Knowledge for Development

Publications


L’utilisation des processus participatifs dans la dissémination des microdoses à grande échelle et l’agriculture de conservation au Zimbabwe

Auteurs : T. Pedzisa, I. Minde et S. Twomlow. Document de travail présenté lors du Congrès AAAE / AEASA (Association africaine des économistes agricoles et Association sud-africaine des économistes agricoles), Le Cap, Afrique du Sud, du 19 au 23 septembre 2010.La technologie participative est utilisée depuis longtemps. On ne sait pas très bien, toutefois, comment les paysans perçoivent les méthodes et processus participatifs. Comprendre leurs préoccupations et leurs attentes dans ce domaine constitue un point de départ important et permet de les encourager à adopter et à utiliser ces technologies. En 2006-2007, une évaluation ex-post du développement et du transfert participatifs de technologies impliquant 231 agriculteurs a été réalisée au Zimbabwe. Les résultats ont montré que les mises en essai sur le terrain stimulaient fortement la participation, incitant les agriculteurs à adopter et à adapter ces technologies pour répondre à leurs besoins spécifiques. La nature participative de ces processus a favorisé le partage des connaissances entre les agriculteurs, leur assurant même une certaine confiance dans ces technologies. Afin d’accroître les avantages découlant de ces processus, il conviendra de créer des boucles de rétroaction pour permettre un ajustement rapide des techniques de production.http://www.eldis.org/go/display%26type=Document%26id=57580

4/05/2011


Quel est le potentiel d’irrigation de l’Afrique ? Une approche mixte biophysique et socioéconomique

Cette étude analyse le potentiel d’investissement en Afrique dans l’irrigation de grande envergure, à base de barrages et de petite envergure, d’après des facteurs agronomiques, hydrologiques et économiques. Les superficies susceptibles d’être exploitées en culture irriguée ont été évaluées par une analyse biophysique et socioéconomique qui a conclu à l’existence d’un potentiel important d’irrigation rentable tant pour les petits réseaux d’irrigation que pour les systèmes de grande envergure. Ce type d’analyse régionale peut éclairer la répartition des fonds d’investissement dans les pays et elle devrait constituer une étape initiale précédant l’évaluation détaillée du potentiel d’irrigation au niveau du pays et au niveau local, ce qui sera important pour le développement agricole et économique de l’Afrique. (via Farming First, 19/10/2011).

2/11/2011


Écosystèmes, eau et sécurité alimentaire

Boelee, E. (Ed). 2011. Ecosystems for water and food security. Nairobi : Programme des Nations Unies pour l’environnement; Colombo : International Water Management Institute Cette publication, compilée et éditée par le PNUE et l’IWMI, illustre l’importance des écosystèmes et de leur santé pour la fourniture de services clés contribuant à la sécurité alimentaire. Ce document d’information (179 pages) donne un aperçu général des relations entre les écosystèmes, l’eau et la sécurité alimentaire. Il examine les modalités de la gestion de l’eau axée sur la sécurité alimentaire dans les agroécosystèmes en analysant les questions relatives à la sécurité alimentaire et à l’utilisation de l’eau dans l’agriculture du point de vue des écosystèmes. Au nombre des recommandations pour une gestion rationnelle de l’eau dans les agroécosystèmes figurent la détermination de la valeur des services des écosystèmes, l’adoption d’une approche multifonctionnelle de la gestion des agroécosystèmes, l’adoption d’une gestion intégrée des ressources en eau adaptative et le renforcement de la collaboration intersectorielle fondée sur les politiques. Il existe également une note de synthèse de ce document d’information.

2/11/2011


Étude comparative de l'efficacité technique de l'irrigation pluviale et à petite échelle en Éthiopie

Godswill Makambe et al. Working Paper n° 143, IWMI. 2011.   L'agriculture pratiquée en Éthiopie est majoritairement pluviale et donc particulièrement sensible à la variabilité des précipitations. Le gouvernement éthiopien utilise l'irrigation (y compris à petite échelle) pour tenter d'atténuer les effets de la variabilité des pluies. Dans cette étude, les auteurs portent leur attention sur l'irrigation à petite échelle (systèmes d'irrigation modernes et traditionnels). Un modèle de frontière stochastique de production pour estimer l'inefficacité technique est utilisé et les contraintes de production sont analysées. Le système traditionnel est jugé efficace, mais sur une frontière de production moins performante l'étude montre qu'il est possible d'apporter des améliorations significatives en élevant la frontière des systèmes traditionnels et en améliorant l'efficacité des systèmes modernes.

