Knowledge for Development

Développements


Engrais : un rôle tout à fait secondaire pour les petits agriculteurs pauvres

Des chercheurs affirment que la pauvreté en Afrique subsaharienne va de pair avec la forte dégradation des sols. Toutefois, deux nouvelles études de l’Université Cornell ont montré que les pratiques recommandées visant à augmenter les quantités d’engrais utilisées ne seront probablement pas d’un grand secours pour les agriculteurs les plus pauvres. Ces deux études, menées par Chris Barrett (professeur d’économie et de gestion appliquées à l’Université Cornell) et Paswel Marenya (titulaire d’un doctorat depuis 2008 et maître de conférences à l’Université de Nairobi), laissent apparaître un certain nombre de failles dans la stratégie de promotion des engrais utilisée dans des dizaines de pays d’Afrique pour améliorer la santé des sols, le rendement des cultures et les revenus des petits agriculteurs pauvres. En 2006, quarante chefs d’Etats africains avaient pris des mesures pour améliorer l’accès des agriculteurs d’Afrique subsaharienne – l’une des régions les plus pauvres de la planète où, bien souvent, les terres sont à ce point dégradées qu’elles ne peuvent être cultivées de manière rentable – aux engrais minéraux (propices à la restauration de la fertilité des sols) en réhabilitant notamment les routes, en facilitant l’accès au crédit saisonnier et en sensibilisant les agriculteurs à la bonne utilisation des engrais. (Source : Cornell Chronicle, 24 septembre 2009)

20/10/2009


Nouvelles souches virulentes Ug99 de rouille des tiges de blé, un agent pathogène mortel

Quatre nouvelles souches mutantes d’un champignon pathogène, baptisé Ug99 (une variante de la maladie mortelle du blé connue sous le nom de rouille), mettent en péril les mécanismes de résistance génétique visant à sauvegarder les cultures de blé dans le monde. Selon les plus grands spécialistes du blé venus d’Australie, d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques pour participer à la Conférence internationale du blé, organisée à St Petersbourg (Russie) sous l’égide de la Borlaug Global Rust Initiative (BGRI), l’apparition de nouvelles souches de cette maladie fongique constitue une menace additionnelle à la production de blé dans le monde. Ces nouvelles « variantes » sont capables de neutraliser deux des principaux gènes de résistance à la rouille des tiges de blé, communément utilisés dans la plupart des programmes de sélection de blé. (Source : ScienceDaily, 28 mai 2010)

30/06/2010


Ghana : création d’un centre de formation des spécialistes ouest-africains de l’étude des sols

L’Université de science et technologie Kwame Nkrumah (KNUST) a été choisie pour créer un centre d’excellence chargé de superviser la formation des spécialistes de l’étude des sols dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest au cours des cinq prochaines années. Des bourses d’études seront accordées à vingt étudiants burkinabés, ghanéens, maliens, nigériens et nigérians pour leur permettre d’intégrer un programme de doctorat de quatre ans à l’université, sous l’égide de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). Ils devraient contribuer à augmenter de six pour cent la croissance de la production alimentaire sur le continent africain à l’horizon 2015, dans le cadre du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA). (Source : African Agriculture; 19 septembre 2010).

16/11/2010


Afrique de l’Ouest : la faible utilisation d’intrants conduit à la déforestation et met en péril la mise en oeuvre du programme REDD

Une récente étude des chercheurs de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) et du Centre international de recherche forestière (CIFOR) révèle que les engrais à faible apport d’intrants, utilisés dans l’exploitation du cacao, du manioc et de l’huile de palme, ont entraîné la déforestation massive et la dégradation de la forêt tropicale de la zone Afrique de l’Ouest. Selon les chercheurs, l’utilisation accrue d’engrais dans les exploitations cacaoyères serait responsable de la perte ou de la dégradation sévère de quelque 2 millions d’hectares de forêt tropicale. L’étude montre que les agriculteurs auraient semble-t-il pu obtenir les mêmes rendements sans aboutir à une déforestation rampante, consécutive à l’utilisation intensive d’engrais et de pesticides, combinée à des pratiques agricoles améliorées par la recherche scientifique.Selon l’IITA, les agriculteurs auraient pu doubler leurs revenus et contribué à éviter le déboisement et la dégradation de 2,1 millions d’hectares de forêts, permettant ainsi de générer plus de 1 600 millions de dollars face aux 1,3 milliards de tonnes de carbone dispersés dans l’atmosphère par la déforestation. Les auteurs estiment qu’un soutien financier aux projets de réduction des émissions de carbone dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), dans le but d’atténuer les effets du changement climatique, permettrait de mobiliser des ressources publiques supplémentaires pour financer les investissements dans la recherche et la vulgarisation agricoles, ainsi que les infrastructures de marché, afin d’appuyer la transition entre l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne en Afrique de l’Ouest. Ils suggèrent un appui financier soutenu du programme REDD pour accroître le taux d’adoption des engrais dans le cadre d’un programme intitulé « Fertilizers for forests » (moins d’engrais pour préserver nos forêts).(Source : IITA, 8 avril 2011)

