Knowledge for Development

Publications


Les nouvelles cultures et leur utilisation : leur rôle dans un monde en mutation rapide

J. Smartt et N. HaqCentre international pour les cultures sous-utilisées, Université de Southampton 2008Le Centre international pour les cultures sous-utilisées de l’Université de Southampton a organisé le 5e Symposium international sur les nouvelles cultures et leur utilisation, les 3 et 4 septembre 2007. La Fondation du Centre européen pour les cultures sous-utilisées (ECUC), la Fondation internationale pour la science (IFS), le Centre national sur les cultures non alimentaires du Royaume-Uni (NNFCC) et la Tropical Agriculture Association ont pris part à l’organisation du symposium en tant que partenaires. Les documents sont disponibles et regroupés sous les rubriques suivantes : The context, justification and application of underutilised crops in a rapidly changing world (Contexte, justification et application des cultures sous-utilisées dans un monde en mutation rapide) ; The need for underutilised crops in a changing world (La nécessité des cultures sous-utilisées dans un monde en mutation) ; et Success, failures and lessons learned – food and nutritional crops: case studies (Succès, échecs et enseignements – l’alimentation et les cultures alimentaires : études de cas).

21/09/2011


Le rôle des légumes-feuilles africains dans l’initiative globale pour la promotion des fruits et légumes de l’Organisation mondiale de la santé

F.I. Smith et P. EyzaguirreAfrican Journal of Food Agriculture Nutrition and Development, 7 (3) : 1-172007Ce document examine les moyens d’intégrer les légumes-feuilles indigènes africains à l’initiative globale pour la promotion des fruits et légumes, et recense certains des obstacles à leur mobilisation efficace. Les légumes-feuilles africains sont de plus en plus reconnus comme susceptibles de contribuer à l’apport d’oligoéléments et de composés bioactifs dans l’alimentation des populations africaines. Les données disponibles concernant les variétés les plus couramment consommées indiquent la présence d’antioxydants et de quantités significatives de bêta-carotène, de fer, de calcium et de zinc liées à la consommation quotidienne de légumes-feuilles. Comment le succès des légumes-feuilles de Nairobi peut-il être étendu à l’ensemble du sous-continent afin de s’assurer de leur mobilisation et de leur intégration à l’initiative pour la promotion des fruits et légumes de l’OMS ? Le cadre d'action de Kobé recommande que les interventions visant à promouvoir les fruits et légumes prennent également en compte le processus depuis la production jusqu’à la consommation. Un rapport d’expert sur les schémas de consommation de légumes dans le sous-continent recense des légumes communs tels que les oignons, les carottes, les tomates et le chou. La production et la consommation de légumes-feuilles africains sont très peu connues. À l’évidence, des informations sur la production, le traitement, la distribution et la commercialisation, la préparation et la consommation d’espèces de légumes propres à l’Afrique subsaharienne sont essentielles et constituent l’axe autour duquel doivent s’articuler les programmes d’intervention.

21/09/2011


Composition d’une sélection d’aliments d’Afrique de l’Ouest

B. Stadlmayr, U.R. Charrondiere, P. Addy, B. Samb, V.N. Enujiugha, R.G. Bayili, E.G. Fagbohoun, I.F. Smith, I. Thiam et B. Burlingame (Eds)Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, Italie2010L’une des priorités du Programme d'alimentation et de nutrition de Bioversity International est l’accroissement de l’utilisation de l’agrobiodiversité au sein des systèmes alimentaires locaux et l’intégration de ces ressources alimentaires afin qu’elles fassent partie de l’alimentation quotidienne des populations urbaines et rurales, surtout dans les pays en développement. Cependant, les efforts déployés pour atteindre cet objectif, en particulier en Afrique subsaharienne, ont été largement freinés par le manque d’informations sur les éléments nutritifs et composés bioactifs d’une très grande partie de ces ressources alimentaires – or, ces informations sont essentielles pour l’éducation du public et la prise de conscience des bienfaits de ces ressources alimentaires pour la protection de la santé, ainsi que pour la mise en place de politiques agricoles, alimentaires et de nutrition efficaces.

