Knowledge for Development

Organismes S&T / Ressources Web


Projet "Sols, alimentation et santé communautaire" (SFHC)

Le projet Sols, alimentation et santé communautaire (SFHC, http://soilandfood.org), mis en œuvre à Ekwendeni, dans la région nord du Malawi, a débuté en 2000 avec la participation d’une trentaine agriculteurs. Plus de 4 000 agriculteurs participent aujourd’hui à ce projet. Il s’agit d’un projet participatif dans lequel les paysans essaient de combiner différentes légumineuses (telles que l’arachide et le soja) pour améliorer la fertilité des sols ainsi que la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ils espèrent à terme pouvoir améliorer la production alimentaire et ainsi contribuer à l’amélioration de la disponibilité alimentaire des paysans pauvres.Le projet intègre dans sa réalisation une approche « écosanté ». Il met en lumière la nécessité d’adopter une approche holistique pour comprendre comment les populations interagissent avec leur environnement, et connaître les conséquences sur la santé humaine qui en découlent. Dans le cadre du projet SFHC, les paysans essaient de combiner différentes légumineuses en vue d’améliorer la situation nutritionnelle des enfants, la sécurité alimentaire des ménages et la fertilité des sols. Cette association de combinaisons végétales peut permettre d’améliorer la qualité et la quantité des denrées alimentaires disponibles pour les ménages, mais aussi d’augmenter la quantité d’intrants organiques nécessaires pour améliorer la fertilité des sols.Le projet repose sur trois concepts, à savoir : La transdisciplinarité (amplification de l’activité de recherche interdisciplinaire, analyse des résultats de la recherche et des activités de développement, dialogue) ; La participation (approche participative, expérience des paysans et contribution des comités villageois, valorisation des savoir-faire paysans pour évaluer les technologies de traitement des matières organiques dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire et la santé) ; L’équité et le genre (intégration des préoccupations liées à l’équité dans les activités de programmation et de recherche). Un document élaboré sur la base des informations recueillies dans le cadre de ce projet a récemment été publié :Rachel Bezner Kerr, Peter R Berti et Lizzie Shumba. Effects of a participatory agriculture and nutrition education project on child growth in northern Malawi. Public Health Nutrition, 9 novembre 2010, pages 1-7. Disponible sur http://goo.gl/h18fk.

4/05/2011


Le jute mallow : une plante aux noms et usages multiples

Le jute mallow est un légume-feuille nutritif possédant une longue histoire et une variété d’appellations différentes (il est originaire de l’Egypte et également connu sous le nom d’épinard égyptien). Les feuilles sont très nutritives, riches en fer, protéines, calcium, thiamine, riboflavine, niacine, acide folique et fibres alimentaires. Une fois cuites, les feuilles exsudent une gelée visqueuse souvent comparée à la texture de l’okra, d’où son nom « Bush okra » (gombo de brousse). Il en existe autant de variétés que d’appellations différentes (plus de 15 au total). L’espèce la plus cultivée est la corète potagère (Corchorus olitorius), mais toutes les varietés sont comestibles et cultivées à grande échelle. Elle arrive à maturité après trois à quatre semaines et peut être récoltée trois ou quatre fois par saison. Elle ne nécessite aucun engrais chimique. Les agriculteurs peuvent en récolter six à dix tonnes par hectare ; le jute mallow peut aussi être cultivé en rotation avec d’autres cultures pour donner des plantes plus saines et résistantes aux ravageurs. Pendant longtemps, cette plante n’a toutefois pas suscité l’intérêt des chercheurs, d’où le manque chronique de semences de qualité et de connaissances traditionnelles sur ses pratiques de culture. Les chercheurs du Kenya University Botanic Garden tentent de rétablir cette plante comme aliment de base des populations africaines.(Source : blog de l’Institut Worldwatch, 12 mars 2011)

4/05/2011


Le riz Dista de Madagascar

Le riz constitue l’aliment de base de la population malgache et le riz « Dista » – qui doit son nom au paysan qui l’a découvert – est cultivé dans la province de Toamasina, près du lac Alaotra (sur le plateau central, au nord de Madagascar). Ce riz rose pâle, aux saveurs de cannelle, de girofle et de muscade, est très nutritif et permet de doubler les rendements par rapport aux autres variétés. Le riz Dista se broie moins lorsqu’il est décortiqué, ce qui permet de réduire les pertes post-récolte et d’améliorer les revenus des paysans. Cette variété de riz est prisée pour une autre raison : il peut être cultivé en système intensif (http://sri.ciifad.cornell.edu/index.html) (SRI – système de riziculture intensif). Le SRI préconise la transplantation de jeunes plants de riz à raison de un plant par trou, l’ajout de compost organique, le désherbage fréquent et le contrôle du niveau de l’eau afin d’aérer les racines. Cela permet de renforcer la croissance des racines profondes pour aider la plante à mieux résister à la sécheresse et ainsi améliorer encore davantage sa saveur.(Source : Projet Nourrir la planète de l’Institut Worldwatch, 28 mars 2011)http://www.slowfoodfoundation.com/pagine/eng/presidi/dettaglio_presidi.lasso?-id=208&-nz=&-tp=

