Knowledge for Development

Publications


Le gaspillage tout au long de la chaîne alimentaire

Ce rapport de l’OCDE fait le point sur les données disponibles concernant le gaspillage alimentaire et examine les politiques en matière de gaspillage alimentaire dans les pays de l’OCDE. Les auteurs, Morvarid Bagherzadeh et ses collègues, soulignent l’ampleur du gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement qui jusqu’ici reste peu connu en dépit d’une couverture médiatique croissante et de l’inquiétude générale suscitée ces dernières années. Selon eux, mieux comprendre l’ampleur du problème contribuerait grandement à relever les enjeux de durabilité étroitement liés, comme la sécurité alimentaire, le changement climatique et les pénuries d’eau.  (OCDE, 21/12/2014)  Télécharger le rapport de l’OCDE 

22/02/2015


Réduire les pertes post-récolte en Afrique Subsaharienne : une méta-analyse

Les connaissances sur l’ampleur des pertes post-récolte en Afrique subsaharienne sont limitées. Hippolyte Affognona et ses collaborateurs de l’ICIPE (Nairobi, Kenya) ont réalisé une méta-analyse afin de révéler la nature et l’ampleur des pertes post-récolte et les types d’interventions mises en œuvre afin de réduire ces pertes. Leurs conclusions révèlent un certain nombre de lacunes dans les méthodes d’évaluation des pertes qui aboutissent à des estimations inexactes sur les pertes post-récolte. En outre, ces pertes sont plus souvent économiques que physiques. Dans l’ensemble, les techniques de réduction des pertes post-récolte ne mesurent pas de façon précise la dynamique des chaînes d’approvisionnement.    (World Development, 31/08/2014)

31/12/2014


Renforcer les infrastructures de réfrigération dans les pays en développement

Selon l’Institut britannique des ingénieurs mécaniciens (Londres, Royaume-Uni), près d’un quart du total du gaspillage alimentaire dans les pays en développement pourrait être évité si les pays adoptaient le même niveau d’équipement de réfrigération que dans les pays industrialisés. Il conviendrait de mettre en place une « chaîne du froid » continue sous température contrôlée depuis la récolte jusqu’au consommateur. Le défi pour les ingénieurs consiste à le faire de manière à réduire au minimum le gaspillage de denrées alimentaires et à éviter les émissions nocives et les polluants atmosphériques. En résumé, ils doivent aider à mettre en place des infrastructures durables et résilientes, adaptées à l’usage prévu à l’échelon local. Deux éléments sont importants : premièrement, les projets doivent être rentables ; deuxièmement, ils doivent être sûrs, fiables, faciles à construire, à exploiter et à entretenir.    (FoodProduction daily.com, 30/06/2014)

27/11/2014


Améliorer la ponctualité et la pertinence des informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Les informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (FNSI, Food and Nutrition Security Information) constituent un outil essentiel pour parvenir à assurer la  sécurité alimentaire et nutritionnelle, bien que les efforts en la matière n’ont pas jusqu’à présent produit les effets escomptés sur les projets de politiques et de  programmes, en raison notamment du manque de technologies et de cadres de référence disponibles. Cet article rédigé par Nancy Mock et ses collègues de  l’Université de Tulane porte sur l’évolution des FNSI dans le contexte des technologies émergentes et des techniques de collecte des données. Un cadre conceptuel  décrit l’évolution vers des FNSI caractérisées par une intégration d’approches conventionnelles et novatrices pour la collecte, l’analyse et la diffusion des informations  dans une chaîne de valeur facilitant le processus décisionnel des acteurs de la sécurité alimentaire.     http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211912412000351?np=y     (Global Food Security, Vol. 2 Iss. 1, 01/03/2013)   

