Knowledge for Development

Développements


Un système basé à la ferme transforme les plants de riz en biocarburant et fourrage

Des chercheurs japonais de l’Institut national des sciences agro-environnementales et de l’Organisation nationale de recherche agricole sont parvenus à mettre au point un système de production d’éthanol efficace sur site avec des balles de riz non stérilisé. Le système appelé fermentation en milieu solide produit du biocarburant et des aliments pour animaux sans aucun traitement hors-site. Le système consiste à emballer des plants de riz cultivés pour l’alimentation de bétail avec des levures, des enzymes et des bactéries pour former une balle recouverte d’un film plastique, et à recueillir l’éthanol produit par la fermentation.   (Biotechnology for Biofuels, 30/01/2015)   Lire également les commentaires de SciDev.

9/03/2015


Au-delà du NERICA : variétés de riz à haut rendement adaptées aux conditions de riziculture pluviale au Bénin

Un certain nombre d’expériences ont été menées dans quatre plateaux pluviaux afin d’évaluer les différences de rendement de 65 variétés de riz, y compris des hybrides interspécifiques : les variétés du Nouveau riz pour l’Afrique (NERICA) obtenues à partir du croisement entre Oryza sativa L. et O.glaberrima Steud. Les variétés de riz indica issues des hauts plateaux ont dans l’ensemble donné des résultats favorables : elles présentent systématiquement des rendements supérieurs par rapport aux autres variétés NERICA des hauts plateaux. Aucune des variétés NERICA n’a montré de rendement supérieur à celui de l’indica dans les quatre zones étudiées. Ces résultats, entre autres, montrent que l’amélioration du rendement des variétés des hauts plateaux d’Afrique de l’Ouest peut aisément favoriser l’augmentation du rendement des variétés de riz indica en tant que donneurs. Ces expériences ont été menées par des chercheurs du Centre du riz pour l’Afrique au Bénin, du Centre japonais de la recherche internationale pour les sciences agricoles (JIRCAS, Japon) et de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).    (Tropical Agriculture and Development, 11 /09/2014)

31/12/2014


Evaluation des statistiques sur la production rizicole en Ouganda

Le présent article met en relief l’état déplorable des capacités et des méthodologies statistiques agricoles en Ouganda et dans d’autres pays en développement. Le doute l’emporte souvent face à l’exactitude des statistiques de la FAOSTAT (Banque de données statistiques de production des cultures de la FAO), notamment en Afrique subsaharienne. Masao Kikucho, de l’Université de Chiba au Japon, et une équipe d’experts du JICA (Agence japonaise de coopération internationale), ont examiné les récentes révisions statistiques officielles du riz en Ouganda ainsi que les statistiques sur le riz tirées du recensement Ougandais sur l’agriculture. Ils mettent en évidence certaines anomalies dans les statistiques de base sur le riz (surestimation, variations importantes) et proposent des révisions possibles (en utilisant des données par district et sur la production moyenne).     (Tropical Agriculture and Development, 11 /09/2014)

31/12/2014


Perspectives divergentes sur la riziculture irriguée par trois grands barrages dans le Sahel

L'Initiative mondiale de l'eau (GWI) en Afrique de l'Ouest a formulé des recommandations en vue d’améliorer la performance des systèmes de production rizicole dans les périmètres irrigués. Le rapport s’appuie sur les enseignements tirés de trois études de cas portant sur l’analyse des stratégies, les attentes et les contraintes des différentes catégories d'agriculteurs vivant autour des barrages de Bagré (Burkina Faso), Sélingué (Mali) et Niandouba (Sénégal). Le rapport est disponible uniquement en français.    (B. Guèye, IIED, Juin 2014)

2/09/2014


Système d’intensification des cultures : innovations agro-écologiques pour augmenter la production agricole, améliorer la sécurité alimentaire et renforcer la résilience au changement climatique