4/05/2011


Cartographie de la perméabilité de surface du globe

Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique ont élaboré la première carte du monde indiquant la capacité d’écoulement de fluide à travers les roches poreuses et les sédiments de la surface de la planète. Les cartes et les données, publiées dans Geophysical Research Letters (janvier 2011), pourraient contribuer à améliorer la gestion des ressources en eau et la modélisation du climat, et éventuellement, conduire à de nouvelles connaissances sur certains processus géologiques. S’appuyant sur des résultats de la bibliographie scientifique mondiale, ceux de chercheurs de l’Université de Hambourg en Allemagne et de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas, ils ont été en mesure de cartographier la perméabilité à travers le monde jusqu’à des profondeurs atteignant 100 m. Jusqu’à présent, les cartes typiques n’atteignaient que 1 ou 2 mètres, et uniquement sur des étendues beaucoup plus faibles.Une meilleure compréhension de la perméabilité à grande échelle des roches et des sédiments est essentielle pour la gestion des ressources en eau, qui représentent environ 99 % de l’eau fraîche et non gelée sur la Terre. Les eaux souterraines alimentent également les eaux de surface et humidifient la zone des racines des plantes terrestres.(Source : Science Daily, 25 janvier 2011)

4/05/2011


Approbation à l’échelle mondiale d’une nouvelle méthodologie d’inventaire des stocks de carbone dans le sol

Les exploitants agricoles de l’ouest du Kenya ont été confrontés à l’impact désastreux du changement climatique, caractérisé par la sécheresse et la baisse de la fertilité des sols qui menacent sérieusement leurs moyens de subsistance. Le Verified Carbon Standard (VSC) a approuvé la méthodologie d’inventaire des stocks de carbone dans le sol au travers d’une gestion durable des terres, développée par la Banque mondiale pour le projet Smallholder Agriculture Carbon Finance mené par l’ONG Vi Agroforestery dans l’ouest du Kenya. Cette méthode encourage notamment les petits exploitants agricoles kenyans à adopter des techniques agricoles améliorées, accroître leur productivité, améliorer leur résilience face au changement climatique et gagner des crédits carbone. Le projet pilote compte plus de 60 000 petits exploitants sur 45 000 hectares de terre. Il est mené conjointement avec les exploitants agricoles et soutenu par le Fonds Biocarbone de la Banque mondiale (Banque mondiale, 30/01/2012).

14/03/2012


Le Partenariat mondial sur les sols choisit la base de données de l’IIASA

La base de données harmonisée des sols du monde (HWSD, développée et mise à jour par l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), a été adoptée par le Partenariat mondial sur les sols comme base de données définitive pour l’analyse des sols dans le monde. Début 2012, l’USDA et le CSIRO en Australie ont convenu de fournir de nouvelles données sur les sols provenant de leurs pays respectifs dans le courant de l’année prochaine. Le Canada, l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et l’Asie du Sud devraient pour leur part fournir des données actualisées. (IIASA, 04/2012)

31/05/2012


Dégradation des sols : une menace pour la sécurité alimentaire en Chine et en Europe

Le rapport présente une synthèse des discussions structurées et des recommandations faites lors du séminaire du panel sino-européen sur les terres et les sols (SEPLS) concernant le développement urbain, la dégradation des terres et l’agriculture intensive en Europe et en Chine. Les recommandations visant à prévenir la dégradation des terres due à l’agriculture intensive comprennent l’optimisation de la gestion des engrais azotés, une meilleure utilisation des machines agricoles lourdes afin d’éviter le compactage du sol, et la préservation des matières organiques du sol. (JRC IES, 18/04/2013)

