Knowledge for Development

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Industrie de la canne à sucre : menaces environnementales, perspectives bioéconomiques

Dans la revue Engineering News, Francis Johnson, chercheur principal de l’Institut pour l’environnement de Stockholm (SEI), évoque les pratiques de gestion contrastées de l’industrie de la canne à sucre dans les pays en développement. La plupart des pays qui disposent d’exploitations de canne à sucre sont confrontés à des problèmes environnementaux similaires : pénurie d’eau, écoulement des nutriments, perte de biodiversité, lixiviation chimique, pollution de l’air, etc. Selon Johnson, la manière dont les pays élaborent et appliquent la législation associée à la culture de la canne à sucre déterminera la viabilité de la filière. En Afrique du Sud, par exemple, la pratique répandue du brûlage de la canne à sucre avant la récolte est à l’origine de la pollution atmosphérique et de la perte de biomasse (déchets de cannes), alors que les résidus de récolte de canne pourraient être brûlés afin de produire de l’électricité et du chauffage. A Maurice, pays beaucoup plus petit, toutefois, l’adoption de pratiques modernes de culture de la canne à sucre a permis d’atténuer les effets environnementaux néfastes de l’industrie. Les idées de projets de partenariats publics-privés en vue d’améliorer la filière foisonnent et sont évidentes : cultiver la canne à sucre où la terre le permet naturellement, aider la filière à atteindre les normes requises, faciliter la diffusion de données et l’exécution des décisions, examiner la question de la responsabilité pour les dommages environnementaux, développer et commercialiser des sous-produits à valeur ajoutée, etc.   http://www.siani.se/news/sugar-cane-industry-environmental-threats-or-prospects-bioeconomy   http://www.engineeringnews.co.za/article/sugar-cane-poses-some-environmental-threats-2014-03-28  (Engineering News via SIANI, 28/03/2014)

13/05/2014


De la monoculture de la canne à sucre à un système agraire diversifié : transformer la terre

La transformation graduelle et malaisée d’une exploitation de monoculture de la canne à sucre en un système agraire intégré et diversifié est décrite ici en se servant du cas d’une petite exploitation familiale de la province de Negros Occidental aux Philippines. En 1984, la famille Oray a décidé de changer l’orientation de l’exploitation pour assurer la sécurité alimentaire de la famille, mieux contrôler le processus de production dans son ensemble et mieux exploiter les ressources disponibles par un recyclage des éléments nutritifs du sol. La transformation a nécessité de convertir à la riziculture des champs consacrés auparavant à la culture intensive de la canne à sucre, de travailler le profil du sol pour améliorer la gestion de l’eau, de vendre directement aux voisins pour éviter de passer par des intermédiaires, de planter du maïs et des légumes pour la consommation du foyer, d’élever quelques animaux de basse-cour - une truie, des porcelets et des poules - ainsi qu’un buffle d’eau pour le trait, d’étendre la surface de l’exploitation de 1,3 à 3,5 hectares, d’introduire une rotation des cultures basée sur les légumineuses - arachide, soja, haricot mongo et niébé - et sur l’agroforesterie et enfin d’adopter des stratégies de contrôle biologique des ravageurs : limiter les dégâts des escargots dans les rizières en plantant du taro et en dispersant les balles de riz et éloigner les rats des semences de riz en se servant du manioc comme appât. Ces changements, et bien d’autres, ont permis à la famille de répondre à ses besoins et ont rendu ses conditions de vie moins aléatoires qu’elles ne l’étaient auparavant.

