Knowledge for Development

Publications


Le chemin cahoteux vers la convergence des savoirs pour une réglementation et un développement de l’agro-biotechnologie en faveur des plus pauvres : explorer le cadre réglementaire au Kenya

L’analyse de la dynamique de la production des connaissances s’appuie sur une démarche empirique pour documenter la réglementation de la biotechnologie au Kenya depuis près de deux décennies. L’auteur, Ann Njoki Kingiri, du Centre africain d’études technologiques (ACTS) de Nairobi, au Kenya, appuie son analyse sur des documents décrivant la nature politique en vertu de laquelle le développement de la biotechnologie et la réglementation sur la biosécurité ont co-évolué. Elle conclut que les connaissances scientifiques orientent le développement et le cadre de réglementation de la biotechnologie. Bien que ce processus manque d’orientation juridique, elle suggère que les enseignements tirés du cadre réglementaire kenyan devraient permettre d’élever le secteur national des biotechnologies à un niveau supérieur. (InTech publishers, 14/03/2012)Télécharger l’article (PDF)

10/03/2015


Mesurer l’efficacité de la recherche sur l’amélioration des plantes cultivées en Afrique subsaharienne

Ce rapport résume les principales conclusions du projet DIVA (Diffusion et impact des variétés améliorées en Afrique) et permet de mieux comprendre l’adoption et la diffusion de nouvelles variétés sur le continent africain en élargissant le socle de connaissances dans les régions qui étaient peu documentées jusqu’alors, et en améliorant les méthodes permettant d’évaluer cette diffusion[...]. (CGIAR Independent Science and Partnership Council    (ISPC Secretariat, 15.07.2014) 

22/02/2015


Encadrer le développement des biotechnologies agricoles en Afrique : renforcer la confiance du public et les capacités d’élaboration de politiques

Norman Clark, John Mugabe et James Smith fournissent un cadre analytique de la biotechnologie et de la biosécurité dans trois pays d’Afrique en examinant la nature de la recherche en matière de politique scientifique, notamment lorsqu’elle s’applique à l’impact potentiel sur le développement des biotechnologies. L’ouvrage donne une perspective supplémentaire à la gestion des biotechnologies au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda, des pays rencontrant des difficultés à développer ces biotechnologies et les politiques de biosécurité associées. L’ouvrage se penche également sur les expériences des pays de l’OCDE. Par ailleurs, les auteurs accordent une attention particulière à l’analyse des risques et à la manière dont ils sont gérés. Ils examinent les lacunes des approches traditionnelles de la gestion de la biosécurité (considération des risques liés à la biosécurité comme des valeurs probabilistes) et affirment que ces approches sont non seulement invalides d’un point de vue purement scientifique, mais qu’elles ne mettent pas non plus l’accent sur les attitudes de la société civile. Selon eux, cela explique en grande partie que l’on commence à prendre très au sérieux le « principe de précaution ».    (Africa Portal, 09/2014)

29/10/2014


Nouvelles bioressources végétales: applications dans la production alimentaire, la médecine et les cosmétiques

Ameenah Gurib-Fakim est la rédactrice d’un nouvel ouvrage intitulé Nouvelles bioressources végétales : applications dans la production alimentaire, la médecine et les cosmétiques, récemment publié par John Wiley & Son. Source d’informations fiables sur les espèces végétales sous-utilisées, cet ouvrage comble une lacune majeure en ce sens qu’il permet de comprendre la relation entre l’être humain et les plantes sous-utilisées. Après une section introductive qui définit le cadre avec un aperçu de l’importance historique et législative des espèces végétales sous-utilisées, les quatre principaux chapitres sont consacrés à l’application potentielle des nouvelles bioressources végétales dans la production alimentaire, la médecine et les cosmétiques. L’ouvrage aborde en outre les aspects économiques, sociaux et culturels des espèces végétales sous-utilisées et vise à attirer davantage l’attention sur ces espèces et les initiatives de conservation. Il met par ailleurs en lumière les questions clés relatives aux ressources génétiques des espèces végétales sous-utilisées et réunit des universitaires internationaux autour de cette question.    (Wiley-Blackwell, 04/2014)   

30/06/2014


Comment exploiter les sciences et biotechnologies végétales pour réduire les carences en micronutriments?

Irene Murgia et ses collègues du Département de Biosciences de l’Università degli Studi di Milano (Italie) proposent les articles les plus récents sur les avancées en matière de biofortification pour augmenter la teneur en micronutriment de certaines cultures. Ils présentent également un aperçu des différentes stratégies qui pourraient être adoptées pour produire des cultures vivrières de base riches en micronutriments. Certaines des grandes questions soulevées dans ces articles sont liées aux vitamines (Bs, C et D), aux micronutriments contenant des métaux (fer, zinc et manganèse) et à l’iode. Les articles présentés ici montrent dans quelle mesure les connaissances dans le domaine du métabolisme végétal, de la physiologie des plantes et de la biologie moléculaire pourraient permettre d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments dérivés des plantes. Les auteurs mettent en outre l’accent sur les efforts multidisciplinaires nécessaires pour relever les défis que constituent la sécurité alimentaire et la malnutrition par carence en micronutriments.   http://www.frontiersin.org/Journal/10.3389/fpls.2013.00429/full  (Front. Plant Sci, 6/11/2013)