21/09/2011


Les légumes indigènes en Tanzanie : importance et perspectives

K. Weinberger et J. MsuyaAVRDC — The World Vegetable Center, Shanhua, Tainan, Taïwan2004Les légumes indigènes africains jouent un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire des personnes défavorisées dans les milieux ruraux ou urbains. Ils peuvent être utilisés comme aliments de base ou comme condiments dans des plats à base de variétés domestiquées. Ce sont également de précieuses sources d’énergie et d’oligoéléments pour le régime alimentaire des communautés isolées. Par ailleurs, ils peuvent constituer des sources de revenu et être commercialisés ou faire l’objet d’échanges au niveau local, régional, voire international, et l’importance cruciale des espèces sauvages comestibles lors des périodes de sécheresse, d’agitation sociale ou de guerre est reconnue. Néanmoins, le rôle central des légumes indigènes africains dans le secteur sanitaire, l’alimentation et la génération de revenus en Tanzanie est menacé en raison de l’extinction des ressources génétiques de ces espèces. De nombreuses races primitives de légumes sont actuellement remplacées par des variétés modernes.

21/09/2011


Les cultures perdues d’Afrique : volumes 1-3

Conseil national de la recherche scientifique, Washington, D.C., États-Unis1996, 2006, 2008L’Afrique subsaharienne abrite une ressource alimentaire négligée qui possède un vaste potentiel : les plantes comestibles autochtones. L’Afrique compte en tout plus de 2 000 grains et fruits autochtones – des espèces « perdues » qui doivent être redécouvertes et exploitées. Le premier volume concerne principalement les céréales autochtones, et corrige les idées reçues quant à la valeur nutritionnelle, le goût et le rendement des grains africains. Les auteurs fournissent des informations sur le lieu et la façon dont chaque céréale est cultivée, récoltée et traitée et recensent ses avantages et ses limites en tant que ressource alimentaire. Le deuxième volume décrit les caractéristiques de 18 légumes indigènes africains peu connus (parmi lesquels des légumineuses et des tubercules) qui ont un potentiel en termes d’alimentation et de revenus, mais sont généralement négligés par les scientifiques, les décideurs et l’ensemble du monde. Le livre évalue le potentiel de chaque légume dans la lutte contre la malnutrition, l’amélioration de la sécurité alimentaire, la promotion du développement rural et la protection durable des sols en Afrique. Chaque espèce fait l’objet d’une description dans un chapitre distinct, en fonction des informations recueillies et vérifiées par un groupe d’experts du monde entier. Le troisième volume décrit 24 fruits indigènes africains sauvages ou cultivés, qui restent peu connus et ont un potentiel sur le plan de l’alimentation et des revenus mais sont généralement négligés par les scientifiques, les décideurs et l’ensemble du monde. L’ouvrage évalue le potentiel de chaque légume dans la lutte contre la malnutrition, l’amélioration de la sécurité alimentaire, la promotion du développement rural et la protection durable des sols en Afrique. Chaque espèce fait l’objet d’une description dans un chapitre distinct, en fonction des informations fournies et évaluées par des experts du monde entier.

21/09/2011


État de conservation des fruits et des légumes-feuilles indigènes d’Afrique

O.C. Adebooye et J.T. OpabodeAfrican Journal of Biotechnology, 3 (12) : 700-7052004La diversité des fruits et des légumes-feuilles indigènes d’Afrique s’est considérablement réduite en raison de multiples facteurs environnementaux, politiques et socio-économiques. Ce document analyse de nouveaux facteurs relatifs au développement et aux crises qui se sont conjugués pour amplifier la vague de perte des ressources génétiques de fruits et de légumes-feuilles indigènes en Afrique. Le document propose également une série de mesures urgentes que les pays à titre individuel et l’Afrique en général peuvent prendre pour mettre fin à la vague de perte des ressources phytogénétiques et garantir ainsi la conservation de notre héritage de fruits et de légumes-feuilles indigènes.