12/01/2012


Relâcher la pression : efficacité et gains des ressources hydriques pour les services écosystémiques

Ce rapport du PNUE et du SEI examine la question de savoir comment équilibrer les gains de productivité en eau à court terme, notamment dans le secteur de l’agriculture, avec le maintien des niveaux actuels d’utilisation de l’eau pour continuer à soutenir les services écosystémiques et le bien-être des populations humaines. Le rapport présente dix messages clés sur les liens existants entre la productivité de l’eau, les flux d’eau et les services écosystémiques, illustrés à travers une série d’études de cas. Il a été conçu à l’intention des praticiens œuvrant dans les domaines de la planification et de la gestion de l’agriculture, de la planification de l’utilisation des sols, de la foresterie, des biocarburants, de l’eau et de la gestion des ressources naturelles. L’objectif vise à encourager les praticiens à explorer les différents types de gains d’efficacité tirés des services écosystémiques au niveau local, tels que les bassins versants, les paysages et les pays, mais aussi les liens qui les unissent pour l’allocation des ressources en eau.(SEI via EcoAgriculture Blog, 28/5/2012)

11/07/2012


Gestion de systèmes de recyclage des eaux de ruissellement à travers l’utilisation multiple des zones de plateaux humides de l’Inde orientale

Une étude a été menée de 1998 à 2001 sur un système de petit réservoir d’irrigation à Bhubaneshwar dans l’État de l’Orissa, en Inde, pour évaluer le potentiel de la récolte des eaux de pluie dans des zones où l’irrigation à partir de canaux et de forages est impossible à cause des conditions topographiques, géologiques et hydrologiques. Le système comprend un bassin-versant de 3 ha de terrasses cultivées (pente de 2 à 3 %) et une surface dominée de 0,95 ha. Le réservoir peut contenir 1 469 m3. Le réservoir n’étant pas revêtu, les pertes par infiltration étaient de l’ordre de 2 mm/jour, soit bien en dessous de la limite critique de 6 mm/jour. Un système de rotation de cultures a été adopté avec du riz repiqué, de l’arachide, de la moutarde et de la pastèque, alors que les rives étaient plantées en bananiers et en papayers. L’étang a été peuplé en Labeo rohita, Cirrhinus mrigal, Catla catla et Macrobrachium rosenbergii. Le rapport coût/profit des seules cultures de champs s’est révélé atteindre 1,89 ; il est passé à 2,27 avec de l’horticulture sur les rives et à 2,80 si la pisciculture est adoptée. Il pourrait atteindre 3 si l’on inclut l’élevage de canards.

28/06/2006


Rapport de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI) sur la gestion des ressources hydriques dans les petites exploitations en Afrique et en Asie du Sud

L’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI) a publié une étude montrant que les techniques de gestion de l’eau agricole à petite échelle permettent d’augmenter le rendement des cultures jusqu’à 300 % en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Parmi les résultats, l’étude révèle que des projets d’irrigation privés à petite échelle mis en place au Ghana employaient 45 fois plus de personnel que les grands projets d’irrigation publics. L’étude, intitulée « Water for Wealth and Food Security: Supporting Farmer-Driven Investments in Agricultural Water Management (AWM) », se fonde sur les résultats du projet AgWater Solutions Research Initiative. Elle examine le contexte du projet AgWater Solutions, l’avenir de la gestion de l’eau agricole (GEA) à petite échelle et les opportunités d’investissement dans la GEA à petite échelle. Le rapport met en exergue le potentiel des pratiques de gestion de l’eau en agriculture pour permettre aux petits paysans de générer des revenus pendant la saison sèche. Il note en outre que les technologies dans ce domaine sont bon marché et abordables, que leur potentiel de mise en œuvre à grande échelle et pour réduire la pauvreté est important.(Services d’information de l’IISD – Couverture régionale Afrique, 24/8/2012). Commentaire par IRIN.

14/09/2012


Nourrir un monde assoiffé : défis et opportunités pour un avenir sécurisé en matière d’eau et d’alimentation