Cette monographie sur le système d’intensification des cultures, publiée par SRI-Rice (SRI International Network and Resources Center, Université Cornell, Etats-Unis), est une compilation de rapports extraordinaires de situation sur le terrain élaborés par le Centre's Norman Uphoff, Erika Striger et ses partenaires de recherche en Asie du Sud et en Afrique de l’Est. Le système d’intensification des cultures, un ensemble d’innovations agro-écologiques généralisées à partir du système précurseur de riziculture intensive (SRI), vise à accroître la production en ayant moins recours à la terre, à la main d’œuvre, au capital et à l’eau – uniquement en faisant évoluer les pratiques de gestion des cultures. Les personnes ayant contribué à cette monographie interviennent en tant qu’initiateurs ou promoteurs sur le terrain de ces changements, mais pas en tant que chercheurs, bien qu’ils continuent de mener des travaux censés faire l’objet de publication. Communiqués aussi précisément que possible, les résultats observés dans des conditions réelles peuvent permettre de stimuler l’intérêt d’autres chercheurs à mener des études systématiques afin d’apporter des explications scientifiques pour promouvoir l’utilisation accrue du système d’intensification des cultures. Les cultures ciblées dans cette monographie sont le blé, le tef, le maïs, le millet, la canne à sucre, les fruits et les légumes.     http://sri.ciifad.cornell.edu/aboutsri/othercrops/SCImonograph_SRIRice2014.pdf    (SRI-Rice, 01/2014)   

28/02/2014


Diversité des marchés mondiaux du riz et sciences nécessaires pour la riziculture destinée à des consommateurs-cibles

Afin de mieux comprendre l’importance des différents traits qui contribuent à la qualité du grain de riz et les caractéristiques relatives à la qualité du riz, une équipe de recherche conduite par Mariafe Calingacion, de l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI), en collaboration avec des experts du monde entier, a évalué les traits contribuant à la qualité du riz en vue de déterminer comment ces traits sont combinés dans les variétés préférées de différentes régions. Les caractéristiques physiques et biochimiques ont été évaluées et révélé la présence de quelque dix-huit combinaisons de traits. Cette complexité montre l'importance des spécificités des préférences affichées par les consommateurs. Une évaluation plus poussée de ces combinaisons montre que plusieurs groupes comptent encore des variétés facilement différenciables par les consommateurs. Cela montre la pénurie d’outils existants pour évaluer la qualité du riz. Ce n'est qu’à l'aide d'outils complémentaires et à travers la recherche qu'il sera possible de formuler des stratégies de sélection du riz capables de combiner les caractéristiques agronomiques essentielles avec les besoins des consommateurs locaux.     http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0085106    (PLOS ONE, 14/01/2014)  

28/02/2014


Flux direct et inversé transmis par le pollen entre le riz génétiquement modifié et le riz rouge

Il convient d’identifier les risques potentiels des cultures génétiquement modifiées avant leur commercialisation, tout comme pour l’ensemble des nouvelles technologies. Dans ce contexte, plusieurs études ont mis en avant le transfert de transgènes du riz transgénique vers le riz rouge. Il existe toutefois un flux de sens opposé, qui a permis d’obtenir des semences transgéniques ayant les caractères du riz rouge sauvage. Dans une nouvelle étude publiée dans AoB PLANTS, Xavier Serrat et ses collègues du Centre de recherches en génomique agricole (IRTA), en Espagne, ont montré que ce flux inversé était plus fort que le flux génétique direct. Néanmoins, ce phénomène doit être envisagé dans des champs utilisés pour la production de semences « élite » et dans les pays en développement exposés à un risque d’infestation du riz rouge génétiquement modifié. http://aobblog.com/2014/01/quinoa-agricultural-policy-bolivian-public-health/(AoB PLANTS, 07/11/2013)

27/01/2014


Améliorer la teneur en fer et son absorption dans les grains et la paille du riz aérobie

Gulab Singh Yaday et ses collègues de l’ICAR (Tripura, Inde) ont mené une expérience de terrain pour étudier la teneur du riz aérobie en fer en relation avec le paillage et l’application manuelle d’engrais riche en fer. D’après les résultats, la concentration en fer s’est avérée la plus forte dans les grains et la paille du riz transplanté et le paillis de Sesbania aculeata (légumineuse). Toutefois, trois vaporisations foliaires de FeSO4 aux stades de tallage maximum de croissance (émergence de pousses aériennes), de préfloraison et de floraison, ont donné la plus forte concentration en fer dans les grains et la paille du riz aérobie. Cet article propose des recommandations sur les meilleures pratiques de paillage et la concentration appropriée en fer dans les solutions d’engrais.     http://www.academicjournals.org/journal/AJAR/article-abstract/966A0CD41798   (African Journal of Agricultural Research, 11/2013)

