbean Net News, 15 avril 2009)

11/05/2009


Ghana : produire des biocarburants à partir de semences d’arbres indigènes

Des biologistes de l’Université d’Etat du Kansas et un chercheur ghanéen de l’Université des études de développement (Campus Navrongo) au Ghana travaillent sur un projet de recherche et développement de biodiesel à partir de semences d’arbres communs et particulièrement adaptés au climat du nord du Ghana. Pour mener à bien son projet, Walter Kpikpi a obtenu un financement du Centre d’études africaines de l’Université du Kansas, lors de sa visite en 2008. Ce projet vise à développer la production de biodiesel à partir de semences collectées par les petits agriculteurs locaux ghanéens, auxquels ce système est destiné. Kpikpi a pour ambition de cultiver, sur des terres qui ne sont pas exploitables pour les cultures alimentaires, des plantes de Jatropha curcas et de Azadirachta indica (dont les graines présentent toutes les qualités requises pour la production de biocarburants) dédiées exclusivement à la filière biodiesel. (Source : AZoCleantech, 29 mars 2009)

17/04/2009