Knowledge for Development

Systèmes de semences

Les investissements privés, la professionnalisation de la sélection végétale et sa dissociation de l’agriculture, ainsi que la participation croissante des pays en développement dans le système commercial mondial ont tous un impact sur le secteur des semences. Les systèmes commerciaux de semences et les systèmes de semences des agriculteurs cohabitent désormais. Quel est le potentiel d’innovation dans le secteur semencier et qui profitera de la science et de la technologie ? Les semences indigènes et les ressources génétiques sont-elles menacées ? Comment les petits exploitants agricoles africains peuvent-ils tirer profit des systèmes semenciers intégrés ? Que faut-il pour encourager le développement de systèmes semenciers intégrés ? 

Ce dossier examine les besoins en matière de recherche et de politique en vue du développement d’un système semencier intégré dans la région ACP. Les deux principaux articles se concentrent sur les expériences de la région africaine. Fetien Abay, de l’Université de Mekele en Éthiopie, présente la nécessité d’un soutien réglementaire et institutionnel pour le développement d’un système semencier intégré au service des petits exploitants africains. Elle évoque le rôle majeur que les universités publiques peuvent jouer à cet égard. Michael Waithaka et Miriam Kyotalimye, de l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA), abordent le thème de l’harmonisation des politiques semencières dans cette région. Ils partagent les enseignements tirés d’un modèle de partenariat public-privé qui a évolué pour combler les lacunes en matière de politiques et de pratiques en ce qui concerne la production et le commerce de semences dans 11 pays de la région. En marge de publications sur les besoins en matière de recherche et de politique, les documents d’accompagnement et les liens de ce dossier présentent des descriptions d’expériences concrètes et d’initiatives relatives au développement des capacités, à la sensibilisation et aux besoins d’investissement, émanant d’un certain nombre d’acteurs du secteur des semences. 

Le contenu de ces dossiers a été préparé par le KIT, l’organisation CABI et le CTA en octobre 2013.