17/12/2013


Un nouveau riz très tolérant au sel issu d’une souche sauvage

Un nouveau riz, issu d’un croisement entre deux souches de riz différentes – Oryza coarctata, une espèce exotique de riz sauvage, et la variété de riz IR56 de l’espèce de riz cultivé O. sativa, rejette dans l’air le sel puisé dans le sol à travers les glandes situées sur ses feuilles. L’IRRI perfectionne actuellement cette nouvelle variété de riz tolérant au sel et effectuera des tests à grande échelle pour s’assurer qu’il répond aux besoins des riziculteurs et des consommateurs. Les agriculteurs pourront cultiver cette nouvelle variété d’ici 4 à 5 ans.(IRRI, 15/04/2013)

22/05/2013


L’amélioration génétique du riz à l’ère post-génomique : du concept à la pratique

Cet article décrit les capacités nécessaires à la Chine pour mettre en œuvre sa stratégie de sélection moléculaire et relever les défis de l’amélioration génétique du riz. Cette mise en œuvre implique des investissements colossaux dans le génotypage à haut débit, le phénotypage de précision et la génomique expérimentale.(Current Opinion on Plant Biology, 06/04/2013)

22/05/2013


Adaptation de la riziculture au changement climatique grâce au développement des coopératives sociales

La capacité d’adaptation au changement climatique de cette coopérative agricole a été améliorée grâce à un cadre de gestion plus souple (apprentissage par la pratique), une analyse des risques fondée sur des prévisions climatiques locales et un renforcement des capacités d’intervention en matière de vulgarisation. Cet article examine dans quelle mesure Green Net, une coopérative sociale agricole thaïlandaise, contribue au renforcement des capacités d’adaptation des producteurs de riz issu du commerce équitable et de l’agriculture paysanne biologique. Il met en lumière les résultats obtenus en matière d’adaptation et les efforts collectifs pour faciliter cette adaptation, mais présente également les avantages de ce type de coopératives ainsi que les enseignements tirés des activités de terrain menées entre 2007 et 2011. (AgriCultures Network, 2013)

22/05/2013


Ghana : mise en œuvre d’une nouvelle plate-forme SIG en ligne

La nouvelle plate-forme SIG en ligne vise à fournir de façon conviviale un ensemble de données spatiales liées à l’agriculture, notamment sur les chaînes de valeur de six produits de base agricoles : les mangues, les agrumes, le maïs, le riz, le soja et la noix de cajou. Cette plate-forme propose en outre une multitude d’informations : prix de certains produits de base agricoles, production agricole, chiffres relatifs aux importations et exportations de produits agricoles, budget alloué à l’agriculture au Ghana, etc. Elle rassemble des données factuelles et statistiques, ainsi que des cartes interactives. Si la plupart des informations sont mises à disposition gratuitement, certaines données restent toutefois payantes.  (FAO AIMS et Ghana Business News, 4/04/2013) 

10/04/2013


Lancement d'un nouvel outil d’identification des principales adventices du riz en Afrique

Un nouvel outil interactif en vue de l’identification de près de 200 différentes espèces d’adventices de bas-fond en Afrique de l’Est et de l’Ouest a été récemment dévoilé au Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice). Cet outil s’appuie sur une base de connaissance accessible en ligne (http://www.afroweeds.org/idao/) et hors ligne sur les ordinateurs portables et CD-ROM ou sous forme d’application pour smartphone ou tablettes.http://www.africarice.org/warda/adrao/newsrel-afroweed-oct12.asp

21/11/2012


Nouvelle variété de riz pluvial d’altitude à Madagascar

Fruit d’un partenariat entre le FOFIFA (centre national pour le développement rural de l’île) et le CIRAD, cette nouvelle variété de riz est adaptée aux conditions agro climatiques assez difficiles des hautes terres. Elle est notamment tolérante aux températures rigoureuses à plus de 1 200 m au-dessus du niveau de la mer. La création variétale doit continuer à accompagner ce développement et élargir l’éventail de variétés disponibles pour assurer la durabilité de la production du riz pluvial en altitude en intégrant différents objectifs dont la résistance à la pyriculariose, l’efficience de l’utilisation de l’azote, la diversification de la qualité du grain, la tolérance au froid et l’adaptation aux systèmes agronomiques développés dans le cadre de l’agriculture de conservation. (CIRAD, 13/06/2012)

