Knowledge for Development

Publications


Intégration régionale en Afrique : implications pour la sécurité alimentaire

Par: Van Dijk, Michiel, Wageningen University, LEI paper series.Ce rapport de l’Université de Wageningen porte sur le commerce régional en Afrique, les accords d’intégration régionale (AIR) et leurs implications pour la sécurité alimentaire. Il décrit la situation actuelle de l’intégration régionale en Afrique et présente un tableau récapitulatif des principaux déterminants du commerce régional des produits agricoles et alimentaires. L’étude cible huit pays africains (Ethiopie, Ghana, Kenya, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, Ouganda et Soudan) et met notamment l’accent sur les initiatives d’intégration régionale et un panel de produits alimentaires stratégiques. Les éléments d’information recueillis durant l’étude montrent que les pays africains ont libéralisé les échanges de produits agricoles et alimentaires avec les pays partenaires. Les tarifs appliqués aux importations en provenance des pays partenaires régionaux (exception faite du Ghana, du Mozambique et de la Tanzanie) sont substantiellement moins élevés que ceux appliqués au reste du monde. Toutefois, le commerce régional des produits agricoles et alimentaires n’a que très légèrement augmenté entre 1990 et 2009, et reste relativement faible comparé à d’autres régions en développement. Une situation qui s’explique davantage par la médiocrité des infrastructures matérielles et immatérielles que par les niveaux élevés des tarifs douaniers.http://purl.umn.edu/101645

4/05/2011


Acquisitions foncières en Afrique : que disent les contrats ?

http://pubs.iied.org/pdfs/12568IIED.pdfL. Cotula, IIED, Londres, 2011.Ce rapport a été rédigé pour le programme « Legal tools for citizen empowerment » (outils juridiques au service du citoyen) sous la direction de l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED). Il analyse 12 contrats d'acquisition foncière et leurs cadres juridiques plus vastes. Un nombre de contrats passés en revue semblent être des documents brefs et peu spécifiques qui octroient des droits à long terme sur de vastes étendues de terres et, dans certains cas, des droits prioritaires sur l'eau, en échange – semblerait-il – de maigres recettes publiques et/ou de vagues promesses d'investissements et/ou d'emplois. De surcroît, nombre de ces acquisitions sont négociées dans des contextes juridiques où les sauvegardes pour défendre les intérêts locaux sont fragiles, et certains contrats ne semblent pas consacrer suffisamment d'attention aux enjeux sociaux et environnementaux. Certains contrats renferment toutefois de meilleures conditions : des revenus plus élevés et mieux répartis, des normes environnementales et sociales internationales, une durée plus souple, une identification plus claire des terrains faisant l'objet de la transaction, des engagements plus précis de la part de l'investisseur en termes d'emplois, de formation, d'achats locaux et de transformation locale, une plus grande attention à la sécurité alimentaire locale et des sauvegardes sociales et environnementales plus rigoureuses.

1/07/2011


Renforcement des ressources génétiques végétales pour l’alimentation et l’agriculture: Conservation et utilisation dans le Pacifique

Par la Asia-Pacific Association of Agricultural Research Institutions (APAARI); 2011.Cette publication décrit la perspective historique, l’ampleur de la diversité génétique des principales cultures, les institutions qui y sont engagées, les données des fonds génériques, l’amélioration des récoltes, l’utilisation des ressources génétiques, la formation et le renforcement des capacités et la sensibilisation du public. Elle met également en évidence les efforts régionaux déployés en faveur de la préservation et de l’utilisation des ressources génétiques végétales (PGR), les problèmes actuels et les perspectives d’avenir pour la recherche agricole pour le développement. Les plantes racine et les plantes tubéreuses revêtent une importance toute particulière pour la région Pacifique, du point de vue de la sécurité alimentaire et de la nutrition, la génération de revenu et la diversité des cultures. Afin de préserver la précieuse diversité génétique contre une extinction envisageable, tous les pays de la région sont engagés à différents degrés dans des activités liées aux ressources génétiques végétales, et un certain nombre de projets financés de l’extérieur sont en train d’être mis en œuvre sur différents aspects de la collecte, la caractérisation, l’évaluation, la documentation, la conservation et l’utilisation.