22/05/2013


Atlas des sols d’Afrique

D’éminents scientifiques originaires d’Afrique et d’Europe ont collaboré à l’élaboration de l’Atlas des sols d’Afrique, qui montre la nature changeante du sol à travers le continent. Il explique l’origine et les fonctions des sols, décrit les différents types de sols que l’on trouve en Afrique et leur pertinence pour les enjeux locaux et mondiaux. L’atlas présente également les principales menaces pesant sur le sol et les mesures prises pour protéger ses ressources. C’est une référence essentielle pour les scientifiques, les praticiens et les décideurs politiques. La prise de décisions éclairée est souvent limitée par le manque de données actualisées sur les ressources des sols africains. Le JRC, en collaboration avec la FAO et des experts scientifiques africains du sol, lancera une évaluation panafricaine sur l’état des ressources du sol lors de la prochaine conférence de l’Association africaine de la science du sol, qui se déroulera au Kenya en octobre 2013.   http://eusoils.jrc.ec.europa.eu/library/maps/africa_atlas/(Centre commun de recherche, Commission européenne, 01/05/2013)

2/07/2013


Biodiversité des sols : un enjeu majeur pour optimiser les programmes de gestion des terres face au changement climatique

Des travaux de recherche menés par des scientifiques de l’Université de Manchester et Lancaster montrent que le maintien d’une biodiversité saine des sols peut  dans une large mesure contribuer à l’optimisation des programmes de gestion des terres face au changement climatique. L’étude montre qu’il existe de fortes  interactions entre les organismes du sol et le fonctionnement des écosystèmes. C’est la première fois que les chercheurs explorent les communautés d’organismes  du sol et la dynamique associée à la libération de l’azote nécessaire à la croissance des plantes et à la capture du carbone. Les résultats de ces recherches  contribueront à prévoir l’impact de l’utilisation des sols et du changement climatique sur les écosystèmes, mais permettront aussi de chercher les moyens de  réduire au maximum les changements néfastes.     http://phys.org/news/2013-08-soil-biodiversity-crucial-future-response.html   (Phys.org, 12/08/2013)   

20/09/2013


Tolérance de l’orge au stress hydrique et salin

Une équipe de chercheurs australiens et chinois a étudié la santé générale de deux variétés d’orge cultivées dans des conditions de stress salin et/ou hydrique  contrôlé. Les résultats de leurs recherches montrent que la salinité et la stagnation d’eau (conditions simulées dans lesquelles le sel est acheminé vers la surface  par l’élévation des nappes phréatiques) ont abouti à une diminution considérable de la biomasse végétale et d’autres variables influençant la santé des plantes. Ces  travaux permettent également de mieux comprendre comment l’orge est affectée par ces situations de stress en fonction des types de sols utilisés. Les résultats  présentés dans cet article sur les ratios minéraux, l’ionisation, et autres variables, permettront aux sélectionneurs d’orge de mieux comprendre comment la plante  peut réagir et survivre dans ces situations de stress, mais les aideront également à sélectionner des cultivars plus résistants.     http://www.frontiersin.org/Plant_Physiology/10.3389/fpls.2013.00313/abstract      (Front. Plant Sci., doi: 10.3389/fpls.2013.00313, 14/08/2013)   

20/09/2013


Intensifier la recherche dans le domaine de l’architecture des systèmes racinaires

Xin Tian, spécialiste de phytogénétique moléculaire de l’Université d’Edimbourg, et Peter Doerner, physiologiste des plantes à l’INRA (France), passent en revue les  publications portant sur l’acquisition de nutriments, processus par lequel l’architecture des systèmes racinaires évolue au fil du temps pour absorber les éléments  nutritifs présents dans le sol. L’étude met en lumière la grande diversité des comportements des plantes racines, y compris fourragères, observées chez différentes  espèces, même chez différentes accessions de la même espèce, révélant ainsi leur nature adaptative. Les chercheurs constatent la nécessité d’intensifier la  recherche fondamentale dans les mécanismes de croissance des racines afin d’éclairer les approches transgéniques et les programmes de sélection basés sur le  germoplasme existant. La recherche sur les racines fourragères ne doit pas être limitée aux plantes agricoles et leurs interactions, concluent-ils, affirmant qu’il y a  beaucoup à apprendre des espèces sauvages, pour savoir comment la concurrence inter-espèces et les différentes niches ont forgé les stratégies liées au  développement des racines de sorte que les cultures soient plus résilientes en situation de stress environnemental.     http://www.frontiersin.org/Plant_Systems_Biology/10.3389/fpls.2013.00303/full    (Front. Plant Sci., 12/08/2013)   

