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Développements


Optimiser l’utilisation de l’eau pour l’irrigation au goutte-à-goutte au Burkina Faso

La technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, a été développée et testée. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope.    (EPFL, 15/12/2014)

7/03/2015


Optimiser l’utilisation de l’eau pour l’irrigation au goutte-à-goutte au Burkina Faso

Cet article décrit l’application de la technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, avec pour résultat de meilleurs rendements et des économies d’eau. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope.  (EPFL, 15/12/2014)

22/02/2015


Optimiser l’utilisation de l’eau pour l’irrigation au goutte-à-goutte au Burkina Faso

La technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, a été développée et testée. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope.  (EPFL, 15/12/2014)

8/03/2015


Evaluation de la production et de la consommation d’eau dans les agrosystèmes du bassin du Nil découlant de l’observation de la Terre

Il s’avère urgent d’élaborer des bases de données d’observation de la Terre en libre accès, pour recueillir notamment des informations relatives à l’évapotranspiration. Des chercheurs de l’Institut international de gestion de l’eau, de l’UNESCO, de l’Université de technologie de Delft et du Centre EROS expliquent dans quelle mesure les données d’observation de la Terre du domaine public peuvent être exploitées pour estimer la production nette d’eau (pluviométrie (P) > évapotranspiration (ET) et la consommation nette d’eau (ET>P) dans les agrosystèmes du bassin du Nil. Le spectroradiomètre imageur à résolution modérée (MODIS), le programme Météosat de seconde génération (MSG), la mission de mesure des précipitations tropicales (TRMM) et de nombreux altimètres sont utilisés à cet effet. Cet article est extrait du numéro spécial du magazine Remote Sensing intitulé « Observation de la Terre pour la gestion des ressources en eau en Afrique » et les changements dans le stockage de l’eau forment la base d’un cadre global pour décrire les réserves d’eau mensuelles et annuelles dans les bassins versants non jaugés.   (Remote Sensing, 24/10/2014)

31/12/2014


Variations dans la disponibilité des ressources en eau pendant la saison de production du maïs en Afrique, 1979–2010

Lyndon D. Estes et ses collègues de Princeton University (USA) ont utilisé une nouvelle base de données météorologiques corrigées afin d'analyser les changements en matière de précipitations, d’évapotranspiration potentielle et de disponibilité en eau dans 20 pays d’Afrique entre 1979 et 2010, ainsi que les facteurs ayant généré ces changements. Grâce à cette base de données, ils sont parvenus à mieux appréhender les effets du changement climatique mondial sur l’agriculture en Afrique. Ils ont découvert que les régions productrices de maïs d’Afrique australe, notamment en Afrique du Sud, avaient profité d’une disponibilité en eau accrue due en grande partie à la baisse de la demande attribuable essentiellement à une réduction du rayonnement net, à une augmentation de la pression de vapeur et à une baisse des températures (sans effet du fait de la modification de la vitesse des vents), mais avec des augmentations plus légères de l’approvisionnement en eau. Les pays du Sahel et l’Ethiopie ont connu une forte augmentation de la disponibilité des ressources en eau, principalement en raison des précipitations accrues, avec peu de changement ou peu de réductions au niveau de la demande. La variabilité intra-saisonnière de l’approvisionnement en eau a toutefois augmenté en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Seuls quelques pays, essentiellement en Afrique de l’Est ou aux alentours, ont connu une baisse de la disponibilité des ressources en eau du fait de la baisse des précipitations, mais aggravée par une demande accrue. En Afrique de l'Est, cette baisse de la disponibilité des ressources en eau s’est produite au cours de la partie plus sensible de la saison de production du maïs, ce qui a eu des effets négatifs sur la production de maïs.   http://iopscience.iop.org/1748-9326/9/7/075005   Voir également Princeton Journal Watch, blog de Molly Sharlach, 21/07/2014 

2/09/2014


Bonnes pratiques d’irrigation à petite échelle au Sahel

Ce nouveau guide sur l'irrigation à petite échelle au Sahel, publié par la GIZ, en Allemagne, décrit de nombreuses stratégies de planification probantes, ainsi que les infrastructures et les pratiques agronomiques susceptibles d’être utilisées pour des investissements dans le cadre de l’élaboration de programmes sur la conservation, la transformation et la commercialisation. Il résume 44 bonnes pratiques mises à disposition par une douzaine d'institutions au Mali, dont le Ministère du développement rural, Helvetas Swiss Intercooperation, le FIDA, Canadian Cooperation, Afrique Verte, BORNEfonden et des programmes financés par GIZ et KfW.     45 (Global Donor Platform for Rural Development, 13/03/2014)