21/09/2011


Accès aux marchés à haute valeur ajoutée par les petits producteurs de légumes indigènes africains au Kenya

I.K. Ngugi, R. Gitau et J.K. NyoroInstitut Tegemeo de l'Université Egerton, Nairobi, Kenya2006Les consommateurs prennent de plus en plus conscience de la valeur nutritionnelle et médicinale des légumes indigènes africains. Cela a entraîné une hausse de la demande, en particulier dans les grands centres urbains. L’offre n’a cependant pas su répondre à cette demande grandissante. Il s’agit pour la plupart d’agriculteurs pauvres à l’activité semi-commerciale, qui ne sont pas organisés et manquent des intrants et compétences leur permettant de satisfaire aux exigences d’un marché dynamique. Ils ne sont pas en mesure d’accéder à des marchés à haute valeur ajoutée comme les supermarchés et sont souvent exploités par des intermédiaires. En réponse à l’évolution des modes de consommation et aux nouveaux débouchés commerciaux occasionnés par la demande croissante vis-à-vis de ces légumes dans les centres urbains, certains agriculteurs, en collaboration avec des organismes de développement et le gouvernement, se sont rassemblés pour former des groupes de producteurs afin de contourner les obstacles et de faire face aux conditions inhérentes aux marchés. C’est dans ce contexte que l’étude a été menée, avec comme objectif principal de déterminer comment les petits producteurs pourraient mieux s’intégrer aux marchés émergents et restructurés tels que les supermarchés. L’étude recense les facteurs liés à une intégration réussie dans la chaîne d’approvisionnement des marchés dynamiques et en évalue les coûts et les avantages. Les données utilisées dans l’étude ont été recueillies à l’aide d’une liste d’interviews menées avec diverses parties prenantes impliquées dans le commerce de légumes indigènes africains.

21/09/2011


Cadre stratégique pour la recherche et le développement dans le domaine des espèces de plantes sous-utilisées, notamment pour l’Asie et le Pacifique, et l’Afrique subsaharienne

H. Jaenicke et I. Höschle-Zeledon (Eds)Centre international pour les cultures sous-utilisées, Colombo, Sri Lanka et Unité mondiale de facilitation pour les espèces sous-utilisées, Rome, Italie, 33 p.2006Ce document fournit un cadre stratégique pour les activités de recherche et de développement dans le domaine des espèces de plantes sous-utilisées. Élaboré à la suite d'une vaste consultation, il vise à éviter les doubles emplois inutiles et à aider à combler les lacunes dans les connaissances actuelles, tout en permettant une synthèse régionale des résultats et approches. Le cadre fait office de feuille de route pour guider les parties prenantes lors du développement des plans de travail nécessaires pour générer de nouveaux savoirs, faire pression sur les décideurs ou développer des marchés, par exemple. Il orientera également les efforts visant à déterminer les priorités de recherche et de financement. En se concentrant sur les besoins distincts et les particularités de deux régions du monde – l’Asie et le Pacifique, et l’Afrique subsaharienne – le cadre stratégique souligne les difficultés et les opportunités énormes à prendre en compte pour la promotion d’une plus grande utilisation de ces plantes ; l’urbanisation croissante, le commerce international, le changement climatique et les soins de santé sont des domaines essentiels ayant un impact direct. Même si les espèces de plantes sous-utilisées disposent d’un grand potentiel pour contribuer à répondre aux problèmes importants dans ces domaines, le plein développement de ce potentiel est entravé par un manque de sensibilisation du public, et par une insuffisance des compétences nécessaires au sein de la communauté des chercheurs. Dans le même temps, ces ressources végétales – et le sol sur lequel elles sont cultivées – sont de plus en plus menacées par les pressions internationales et locales. Une approche fondée sur un partenariat intégré est proposée, axée sur les domaines d’intervention suivants afin de générer un impact maximal : génération de connaissances, communication, renforcement des capacités, amélioration des politiques et développement de marchés.

