Knowledge for Development

Publications


Généralité

Une traduction française de ce dossier sera bientôt disponible

6/07/2007


Dans les pays ACP

Une traduction française de ce dossier sera bientôt disponible

6/07/2007


Au nivel mondial

Une traduction française de ce dossier sera bientôt disponible

6/07/2007


Bioéthanol de canne à sucre : quelles implications pour l’environnement ?

Un article paru dans la revue Global Change Biology Bioenergy a évalué le niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du bioéthanol de canne à sucre par rapport aux carburants fossiles. Les chercheurs ont longtemps plaidé pour la promotion des carburants d’origine végétale, issus de la biomasse, comme source d’énergie renouvelable durable au plan environnemental, mais se sont rarement posé la question de savoir si l’avantage potentiel de l’éthanol produit à partir de la canne à sucre pour le climat diminuait compte tenu des émissions dues à la gestion de l’utilisation des terres. Les chercheurs ont étudié les systèmes de production d’éthanol à partir de la canne à sucre pour identifier les sources d’émissions de gaz à effet de serre. Selon eux, les changements dans l’affectation des sols, la fertilisation, le brûlage des résidus et le labour exercent l’impact le plus fort sur les émissions de GES.Afin d’obtenir des réductions réelles d’émissions de gaz à effet de serre, le Dr. Cardoso Lisboa et ses co-auteurs suggèrent des changements à toutes les étapes de la production de canne à sucre. Par exemple, l’apport simultané d’eau d’irrigation et d’engrais permettrait de réduire les taux de fertilisation pour la production de canne à sucre. De plus, le passage des pratiques de brûlage pré-récolte de la canne aux systèmes de culture sans labour ou comportant un minimum de perturbation du sol, associés à une récolte mécanique unique, permettrait de maintenir voire d’augmenter les stocks de C et N du sol. (Source : Alphagalileo, 2 mars 2011)

30/03/2011


Biocarburants : revue des politiques et impact

Département d’économie agricole et des ressources naturelles de l’Université de Californie (Berkeley), Document de travail n°1119.Cet article présente un aperçu des considérations environnementales, économiques et politiques sur les biocarburants. L’accroissement spectaculaire de la production et de la consommation de biocarburants au cours de la première décennie du nouveau millénaire a principalement été favorisé par l’instauration de politiques gouvernementales. Hormis quelques exceptions, les biocarburants de première génération actuellement disponibles ne sont pas viables économiquement compte tenu du manque de mesures fiscales d’encouragement et de la hausse des prix du pétrole. Par ailleurs, l’impact environnemental des biocarburants en tant que solution alternative aux carburants d’origine fossile est quelque peu ambigu. L’étude des modèles économiques les plus récents de production et de transformation des biocarburants et leur impact économique permet d’établir une distinction entre les modèles de formes structurelle et réduite. L’étude des modèles de forme réduite est basée sur l’analyse d’une série chronologique renseignant sur la dépendance entre les prix des matières premières utilisées, des biocarburants et des carburants d’origine fossile.

14/03/2012


Investissements dans la recherche et structure des marchés de la production de denrées alimentaires, d’intrants agricoles et de biocarburants dans le monde

K. Fuglie, et al. Rapport de recherche n°147 de l’USDA. 12/2011.Il convient de mobiliser des investissements publics et privés considérables en faveur de la recherche-développement (R&D) agricole afin de répondre à la demande mondiale croissante de denrées alimentaires, de fibres et de biocarburants. Cette étude, qui passe en revue les dépenses privées consacrées à la R&D dans sept secteurs d’intrants agricoles ainsi que dans les secteurs de la production de denrées alimentaires et de biocarburants, décrit l’évolution de la structure de ces industries. En 2007 (dernière année pour laquelle des estimations détaillées sont disponibles), le secteur privé a dépensé 19,7 milliards de dollars EU pour la recherche agro-alimentaire (56 pour cent dans le secteur de la transformation alimentaire et 44 pour cent dans le secteur des intrants agricoles) et représentait près de la moitié du total des dépenses publiques et privées consacrées à la R&D en agroalimentaire dans les pays à revenu élevé. On estime que les investissements privés annuels dans la R&D sur les biocarburants ont atteint en 2009 1,47 milliards de dollars EU à travers le monde. Les motivations d’investissement dans la R&D sont influencées par la structure des marchés mais aussi par d’autres facteurs. L’industrie des intrants agricoles a subi des changements structurels majeurs au cours des deux dernières décennies, avec notamment un plus fort degré de concentration industrielle. Un nombre relativement faible de grandes firmes multinationales dotées de réseaux R&D et de commercialisation représente la plus grande part de la R&D dans chaque secteur d’intrants. La concentration croissante du marché n’est généralement pas associée à une augmentation des investissements dans la R&D en pourcentage des ventes industrielles.