11/07/2012


Les riziculteurs kényans adoptent une méthode culturale à rendement supérieur et plus économe en eau

Les riziculteurs du Kenya ont entrepris d’adopter le Système de riziculture intensive (SRI) élaboré par la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology du Kenya. Le SRI doit accroître la production de plus de 50 % tout en réduisant la consommation d’eau de 25 % à 50 % (ce qui permet, grâce aux économies d’eau, d’étendre les rizières). Les producteurs n’utilisent que 25 % des semences utilisées dans le système traditionnel de production de riz paddy, ce qui réduit aussi le coût des intrants. Le nouveau système a toutefois un inconvénient : il exige un désherbage plus important étant donné que les mauvaises herbes poussent plus vite lorsque les apports d’eau diminuent. Mais ces efforts supplémentaires sont compensés par des augmentations de rendement de l’ordre d’une à deux tonnes par hectare. (African Agriculture, 26/9/2011)

2/11/2011


Le renouveau du riz africain au détriment de son cousin asiatique

Selon un rapport paru le 21 mai dernier, les variétés de riz africain en voie de disparition ont retenu l’attention d’une initiative scientifique visant à réduire la dépendance à l’égard du riz asiatique, plus vulnérable aux impacts du changement climatique. Pendant très longtemps, les chercheurs ont cherché à identifier les caractéristiques génétiques intéressantes du riz africain, comme la résistance aux maladies, en vue d’améliorer les variétés de riz asiatique. Désormais, le flux génétique se produit dans le sens inverse, de l’Asie vers l’Afrique. « Le riz africain était initialement ignoré par la recherche courante », explique Koichi Futakuchi, chercheur au Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice). « Aujourd’hui, pour la première fois, le flux génétique s’inverse ». (Source : Reuters, 21 mai 2010)

31/05/2010


Des poches de succès

Savitri Mohapatra, Rice Today, avril 2010Les derniers résultats présentés par les chercheurs du Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et leurs partenaires à l’occasion du Congrès du riz en Afrique, qui s’est tenu à Bamako, au Mali, du 22 au 26 mars 2010, ont de nouveau suscité l’intérêt des marchés pour les variétés de riz africain. Un certain nombre d’agriculteurs africains (comme les populations du Plateau de Danyi au sud-ouest du Togo) continuent de cultiver le riz local, réputé pour son adaptation au climat et ses valeurs contemplatives et culturelles. Ces agriculteurs ont incité les chercheurs d’AfricaRice à étudier ces espèces et à cartographier leurs nombreux gènes de résistance au stress, y compris aux mauvaises herbes. Les études ont révélé que la variété CG 14 (parente de l’espèce O. glaberrima) inhibe le développement des mauvaises herbes et présente un niveau raisonnable de tolérance à la toxicité ferreuse, à la sécheresse, aux nématodes, à l’engorgement du sol par l’eau ainsi qu’aux principaux ravageurs et maladies du riz africain.

26/04/2010


Afrique : l’appropriation panafricaine du Centre du riz

Les pays membres ont pris la décision historique de reconnaître le caractère panafricain du Centre du riz pour l’Afrique. En reconnaissance de l’importance stratégique du riz pour l’Afrique et de l’expansion géographique réelle du Centre du riz pour l’Afrique, le Conseil des Ministres des Etats membres a décidé, lors de sa 27ème session ordinaire tenue récemment à Lomé (Togo), de changer officiellement le nom en « Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et de mettre fin à l’utilisation de l’acronyme ADRAO. Aujourd’hui, le centre est très différent de ce qu’il était à sa mise en place en 1971 au vu de l’augmentation de nombre de pays membres au-delà de l’Afrique de l’Ouest et de l’adoption à l’échelle continentale des biens publics qu’il a générés. (Source : Afrol news, 14 septembre 2009)

20/10/2009