21/09/2011


Une évaluation des légumes autochtones ouest-africains

L.C. Shei Conférence sur la recherche internationale sur la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et le développement rural, Tropentag 2008, Université de Hohenheim, Allemagne, 7-9 octobre2008Bien que les légumes autochtones ouest-africains soient mal connus et peu étudiés, le petit nombre qui a été recensé et analysé dans le cadre des recherches actuelles recèle un potentiel sur le plan nutritionnel, économique et médicinal qui, s’il est correctement exploité, pourrait déboucher sur de nouveaux marchés pour la commercialisation mondiale des légumes autochtones ouest-africains, encourager la culture, la consommation et la conservation à l’échelle locale et mondiale de nombreux autres légumes autochtones ouest-africains – en particulier ceux qui sont actuellement menacés d’extinction. La contribution sur le plan nutritionnel, médicinal et économique du jute, de la roselle, du gombo, de la fausse roselle, du koko, du caya blanc, du ndolé, de la morelle noire, du baobab, du niébé, du voandzou, de la courge cannelée, de l’aubergine africaine, de l’eguti, de la maniguette, de la mangue sauvage, du pois cajan, du poivrier de Guinée et des haricots ailés est indiquée sous forme de tableaux.

21/09/2011


Compilation et évaluation des entreprises de semences communautaires/paysannes existantes axées sur les légumes indigènes africains dans quatre pays d’Afrique orientale et centrale

M. Onim et P. MwanikiRapport ASARECA, Entebbe, Ouganda2008 L’objectif général de cette étude était de recenser les initiatives d’entreprises de semences communautaires/paysannes axées sur les légumes indigènes africains, d’évaluer les modèles/approches utilisés et de promouvoir les plus prometteurs afin d’en faire des modèles économiquement viables à une plus grande échelle. Les conclusions suivantes ont été tirées : Les légumes indigènes africains se cultivent facilement, ont une valeur nutritionnelle élevée, ont un fort potentiel médicinal et génèrent des revenus pour de nombreuses ménagères. La production de semences est une activité génératrice de revenus à la condition que des marchés soient disponibles. L’empaquetage des produits sans les peser a conduit à une perte d’argent ou à l’exploitation de la clientèle. Une formation supplémentaire sur la production de semences et de légumes et sur la commercialisation est nécessaire pour garantir la qualité des semences et des légumes-feuilles. La tenue de registres est importante pour une planification appropriée et une estimation annuelle des recettes. La formation de groupes d’agriculteurs facilite l’accès à une assistance.

21/09/2011


État actuel de la production et de la consommation de fruits et légumes dans les pays francophones d'Afrique – Impact potentiel sur la santé

J. GanryCompte-rendu du deuxième Symposium international sur les effets des fruits et légumes sur la santé humaine. B. Patil (Éd.), Acta Horticulturae, 841 : 249-2562009Ce document tente d’établir un lien entre la production de fruits et légumes et leur disponibilité à la consommation locale dans les pays francophones d’Afrique, et leur impact sur certaines maladies chroniques telles que le diabète et l’obésité. Il se fonde sur des données de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et sur des informations recueillies au moyen d’une enquête menée dans chacun des vingt pays francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Cette enquête s’inscrivait dans la préparation de l’atelier sur la « Promotion des fruits et légumes pour la santé dans les pays francophones africains », qui s’est tenu à Yaoundé, au Cameron, les 23-26 octobre, dans le cadre de l’initiative FAO-OMS. Il existe une grande diversité de situations en fonction de l’emplacement géographique, des comportements liés aux traditions culturelles et de la situation économique. Très peu de pays atteignent l’apport recommandé de 400 g de fruits et légumes par personne et par jour. Il s’agit de pays à forêts humides comme le Cameroun, le Gabon, la Guinée, le Rwanda et le Burundi, où les bananes et les plantains sont les fruits les plus consommés. D’un autre côté, la situation dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et la Mauritanie est encore pire, avec une disponibilité inférieure à un tiers du seuil critique. Une première analyse des données de la FAO et de l’OMS appuie l’hypothèse d’une relation entre une faible consommation de fruits et légumes et une forte prévalence de maladies chroniques telles que le diabète et l’obésité dans certaines conditions.