2/09/2014


Les données recueillies par satellites permettent de mesurer précisément le niveau des nappes phréatiques

Avec l’espoir de révolutionner la gestion des précieuses ressources en eau provenant des nappes phréatiques à travers le monde, des chercheurs de Stanford, Jessica Reeves, Rosemary Knight, Howard Zebker et Peter Kitanidis, ont été les premiers à mesurer le niveau des nappes d’eau à plusieurs centaines de mètres de profondeur à partir de données satellitaires. Les résultats de leurs recherches viennent d’être publiés dans Water Resources Research. Jusqu’ici, la seule façon pour un gestionnaire des ressources en eau de collecter des données sur l’état des nappes souterraines d’un bassin versant était de forer des puits d’observation. Dans le cadre de leur nouvelle approche, les chercheurs se sont servis d’un radar à synthèse d’ouverture interférométrique (InSAR) pour surveiller les variations du niveau d’élévation de la surface de la Terre. Grâce à cette technologie, ils ont pu mesurer le niveau des eaux souterraines dans de vastes zones sans l’aide de nombreux contrôleurs sur le terrain. Les données interférométriques pourraient jouer un rôle prépondérant en permettant de mesurer les variations saisonnières du niveau d’eau et de déterminer des niveaux adéquats pour assurer une utilisation durable de la ressource.    (Stanford University, 17/06/2014)

28/07/2014


Derniers résultats de la recherche portant sur l’utilisation de l’eau à des fins agricoles et l’adaptation en Afrique

En collaboration avec leurs partenaires au Malawi, au Mozambique et en Zambie, WorldFish, l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI) et l’Université d’Osnabruck (Allemagne) ont publié les résultats d’une analyse de l’adaptation au changement climatique dans la production alimentaire dans le triangle du Chinyanja en Afrique australe. Le projet a permis d’identifier un certain nombre de changements apportés aux pratiques agricoles en vue de faire face aux phénomènes climatiques. À mesure que le climat devient moins prévisible, les communautés locales ont adopté la pisciculture et les pratiques d’irrigation à petite échelle. Pour faire face à la baisse des précipitations, les agriculteurs augmentent leur capacité de stockage de l’eau et évitent de vider leurs étangs. Les communautés dotées de grandes étendues de terres agricoles commercent désormais avec les communautés qui disposent de ressources en eau relativement importantes. Si ces changements ont permis d’atténuer certains effets du changement climatique, les chercheurs estiment que l’intégration accrue de l’irrigation et de l’aquaculture réduit les quantités d’eau disponibles au niveau local. Le projet recommande aux agriculteurs de planter des arbres le long des rivières afin d’augmenter le couvert forestier, de réduire l’évaporation et l’érosion. Parmi les autres pratiques exemplaires citons : le respect d’une certaine distance entre les cultures et les rives afin de prévenir l’envasement, le traçage de sillons pour ralentir le ruissellement et les plantations précoces afin d’utiliser l’humidité résiduelle.     (IISD, 04/2014)  

30/06/2014


Gestion intégrée des zones côtières : enseignements tirés en matière de renforcement des capacités et de bonne gouvernance

Ce numéro publié par START International (Global Change System for Analysis, Research and Training) explore les connaissances dominantes sur les interactions entre la gestion des zones côtières et leur adaptation, en mettant particulièrement l’accent sur le cadre de gestion intégrée des zones côtières en vue de promouvoir la santé des systèmes écologiques côtiers et marins. La gestion intégrée des zones côtières offre un cadre permettant de gérer durablement ces zones en facilitant l’intégration spatiale et sectorielle, et en assurant une meilleure coordination des activités dans l’espace côtier.   (START International, 19/02/2014)  

