Initialement définis comme les savoirs des communautés autochtones (les peuples), les systèmes de savoirs des populations autochtones (SSPA) a été redéfinis comme suit : « La totalité de la connaissance et des compétences dont sont dotées les populations habitant un secteur géographique particulier leur permettant de profiter au mieux de leur environnement. La majeure partie de cette connaissance et de ces compétences a été transmise des générations antérieures, mais les individus (hommes et femmes) de chaque nouvelle génération les adaptent et apportent leur propre contribution à cet ensemble de connaissances, dans un ajustement constant à des circonstances et des conditions environnementales en pleine évolution. Ils transmettent à leur tour de façon intacte cet ensemble à la postérité, dans le but de leur fournir des stratégies de survie. » IK Monitor, 6 (2), juillet 1998. Ce dossier soulève le problème de la nécessité d'intégrer la connaissance des agriculteurs dans le système plus large de la connaissance au fur et à mesure que le concept de la connaissance autochtone évolue en réponse aux changements des conditions, y compris le contact avec des systèmes de connaissance plus formels.