21/09/2011


Domestication des végétaux et ressources génétiques au Bénin

Vodouhè R., Dansi, A., Avohou, H. T., Kpèki, B. and Azihou, F. (2011) Plant domestication and its contributions to in situ conservation of genetic resources in Benin. International Journal of Biodiversity and Conservation, Vol. 3(2), pp. 40-56. Cette étude montre que la domestication des végétaux se poursuit activement dans les régions rurales du Bénin et qu’elle semble être l’une des pratiques les plus appropriées pour développer la biodiversité, en accroître l’utilisation et contribuer à la conservation de l’agrobiodiversité in situ. Les résultats mettent en évidence le rôle du genre dans la domestication des végétaux et révèlent que la sécurité alimentaire et la santé sont les principaux motifs de l’adoption et de la culture des espèces sauvages. Les efforts, les expériences et les innovations des collectivités locales ont pour effets de développer et de conserver la diversité génétique des plantes et d’en favoriser l’utilisation durable. Plusieurs facteurs freinent la réussite des initiatives des agriculteurs, en particulier leurs connaissances limitées de la reproduction des végétaux, du complexe phytopathologie-nuisibles, de la variabilité climatique et de l’impact de celle-ci sur la biodiversité. Les auteurs signalent que des travaux scientifiques sur les principaux obstacles qui s’opposent à la domestication des végétaux sont nécessaires et ils recommandent des recherches pluridisciplinaires portant sur des espèces distinctes de plantes (légumes-feuilles, herbes, fruits, etc.) pour mieux appréhender l’influence de la domestication sur l’évolution des espèces; ils notent également la nécessité d’autres études de référence sur les emplois et la valeur des espèces en cours de domestication par les collectivités locales dans toute l’Afrique de l’Ouest. (Bioversity Library Blog, 5/2011)

2/11/2011


Afrique: Usage innovant des légumes traditionnels pour améliorer la qualité du sol

Une enquête a été menée en 2002 dans huit paroisses ougandaises pour étudier l’impact des systèmes de savoirs locaux dans la production et la consommation de légumes traditionnels comme le nakati (Solanum aethiopicum), l’ebugga (Amaranthus dubius), l’entula (Solanum aethiopicum gilo) et l’ejobyo (Cleome gynandra). La surface allouée aux légumes traditionnels a régulièrement augmenté depuis les années 1970, quoique les légumes exotiques, vendus plus chers, continuent à s’arroger la plus grande part des terres. Comme les engrais minéraux étaient chers et le fumier encore rare, les agriculteurs ont essayé de mettre au point d’autres méthodes de maintien de la fertilité, dont la jachère et l’enfouissement des résidus de culture. Ils se sont rendu compte que les résidus des légumes traditionnels étaient particulièrement efficaces et ont commencé à alterner légumes traditionnels et légumes exotiques, comme le haricot commun et la tomate. Bien que les agriculteurs ne disposent d’aucun relais officiel pour échanger des connaissances, les échanges entre amis, voisins et parents semblent avoir été efficaces. (Ce texte est extrait d’un rapport non publié de Hart T. Abaijuka I., Kawongolo J., Rubaihayo E., Kakonge E. et Mugisha J. (2002), The Identification and Recording of Indigenous Knowledge using Rapid Rural Appraisal Techniques: The cultivation and utilisation of Indigenous vegetables in the Mpigi District, Uganda. L’auteur reconnaît les contributions des chercheurs ougandais de la National Agricultural Research Organisation et de l’université de Makerere, Kampala.) Également disponible à la bibliothèque du KIT : KIT(K3019) Version PDF

28/06/2006


Légumes et fruits indigènes : accessibilité et consommation par les foyers ruraux dans le district de Matungu, Kenya occidental