30/06/2014


22 mars 2014 : le monde célèbre la Journée mondiale de l’eau

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 47 % de la population mondiale sera soumise à un fort stress hydrique d’ici 2050. Les pratiques d’irrigation modernes, et notamment les systèmes d’irrigation à pivot central, peuvent contribuer à améliorer la productivité des cultures et les rendements. Toutefois, le pompage excessif aboutit à l’épuisement des nappes aquifères, à l’érosion et à la dégradation des sols. De plus en plus d’exploitants agricoles ont recours à des pratiques innovantes pour produire des denrées plus nutritives tout en utilisant l’eau en moindre quantité et de manière plus efficace. La récupération des eaux pluviales, le zaï (une technique traditionnelle de réhabilitation des sols originaire du Burkina Faso), la micro-irrigation, l’irrigation par aspersion, l’irrigation goutte-à-goutte par gravité, les systèmes de pâturage en rotation et les autres pratiques favorisant les économies d’eau peuvent contribuer à la conservation et à la gestion durable des paysages agricoles. Les consommateurs peuvent eux aussi contribuer à réduire considérablement la consommation d’eau et les eaux usées, et ce en choisissant de manière éclairée les produits alimentaires qu’ils consomment.    http://foodtank.com/news/2014/03/more-crop-per-drop   (Food Tank, 19/03/2014)

10/04/2014


Des travaux de recherche révèlent le véritable potentiel des cultures de couverture pour les exploitants et l’environnement

Une équipe d’agronomes, d’entomologistes, d’agroécologistes, d’horticulteurs et de bio-géochimistes du Pennsylvania State University's College of Agricultural Sciences, dirigée par Meagan Schipanski, a élaboré un cadre permettant d’analyser une série de services écosystémiques que pourraient offrir les terres agricoles. L’équipe a quantifié les avantages offerts par les cultures de couverture parmi plus d’une dizaine de services écosystémiques. Parmi ces avantages, citons notamment l’augmentation du carbone et de l’azote dans les sols, la prévention de l’érosion, la hausse de la colonisation mycorhizienne – champignons telluriques utiles qui aident les plantes à absorber les nutriments – et la suppression des mauvaises herbes. En intégrant une série de services écosystémiques dans un cadre analytique unifié, les chercheurs ont mis en évidence le potentiel des cultures de couverture pour influencer un large éventail de services écosystémiques. Ces cultures ont, selon eux, permis d’améliorer huit services écosystémiques sur onze. En outre, l’équipe a démontré l’importance de prendre en compte la dynamique temporelle lors de l’évaluation des effets des systèmes de gestion sur les services écosystémiques.  Note de l’éditeur : la culture de couverture est pratiquée par les petits exploitants agricoles dans les pays en développement depuis plusieurs années. Ces travaux de recherche confirment les raisons justifiant le maintien de cette pratique.   http://news.psu.edu/story/308073/2014/03/18/research/research-reveals-true-value-cover-crops-farmers-environment   (Pennsylvania State University, 18/03/2014)

10/04/2014


Eaux souterraines : évaluation du degré de stress hydrique au niveau régional

Dans leur étude, Tom Gleeson (McGill University, Canada) et Yoshihide Wada (Utrecht University, Pays-Bas) analysent et interprètent pour la première fois les pénuries d’eau souterraine au moyen de multiples sources de données. L’étude porte sur deux pays surexploitant l’eau souterraine de façon la plus significative : les Etats-Unis et l’Inde. Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont utilisé un nouvel outil baptisé « empreinte eau souterraine » ainsi que de multiples ensembles de données sur la recharge et le captage d’eau souterraine issues de modèles hydrologiques. Les résultats montrent que l’incertitude est généralement plus grande entre différents ensembles de données qu’au sein de chaque ensemble, et que cette incertitude est due en grande partie aux estimations concernant la recharge des nappes phréatiques. L’évaluation de la pénurie d’eau souterraine dans un pays et l’évaluation de l’incertitude à l’aide de multiples ensembles de données sont essentielles pour fournir une justification scientifique conduisant les acteurs à élaborer des politiques et des cadres de gestion, de manière à cibler les ressources limitées destinées à la recherche.     http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/4/044010/article    (Environmental Research Letters, 16/10/2013)   