28/06/2006


Un nouveau départ pour la panela

Description de la production, de la commercialisation et du contrôle qualité du sucre colombien traditionnel, non centrifugé. Le sucre non centrifugé est appelé panela en Amérique latine. Environ 70 000 petits planteurs de canne à sucre des versants des Andes colombiennes vivent de sa production. La panela, pourtant moins chère, a récemment perdu des parts de marché face au sucre raffiné, surtout dans les villes. Un nouveau produit a été mis au point, la panela pulverizada, une panela en poudre (PP), dans l’idée d’élargir les perspectives commerciales de la panela. Contrairement à la panela traditionnelle, le nouveau produit n’a pas besoin d’être réduit en morceaux pour être utilisé. Il est aussi plus nourrissant et permet de fabriquer une limonade délicieuse. La production de PP implique d’ajouter les étapes suivantes à la production: (1) addition d’agents clarifiants; (2) cristallisation; (3) séchage au soleil; (4) passage au crible. Plusieurs améliorations simples ont été également apportées à l’hygiène alimentaire. L’équipement nécessaire est le même que celui que l’on utilise pour la production de panela traditionnelle. Dans le cadre du projet PP, des ateliers ont été organisés pour former les petits planteurs à de meilleures techniques de commercialisation et pour faire connaître les nouveaux usages de la PP aux femmes rurales. Les usages de la PP concernent la confiture, les fruits en conserve, les boissons, les bouillies, les bonbons, les gâteaux et les biscuits. KIT (E3279) Food Chain (RU), n° 25, p. 11-13

5/04/2006


Recherche-développement de procédés et équipements pour la fabrication de sucres spéciaux à la Taiwan Sugar Corporation

On examine la mise au point et la production de sucres spéciaux à la Taiwan Sugar Corporation (TSC) depuis 1990. La qualité du sucre candi TSC est la meilleure du marché et l’offre ne suffit toujours pas à la demande. Le sucre cocristallisé a l’avantage d’être facilement travaillé et de bien se dissoudre. Des produits dérivés de la mélasse de canne ont également été développés, mais le fait qu’on ne puisse disposer d’emballages aseptiques convenables retarde leur mise sur le marché. (D’après le résumé de l’auteur.) KIT (B2465) Taiwan Sugar (Taïwan), vol. 48 (2), p. 4-9

5/04/2006


Développement des biotechnologies au département Products Developing de la Taiwan Sugar Corporation

Il s’agit d’un panorama des produits de soin, des aliments santé et des avancées dans le domaine des biotechnologies au département Products Developing de la Taiwan Sugar Corporation. Ces produits comprennent notamment: (1) les champignons Cordyceps sinensi; (2) le champignon Ganoderma Lucidaoulingzhi; (3) les fructo-oligosaccharides; (4) les produits à base de Lactobacillusspp.; (5) les produits à base de miel; (6) l’huile d’onagre; (7) les produits à base d’huile de poisson tels que les acides polyinsaturés docosahéxanoïque et eicosapentaénoïque; (8) les extraits de champignon; (9) les cellulases de Trichoderma reesei; (10) les levures; (11) les engrais organiques tirés de la vinasse. KIT (B2465) Taiwan Sugar (Taïwan), vol. 48 (2), p. 20-26  

5/04/2006


Pacifique: l’ultrafiltration/décalcification du jus clarifié, un pas vers le raffinage direct et le désucrage des mélasses dans l’industrie sucrière

La Hawaiian Commercial & Sugar Company (HC&S) a travaillé sur le désucrage des mélasses qui permet d’augmenter la récupération du sucre dans les usines sucrières. Un nouveau procédé a été mis au point par Applexion et HC&S; appelé NAP ( New Applexion Process), il implique d’installer une unité d’ultrafiltration et de décalcification du jus clarifié entre le décanteur et les évaporateurs. Le nouveau système a été installé et a fonctionné une saison entière au moulin de Puunene à Hawaï; son principe, son fonctionnement et ses résultats sont présentés. Les applications possibles du raffinage, du désucrage des mélasses, de la purification du sucre inverti et de la réduction de l’alcool sont décrites. (Résumé de l’auteur.) KIT (A1548) Proceedings South African Sugar Technologists' Association, n° 70, p. 166-170

5/04/2006


Caraïbes: le potentiel de la culture de canne à sucre comme source de biomasse renouvelable à Cuba