20/09/2013


Comment répondre à la demande future de produits alimentaires

Deux récents documents de travail de l’Institut des ressources mondiales (WRI) sont les premiers d’une nouvelle série devant mener à l’élaboration du Rapport sur les ressources mondiales  2013-2014 : Vers un avenir alimentaire viable. Le premier, intitulé « The great balancing act », évalue l’étendue du défi posé par la nécessité de nourrir une population croissante dans un  avenir proche, tout en réduisant la pression sur l’environnement. Les priorités et les solutions doivent mettre l’accent sur la réduction de la pauvreté, l’égalité hommes-femmes, les  écosystèmes, le climat et l’eau. Le second, intitulé « Reducing food loss and waste », explique dans quelle mesure les efforts visant à réduire les pertes et déchets post-récolte peuvent  contribuer à promouvoir une sécurité alimentaire durable. Il donne un aperçu des problèmes liés aux pertes et aux déchets alimentaires, et des conséquences inéluctables qui en découlent,  et décrit dans quelle mesure les changements opérés au sein de la chaîne de valeur – certains n’ont pas encore été mis en œuvre – peuvent apporter des avantages immédiats pour la  société et l’environnement.(WRI, 01/07/2013)

31/07/2013


Pertes post-récolte de grains secs dans la région nord-ouest du Bénin

Le Réseau agriculture et sécurité alimentaire de la Direction suisse pour le développement et la coopération (DDC) a mené une enquête quantitative auprès de 105 exploitants agricoles  béninois afin d’étudier les techniques de stockage des grains secs et les principaux problèmes rencontrés pendant le stockage. Il s’est plus particulièrement penché sur la question des  pertes de grains entreposés, leurs causes et les moyens d’améliorer la conservation à long terme des aliments. 59 % des producteurs interrogés ont fait état de difficultés à satisfaire leurs  besoins en grains secs jusqu’à la récolte suivante. Les producteurs estiment que plus de la moitié des aliments produits par un ménage rural sont suffisants pour éviter la famine au sein de  la population rurale. Le charançon (Sitophilus spp) et les autres insectes nuisibles sont responsables de 78,5 % des pertes. Les principaux problèmes rencontrés sont les suivants : le  manque de possibilités de stockage, de matériaux d’emballage appropriés et de connaissances en matière de lutte contre les ravageurs. Le document examine également les méthodes de  gestion du système national de vulgarisation. (Sécurité alimentaire, DDC, 06/2013)  

31/07/2013


Des normes internationales pour la commercialisation des produits alimentaires incorporant des nanomatériaux ?

Cet article détaillé de l’Institut pour la politique agricole et commerciale (IATP, Etats-Unis) examine l’utilisation des produits et emballages alimentaires incorporant des nanomatériaux ou fabriqués au moyen de nanotechnologies dans le commerce des produits de base agricoles à l’échelon mondial. Il se penche plus particulièrement sur la réglementation relative à l’utilisation des nanotechnologies dans le secteur agro-alimentaire. L’auteur, le Dr Steve Suppan, fait notamment un tour d’horizon des avancées récentes, des débats autour de la réglementation en vigueur dans ce domaine. A titre d’exemple, il explique le débat autour de la définition et de l’utilisation des nanomatériaux manufacturés. En voici un résumé : « La manipulation des nanoparticules (constructions atomiques ou moléculaires) a des propriétés attirantes sur le plan commercial pour les fabricants de produits de consommation et industriels. Par exemple, plus d’une décennie de recherches sur l’ajout aux aliments ou à leurs emballages de nanomatériaux manufacturés a permis d’identifier un certain nombre d’applications visant à allonger la durée de vie des produits alimentaires emballés et même à détecter la présence de contaminants dans les aliments emballés. L’intégration des nanomatériaux aux aliments est l’une des nombreuses applications nanotechnologiques possibles en matière d’emballage alimentaire. (IATP, 8/5/2012)