27/02/2014


Une nouvelle sonde à la pointe de la technologie pour estimer l’humidité du sol

L’Afrique du Sud pourrait prochainement installer sept sondes hygrométriques par rayons cosmiques dans ses zones agricoles, forestières et reculées. Ces sondes utilisent les neutrons de rayons cosmiques pour cartographier l’état de l’humidité du sol à l’échelle d’une zone. Cette technique met en jeu les neutrons produits à partir de la collision avec l’eau de la surface ou proche de la surface du sol. Cet équipement à la pointe de la technologie qui utilise des analyseurs à infrarouge et des anémomètres soniques tridimensionnels viendra compléter les mesures fournies par les sondes hygrométriques dans le but d’étudier les effets de la dynamique de l’humidité du sol sur l’eau des plantes et l’échange de carbone. Ces sondes offriront aux hydrométéorologues de nouvelles méthodes d’évaluation de l’eau à la surface du sol. Les flux de données continus associés au nouveau système d’observation de l’humidité du sol par rayons cosmiques (COSMOS) seront utiles aux hydrométéorologues qui étudient les interactions terre/atmosphère, aux écologistes qui s’intéressent à l’impact de l’eau du sol sur l’évolution de l’état écologique, aux spécialistes de la télédétection chargés de l’évaluation de l’humidité des sols (étalonnage et validation), aux ingénieurs chargés de la modélisation des eaux de surface et souterraines, et aux agronomes qui cherchent à comprendre et à prévoir les relations entre l’humidité du sol et le rendement des cultures.     http://goo.gl/M6w7TA                                 (Farmer's Weekly, 30/01/2014)

27/02/2014


Des traits racinaires favorisent la croissance des plantes en situation de sécheresse

Louise H. Comas et ses collègues du Département américain de l’Agriculture (Colorado) ont identifié un certain nombre de traits racinaires associés au maintien de la productivité des plantes en situation de sécheresse. Ces traits distinctifs comprennent : l’allongement des classes de racines de petits diamètres, la longueur spécifique des racines et la densité de longueur des racines. Le xylème de petit diamètre des racines séminales permet la capture d’eau profondément dans le sol pendant la maturation des cultures et contribue à accroître les rendements. La croissance de racines profondes et le xylème de plus grand diamètre permettent en outre d’améliorer la capture de l’eau par les racines lorsque celle-ci est suffisamment présente en profondeur. Les auteurs estiment qu’il est nécessaire de mieux comprendre les traits fonctionnels des racines, mais aussi de déterminer dans quelle mesure ces traits sont liés à la productivité des plantes en situation de sécheresse.   http://www.frontiersin.org/Journal/10.3389/fpls.2013.00442/abstract   (Front. Plant Sci., 5/11/2013)

17/12/2013


Les SIG donnent des informations précieuses en matière de gestion des ressources hydriques

Grâce à l’utilisation des SIG, toutes les données des entreprises ayant trait à l’eau pourraient être intégrées dans une structure unique faisant autorité et au sein de laquelle il serait possible de dégager certaines tendances. Les SIG offrent une plate-forme commune pour la gestion des ressources hydriques ; les organismes s’acquittant de mandats distincts peuvent utiliser un système intégré à l’échelon local ou régional afin d’évaluer la qualité de l’eau, de surveiller les zones à forts risques d’inondation et les niveaux de nappe phréatique, ou encore d’analyser le ruissellement des eaux et les schémas de précipitations dans les paysages agricoles.     (Water World, 05/06/2013)

2/07/2013


Diminuer l’empreinte hydrique des produits d’origine animale

Selon un chercheur de réputation mondiale en gestion de l’eau, la réduction des quantités d’aliments concentrés dans les systèmes d’alimentation du bétail, l’intensification de l’élevage dans les zones arides peu propices à l’activité agricole et le renforcement de la coopération entre les différents acteurs du secteur de l’élevage et les experts en gestion de l’eau permettraient d’améliorer considérablement l’efficacité de l’utilisation de l’eau dans les systèmes d’élevage à petite échelle en Afrique. Arjen Hoekstra, professeur en gestion de l’eau à l’Université de Twente, aux Pays-Bas, a présenté ces observations lors d’un débat en direct consacré à l’élevage, intitulé « l’empreinte hydrique des produits d’origine animale », à l’Institut international de recherche sur le bétail (ILRI) le 7 février 2013.  (ILRI, 22/03/2013) 

10/04/2013


Une pratique de gestion durable de l’eau pour la transformation du café en Éthiopie