La canne à sucre offre de nombreuses possibilités pour une production importante de biomasse dans les régions tropicales. À Cuba, les rendements moyens en canne durant les dernières années étaient de 3,78 t/ha/mois pour les tiges destinées aux moulins et de 4,74 t/ha/mois pour la biomasse utile. Les rendements potentiels sont cependant beaucoup plus élevés et se situent autour de 10,8 t/ha/mois pour les tiges destinées aux moulins et de 13,1 t/ha/mois pour la biomasse utile. Différentes pratiques culturales permettant d’accroître la productivité sont indiquées, comme l’augmentation de la densité des plants, la plantation d’août à septembre, le contrôle des adventices pendant les 120 jours qui suivent la plantation, la récolte des chaumes, etc. KIT (C1610) ATAC (Cuba), n° 1, p. 10-15

5/04/2006


Utilisation de la vinasse résidu d’éthanol pour la fabrication de briques

Les caractéristiques physiques de la vinasse, résidu de la distillation de l’éthanol de canne à sucre, et son utilisation éventuelle dans la fabrication des briques sont étudiées ici. Sous forme concentrée, la vinasse est utilisée comme engrais agricole, comme matériel de production de protéines monocellulaires et pour être transformée en énergie. On peut également ajouter de la vinasse concentrée à de la terre pour obtenir un mélange terre-vinasse ayant des caractéristiques physiques et mécaniques convenant à la production de briques non porteuses. Les briques fabriquées avec 12 % de vinasse concentrée et séchées à l’air affichent de bons résultats aux tests de compression. On a mesuré des résistances à la compression de 1,92 MPa pour les briques fabriquées à partir de sol sableux et de 1,79 Mpa pour celles utilisant un sol argileux. Ces briques ne conviennent pas à des conditions humides et ne peuvent être mises en œuvre qu’à l’abri, ou à l’air libre après avoir été imperméabilisées. (D’après le résumé des auteurs.) KIT (B2628) Agricultural Mechanization in Asia, Africa and Latin America (Japon), vol. 32 (1), numéro spécial, p. 51-54

5/04/2006


La fabrication du sucre et les produits dérivés de l’industrie sucrière

Dans l’industrie sucrière, les possibilité de diversification comprennent: (1) la production de sucre brut, de sucre blanc de planteur, de sucre amorphe de laboratoire, de sucre liquide, de sirops de glucose et de fructose; (2) la production d’alcool éthylique; (3) la production d’aliments pour le bétail; (4) la production de pulpe pour la pâte à papier; (5) la production de produits combinés; (6) la production de carburants; (7) la production d’électricité et de vapeur au cours de la production de sucre brut; (8) l’utilisation de vapeur dans la production de sucre brut. En plus d’être un édulcorant alimentaire, le sucre possède de nombreuses propriétés utiles, notamment d’être un colorant et de contribuer au volume, au corps et à la texture des aliments. Il joue aussi le rôle d’un conservateur, car il stabilise l’humidité dans les systèmes alimentaires. La production de sucre peut être liquide ou en cristaux. Les sucres liquides sont utilisés essentiellement dans l’industrie, alors que les sucres cristallisés ont des usages domestiques autant qu’industriels.   KIT (K1912) FAO Agricultural Services Bulletin (FAO), n° 144

5/04/2006


Production d’éthanol par l’industrie sucrière

Le processus et l’équipement requis pour la production d’éthanol par fermentation, y compris sa récupération par distillation, sont décrits ici. La production d’éthanol a suivi des schémas traditionnels pendant des décennies; le choc pétrolier du début des années 1970 et l’augmentation impressionnante de la production d’éthanol carburant au Brésil ont stimulé la recherche-développement de processus de production plus efficaces et plus rentables. Un moulin à canne à sucre a tout intérêt à s’adjoindre une distillerie et à utiliser l’éthanol comme source d’énergie, seul ou associé aux carburants pétroliers. On doit prendre en compte les économies réalisées de cette façon lorsque l’on étudie la pertinence financière de la production d’éthanol. (D’après le résumé de l’auteur.) KIT (H1045) Sugar Journal (États-Unis), vol. 65 (7), p. 11, 14-17