11/07/2012


Sciences et technologies post-récolte : les denrées périssables

L’Institut des ressources naturelles (RU) a publié un ouvrage intitulé « Sciences et technologies post-récolte : les denrées périssables » qui devrait susciter l’intérêt de chercheurs et étudiants de troisième cycle issus de domaines variés (sciences et technologies alimentaires, sciences et technologies post-récolte, protection des cultures, biologie appliquée, sciences végétales et agricoles). Il est consacré aux denrées périssables et fournit des informations complètes et actualisées sur les principaux facteurs qui affectent la qualité post-récolte des fruits et légumes. Il met explicitement en évidence les effets et les causes de leur détérioration, ainsi que les nombreuses techniques et pratiques de manipulation et de stockage appropriées mises en œuvre pour préserver leur qualité. L’ouvrage fait suite à deux précédentes publications éditées par l’Institut des ressources naturelles : Crop Post Harvest Science and Technology: Principles and Practice and Crop Post Harvest Science and Technology: Durables.

14/03/2012


Investissements dans la recherche et structure des marchés de la production de denrées alimentaires, d’intrants agricoles et de biocarburants dans le monde

K. Fuglie, et al. Rapport de recherche n°147 de l’USDA. 12/2011.Il convient de mobiliser des investissements publics et privés considérables en faveur de la recherche-développement (R&D) agricole afin de répondre à la demande mondiale croissante de denrées alimentaires, de fibres et de biocarburants. Cette étude, qui passe en revue les dépenses privées consacrées à la R&D dans sept secteurs d’intrants agricoles ainsi que dans les secteurs de la production de denrées alimentaires et de biocarburants, décrit l’évolution de la structure de ces industries. En 2007 (dernière année pour laquelle des estimations détaillées sont disponibles), le secteur privé a dépensé 19,7 milliards de dollars EU pour la recherche agro-alimentaire (56 pour cent dans le secteur de la transformation alimentaire et 44 pour cent dans le secteur des intrants agricoles) et représentait près de la moitié du total des dépenses publiques et privées consacrées à la R&D en agroalimentaire dans les pays à revenu élevé. On estime que les investissements privés annuels dans la R&D sur les biocarburants ont atteint en 2009 1,47 milliards de dollars EU à travers le monde. Les motivations d’investissement dans la R&D sont influencées par la structure des marchés mais aussi par d’autres facteurs. L’industrie des intrants agricoles a subi des changements structurels majeurs au cours des deux dernières décennies, avec notamment un plus fort degré de concentration industrielle. Un nombre relativement faible de grandes firmes multinationales dotées de réseaux R&D et de commercialisation représente la plus grande part de la R&D dans chaque secteur d’intrants. La concentration croissante du marché n’est généralement pas associée à une augmentation des investissements dans la R&D en pourcentage des ventes industrielles.

14/03/2012


Traitement post-récolte et valeur ajoutée des produits horticoles – les nouvelles technologies au service du monde agricole : résultats et recommandations, 2011

Ce rapport présente les résultats d’une réunion de consultation d’experts organisée par l’APAARI (Asia-Pacific Association of Agricultural Research Institution), en collaboration avec l’Institut malaisien de recherche-développement agricole (MARDI), en Malaisie du 29 novembre au 2 décembre 2010. Dans ce rapport figurent les résumés des présentations et des débats organisés lors de cinq sessions techniques, ainsi qu’une série de recommandations. Le rapport met également en avant les propositions de stratégies et plans d’action destinés à traiter les questions politiques et techniques relatives au développement de la filière fruits, légumes, plantes ornementales, herbes et plantes médicinales (activités post-récolte et création de valeur ajoutée) dans le but de renforcer les liens existants entre agriculteurs et marchés dans la région Asie-Pacifique. (APAARI, 8/9/2011)