B.N. Ekesa, M.K. Walingo et M.O. Abukutsa-OnyangoAfrican Journal of Food Agriculture Nutrition and Development, 9 (8) : 1725-17382009Des taux bien trop élevés de carences en oligoéléments subsistent, principalement chez les communautés pauvres en ressources qui dépendent de l’agriculture de subsistance. Dans ces communautés, la consommation de légumes et de fruits est le moyen le plus viable de réduire les carences en oligoéléments. Outre l’amélioration de la diversité du régime alimentaire, les légumes et fruits indigènes sont souvent plus faciles à cultiver, résistants aux parasites, adaptés aux goûts locaux et constituent des sources d’oligoéléments à la fois généreuses et peu onéreuses. Malgré cela, ils continuent d’être associés à la pauvreté. Ce document fournit des résultats sur l’accessibilité des légumes et fruits indigènes et leur consommation par des foyers ruraux, obtenus à la suite d’une enquête transversale menée dans le district de Matungu, au Kenya occidental. L’accessibilité a été mesurée en fonction de la disponibilité sur les marchés locaux, la production personnelle et la récolte dans les habitats naturels, tandis que la consommation a été mesurée à l’aide d’un questionnaire sur la fréquence de consommation des aliments. Deux marchés locaux ont été choisis à dessein et 120 foyers sélectionnés parmi la population. Les données ont été recueillies à l’aide d’études de marché et de questionnaires avant d’être récapitulées dans des tableaux et graphiques. Parmi les 372 étals de marché, seuls 23,5 % proposaient des légumes indigènes (9 variétés) et 13,8 % des fruits indigènes (4 variétés). Seuls 11,8 % des foyers cultivaient des légumes indigènes ; ils ne concernaient que six variétés et les feuilles de niébé (Vigna unguilata) étaient les plus populaires. Cinq variétés de fruits indigènes étaient cueillies, et les goyaves étaient privilégiées. Un maximum de 9 variétés de légumes indigènes était consommé – le niébé, la corète potagère et l’amarante représentaient plus de 50 % de cette consommation. Six variétés de fruits indigènes étaient consommées. L’accessibilité réduite des légumes et fruits indigènes et leur faible consommation posent un problème de nutrition majeur. Il serait souhaitable de sensibiliser les personnes en charge, les mères et les petits exploitants agricoles au rôle des légumes et fruits indigènes dans la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé. Ces derniers devraient également être encouragés et aidés à cultiver durablement et utiliser ces fruits et légumes.

21/09/2011


Pour une culture alimentaire autochtone ouest-africaine

I.F. Smith Breda Series n° 91995Un résumé des arguments en faveur d’une plus grande utilisation des plantes indigènes d’Afrique de l’Ouest est présenté. Le document passe en revue les origines des principales cultures alimentaires ouest-africaines, et celles utilisées aujourd’hui par pays et par type de plante. Il décrit également la valeur nutritionnelle des légumes, des tubercules amylacés, des fruits et des céréales de consommation courante. L’urbanisation et le changement des modes de vie ont une influence sur l’utilisation par les consommateurs. De nombreux aliments traditionnels nécessitent un traitement spécifique et chronophage, et le manque de disponibilité tout au long de l’année ainsi que le déplacement restreint des denrées alimentaires fraîches représentent des obstacles à leur utilisation. Outre des campagnes de popularisation, il est nécessaire de mener des recherches afin d’obtenir des produits plus acceptables et polyvalents basés sur les aliments autochtones.

21/09/2011


Utilisation et potentiel des plantes sauvages dans les foyers agricoles

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, Italie1999Cette publication met en lumière la contribution importante des plantes sauvages à la vie des foyers ruraux, notamment dans les pays en développement. Une utilisation améliorée de ces ressources permettrait d’accroître les revenus et la sécurité alimentaire, d’appuyer le développement via de petits investissements, d’améliorer l’efficacité et la rentabilité du travail dans les foyers agricoles et contribuerait à l’élimination ou l’atténuation de la pauvreté. Le rôle des plantes sauvages, en particulier dans les foyers agricoles ruraux, est malgré tout souvent ignoré ou sous-estimé par les planificateurs, les décideurs, les organismes d'aide et de développement, les banques, les services de vulgarisation, les économistes, les agronomes, les organisations du domaine des ressources génétiques et bien d’autres.