30/08/2011


Changement climatique, sécurité alimentaire et agrobiodiversité : vers un système alimentaire juste, résilient et durable

Carmen G. Gonzalez, Changement climatique, sécurité alimentaire et agrobiodiversité : vers un système alimentaire juste, résilient et durable (7 février, 2011). Fordham Environmental Law Review, Vol. 22, p. 493, 2011; Seattle University School of Law, Rapport de recherche n° 11-19.Cette étude examine les causes sous-jacentes des crises du système alimentaire mondial et recommande l’adoption de mesures spécifiques destinées à résoudre les problèmes distincts et étroitement liés à l’insécurité alimentaire, à la perte de l’agrobiodiversité et au changement climatique. L’étude conclut que les causes profondes de ces crises sont liées à la domination des chaînes mondialisées d’approvisionnement alimentaire et à la destruction systématique des systèmes alimentaires locaux qui sont sains, écologiquement viables et socialement équitables. Elle montre par ailleurs que l’agriculture durable à petite échelle peut s’avérer être une solution efficace pour désamorcer les crises alimentaire et climatique, mais aussi atténuer les risques de perte d’agrobiodiversité, et appelle la communauté internationale à prendre des mesures juridiques et réglementaires appropriées afin d’amorcer la transition vers un système alimentaire plus équitable, résilient et durable.(via PAR, 31/8/2011)

28/09/2011


La situation des services d’informations climatiques pour l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les pays d’Afrique de l’Est

M. Kadi, L.N. Njau, J. Mwikya, A. Kamga; La situation des services d’informations climatiques pour l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les pays d’Afrique de l’Est; document de travail n°5 du CCAFS, Copenhague, Danemark (2011)L’augmentation de certains phénomènes météorologiques extrêmes censés accompagner le changement climatique aura de lourdes répercussions sur la production agricole, la sécurité alimentaire, la disponibilité des ressources hydriques et énergétiques, la santé, la biodiversité et les établissements humains, notamment en Afrique. Les services d’informations climatiques aident les sociétés et les personnes les plus vulnérables à mieux se préparer à ces phénomènes extrêmes. Ils permettent de réduire l’exposition aux vulnérabilités climatiques et de tirer parti opportunément de conditions climatiques favorables. Menée sur la base de questionnaires, de consultations, de visites et d’entretiens, cette étude dresse un inventaire des différents types et formats d’informations climatiques utilisés en Afrique de l’Est. Elle évalue également les services climatiques actuels, y compris les moyens utilisés par les acteurs nationaux et régionaux pour diffuser et mettre en œuvre ces services, et formule des recommandations sur les mesures à prendre pour mieux répondre aux besoins du secteur agricole et aux objectifs de sécurité alimentaire. L’Afrique de l’Est dispose d’un bon réseau de services météorologiques, avec notamment les services météorologiques et hydrologiques nationaux (NMHS) et le Centre de prévisions et d’applications climatiques (ICPAC), une institution sous-régionale d’études climatologiques bien financée par les Etats membres. Les sites web de ces institutions sont régulièrement mis à jour. L’accès à Internet à haut débit dans cette région facilite la communication des informations et produits climatiques aux utilisateurs. Certains pays, comme l’Erythrée et la Somalie, ne possèdent pas de réseaux fiables d’observation météorologique. Les financements disponibles sont insuffisants pour pouvoir diffuser en permanence les informations climatiques et les produits de prévisions météorologiques dans la presse écrite notamment. Aucun budget n’est alloué par les pouvoirs publics à l’organisation d’un système d’alerte précoce (SAP). Dans certains pays, le SAP chargé de diffuser les produits de prévisions météorologiques et les informations climatiques est rattaché au ministère de l’Agriculture.

28/09/2011


Note d’orientation Prolinnova : renforcer la résilience des communautés locales face au changement climatique, juin 2011

La dernière note d’orientation de Prolinnova présente le travail d’investigation mené par l’organisation pour comprendre comment les ruraux pauvres parviennent à relever le défi de l’innovation afin de renforcer la résilience au changement climatique. Cette note d’orientation met l’accent sur l’adaptation au changement climatique à base communautaire et les moyens nécessaires pour reconnaître et documenter l’innovation au niveau local. Un certain nombre d’exemples concrets issus du terrain illustrent les activités de recherche de Prolinnova (20082011) dans le domaine de l’innovation et de la créativité au sein de communautés locales confrontées à l’incertitude et à la pauvreté comte tenu des impacts environnementaux liés au changement climatique. Alors que la sécurité alimentaire et le changement climatique figurent en tête de l’agenda du sommet du G20 en juin, Prolinnova a formulé, dans sa note d’orientation de juin, trois recommandations détaillées pour aider les décideurs politiques à intégrer l’innovation locale dans leurs programmes d’atténuation du changement climatique dans l’agriculture : Définir des politiques qui tiennent compte des capacités locales d’innovation Promouvoir les stratégies d’adaptation des agriculteurs au changement climatique Etablir un lien entre l’adaptation au changement climatique, la gouvernance et l’innovation au niveau local