28/09/2011


Les petites exploitations agricoles et la modernisation des marchés

Ce document d’information passe en revue le projet Regoverning Markets (Modernisation des marchés agroalimentaires) de l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), qui a été mis en place afin d’analyser les déterminants d’inclusion des petits producteurs dans un contexte de commercialisation dominé par la grande distribution. Elle montre comment les acteurs publics et privés mettent en œuvre de nouveaux modèles commerciaux innovants pour s’assurer que les petits exploitants agricoles tirent des avantages de ce processus de modernisation. L’objectif de ce projet est de permettre aux petits producteurs d’avoir un accès durable à des marchés plus rémunérateurs, en les associant à la définition des stratégies et prises de décisions sur l’aval de leur production. Les résultats montrent que les petits exploitants agricoles ne sont pas souvent concernés par les actions de modernisation dans la mesure où la grande distribution a le pouvoir d’impulser ces changements. L’inclusion des petits producteurs passe en outre par la mise en œuvre de politiques pertinentes (publiques et privées). Les modèles entrepreneuriaux inclusifs sont un élément clé du développement bénéficiant en priorité aux pauvres – ils permettent la confrontation entre l’offre de produits agricoles et la demande des consommateurs. Ce document d’information examine par ailleurs la contribution possible de ce projet au développement futur afin de réduire la pauvreté en milieu rural. (IIED Reflect and Act Briefing, Juillet 2011)

28/09/2011


Chaînes d’exportation de produits agricoles, concurrence et pauvreté en Afrique subsaharienne

G. Porto, N. D. Chauvin et M. Olarreaga; Banque mondiale 2011Cet ouvrage met l’accent sur une source négligée de « coûts réels » pour les agriculteurs dans les pays à faibles revenus : l’exercice d’un pouvoir de marché dans la chaîne d’approvisionnement. Les auteurs montrent que l’exercice du pouvoir de marché à divers niveaux de la chaîne d’approvisionnement peut avoir des conséquences négatives en termes d’efficacité économique. La hausse des prix impliquera une redistribution des revenus entre les agents économiques, mais aura également un impact sur la pauvreté et la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté. L’analyse montre que les conséquences de l’existence d’un pouvoir de marché sur la distribution des revenus et les revenus des ménages les plus pauvres peuvent être considérables. Elle montre également qu’il existe une certaine hétérogénéité entre pays pour une culture donnée, et au sein même d’un pays pour différentes cultures. Les mesures visant à stimuler la concurrence – pour imposer des structures de marché suffisamment moins concentrées – auront des effets similaires à celles résultant d’actions destinées à réduire les délais de dédouanement, à faciliter le mouvement transfrontière des marchandises, etc. Toutes ces questions figurent en tête de l’agenda politique de nombreux pays et s’inscrivent dans le cadre plus général des activités des agences de développement. Cette étude est un exercice analytique intéressant, mais revêt également une importance politique essentielle. Elle suggère en effet de porter une plus grande attention aux politiques de la concurrence dans les pays à faibles revenus.

28/09/2011


'Réduire les pertes post-récolte pour sécuriser l'offre des produits alimentaires frais'

Titre original: Increasing Food Availability by Reducing Postharvest Losses of Fresh ProduceAuteur: A.A. Kader, Proc. 5th Int. Postharvest Symposium (Acta Horticultura), 2005Les pertes qualitatives (telles les pertes de valeur calorique et nutritive, de comestibilité et d'acceptabilité par les consommateurs) sont plus difficiles à mesurer que les pertes quantitatives de fruits et légumes frais. Bien que la réduction des pertes quantitatives soit une priorité plus élevée que celle des pertes qualitatives dans les pays en développement, l'inverse est une réalité dans les pays développés où l'insatisfaction des consommateurs vis-à-vis de la qualité des produits offerts représente un plus grand pourcentage des pertes post-récolte totales. Proposer aux consommateurs des fruits et légumes ayant un bon goût peut considérablement augmenter leur consommation par rapport aux cinq portions par jour au minimum qui sont recommandées. Le développement de nouveaux cultivars offrant une meilleure saveur et qualité nutritionnelle ainsi qu’une productivité adéquate devrait être une priorité pour tous les pays. Les grands axes des stratégies des pays en développement pour réduire les pertes post-récolte sont les suivants : appliquer les connaissances actuelles pour améliorer les systèmes de manutention (en particulier l'emballage et la continuité de la chaîne du froid) des produits horticoles périssables et assurer leur qualité et sécurité ; surmonter les contraintes socio-économiques, telles que des insuffisances en matière d'infrastructures, des systèmes de commercialisation médiocres et de faibles capacités en R & D ; encourager la consolidation et l'intégration verticale entre producteurs et distributeurs de produits horticoles.

