Knowledge for Development

Organismes S&T / Ressources Web


Centre Africain de Biosécurité (ACB)

Le Centre Africain de Biosécurité (ACB) a été créé en réponse au besoin urgent de traiter les risques réels et potentiels posés par l'ingéniérie génétique (IG) en Afrique et fait campagne pour que les OGM soient soumis à des mesures plus sévères de biosécurité. L'ACB encourage la publication des points de vue et des préoccupations des groupes de la société civile africaine sur des questions relatives à la biosécurité et à la solidarité entre ces groupes. Voir Why Africa should adopt the OAU African Model Law on Safety in Biotechnology, Mariam Mayet (2003). La section « Lois africaines et commentaires sur la biosécurité » du site donne des informations sur les débats sur la biosécurité nationale et les OGM en Afrique.

15/12/2004


Consortium Asie-Pacifique sur les biotechnologies agricoles (APCoAB)

Le Consortium APCoAB, programme de l’Association des institutions de recherche agricole de l’Asie et du Pacifique (APAARI), est un forum apolitique visant à mettre en valeur les avantages de la biotechnologie pour le développement durable de l’agriculture dans la région Asie-Pacifique, à travers notamment le renforcement des partenariats multi-parties prenantes, l’amélioration du contexte politique et la sensibilisation du public. Parmi les domaines stratégiques du consortium figurent le développement des réseaux de recherche, le renforcement des capacités, la diffusion des connaissances et des informations, ainsi que l’appui politique aux biotechnologies. Il a organisé une consultation d’experts sur « les technologies post-récolte et la valeur ajoutée des produits horticoles » à l’Institut de recherche et de développement agricoles de la Malaisie (MARDI) en décembre 2010.

25/01/2011


Réseau de recherche européen sur la nutrition des végétaux

Le projet du Réseau de formation initiale Marie Curie (ITN) intitulé « Dissection biochimique et génétique du contrôle nutritionnel des plantes » (également appelé « Bionut »), mené sous l’égide du John Innes Centre (Royaume-Uni), rassemble huit des principaux instituts de recherche sur les plantes en Europe. Chaque institut accueillera un étudiant en doctorat et les programmes de recherche seront étroitement liés pour s’assurer d’avoir une vue complète du processus de la nutrition des plantes. Cette intégration est un élément clé du réseau, dans la mesure où elle permet de faire avancer la science sans mettre l’accent sur un nutriment minéral particulier, comme l’azote ou le soufre, pour analyser les besoins nutritionnels combinés des plantes.Les résultats disponibles seront rassemblés pour produire le modèle mathématique de nutrition végétale le plus complet jusqu’à présent. L’initiative européenne cherchera notamment à comprendre le processus d’assimilation des nutriments par les plantes cultivées et à mettre en évidence la nécessité de développer de nouveaux systèmes de cultures à haut rendement, utilisant peu d’intrants et ayant un faible impact sur l’environnement. Elle s’appuie, à cet égard, sur les compétences complémentaires et les spécialités des groupes de recherche. Les généticiens devront rechercher les gènes non caractérisés qui sont impliqués dans le contrôle nutritionnel des plantes. Les biologistes systémiques, les biochimistes et les phytogénéticiens s’associeront pour étudier les fonctions de ces gènes. D’autres partenaires seront chargés d’appliquer ce projet à l’étude grandeur nature sur le terrain.

4/05/2011


Avancée majeure sur l’infestation des plantes par les virus

Les phytologues de l’Organisation australienne pour la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) ont mis au point un mécanisme génétique permettant aux organismes viraux, dans ce cas le virus de la mosaïque du concombre, d’infecter les cellules hôtes et de provoquer des maladies. L’un des chercheurs, le Dr Ming-Bo Wang, explique que le virus de la mosaïque du concombre, accompagné d’un type spécifique de particule virale appelé « satellite », provoque l’apparition de taches jaunâtres distinctives en coupant le gène producteur de chlorophylle, le pigment vert des feuilles. En empêchant la production de chlorophylle, le virus provoque le jaunissement partiel ou généralisé d’une ou plusieurs feuilles, ce qui affecte considérablement la croissance et la productivité de la plante. (Physorg, 14/7/2011)

23/07/2011


TRY, une base de données mondiale sur les traits génétiques des plantes

La plus grande base de données du monde sur les caractéristiques des plantes, aussi appelées traits fonctionnels, vient d’entrer en service. Il a fallu quatre ans pour compiler 3 millions de ces données concernant 69 000 des 300 000 espèces de plantes existantes. Une collaboration internationale qui a engagé des scientifiques de 106 laboratoires de recherche dans le monde. Hébergée par l’Institut Max Planck pour la biogéochimie à Iéna, en Allemagne, la base de données TRY est un outil essentiel pour la recherche sur la biodiversité et promet d’améliorer la modélisation du « système Terre ». Les traits fonctionnels des plantes, c’est-à-dire leurs caractéristiques morphologiques et physiologiques, déterminent la manière dont ces êtres vivants se battent pour avoir accès à leurs ressources (la lumière, l’eau et les éléments nutritifs du sol), grandissent et affectent leurs écosystèmes. Connaître ces traits est notamment utile pour déterminer l’influence des plantes sur les propriétés de l’écosystème au niveau de la vitesse du cycle nutritif, de l’utilisation de l’eau et de l’absorption du dioxyde de carbone. Jusqu’ici, il a été difficile de rassembler des données sur de grands nombres d’espèces de plantes, qui sont utiles pour permettre aux modèles de bien représenter les effets des changements environnementaux (comme le réchauffement climatique) sur les écosystèmes. La première version de la base de données TRY vient d’être publiée cette semaine dans la revue Global Change Biology. L’utilisation des modèles de végétation fondés sur les traits mène à une représentation plus réaliste et empirique de la biodiversité terrestre. La base de données TRY montre pour la première fois à une telle échelle que la majorité des variations de traits observés est représentée par des différences au niveau des espèces végétales. (Eurekalert, 1/07/2011)