17/12/2013


Découverte d’un gène qui favorise un enracinement plus profond pour la culture du riz

Une équipe internationale de chercheurs menée par l’Institut national des sciences agrobiologiques (NIAS) au Japon a identifié un gène appelé DRO1, qui favorise la croissance des racines vers le bas, permettant aux plants de riz de puiser l’eau plus profondément dans le sol. Les plants continuent ainsi de se développer avec une forte capacité d’adaptation à la sécheresse. Les chercheurs ont également découvert que le gène DRO1 modifiait uniquement l’angle de croissance des racines et augmentait légèrement leur extrémité, plutôt que leur densité, ce qui signifie que l’énergie contenue permet à la graine de développer une racine.   http://books.irri.org/RT12-4_revolution.pdf   (IRRI, 10/2013)

17/12/2013


Cultures génétiquement modifiées en Afrique : leçons économiques et politiques tirées de pays d’Afrique subsaharienne

Cet ouvrage publié par l’IFPRI montre comment cet outil pourrait être utilisé efficacement pour évaluer les bénéfices, les coûts et les risques liés à l’adoption des cultures OGM en Afrique. Les auteurs ont rassemblé des études sur les effets économiques et l’impact des cultures OGM sur le commerce, sur la manière dont les consommateurs perçoivent ces cultures, et d’autres questions. Selon eux, les cultures OGM ont généralement eu un effet positif sur l’économie de certains pays d’Afrique (Burkina Faso, Kenya, Nigeria, Afrique du Sud, Ouganda). Ils identifient les mesures à prendre pour encourager leur adoption. Les initiatives stratégiques prometteuses comprennent notamment la formulation d’une réglementation relative à la biosécurité qui ne rende pas leur développement trop coûteux, la promotion du commerce intra-régional des produits agricoles génétiquement modifiés et une meilleure information des consommateurs qui pourraient se montrer sceptiques à l’égard des OGM.    http://www.ifpri.org/publication/genetically-modified-crops-africa   (IFPRI, 02/10/2013)

5/11/2013


La génomique des animaux d’élevage

Des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, en Suisse, étudient dans quelle mesure les caractéristiques géographiques et environnementales  affectent la structure génétique des cheptels dans le monde afin d’établir une corrélation entre les modèles de variation génétique et les variables géographique. Ils  explorent le potentiel d’un certain nombre de marqueurs moléculaires différents, à partir de sources génétiques, de l’ADN mitochondrial aux chromosomes Y, pour la  génomique des animaux d’élevage. Dans les études réalisées sur des animaux d’élevage, les principaux systèmes de marqueurs sont le polymorphisme de longueur  de fragments amplifiés (AFPL, combinant la digestion de l’ADN et l’amplification par réaction de polymérase en chaîne), les microsatellites (marqueurs dans l’ADN  nucléaire), l’analyse de l’ADN mitochondrial (analyse des marqueurs à héritage uniparental), les polymorphismes de nucléotides individuels (SNP) et la variation du  nombre de copies (CNV). Tout comme les phytogénéticiens, qui analysent les plantes sauvages apparentées et les plantes sous-utilisées afin de découvrir des  gènes utiles, les spécialistes de l’élevage ont analysé les génomes de races locales/indigènes afin d’associer des loci uniques avec des paramètres  environnementaux. Cet effort peut aider à améliorer les troupeaux très affectés par les changements rapides et constants de l’environnement.      http://infoscience.epfl.ch/record/175402/files/InTech-Landscape_genomics_in_livestock.pdf?version=1     (via EPFL, 2013)    

20/09/2013


Génomique végétale : une page se tourne

Un numéro spécial de Genome Biology, publié début juillet 2013, met en lumière la recherche de pointe actuelle en biologie végétale en présentant des articles sur différentes cultures  (sorgho, maïs, orge, cacao, blé, légumes), les micro-organismes (interactions plantes-microbes, racines capillaires), les méthodes et les techniques (clonage, cartographie par  séquençage), etc. « L’un des défis majeurs de la génomique végétale consiste à exploiter plus efficacement la grande quantité de données générées quotidiennement dans la mesure où de  plus en plus de génomes de plantes sont séquencés », a déclaré le Dr Mario Caccamo, co-éditeur de la revue. « Les chercheurs ont toutefois la possibilité de jouer un rôle majeur dans la  mise au point d’aliments suffisamment bon marché et nutritifs pour une population en constante augmentation ». Ce numéro spécial propose un large éventail d’articles, de points de vue et  de présentations sur les travaux scientifiques actuels (en accès libre pour la plupart).  (Genome Biology Volume 14 Issue 6, 2013)

31/07/2013


Principaux impacts environnementaux des cultures OGM dans le monde (1996-2011)

Cet article a pour objectif de donner davantage d’éléments probants sur l’impact environnemental de la biotechnologie sur l’agriculture dans le monde. Selon les informations recueillies, l’adoption de cette technologie a permis de diminuer de 8,9 % les pulvérisations de pesticides et, par conséquent, de réduire l’impact environnemental associé à l’utilisation d’herbicides et de pesticides sur les cultures OGM. Cette technologie a apparemment contribué à réduire de façon significative les émissions de GES depuis cette superficie agricole – ce qui en 2011 équivalait à retirer de la circulation 10,22 millions de voitures.(Landes Bioscience, Vol. 4 No 2, Printemps 2013)

22/05/2013