4/05/2011


Projet PALUCP : créer un dispositif régional efficace au problème du criquet pèlerin

Les mesures visant à limiter la dévastation des cultures par des essaims de criquets voraces qui s'abattent sur le Sahel ouest-africain seront renforcées dans le cadre d'une coordination régionale du projet africain de lutte contre les acridiens (Africa Project to Combat Locust Invasions). Ce projet d'envergure régionale, connu sous son acronyme français PALUCP (Projet africain de lutte d'urgence contre le criquet pèlerin), couvre le Mali, le Burkina Faso, la Gambie, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il repose sur le partage d'informations sur les expériences de lutte antiacridienne en Afrique, particulièrement en Afrique de l'Ouest, l'identification d'éléments de stratégies de gestion en matière de lutte et l'établissement de bases favorables à une meilleure collaboration entre les différents acteurs de ce combat et les paysans. Les stratégies d'éradication varient selon les pays. Il est par conséquent crucial d'élaborer des techniques visant à identifier et à décimer les gigantesques nuées de criquets, mais aussi à échanger sur les expériences et les leçons apprises dans la lutte contre le péril acridien et à élaborer un plan de gestion régional afin de mener à bien les actions engagées. « Il s'agit de prévoir, d'anticiper et de savoir là où ils sont pour les empêcher de se multiplier de manière exponentielle en les écrasant là où ils se reproduisent », a déclaré le ministre sénégalais de l'Agriculture lors de l'atelier de partage des rapports et expériences du PALUCP, organisé à Dakar en mars 2011. Le Centre national de lutte contre le criquet pèlerin (CNLCP, Mali, www.cnlcp.net/palucp.php) assure la coordination du projet. (IPS, 28/4/2011)

14/06/2011


Le Programme d'intensification des cultures au Rwanda : analyse de durabilité

Récemment mis en œuvre au Rwanda, le Programme d'intensification des cultures constitue une opportunité unique pour assurer la sécurité alimentaire et accélérer la croissance de la productivité agricole du pays. Toutefois, il est largement établi que pour conserver un rythme de croissance soutenu à long terme, il y a lieu d'intégrer la question de la durabilité dans les processus de production. Au travers d'entretiens qualitatifs et d'une étude quantitative, ce rapport évalue la durabilité du programme d'intensification des cultures actuellement mis en œuvre au Rwanda et analyse les interventions qui s'avèrent nécessaires pour concilier les besoins immédiats de sécurité alimentaire et les méthodes de production agricole respectueuses de l'environnement à long terme. (Nicola Cantore, Overseas Development Institute, document d'information, 1/4/2011)

14/06/2011


Extinction des colonies d'abeilles et autres menaces globales pour les insectes pollinisateurs

Par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), 2010.Ce bulletin publié par le PNUE fait état des derniers résultats scientifiques et analyse les réponses possibles aux menaces qui pèsent sur les insectes pollinisateurs, au premier rang desquels figurent les abeilles (le groupe de pollinisateurs le plus important dans le monde). La question suivante est posée : Une « crise de la pollinisation » s'est-elle déclarée au cours des dernières décennies ou n'est-ce qu'un signe du déclin de la biodiversité dans le monde ? Ce rapport met en avant l'instabilité des populations d'abeilles sauvages et domestiques, recense les facteurs explicatifs et les mesures possibles d'atténuation, et formule un certain nombre de recommandations. Les données actuellement disponibles concernant le déclin des insectes pollinisateurs ne sont pas suffisamment probantes pour démontrer qu'il existe bel et bien une crise mondiale de la pollinisation ayant des répercussions sur la production agricole. Les données laissent apparaître que l'agriculture mondiale est devenue de plus en plus dépendante de la pollinisation au cours des 50 dernières années. Qui plus est, la pollinisation n'est pas uniquement un service gratuit offert par la nature, mais un service qui requiert des investissements associés à un cadre de gestion approprié pour le protéger et le pérenniser.

14/06/2011


Practical Action - production alimentaire : Approches durables de l’agriculture

L’expérience de Practical Action en matière de production alimentaire l’a convaincu que les combinaisons traditionnelles de cultures et d’élevage peuvent être adaptées pour augmenter la productivité, du moins lorsque les ressources biologiques, foncières et humaines sont utilisées efficacement. Les bénéfices ne portent pas seulement sur les récoltes et les revenus des fermiers, mais aussi sur la diversité agricole et la sauvegarde de l’environnement du système de production. Ces approches agronomiques durables, à faible niveau d’intrants, représentent une stratégie où tout le monde est gagnant, avec des niveaux totaux de production à l’hectare plus stables que dans les systèmes à haut niveau d’intrants, des taux de retour sur investissement économiquement intéressants, un niveau de vie acceptable pour les agriculteurs et leurs familles et un usage durable des ressources naturelles. Le travail de Practical Action avec les petits agriculteurs et éleveurs vise à les aider à augmenter leur capacité de production alimentaire et à maintenir leur niveau de vie sur la durée, dans un contexte de systèmes alimentaires mondiaux en pleine mutation. Avec les agriculteurs d’Afrique de l’Est, d’Amérique latine, d’Afrique australe et d’ailleurs, Practical Action apporte son soutien aux communautés pour mettre au point et améliorer une agriculture durable à faible niveau d’intrants.