11/01/2011


Science et technologie post-récolte

Auteurs : Rick Hodges, Graham Farrell (éds.), Wiley, novembre 2007- Volume 1 : Principes et pratiques – Des auteurs reconnus au plan international se sont réunis pour examiner les moyens qui permettraient d’améliorer le rendement et la qualité des récoltes en tirant parti de leurs nombreuses années d’expérience pratique et des dernières avancées en matière de recherche, d’applications et de méthodologie. Parmi les thèmes couverts figuraient notamment : une introduction aux techniques agronomiques post-récolte, les facteurs physiques et biologiques qui affectent la qualité post-récolte des produits de base agricoles, les problèmes de stockage, la gestion des organismes nuisibles, la transformation et la préservation des aliments, les systèmes alimentaires, la valorisation des dernières avancées de la recherche, ainsi que les accords commerciaux et internationaux. L’ouvrage est agrémenté d’un précieux glossaire des termes fréquemment utilisés (organismes nuisibles, pathogènes et espèces végétales, notamment). - Volume 2 : Produits de consommation durables – Les éditeurs de cet ouvrage très détaillé et complet sont reconnus sur la scène internationale des sciences et technologies post-récolte. Ils ont réussi à mobiliser un panel de 36 experts provenant d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Australasie, d’Amérique du Sud et d’Afrique, aptes à fournir un large éventail d’informations sur les principales denrées (agricoles) produites dans le monde : riz, maïs, blé, orge, sorgho, haricots, niébé, graines oléagineuses, arachides, noix de coco, café, cacao, fruits secs et poisson séché.

25/01/2011


'La technologie pour le traitement post-récolte du mil et du sorgho en Afrique'

Titre original: Technology for post-harvest processing of pearl millet and sorghum in AfricaAuteur: J.P. Wilson, Compatible Technology International and USDA, novembre 2008.Des prototypes développés par Compatible Technology International ont été évalués pour le battage, le vannage et le décorticage du mil et du sorgho. Différents critères ont été retenus : la facilité d'utilisation, la capacité et la production de grains nets non cassés. Parmi les avantages de la batteuse Leary, on compte son fonctionnement simple et sa grande capacité, ses inconvénients étant un plus grand nombre de grains brisés et un résidu important de menue paille (balle) dans le produit final. Avant la séparation, l’étape de vannage permet d'améliorer la qualité en réduisant les pailles résiduelles. Parmi les avantages de la batteuse Ewing, on note sa polyvalence et ses options, et la grande qualité du grain final. Les inconvénients incluent des difficultés d’entretien et de nettoyage après fonctionnement, et de moins bons résultats en cas d’utilisation d‘une manivelle par rapport à l’option du moteur électrique. Couplée avec les autres technologies dans ces essais, la batteuse Leary a pu produire 50 kg de grains de mil en 10,9 heures, alors que la batteuse Ewing avec ses lames de métal et son moteur électrique demande 16,5 heures. Les étapes du processus doivent être examinées afin de déterminer si la production peut être améliorée, là où il faut entre 5 et 11 femmes.heures pour traiter 50 kg de grains par battage et vannage traditionnels. Si les prototypes existants ne peuvent pas atteindre cet objectif, d’autres prototypes doivent être envisagés.

11/01/2011


Control of post harvest disease (Botryodiplodia sp.) of rambutan and annona species by using a bio-control agent (Trichoderma sp.)

