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Le jute mallow : une plante aux noms et usages multiples

Le jute mallow est un légume-feuille nutritif possédant une longue histoire et une variété d’appellations différentes (il est originaire de l’Egypte et également connu sous le nom d’épinard égyptien). Les feuilles sont très nutritives, riches en fer, protéines, calcium, thiamine, riboflavine, niacine, acide folique et fibres alimentaires. Une fois cuites, les feuilles exsudent une gelée visqueuse souvent comparée à la texture de l’okra, d’où son nom « Bush okra » (gombo de brousse). Il en existe autant de variétés que d’appellations différentes (plus de 15 au total). L’espèce la plus cultivée est la corète potagère (Corchorus olitorius), mais toutes les varietés sont comestibles et cultivées à grande échelle. Elle arrive à maturité après trois à quatre semaines et peut être récoltée trois ou quatre fois par saison. Elle ne nécessite aucun engrais chimique. Les agriculteurs peuvent en récolter six à dix tonnes par hectare ; le jute mallow peut aussi être cultivé en rotation avec d’autres cultures pour donner des plantes plus saines et résistantes aux ravageurs. Pendant longtemps, cette plante n’a toutefois pas suscité l’intérêt des chercheurs, d’où le manque chronique de semences de qualité et de connaissances traditionnelles sur ses pratiques de culture. Les chercheurs du Kenya University Botanic Garden tentent de rétablir cette plante comme aliment de base des populations africaines.(Source : blog de l’Institut Worldwatch, 12 mars 2011)

4/05/2011


Le riz Dista de Madagascar

Le riz constitue l’aliment de base de la population malgache et le riz « Dista » – qui doit son nom au paysan qui l’a découvert – est cultivé dans la province de Toamasina, près du lac Alaotra (sur le plateau central, au nord de Madagascar). Ce riz rose pâle, aux saveurs de cannelle, de girofle et de muscade, est très nutritif et permet de doubler les rendements par rapport aux autres variétés. Le riz Dista se broie moins lorsqu’il est décortiqué, ce qui permet de réduire les pertes post-récolte et d’améliorer les revenus des paysans. Cette variété de riz est prisée pour une autre raison : il peut être cultivé en système intensif (http://sri.ciifad.cornell.edu/index.html) (SRI – système de riziculture intensif). Le SRI préconise la transplantation de jeunes plants de riz à raison de un plant par trou, l’ajout de compost organique, le désherbage fréquent et le contrôle du niveau de l’eau afin d’aérer les racines. Cela permet de renforcer la croissance des racines profondes pour aider la plante à mieux résister à la sécheresse et ainsi améliorer encore davantage sa saveur.(Source : Projet Nourrir la planète de l’Institut Worldwatch, 28 mars 2011)http://www.slowfoodfoundation.com/pagine/eng/presidi/dettaglio_presidi.lasso?-id=208&-nz=&-tp=

4/05/2011


Botanic Gardens Conservation International

L’organisation BGCI constate que le savoir local est important et précieux. Alors que de nombreuses cultures traditionnelles et autochtones s’érodent peu à peu, il est essentiel de les consigner et/ou de les promouvoir au sein des communautés afin que le savoir ne soit pas perdu. Ce savoir peut représenter un moyen important de soutenir la recherche sur les plantes utiles, de comprendre les propriétés et la culture des plantes, et d’aider les communautés locales à améliorer leur bien-être. Les jardins botaniques s’avèrent utiles pour consigner et conserver les traditions et le savoir local relatifs à l’utilisation des plantes. Ils peuvent également contribuer à une conservation équitable et à la recherche sur les plantes utiles. L'enseignement et la vulgarisation axés sur le savoir autochtone et local peuvent permettre de relier les jardins aux communautés locales concernées, et encourager le maintien des traditions et du savoir local relatifs aux plantes. Ce site Internet recense certains sites et articles pertinents concernant l’exploitation des espèces indigènes.

21/09/2011


Programme sur les plantes comestibles indigènes, Kenya : les meilleures pratiques relatives aux savoirs autochtones de l’UNESCO

Le Programme sur les plantes comestibles indigènes a été lancé par les Musées nationaux du Kenya en 1989, et a été mis en œuvre avec l’aide de deux ONG et de communautés locales dans dix districts du Kenya. Il s’agit : d’établir une base de données des plantes comestibles indigènes du Kenya, par le biais de recherches sur le terrain et à l’East African Herbarium; de recueillir des données d’ordre agronomique, nutritionnel, culturel et de marché sur les espèces prioritaires ; de promouvoir la culture, la consommation et la commercialisation de ces denrées alimentaires à travers des démonstrations sur le terrain, des matériels pédagogiques et les médias.

21/09/2011