21/09/2011


Cultures sans sol

A en croire un petit groupe d’agriculteurs capverdiens qui cultivent leurs légumes sans le support d’un sol, on pourrait augmenter la production alimentaire et réduire la malnutrition dans le pays en cultivant sans terre. La culture hydroponique (du grec « eau » et « travail ») remplace la terre par une solution nutritive. Ce système semble être idéal pour un pays dont moins de 10 pour cent des terres sont cultivables – toujours est-il que les agriculteurs du Cape-Vert adhèrent prudemment à la technologie hydroponique. (Source : Scidev.net, 6 mars 2009)

24/03/2009


Cultures spécialisées dans les îles du Pacifique

Ce projet vise à promouvoir une alimentation saine et de qualité, ainsi que les plantes à fibres cultivées dans divers systèmes agroforestiers et favorisant la création de revenus et l’amélioration des moyens de subsistance des petites exploitations familiales. Les cultures spécialisées représentent une opportunité économique importante pour les petits paysans (et les jardiniers) qui souhaitent diversifier leur production et innover (méthodes de production, traitement post-récolte, marketing, etc.).Farm and Forest Production and Marketing (FFPM) propose un certain nombre d’informations essentielles sur 32 cultures : horticulture et botanie ; le rôle de chaque culture dans les parcelles multi-espèces ; sécurité alimentaire et nutritionnelle ; produits commerciaux, normes de qualité ; emplacement et taille des marchés ; traitement post-récolte ; production à valeur ajoutée ; potentiel d’amélioration génétique.Le projet vise à promouvoir : l’intégration des arbres et des cultures (agroforesterie) les plantations commerciales et non commerciales de toutes tailles, y compris les jardins potagers les opérations commerciales à petite échelle (pour les petites parcelles) la production alimentaire locale pour le bien-être et la santé des communautés les cultures traditionnelles l’autonomie alimentaire des communautés. Parmi les résultats attendus, citons notamment : production accrue de cultures spécialisées, développement de micro-entreprises, production alimentaire locale et systèmes agroforestiers multi-strates avec cultures pérennes, afin d’assurer la viabilité économique et écologique de nos communautés.

4/05/2011


Cabi Ezine : l’Initiative Plantwise

Projet collaboratif mené par le Centre international pour l’agriculture et les sciences biologiques (CABI, Royaume-Uni), l’Initiative « Plantwise » vise à combiner des réseaux autonomes de « cliniques phytosanitaires » communautaires avec une banque centrale de connaissances Plantwise (Plantwise Knowledge Bank), afin de mettre en place un système mondial de vigilance permettant d’aider les agriculteurs à se préparer à lutter contre les ravageurs et les maladies qui détruisent leurs cultures. Il est financé par l’Agence suisse pour le développement et la coopération pour soutenir la formation de phytothérapeutes et créer au cours des cinq prochaines années des centaines de cliniques dans 40 pays : ce projet vise à offrir un large éventail de conseils et de services agricoles, mais aussi à renforcer les réseaux phytosanitaires au niveau local et régional.Les cliniques phytosanitaires suivront le modèle déjà établi par le CABI dans 15 pays (en Asie, en Afrique et en Amérique latine). Ces cliniques conseillent les agriculteurs sur tous les aspects relatifs à la protection phytosanitaire, tout comme un médecin prodigue des conseils à ses patients. Elles sont gérées par des techniciens locaux, appelés phytothérapeutes, qui sont chargés de créer ce type de cliniques en milieu rural ou dans des zones de forte concentration d’agriculteurs. Les agriculteurs y viennent avec un échantillon de plante pour déceler un éventuel problème et glaner quelques conseils pour y remédier. Des études menées au Bangladesh et en Bolivie ont montré que, grâce à ces cliniques, les agriculteurs ont pu relancer leurs rendements agricoles et dépensé moins d’argent en pesticides, améliorant ainsi leurs revenus et leurs moyens de subsistance. Les cliniques phytosanitaires opèrent en partenariat avec la banque centrale de connaissances Plantwise, dont un prototype sera lancé mi-2011.(Source : CABI, avril 2011)

4/05/2011