Title: Control of post harvest disease (Botryodiplodia sp.) of rambutan and annona species by using a bio-control agent (Trichoderma sp.) Author: R. Kunz Source: Industrial Technology Institute and the International Centre for Underutilised CropsDate: June 2007Des recherches ont été menées par l'Institut de technologie industrielle (ITI), en collaboration avec le Centre international pour les cultures sous-utilisées (ICUC), pour prouver l'existence d’espèces du genre Trichoderma au Sri Lanka et démontrer leur efficacité comme agents de lutte biologique contre Botryodiplodia sp. Les espèces Trichoderma utilisées dans les expériences ont été isolées à partir d'échantillons de sol prélevés à différents endroits au Sri Lanka, et les agents pathogènes l’ont été à partir de fruits malades d‘Annona squamosa, A. muricata et du ramboutan (Nephelium lappaceum). Des analyses biologiques ont été réalisées pour prouver l'efficacité des agents de lutte biologique. De plus, des expériences d’inoculations croisées ont été conduites pour voir si les agents pathogènes de divers fruits s’infectaient les uns les autres. En outre, une expérience de sporulation a été tentée afin de vérifier si une réduction du temps de sporulation de Botryodiplodia sp. sous des traitements spéciaux (choc dû au froid et lumière du jour) était possible.

11/01/2011


Postharvest biology and technology research and development initiatives for Nigeria

Title: Postharvest biology and technology research and development initiatives for Nigeria Author: S.V. Irtwange Source: African Journal of Biotechnology 7: (17) 2986-2992Date: 2008Cet article rassemble les résumés et les principales recommandations de dix documents techniques publiés par l'auteur dans le domaine de la biologie et des technologies post-récolte. Il répond aux défis en matière de développement qui se traduiront par des changements fondamentaux pour la société, notamment la création d'emplois et la réduction de la pauvreté par la création de richesses. Ces documents portent sur la recherche sur la technologie post-récolte du 1-méthylcyclopropène (1-MCP) pour les fruits, les légumes, les produits fraîchement coupés, les produits ornementaux ; les défis de l'« Euro-Retailer Produce for Good Agricultural Practice (EUREPGAP ®) » dans plusieurs domaines : traçabilité, archivage, variétés et porte-greffes, sites, sols, utilisation des engrais, irrigation, protection des cultures, récolte, post-récolte, questions de santé, sécurité et environnement ; les applications d’agents de contrôle biologique dans les opérations pré- et post-récolte et le conditionnement sous atmosphère modifiée et autres technologies connexes pour le traitement post-récolte des fruits et légumes frais, en plus de l'utilisation d'eau chaude comme alternative non chimique pour maintenir la qualité post-récolte des agrumes, ainsi que les méthodes permettant de conserver la fraîcheur des produits horticoles fraîchement coupés, et au final la maturité, la qualité et la l’attractivité des fruits et légumes. Toutes ces publications offrent des possibilités uniques pour la recherche et les initiatives de développement pour le Nigeria en particulier et l'Afrique en général.

11/01/2011


Risk and economic perspectives of post harvest decisions: an application of Bayesian theory to smallholder farming in Oyo State, South Western Nigeria

Title: Risk and economic perspectives of post harvest decisions: an application of Bayesian theory to smallholder farming in Oyo State, South Western Nigeria Author: L.O. Olarinde, S.O. Okunola and A. Anifowose Source: Research Journal of Social Sciences 2: 91-97Date: 2007Cette étude se propose d’évaluer la rentabilité des opérations post-récolte effectuées par les agriculteurs, les risques et les incertitudes de ces actions et finalement de déterminer la stratégie la plus viable et la plus durable en termes économiques. Un nombre représentatif de 300 petits exploitants agricoles dans 100 communautés rurales dispersées dans plus de 20 zones de gouvernements locaux des quatre zones du projet de développement agricole de l'État d'Oyo ont été sélectionnés (technique d'échantillonnage stratifié). Les données collectées incluent : les types de cultures vivrières, leurs productions et leurs ventes, des informations sur les caractéristiques socioéconomiques et démographiques des ménages agricoles ; des séries temporelles sur le marché mensuel et périodique et les prix à la ferme des cultures vivrières dans cet État. Les données ont été analysées en utilisant les statistiques descriptives telles que le pourcentage, les tables, les moyennes et fréquences ainsi que la théorie bayésienne de la décision (risque). La théorie bayésienne a été utilisée afin de déterminer les stratégies paysannes agricoles optimales préalablement aux prévisions du marché et lorsque les conditions de marché sont « normales » et en situation de « pénurie ». Les résultats montrent que, avant les prévisions du marché, le cacao à Ibadan, Ibarapa et Oyo, la mangue à Ogbomoso et l'arachide dans les zones du Saki sont des cultures avec les meilleures stratégies. Quand le marché est prévu d’être « normal », les cultures citées ci-dessus assurent la rentabilité optimale. Si le marché est en « pénurie », le cacao a la meilleure rentabilité attendue après son traitement et stockage à Ibadan/Ibarapa et dans les zones d'Oyo. Dans la zone du Saki, c’est le manioc qui a la meilleure rentabilité, tandis que, dans la zone Ogbomoso, les mangues assurent la rentabilité prévue la plus élevée. Les résultats dans les conditions normales et de pénurie montrent que la prévention des chocs financiers et économiques résultant de la variabilité et des fluctuations des prix et du marché implique une intensification des cultures de rente, annuelles et/ou pérennes, tandis que les cultures annuelles et saisonnières seront maintenues au niveau de récupération des coûts d'investissement et de satisfaction des besoins alimentaires immédiats du ménage agricole ainsi que pour la part de la production mise en réserve.