20/09/2013


Evaluation et surveillance de la qualité des sols par spectroscopie

Ce rapport du Pôle de recherche national Nord-Sud (‘Evidence for Policy Series’, NCCR North-South), en Suisse, décrit dans quelle mesure la spectroscopie, l’étude  de l’empreinte spectrale d’échantillons de sols secs, constitue un moyen novateur et peu coûteux pour évaluer et surveiller la qualité des terres agricoles et ainsi  étayer les politiques mises en œuvre dans ce domaine. La spectroscopie permet de fournir les données de référence requises pour les politiques de gestion des  sols. L’analyse des sols par spectroscopie est une nouvelle technique qui permet de quantifier le carbone contenu dans le sol, ainsi que de nombreuses autres  propriétés du sol. Comparée aux méthodes d’analyse conventionnelles, la technologie est non destructive, peu onéreuse et rapide. Il s’agit d’un outil idéal pour la  surveillance à grande échelle de la fertilité des sols. Elle est versatile et peut être appliquée, en laboratoire et sur le terrain, avec des infrastructures moins  coûteuses. Combinée à l’imagerie par télédétection et aux systèmes d’information géographique, cette technique novatrice peut être utilisée pour la surveillance des  sols de surface.      http://www.nccr-north-south.unibe.ch/publications/Infosystem/On-line%20Dokumente/Upload/Regional_Policy_Brief_07_HOA_Soil_Spectroscopy%281%29.pdf      (NCCR Switzerland, 09/09/2013)  

20/09/2013


Variétés halotolérantes de taro identifiées aux Palaos

Trois variétés de taro (Dungersuul, Dirrubong, Kirang) ont été identifiées comme tolérantes au sel dans le cadre d’essais de recherche réalisés aux Palaos. Les travaux de recherche sont  dirigés par le Dr Aurora Del Rosario, chercheuse / spécialiste en vulgarisation au sein de la Palau Community Colleges Cooperative Research and Extension (Koror, Palaos), en collaboration  avec les équipes ressources génétiques, production agricole, vulgarisation et changement climatique de la Division des ressources foncières du Ministère des Palaos chargé des ressources  naturelles, de l’environnement et du tourisme. Ces travaux de recherche comprenaient par ailleurs une évaluation de l’impact des engrais et du fumier.  (Marianas Variety, 26/06/2013)

31/07/2013


Analyse des sols sur le terrain grâce à un nouveau kit rentable

Des chercheurs de l’Université du Maryland et de l’Université Columbia ont mis au point SoilDoc, un nouveau kit d’analyse des sols pour évaluer la disponibilité de l’azote, du phosphore, du dioxyde de soufre, du potassium et des matières organiques actives, mais aussi certaines limites physiques du sol. SoilDoc est suffisamment compact pour être utilisé par les agents de vulgarisation afin de les aider à formuler des recommandations sur les éléments nutritifs au niveau des exploitations agricoles. Les résultats bruts des tests sont envoyés à partir d’un téléphone mobile à un site central chargé d’effectuer les calculs; des recommandations sur mesure concernant les engrais et les intrants organiques (suivant l’approche de gestion intégrée de la fertilité des sols) sont transmises aux agents de vulgarisation dans les minutes qui suivent.   http://www.sciencedaily.com/releases/2013/10/131016145359.htm   http://agriculture.columbia.edu/projects/agriculture/soildoc/    (ScienceDaily, 16/10/2013)

17/12/2013


L’utilisation du biocharbon pour accroître la productivité des sols et des cultures

David Filiberto (Cornell University) et John Gaunt (Carbon Consulting, Ithaca, USA) explique pourquoi il est nécessaire de clarifier davantage la question de l’optimisation de l’utilisation du biocharbon (charbon de bois) pour stimuler le rendement de différentes cultures et ainsi contribuer à l’amendement des sols. L’ajout de biochar aux sols permettrait d’améliorer leur qualité, de remplacer certains engrais issus de combustibles fossiles conventionnels et de séquestrer le carbone. Toutefois, l’utilisation du biocharbon comme amendement des sols n’est pas une mince affaire. Les auteurs laissent entendre qu’il faudrait mener des recherches plus poussées pour déterminer le taux d’application optimal du biochar. Selon eux, les stratégies axées sur les cultures à forte valeur ajoutée nécessitant un taux élevé d’application d’engrais peuvent s’avérer fructueuses pour assurer la viabilité économique de cette technique.     http://www.mdpi.com/2077-0472/3/4/715      (Agriculture, 17/10/2013)