23/07/2011


Le Global Plant Council

Le Global Plant Council est une coalition de sociétés de phytologie du monde entier qui rassemble les phytotechniciens afin de travailler en synergie afin de résoudre les problèmes urgents auxquels l’humanité est confrontée et qui s’exprime avec un voix vigoureuse dans la perspective des sciences végétales, pour contribuer au débat mondial sur ces problèmes. La mission du Conseil consiste à définir – et s’engager dans - des stratégies coordonnées qui affectent les questions les plus cruciales et à sensibiliser davantage à l’importance cruciale de la phytologie pour s’attaquer à ces problèmes. Cette vision partagée et ces efforts permettront une utilisation plus efficace des connaissances et des ressources, accélérant le progrès accomplis pour relever les défis de la faim dans le monde, l’énergie, le changement climatique, la santé et le bien-être, la durabilité et la protection de l’environnement. Ce Conseil a proposé que l’adhésion au GPC soit réservé aux sociétés/ organisations professionnelles de phytologie à but non lucratif, le facteur clef étant que ces organisations doivent représenter les phytotechniciens.

30/08/2011


POL-SABINA : Politiques et actions de soutien pour le partenariat de produits naturels en Afrique australe

Le Projet POL-SABINA i(Politiques et actions de soutien pour le partenariat de produits naturels en Afrique austral), financé dans le cadre du programme ACP-UE, vise à bâtir un « environnement de recherche virtuel » pour le projet SABINA, mais aussi à mettre en place des sessions de formation et des ateliers sur des thèmes variés, tels que la gestion de projets et la gestion des ressources financières. Il vise en outre à étudier la gestion de la propriété intellectuelle dans la région de la SADC.Le Projet SABINA (Biochimie et informatique pour les produits naturels en Afrique australe – Southern African Biochemistry and Informatics for Natural Products) est financé par la Carnegie Corporation dans le cadre d’une initiative régionale pour la science et l’éducation. Il vise à renforcer les capacités humaines dans le secteur de la recherche sur les produits naturels à travers la formation de doctorants et d’étudiants maîtrise au sein des institutions partenaires.

30/08/2011


Programme pour les systèmes de biosécurité (PBS)

Le Programme pour les systèmes de biosécurité (PBS), qui est géré par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) et financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a lancé un nouveau site web. Ce site offre un point d’accès à guichet unique aux informations sur l’élaboration et l’utilisation responsables des biotechnologies dans le monde en développement. Concentré sur les deux régions du PBS, l’Afrique et l’Asie, il contient des outils et des ressources, notamment des copies de ses publications faciles à télécharger, pour les décisionnaires politiques du monde entier.

2/11/2011


AGAP – Amélioration génétique et adaptation des plantes méditerranéennes et tropicales

La très grande unité de recherche Agap, créée le 1er janvier 2011, est une unité mixte de recherche placée sous la tutelle de trois organismes de recherche et d’enseignement supérieur réunis autour de l'amélioration génétique des plantes tropicales et méditerranéennes : le Cirad, l'Inra et Montpellier SupAgro. Des agents de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) et du Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles (CBN) participent également à Agap. Le projet scientifique de l'unité promet œuvrer en faveur de la création de matériel végétal le mieux adapté aux systèmes de productions concernant les 20 principales espèces végétales tropicales et méditerranéennes.

9/03/2012


Protocole de Carthagène

Cette page présente des informations élémentaires sur le protocole de Carthagène relatif à la Convention sur la Diversité Biologique, sur ce qu'il représente, sur ce qu'il couvre et ne couvre pas.

26/10/2006


Les politiques et les cadres réglementaires

Des politiques et des cadres réglementaires sont nécessaires pour faire en sorte que le protocole de Carthagène soit efficace. Ils doivent être préparés au niveau national. Deux lois-types sur la biosécurité sont mentionnées à ce propos. Jusqu'à présent, il existe peu d'exemples de telles lois dans les pays ACP ou d'articles dans lesquels leur nécessité est prise en compte.

26/10/2006


La biosécurité et l'évaluation des risques

Il s'agit d'une sélection d'articles, de rapports et d'autres sources sur la biosécurité et sur l'évaluation des risques dans les pays en voie de développement.

27/12/2004


La biosécurité à l'ONU

Plusieurs agences de l'ONU et plusieurs organisations internationales proposent leur assistance aux pays en voie de développement pour la mise en place des cadres réglementaires exigés selon le protocole de Carthagène.

24/02/2009


La biosécurité en Afrique

Un grand nombre d'organisations en Afrique traitent les nombreuses questions concernant la biotechnologie dans l'agriculture. Cette page fait le lien avec quelques-unes des organisations pan-africaines les plus actives

27/12/2004


La biosécurité en Europe

Il s'agit d'organisations établies en Europe qui fournissent des informations et des services pertinents pour les pays ACP.

27/12/2004