28/09/2011


Sécurité alimentaire et changement climatique dans le Pacifique : de nouvelles solutions s’imposent

Rapport rédigé par la Banque asiatique de développement, Pacific Studies Series, Septembre 2011Ce rapport produit par la Banque asiatique de développement évalue l’état actuel de la sécurité alimentaire et les facteurs qui y concourent dans la région Pacifique, mais aussi ses perspectives compte tenu des menaces croissantes et des conséquences probables liées au changement climatique. Il présente en outre les pistes possibles d’amélioration de l’aide au développement, les investissements et le cadre d’intervention de la Banque asiatique de développement et des autres partenaires au développement. Si les options techniques et les mesures politiques visant à renforcer la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique sont nombreuses, étroitement liées et complexes, il convient de tenir compte des capacités des acteurs concernés au niveau local, national et régional pour garantir la mise en œuvre effective des programmes. Les gouvernements des îles du Pacifique considèrent le changement climatique, et plus particulièrement ses effets potentiels sur la sécurité alimentaire, comme une question prioritaire et doivent établir des objectifs clairement définis pour aborder ces problèmes.(Banque asiatique de développement, 9/2011)

28/09/2011


Sécurité alimentaire, nutrition et moyens d’existence durables

Geoffrey Lawrence, Kristen Lyons et Tabatha Wallington, Earthscan, Avril 2011Cet ouvrage présente un certain nombre d’analyses pertinentes de chercheurs internationaux sur la sécurité alimentaire dans le monde, le pouvoir de la grande distribution, les nouvelles technologies et les moyens d’existence durables. Il évalue la contribution de la recherche sur le rôle de la nutrition et du régime alimentaire à la création de systèmes alimentaires socialement équitables et durables sur le plan environnemental, et formule des recommandations visant à améliorer la santé et l’état environnemental des systèmes agro-alimentaires contemporains. Il met en avant les contributions des sciences sociales, dont la sociologie, l’anthropologie, la santé publique et la géographie, et présente une série d’études de cas réalisées à travers le monde. (New Agriculturalist)

28/09/2011


Ressources phytogénétiques et sécurité alimentaire

Christine Frison, Francisco López et José T. Esquinas-Alcázar, Earthscan, Juillet 2011.Cet ouvrage explique clairement les intérêts et points de vue divergents entre tous les acteurs de la chaîne alimentaire mondiale. De nombreuses questions y sont traitées : la gouvernance et la politique alimentaire mondiale, les aspects économiques du commerce des produits alimentaires et des semences, la conservation et l’utilisation durable des produits alimentaires et de la biodiversité agricole, la lutte contre la faim, les préoccupations écologiques, la protection des consommateurs, l’équité entre les nations et les générations, les techniques de sélection végétale et les avantages socio-économiques liés aux économies alimentaires locales. Il montre également que, en dépit de leurs positions et intérêts conflictuels, les acteurs (consommateurs, communautés agricoles, industrie des semences et organismes de recherche, entre autres) sont parvenus à un accord sur l’alimentation et l’agriculture dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire et de lutter contre la faim dans le monde.

28/09/2011


Souveraineté alimentaire et engagements commerciaux relatifs à l’agriculture : quelles marges de manœuvre pour les pays d’Afrique de l’Ouest ?

C. Laroche Dupraz et A. Postolle; Congrès de l’Association européenne des économistes agricoles (EAAE) 2011.Cette étude a pour but de remettre en cause la possibilité pour les Etats d’Afrique de l’Ouest d’assurer leur souveraineté alimentaire compte tenu de leurs engagements commerciaux et autres contraintes externes. L’hypothèse de départ est que le concept de souveraineté alimentaire pourrait s’avérer être un instrument politique et économique pour promouvoir la protection de l’agriculture dans les pays en développement. La particularité de l’approche utilisée dans cette étude est de combiner l’analyse économique et historique à la stratégie de souveraineté alimentaire et de politique commerciale (en termes de confrontation et d’objectifs des acteurs du secteur public). Dans la première partie de l’étude, les auteurs constatent qu’il existe un écart assez considérable entre d’une part, le discours sur la souveraineté alimentaire, et d’autre part l’instrumentation et la réalité de la protection du foncier agricole dans les pays en développement en général, et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. La seconde partie de l’étude met l’accent sur les engagements internationaux irrévocables pour tester la réalité d’un antagonisme entre une vision néolibérale de la mondialisation portée par le système GATT-OMC et une alternative prônant la souveraineté alimentaire. La dernière partie analyse les contraintes internes et la dynamique liées à l’élaboration d’une politique de souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest.

28/09/2011