17/12/2013


Interactions arbres/cultures : recommandations pour la plantation d’arbres sur les terres agricoles

J. Bayala (ICRAF-WCA, Mali) et ses collègues ouest-africains ont mené au Burkina Faso une expérience destinée à caractériser les interactions entre les arbres et les cultures dans le cadre de divers régimes de maintenance des arbres. Le traitement a nécessité le tranchage des racines et la taille des couronnes de deux espèces d’arbres (Parkia biglobosa et Vitellaria paradoxa) reconnues pour améliorer la fertilité du sol et redistribuer l’eau, dans un champ de sorgho. Les résultats montrent que le rendement du sorgho peut varier considérablement selon le traitement et l’espèce utilisée. Les recommandations pour la plantation d’arbres sur les terres agricoles, ou la gestion des arbres existants, doivent donc être spécifiques au contexte et aux espèces.   http://www.academicjournals.org/journal/AJAR/article-abstract/668AEEC41678   (African Journal of Agricultural Research, Vol. 8 No. 43, 11/2013)

17/12/2013


Des traits racinaires favorisent la croissance des plantes en situation de sécheresse

Louise H. Comas et ses collègues du Département américain de l’Agriculture (Colorado) ont identifié un certain nombre de traits racinaires associés au maintien de la productivité des plantes en situation de sécheresse. Ces traits distinctifs comprennent : l’allongement des classes de racines de petits diamètres, la longueur spécifique des racines et la densité de longueur des racines. Le xylème de petit diamètre des racines séminales permet la capture d’eau profondément dans le sol pendant la maturation des cultures et contribue à accroître les rendements. La croissance de racines profondes et le xylème de plus grand diamètre permettent en outre d’améliorer la capture de l’eau par les racines lorsque celle-ci est suffisamment présente en profondeur. Les auteurs estiment qu’il est nécessaire de mieux comprendre les traits fonctionnels des racines, mais aussi de déterminer dans quelle mesure ces traits sont liés à la productivité des plantes en situation de sécheresse.   http://www.frontiersin.org/Journal/10.3389/fpls.2013.00442/abstract   (Front. Plant Sci., 5/11/2013)

17/12/2013


Fortifier les engrais pour fortifier les aliments

Esin Mete, Présidente de l’Association internationale de l’industrie des engrais (IFA), explique que la fortification des engrais en micronutriments – c’est-à-dire l’ajout de sélénium, de zinc ou d’iode à l’azote, au phosphore et au potassium déjà présents – permet d’améliorer le contenu nutritionnel de certains aliments de base et a une influence positive sur la santé d’une population. Selon elle, la fortification en micronutriments des sols déficients en éléments nutritifs peut contribuer non seulement à accroître le rendement des cultures, mais aussi à améliorer la teneur et la biodisponibilité de ces nutriments dans ces plantes, lorsqu’elles sont consommées par l’homme. Mme Mete cite les résultats d’expériences concluantes menées en Finlande, en Inde, en Chine et au Malawi, où les carences humaines en micronutriments ont été éliminées grâce à l’utilisation d’engrais enrichis en nutriments pour faire pousser les cultures vivrières.     http://www.foodsecurity.ac.uk/blog/index.php/2013/10/fortifying-fertilizers-can-fortify-food/   (Biotechnology and Biological Sciences Research Council, Royaume-Uni, 16/10/2013)

17/12/2013


Changement climatique : déclin possible de la production végétale face aux carences en micronutriments dans le sol

Il ressort d’une étude dirigée par Matthew Bowker, professeur adjoint en écologie des sols et écosystèmes forestiers de la Northern Arizona University, que les niveaux de nutriments du sol seront affectés par l’assèchement rapide des zones déjà arides, et que leur déséquilibre risquerait d’affecter la productivité agricole dans le monde. Le modèle statistique qu’il a aidé à mettre au point dans le cadre de cette étude tend à indiquer que l’aridité climatique de plus en plus sévère se traduira par une diminution de l’azote et une augmentation du phosphore dans le sol.    http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-10/nau-ppc103113.php  (EurekAlert, 31/10/2013)

17/12/2013