Jägerskog, A., Jønch Clausen, T. (éditeurs), 2012. Feeding a thirsty world: Challenges and opportunities for a water and food secure future. Rapport n° 31. SIWI, Stockholm. Ce rapport a contribué à alimenter les discussions lors de la Semaine mondiale de l’eau 2012 qui s’est déroulée à Stockholm, sous le thème « L’eau et la sécurité alimentaire ». Il présente un bref aperçu des nouvelles connaissances et approches sur les défis persistants et émergents à relever pour parvenir à la sécurité en matière d’eau et d’alimentation au XXIe siècle. Chaque chapitre porte sur des questions cruciales n’ayant pas encore fait l’objet d’une attention suffisante dans la littérature : le gaspillage alimentaire, les acquisitions de terres, la dimension du genre dans l’agriculture et les systèmes d’alerte précoce dans les cas d’urgence. Selon le rapport, il n’y aura pas suffisamment d’eau disponible sur les terres agricoles actuelles pour produire la quantité d’aliments nécessaire pour nourrir la population mondiale attendue en 2050 si nous continuons à suivre les tendances actuelles des pays occidentaux en matière de régimes alimentaires. Les chercheurs estiment que les nations industrialisées tirent aujourd’hui 20 % en moyenne des calories des protéines animales (viande plus autres produits comme le lait et les œufs). Afin de produire les céréales nécessaires pour maintenir ce niveau et l’étendre à la planète d’ici 2050, les agriculteurs auraient besoin de beaucoup plus d’eau que ce que la planète est capable de fournir. Jusqu’à quel niveau peut-on aller, selon les chercheurs ? « Il y aura juste assez d’eau », répondent-ils, « si la proportion d’aliments issus des animaux est limitée à 5 % des calories totales ». Autrement dit, nous qui ne sommes pas des végétariens devons nous préparer, mais aussi préparer nos enfants, à changer radicalement de régime alimentaire au cours des prochaines décennies – réduire de 75 % la quantité de viande, d’œufs, de fromage, etc. que nous mangeons actuellement. Plutôt que de devoir compter essentiellement sur les protéines animales, nous devrions apprendre à consommer davantage ce qui sert maintenant à nourrir les animaux : les légumes et les céréales.Rapport: http://www.siwi.org/documents/Resources/Reports/Feeding_a_thirsty_world_2012worldwaterweek_report_31.pdfCommentaire (en anglais): http://www.motherjones.com/tom-philpott/2012/08/want-avoid-thirsty-future-eat-less-meat

14/09/2012


L'irrigation capillaire des jeunes arbres

Il est urgent pour les petits exploitants agricoles du monde entier d'améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'eau. En dépit de la nécessité de mettre en place des systèmes d'irrigation améliorés, simples et à faible coût pour augmenter le rendement des récoltes, la recherche scientifique et les programmes de développement internationaux ont dans une large mesure négligé ce problème en raison principalement d'un manque de moyens financiers dans ces communautés aux ressources limitées. Même en améliorant l'efficacité de l'utilisation de l'eau, nombre d'agriculteurs devront encore lutter pour satisfaire leurs besoins alimentaires de base. Longs tuyaux, pots d'argile enfouis dans le sol et autres systèmes traditionnels donnent de bons résultats mais coûtent souvent trop cher. L'irrigation capillaire est une alternative à faible coût permettant d'aider nombre de ces petits exploitants. Un tissu mouillable ou une corde est utilisé pour faire couler l'eau du réservoir ou du tuyau vers les racines de la plante. Sous sa forme la plus simple, cela peut être effectué à l'aide de chiffons et de bouteilles recyclées pour un coût presque nul. Les mèches aident à faire couler l'eau depuis le pot d'argile, favorisant ainsi le développement du système racinaire. De nouveaux tests ont démontré l'intérêt des mèches utilisées pour l'irrigation, même dans les milieux très agressifs. Ces mèches peuvent avoir un flux gravitaire vers le bas (rapide), un flux capillaire vers le haut (lent), ou les deux à la fois. (The Overstory, 17/9/2012)

23/11/2012


Savoirs locaux et adaptation au changement climatique dans la vallée de l'Ouémé, au Bénin

Cet article met en lumière la dimension locale de l'adaptation au changement climatique et l'importance des savoirs locaux dans la planification de l'adaptation. Une étude de cas sur les stratégies d'adaptation des agriculteurs aux aléas climatiques réalisée dans la basse vallée de l'Ouémé a montré que les populations locales s'étaient remarquablement adaptées aux menaces du climat ou, dans certains cas, avaient transformé ces menaces en opportunités. En plaçant des bassins autour des fermes irriguées et en érigeant des digues, les paysans de la région pourraient protéger leurs cultures contre les fortes pluies ou les pénuries d'eau, selon la saison. Des pratiques de pêche aux activités agricoles, en passant par des pratiques agro-halieutiques, les populations de la basse vallée de l'Ouémé ont su tirer parti de leur vulnérabilité naturelle grâce à leurs savoirs traditionnels. En fait, la tendance à appliquer ces stratégies locales confirme la nature dynamique de l'adaptation au changement climatique, principalement déterminée par l'étendue de la vulnérabilité causée par la dégradation continue de l'environnement. Étant donné que cette dynamique peut parfois engendrer des erreurs d'adaptation, il conviendra d'aider les populations locales dans l'élaboration de leurs stratégies permettant de faire face. (African Crop Science Journal, vol. 20, 11/10/2012)

23/11/2012