11/01/2011


Institutional capabilities for agro-processing technologies in Africa: trends from Nigeria’s livestock industry

Title: Institutional capabilities for agro-processing technologies in Africa: trends from Nigeria’s livestock industry Author: M. Bokanga Source: IITADate: 2001Le symposium a fait apparaître la nécessité d'encourager la collaboration entre les scientifiques des universités, des instituts de recherche et du secteur privé. L’Initiative post-récolte peut stimuler cet échange à travers la promotion et le suivi de projets garantissant des partenariats entre les chercheurs et le secteur privé. Les universités et les instituts de recherche doivent faire mieux connaître leur expertise en tant qu’organismes plutôt qu’en dépensant leur énergie dans les disciplines étroites de chercheurs individuels. Des programmes de recherche coordonnés doivent être encouragés. Les formations en agriculture doivent être modifiées pour être en adéquation avec les industries agroalimentaires. Il y a nécessité de se tourner vers les clients dans l’industrie et de les sensibiliser à une recherche collaborative et à une expérience du personnel et des étudiants en ce qui concerne les besoins du secteur privé. La formation doit s’attacher à former des créateurs d’emplois plutôt que des chercheurs d’emplois. La formation pour les petits agriculteurs doit reconnaître leurs capacités pratiques avec généralement peu d’instruction. D’un autre côté, la jeunesse sans emploi dans de nombreux pays africains, bien qu’éduquée, manque de ces capacités en agriculture. Ces deux groupes peuvent être stimulés si l’on met l’accent sur l’agriculture, vue comme une activité durable et lucrative, depuis le champ jusqu’aux marchés. Les capacités de vulgarisation agricole sont actuellement limitées pour des raisons de financement. Les services de vulgarisation devraient être privatisés et professionnalisés à travers diverses disciplines. Les scientifiques devraient avoir accès à l'information permettant d’éviter de « réinventer la roue » et encourageant la mise en place de projets de recherche et développement multidisciplinaires, coordonnés et orientés vers le marché.

11/01/2011


The impact of post harvest research

Title: The impact of post harvest research Author: F. Goletti and C. Wolff Source: International Food Policy Research InstituteDate: 1999Alors que les recherches sur l'amélioration de la production agricole ont reçu une attention et un financement considérables, les activités post-récolte n'ont guère intéressé les organismes de recherche internationaux. Cependant, se fait jour un consensus sur le rôle crucial que peuvent jouer les systèmes post-récolte pour répondre aux objectifs de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté et d'agriculture durable, en particulier dans les pays en développement. Cette étude démontre l'impact des recherches en post-récolte sur ces objectifs ; en outre, l'étude fait valoir que la recherche post-récolte menée par différentes organisations internationales de recherche agricole se justifie par sa nature de bien public international.

11/01/2011