5/04/2006


Expériences de coupe mécanisée de la canne à sucre dans le monde

Les expériences de coupe mécanisée de la canne à sucre dans le monde sont présentées en bref. Les niveaux-type atteints en coupe mécanique à Cuba, en Louisiane (États-Unis) et en Australie sont étudiés. Aucun schéma global ne se dégage, si ce n’est une tendance très générale à la mécanisation complète. Il y a cependant des caractéristiques communes, notamment l’aptitude des constructeurs à trouver des solutions techniques permettant de dépasser les contraintes naturelles de climat ou de type de sol et d’atteindre une meilleure efficacité. On en conclut que l’analyse de la mutation technologique que représente le passage à la coupe mécanique de la canne à sucre devrait prendre en compte une perspective macro-économique, les données générales du marché tout autant que les facteurs qui ont une influence sur le développement et l’adoption de la technologie elle-même. KIT (C2607) Informacoes Economicas Instituto de Economia Agricola (Brésil), vol. 28 (7), p. 11-21

5/04/2006


Amélioration de la productivité dans les plantations de canne à sucre en Asie

Un séminaire sur l’amélioration de la productivité dans les systèmes de production de canne à sucre s’est tenu à Jogyakarta (Indonésie) du 7 au 12 décembre 1998, pour mesurer les problèmes et les contraintes auxquels doivent faire face les plantations de canne à sucre dans les pays asiatiques et identifier les mesures qui permettraient d’améliorer leurs performances de production. Des communications provenant du Bangladesh, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, du Pakistan, des Philippines, du Sri Lanka, de Thaïlande et du Vietnam ont passé en revue les tendances actuelles de la production, les problèmes et les contraintes qu’affrontent les plantations et les perspectives futures de la culture de la canne à sucre. On a demandé à des experts de préparer cinq documents de synthèse: (1) les possibilités d’améliorer les techniques de gestion pour une production durable de canne à sucre; (2) faire progresser la technologie pour améliorer la productivité et la compétitivité dans l’industrie sucrière; (3) les problèmes et les contraintes qui pèsent sur la production de canne à sucre en Indonésie; (4) tendances et panorama du marché mondial du sucre; (5) manutention postrécolte de la canne à sucre.

5/04/2006


Afrique : unités villageoises de fabrication du sucre

En 1990, en Tanzanie, l’Institute of Production Innovation (IPI) a mis sur le marché des unités permettant de produire du sucre à petite échelle, équipements qu’il avait conçus pour répondre à la demande croissante de sucre dans le pays. La technologie IPI simplifie le processus de production complexe des grands moulins à canne, mettant ainsi la fabrication de sucre à la portée des ateliers villageois. Le matériel sucrier IPI est réputé pour être techniquement efficace, économiquement viable et adapté à la production de sucre en Tanzanie. On peut comparer ses performances techniques à celles des mini-installations sucrières indiennes. La diffusion a été freinée au début par le fait que le principe était mal connu et que les variétés de canne adaptées au processus faisaient défaut. Malgré cela, plusieurs unités ont été mises en œuvre depuis 1990 et fonctionnent dans différents endroits en Tanzanie. (Résumé des auteurs.) KIT (E3132) Science, Technology and Development (RU), vol. 14 (1), p. 59-69

5/04/2006


Afrique : la construction et les deux premières années d’exploitation d’un nouveau type de moulin à canne à Komati

La conception, la gestion de projet et les deux premières saisons d’exploitation d’un nouveau moulin à Komati, Afrique du Sud, sont décrits en portant une attention particulière aux aspects innovants de sa conception et de son équipement. Un aperçu du temps et des coûts de mise en œuvre d’un moulin de ce type est également fourni, avec une mise en évidence des points critiques à surveiller dans la gestion d’un projet à flux tendu. Le rendement de l’installation au démarrage a été gravement perturbé du fait des conséquences sur la canne d’une sécheresse inhabituelle, mais elle a ensuite fait rapidement preuve d’une excellente efficacité en termes de pourcentage d’extraction et de couleur de sucre. (Résumé des auteurs.) KIT (E1345) International Sugar Journal (RU), vol. 98 (1169), p. 223-229  