Une usine de transformation des cerises de café fraîches produites par des milliers d’agriculteurs locaux en Éthiopie utilise une méthode durable à faible coût – le système vétiver par voie humide – pour traiter de grands volumes d’eaux usées générés lors du lavage des grains. Les racines profondes du vétiver permettent d’aspirer l’eau afin de ralentir son écoulement et de limiter son infiltration dans le sol. L’effluent d’eaux résiduaires est stocké dans un petit bassin pour s’évaporer. Afin de concevoir ce système, TechnoServe a travaillé en collaboration avec des chercheurs locaux afin de mieux comprendre comment le vétiver était utilisé ailleurs dans le monde pour le traitement des déchets organiques, et de l’adapter à la transformation par voie humide du café en Éthiopie. TechnoServe a contribué à l’implantation d’une quarantaine de ces systèmes en Afrique de l’Est.  (next billion, 22/03/2013) 

10/04/2013


Trente-cinq méthodes de conservation de l’eau pour l’agriculture et le jardinage

Cet article en quatre parties publié par Big Picture Agriculture fournit une liste des 35 différentes méthodes de conservation de l’eau idéales pour les petites et moyennes exploitations agricoles et les jardins potagers. Si certaines de ces méthodes conviennent aux climats plus secs et d’autres à la culture en altitude, la plupart s’adaptent aux conditions climatiques et aux cultures des pays ACP.  (Big Picture Agriculture, 02/2012) 

10/04/2013


Des laitues fraîches avec moins d’irrigation, c’est possible

D’après les chercheurs travaillant sur un projet en cours financé par l’UE sur la façon dont le changement climatique et la mondialisation peuvent affecter la production de produits frais, les producteurs de laitue pourraient réduire en toute sécurité la quantité d’eau utilisée pour l’irrigation de leurs champs de 25 %. Les résultats du projet Veg-i-Trade (Impact of climate change and globalisation on safety of fresh produce governing a supply chain of uncompromised food sovereignty), coordonné par Mieke Uyttendaele de l’Université de Gand, en Belgique, montrent que le fait d’utiliser moins d’eau aiderait également à accroître la vie des laitues fraîches dans les rayons, réduirait les coûts agricoles et améliorerait la durabilité. L’un des partenaires du projet Veg-i-Trade s’est penché sur l’influence des différentes doses d’irrigation de l’eau sur les caractéristiques de qualité et de sécurité des deux types différents de laitues fraîchement cueillies : la romaine et l’iceberg. D’après les résultats, en utilisant 25 % en moins d’eau d’irrigation, la période de stockage est prolongée, autrement dit la vie de la laitue dans les rayons, le brunissement des feuilles de laitue est réduit et la qualité microbiologique est préservée.(CORDIS, 9/7/2012)

16/08/2012


De bonnes nouvelles sur l’utilisation des eaux usées recyclées pour irriguer les cultures

Une nouvelle étude dissipe les doutes sur le fait que l’irrigation des cultures avec des eaux épurées – une pratique de plus en plus fréquente dans les régions arides – favorise l’émergence de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques qui provoquent des milliers d’infections graves chaque année. Les régions arides et semi-arides souffrent de graves pénuries d’eau qui devraient très certainement s’aggraver du fait de la croissance démographique et du changement climatique. Par conséquent, de plus en plus de régions réutilisent les eaux usées pour irriguer les cultures. En Israël, par exemple, la réutilisation des eaux usées représente plus de la moitié de l’eau utilisée pour l’irrigation. Les chercheurs ont voulu savoir si l’irrigation à long terme avec des eaux usées épurées contribuait à accroître la résistance aux antibiotiques au sein des diverses communautés microbiennes du sol. Selon les auteurs, la résistance bactérienne aux antibiotiques dans les champs et les vergers irrigués avec de l’eau douce ou des eaux usées est la même. Cela laisse supposer que les bactéries résistantes aux antibiotiques qui pénètrent dans le sol par l’irrigation ne survivent pas. Les auteurs affichent en outre « un optimisme prudent » sur le fait que la réutilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation des cultures n’augmente pas la prévalence des bactéries résistantes aux antibiotiques qu’ils ont étudiées. (EurekAlert, 13/6/2012)

11/07/2012