28/06/2006


Base de données mondiale sur la mise en œuvre des interventions nutritionnelles (GINA)

La Base de données mondiale sur la mise en œuvre des interventions nutritionnelles (GINA) est une plateforme interactive pour partager des informations normalisées sur les politiques et les interventions nutritionnelles : quels sont les engagements pris et qui fait quoi, où, quand, pourquoi et comment (y compris les enseignements tirés). Cet outil peut être utilisé pour recenser les politiques et les interventions nutritionnelles, établir une relation entre politiques et interventions nutritionnelles et les indicateurs de l’état nutritionnel, assurer le suivi de la mise en œuvre des principales interventions nutritionnelles, évaluer les chevauchements et les lacunes, ainsi que partager les expériences sur les pratiques de mise en œuvre. La section stratégique de GINA assure le suivi des engagements pris en faveur d’une alimentation saine dans les documents stratégiques. Les documents sont parfois spécifiques au domaine de la nutrition, par exemple les politiques nutritionnelles nationales ou les stratégies alimentaires pour la vitamine A, mais ils peuvent parfois avoir un champ d’application plus large, par exemple les stratégies sectorielles en matière de santé et d’agriculture ou les plans de développement. Ils comprennent des politiques, des stratégies, des plans d’action et des textes de lois. Visitez le site Web de GINA.

11/02/2013


Recherche sur la nutrition durable pour l'Afrique durant les années à venir : conclusions du projet SUNRAY

SUNRAY était une collaboration étroite entre 4 universités européennes, 4 universités de l'Afrique subsaharienne, une organisation non gouvernementale et une institution qui finance la recherche en Afrique pour identifier les priorités de recherche en nutrition en Afrique subsaharienne. Le projet SUNRAY a été mené de janvier 2010 à décembre 2012. Les résultats sont résumés dans un certain nombre de manuscrits. Un article résume les conclusions du projet SUNRAY sur les priorités de la recherche en nutrition et un environnement favorable est publié dans Plos Medicine. Les points de vue de chercheurs africains sur la façon dont l'environnement opérationnel pour la recherche en nutrition peut être amélioré en Afrique subsaharienne sont publiés dans PLOS ONE. A l’issue de cette recherche, une feuille de route pour la recherche en nutrition en Afrique subsaharienne a été diffusée aux fins de consultation à l’échelon international.    Les domaines prioritaires identifiés pour la recherche en nutrition étaient les suivants : 1) les interventions communautaires afin d’améliorer l’état nutritionnel, 2) les stratégies comportementales afin d’améliorer l’état nutritionnel, et 3) les interventions de sécurité alimentaire afin d’améliorer la nutrition. Les actions prioritaires identifiées pour créer un environnement favorable à la recherche sur la nutrition étaient les suivantes : 1) une meilleure gouvernance de la recherche en nutrition, 2) l’alignement du financement de la recherche en nutrition sur les priorités identifiées en Afrique subsaharienne, 3) le renforcement des capacités des compétences en matière de recherche sur la nutrition, et 4) l’amélioration du partage d’informations et de la communication des résultats de la recherche en nutrition.    http://sunrayafrica.co.za/sunray_cms/index.php?frontend_action=display_compound_text_content&item_id=1079    (SUNRAY initiative, 28/01/2014)    

27/02/2014


Évaluation et valorisation du potentiel d’éradication des ravageurs grâce au contrôle biologique des paysages agricoles européens (APPEAL)

Ce programme de recherche, mené par l’Université suédoise de sciences agricoles, l’Université d’Innsbruck (Autriche) et le Centre Helmholtz pour la recherche environnementale (UFZ, Allemagne), étudie les relations entre l’utilisation des terres et la biodiversité et entre la biodiversité et le service écosystémique de contrôle biologique. Il offre en outre un cadre permettant d’estimer les avantages du contrôle biologique. APPEAL utilise le puceron des céréales comme ravageur type. Les résultats de l’étude aideront à évaluer les multiples services écosystémiques en fournissant une structure claire et adaptable permettant d’intégrer les valeurs associées aux services écosystémiques dans des scénarios de changement d’utilisation des sols. Une question essentielle était d’explorer les avantages et les inconvénients des services de biocontrôle par rapport à la protection conventionnelle des végétaux.    http://www2.ekol.slu.se/appeal/   (APPEAL, 2014)

10/04/2014