5/04/2006


Afrique : mise au point d’appareils de mesure destinés aux conditions sévères des usines sucrières

Au cours des dix dernières années, le South Africa's Sugar Milling Research Institute (SMRI) a mis au point un certain nombre d’instruments pour la prise de mesures au cours du processus industriel. Dans la plupart des cas, ces instruments ont été élaborés parce que les instruments du commerce n’étaient pas disponibles ou étaient inadaptés aux sévères conditions des usines sucrières. Le matériel mis au point par le SMRI comprend des instruments de relevé du couple, des testeurs de conduction avec traceur intégré, des instruments de mesure volumétrique pour tapis roulant, de mesure des solides en suspension dans un mélangeur à boues, de mesure de la consistance des boues dans un décanteur, d’échelonnage des évaporateurs, un index de préparation, des jauges de réglage de l’écartement des meules, de la clarification du jus, du niveau de boue dans un décanteur et de pression dans les toboggans des alimenteurs à pression. On trouve une brève description de chaque instrument ou méthode et quelques exemples d’applications. (D’après le résumé des auteurs.) KIT (A1548) Proceedings South African Sugar Technologists' Association, n° 73, p. 277-281

5/04/2006


Contrôle des pertes microbiologiques avant l’arrivée de la canne à l’usine et durant la fabrication du sucre

Le contrôle des pertes microbiologiques dans le processus de raffinage du sucre est le sujet de cet article. La présence de bactéries et de virus dans les cannes récoltées réduit le rendement en sucre et génère des produits résiduels qui diminuent le degré de pureté du sucre et sont source de problèmes lors du raffinage. Les bactéries infestent la canne à sucre et la betterave à sucre essentiellement pendant la récolte. La diminution du temps séparant la récolte du raffinage est le principal facteur de réduction des infections microbiennes. Différentes méthodes de contrôle des bactéries pendant le raffinage proprement dit sont présentées. Un certain nombre d’additifs chimiques traditionnels sont passés en revue, avec un examen de leur efficacité. La maîtrise combinée de la température et des composants chimiques s’est avérée plus efficace que n’importe quelle méthode isolée. Les développements récents dans les domaines des biotechnologies et des désinfectants chimiques sont comparés avec les méthodes traditionnelles de contrôle bactériologique. L’ozone et l’oxyde de chlore sont de plus en plus utilisés. Avec des variétés de canne plus résistantes et des méthodes de contrôle de l’activité microbiologique plus efficaces, les pertes en sucre sont minimisées. (D’après le résumé des auteurs.) International Sugar Journal (Grande-Bretagne), vol. 104 (1239), p. 118-123

5/04/2006


Intensifier la recherche-développement, la commercialisation et l’approvisionnement de la canne à sucre pour augmenter rapidement la productivité sucrière

L’évolution de la productivité sucrière en Inde entre 1990 et 1996 est analysée, et des mesures pour accélérer la production de canne à sucre et de sucre de canne sont suggérées. Les rendements en canne à sucre sont d’environ 85 t/ha dans les régions tropicales indiennes, comme les États de l’Andhra Pradesh et du Tamil Nadu, mais de 55 t/ha seulement dans les zones subtropicales comme l’Uttar Pradesh et le Pendjab. En utilisant la technologie disponible, les agriculteurs ont montré lors de concours agricoles que les rendements pouvaient atteindre 200 t/ha dans les zones subtropicales, et 300 t/ha dans les zones tropicales. On considère qu’il y a plus de marge de développement dans les zones subtropicales que sous les tropiques. Le remembrement agricole est considéré comme nécessaire pour l’intensification de la recherche-développement et l’utilisation efficace des intrants disponibles. Parmi les autres mesures à prendre, on retiendra la mise au point de variétés adaptées, la mise en place d’une irrigation rationnelle, le drainage, les engrais, la protection des plantes et des progrès dans les domaines de la finance, du marketing, de l’approvisionnement en canne à sucre et de la politique tarifaire. KIT (D3473) Financing Agriculture (Inde), vol. 28 (4)