14/03/2012


Relâcher la pression : efficacité et gains des ressources hydriques pour les services écosystémiques

Ce rapport du PNUE et du SEI examine la question de savoir comment équilibrer les gains de productivité en eau à court terme, notamment dans le secteur de l’agriculture, avec le maintien des niveaux actuels d’utilisation de l’eau pour continuer à soutenir les services écosystémiques et le bien-être des populations humaines. Le rapport présente dix messages clés sur les liens existants entre la productivité de l’eau, les flux d’eau et les services écosystémiques, illustrés à travers une série d’études de cas. Il a été conçu à l’intention des praticiens œuvrant dans les domaines de la planification et de la gestion de l’agriculture, de la planification de l’utilisation des sols, de la foresterie, des biocarburants, de l’eau et de la gestion des ressources naturelles. L’objectif vise à encourager les praticiens à explorer les différents types de gains d’efficacité tirés des services écosystémiques au niveau local, tels que les bassins versants, les paysages et les pays, mais aussi les liens qui les unissent pour l’allocation des ressources en eau.(SEI via EcoAgriculture Blog, 28/5/2012)

11/07/2012


Les biocarburants dans le collimateur des chercheurs allemands

L’Académie nationale des sciences Leopoldina (Allemagne) met fermement en garde contre l’utilisation des cultures à des fins énergétiques. Dans un rapport publié par un panel de plus de 20 experts ayant travaillé en collaboration depuis 2010, l’académie conclut que les biocarburants ne devraient jouer qu’un rôle minime dans le mouvement vers des sources d’énergie durables. Les biocarburants utilisent des superficies en terres croissantes,  génèrent davantage d’émissions de gaz à effet de serre et ont un impact plus important sur l’environnement que les autres sources d’énergie alternatives, comme l’énergie solaire photovoltaïque, l’énergie solaire thermique ou l’éolien. Les cultures destinées à la production de biocarburants peuvent en outre entrer en concurrence avec les cultures alimentaires sur les terres cultivables.(ScienceInsider, 26/7/2012)

14/09/2012


Deux nouveaux rapports du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE)

Les derniers rapports du HLPE intitulés « Biocarburants et sécurité alimentaire » et « Investir dans l’agriculture des petits exploitants pour la sécurité alimentaire » ont été publiés en juin  2013. Des recommandations sur les futures politiques publiques concernant la production de biocarburants et les stratégies d’investissement incluant les petits exploitants ont été formulées  dans ces rapports. Le HLPE recommande aux gouvernements de réorienter les politiques sur les biocarburants et de concevoir certains mécanismes qui permettront d’éviter que la demande  de biocarburants (axée sur le marché) ne constitue une menace pour la sécurité alimentaire du fait d’une augmentation des prix et d’une diminution d’accès à la terre et au manque associé  de ressources pour l’alimentation. Le rapport recommande aux gouvernements d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies d’investissement à moyen et long terme, assorties de  politiques et budgets appropriés, afin d’aider les petites exploitations à remplir leur rôle multifonctionnel dans le développement national.(FAO HLPE, 06/2013)  

31/07/2013


Rapport sur l’impact de projets liés aux biocarburants dans cinq pays en développement