5/04/2006


Résultats de recherche récents et évolution actuelle du développement des produits et procédés au Taiwan Sugar Research Institute

Les activités de recherche poursuivies de 1985 à 1996 au Taiwan Sugar Research Institute (TSRI) sont passées en revue, avec une indication de l’état de développement des produits et procédés. On considère que ces nouveaux produits et procédés sont d’une importance stratégique pour les progrès technologiques et industriels. Parmi les nouveaux produits, on peut citer la L-lysine, les enzymes, les aliments santé, les produits à base d’amidon, les confiseries, le pigment naturel rouge tiré du fruit d’Opuntia dillenii, l’érythritol et la pulpe de bagasse pour la fabrication de papier. Parmi les procédés mis au point, citons ceux qui ont trait à la fermentation éthylique, à la production industrielle de fructo-oligosaccharides et à la lécithine en grains. D’autres informations se rapportent au tapioca de sagou, aux produits à base de graines de soja, au contrôle qualité des cartilages de requin, à l’analyse des polysaccharides, des triterpenoïdes et du germanium dans les champignons médicinaux Ganoderma spp., au traitement des eaux usées industrielles et à l’étude d’impact environnemental d’une usine de pâte à papier de bagasse. KIT (B2465) Taiwan Sugar (Taïwan), vol. 44 (3), p. 8-21

5/04/2006


Le marché du sucre en Chine : analyse et recommandations

En Chine, 86 % du sucre vient de la canne et 14 % de la betterave. Dans les dernières années, le développement de l’industrie sucrière s’est heurté à un obstacle majeur, la léthargie du marché intérieur et la chute du prix du sucre. Le déclin du prix du sucre est constant depuis 1997 ; fin 1999, il a fini par être inférieur au coût de production. Les principales explications tiennent à l’effondrement des prix du sucre sur le marché mondial, à l’excédent de production intérieure et à la concurrence d’un substitut meilleur marché, la saccharine. De l’autre côté, c’est la très grande dispersion du marché intérieur et l’inefficacité des structures de production qui sont les principaux responsables du coût élevé de la production de sucre. Ces coûts de production élevés n’ont pas aidé les producteurs de sucre chinois à se défendre contre les sucres importés et la saccharine. Quand la Chine aura rejoint l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la pression de la concurrence des sucres importés sur les raffineries chinoises augmentera encore. Par conséquent, le gouvernement doit mettre en place une politique industrielle propre à protéger le marché intérieur et à encourager la restructuration de la filière. Des directives permettant d’atteindre ces buts sont proposées. (D’après le résumé des auteurs.) KIT (H1045) Sugar Journal (États-Unis), vol. 64 (8), p. 11-13, 16, 18

5/04/2006


Récolte de la canne à sucre en Thaïlande : coupe manuelle contre coupe mécanique

Les avantages et les inconvénients de la coupe manuelle et de la coupe mécanique de la canne à sucre en Thaïlande sont comparés. La coupe manuelle reste populaire parce qu’elle est bon marché, compacte peu les sols et n’abîme pas les racines, ce qui favorise une bonne repousse par la suite. Il n’y a que 250 machines à couper la canne en Thaïlande, elles sont utilisées essentiellement dans des champs de grande taille. Les équipements existants ne conviennent pas aux pratiques culturales thaïlandaises : la taille du travail qui permet une efficacité optimale des machines est rarement atteinte, les champs mesurant au mieux 200 à 300 m de long. Il se pourrait qu’une machine de plus petite taille soit mieux adaptée au contexte de la canne à sucre thaïlandaise, mais il y a plus d’une raison pour expliquer le manque d’intérêt des agriculteurs. On recommandera que les chercheurs qui mettront au point une machine de taille adaptée s’attachent essentiellement au choix de l’énergie utilisée, à l’évacuation des déchets et au transport et à la manutention des tiges. (D’après le résumé des auteurs.) KIT (B2628) Agricultural Mechanization in Asia, Africa and Latin America (Japon), vol. 35 (1), numéro spécial, p. 33-36

5/04/2006