Réalisé par l'ODI (Royaume-Uni), ce rapport compile les résultats d'évaluations menées début 2013 dans le cadre de projets liés aux biocarburants dans cinq pays : l’Ethiopie, l’Indonésie, le Mozambique, la Tanzanie et la Zambie. Ces évaluations ont été réalisées afin de déterminer : 1) si les pays généralement reconnus comme étant grands producteurs de biocarburants ont vu des niveaux proportionnés d’activités liées aux biocarburants, et 2) si tel est le cas, les projets ont-ils atteint un stade où il est possible d'évaluer l’impact des projets liés aux biocarburants sur la sécurité alimentaire à l’échelon local. Le rapport conclut que dans les quatre pays africains, très peu de données peuvent servir à évaluer les effets possibles d’une augmentation de la production de biocarburants sur la sécurité alimentaire. Il s’avère toutefois nécessaire d'évaluer l'impact du déplacement des populations (et de leurs activités agricoles), qui intervient souvent dans le cadre de projets liés aux biocarburants. Il est trop tôt pour savoir si la réduction du nombre de projets liés aux biocarburants est temporaire ou permanente. Néanmoins, si l'on se base sur les activités interrompues et le temps qu’il faut pour mettre en place de nouveaux projets, force est de constater que la production n'atteindra pas de sitôt un niveau important dans ces quatre pays.     http://www.odi.org.uk/publications/7441-biofuels-land-agriculture-indonesia-ethiopia-zambia-mozambique-tanzania    (ODI, 05/2013)

28/02/2014


Meilleures pratiques pour la mise en œuvre de politiques d’innovation relatives aux technologies émergentes dans le domaine des énergies renouvelables

Ce rapport présente les meilleures pratiques internationales en matière de mise en œuvre de politiques d’innovation stratégique, synthétisant des méthodes largement éprouvées à travers le monde. Il formule par ailleurs de nouvelles recommandations visant à améliorer la mise en œuvre des instruments politiques existants, en mettant l’accent sur la réduction des risques afin de promouvoir l’investissement du secteur privé en amont de la chaîne d’innovation, mais aussi la mise en place d’une politique internationale d’innovation. En suivant ces principes, les pays pourraient promouvoir le déploiement des technologies d’énergies renouvelables à moindre coût, mais aussi améliorer la croissance et les exportations axées sur les nouvelles technologies. Les apports émanant de décideurs politiques et d’experts du secteur du monde entier dans le cadre d’ateliers et d’entretiens ont permis d’éclairer ce rapport préparé par le Carbon Trust et financé par Element Energy.   (IEA-RETD, 09/2014)

29/10/2014


Comprendre l’interaction eau-alimentation-énergie dans le contexte du changement climatique

Si les systèmes de ressources en énergie, eau et denrées alimentaires sont fondamentalement interdépendants, les trois systèmes de ressources ont à ce jour été essentiellement organisés et étudiés séparément. Une « approche axée sur l’interaction », analyse multidisciplinaire des relations existantes entre l’énergie, l’eau et l’alimentation, peut aider à minimiser les corrélations négatives et à créer des synergies  entre ces trois secteurs. Elaboré par le Centre néerlandais de recherche sur l'énergie (ECN), ce rapport fait le point sur le débat actuel concernant l’interaction énergie-eau-alimentation et les liens d’interdépendance entre l’eau et l’énergie, en vue de fournir des informations pertinentes aux décideurs locaux et régionaux chargés de formuler et de mettre en œuvre des politiques sur les systèmes de ressources en énergie et en eau.    (ECN, 08/2014)

31/12/2014


Bioénergie, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté : minimiser les corrélations négatives et créer des synergies entre l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire

Cet article présente un cadre d’analyse pour dresser le bilan des mesures qui ont été prises afin d’encourager l’innovation dans le domaine de la bioénergie moderne pour parvenir à des résultats gagnant/gagnant en termes de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la santé, d’autonomisation des femmes et de viabilité environnementale. La bioénergie moderne est un élément essentiel du développement économique durable et pourrait jouer un rôle important dans la réduction de la pauvreté et la croissance verte. La gestion des corrélations négatives dans le cadre de l’utilisation de la bioénergie, de la productivité agricole et des fonctions écosystémiques est un important obstacle au développement. Selon Alisher Mirzabaev et ses collaborateurs du Centre de recherche sur le développement (ZEF) en Allemagne, relever ce défi implique de pouvoir au préalable identifier les facteurs, les corrélations négatives et les effets de la production bioénergétique, de la commercialisation et de l’utilisation de produits bioénergétiques compte tenu de l’interaction eau-énergie-sécurité alimentaire.    (ZEF, 08/2014)

31/12/2014