Knowledge for Development

Développements


Le rôle des partenariats internationaux post-2015

Hala Sabri, chercheuse et membre du bureau international de l’Institut COMSATS des technologies de l’information au Pakistan, examine l’agenda du développement post-2015 et réfléchit sur le rôle que pourrait jouer la collaboration internationale dans la définition des nouveaux OMD. Selon elle, de véritables partenariats internationaux devraient rassembler des gouvernements, des institutions, des agences d’aide humanitaire et des représentants du secteur industriel autour de questions liées au développement local et les mettre sur un pied d’égalité afin qu’ils œuvrent en vue d’introduire des changements à l’échelle locale en se basant sur les structures et les initiatives communautaires existantes. Les partenariats multinationaux sont les moteurs du changement : ils permettent le transfert des connaissances et grâce, par exemple, aux centres régionaux d’expertise, facilitent l’adaptation des savoirs et des technologies aux défis locaux. Hala Sabri estime que les partenariats internationaux sont particulièrement pertinent pour le partage des avancées technologiques entre les régions, étant donné que la relation est basée sur un principe d’égalité, c’est-à-dire que les bénéficiaires du partenariat auront la possibilité d’adapter ces nouvelles technologies à leurs besoins.    http://www.universityworldnews.com/article.php?story=20140309163033388   (University World News, 09/03/2014)

10/04/2014


Recherche guidée par des solutions pour accompagner le changement en faveur du développement durable

Représentant un large éventail de disciplines et de pays, l’équipe de transition de Future Earth (Terre d’avenir), en collaboration avec les principaux partenaires de l’Alliance des sciences et de la technologie pour le développement durable (Science and Technology Alliance for Global Sustainability), a achevé ses travaux sur la conception initiale de Future Earth, au Conseil international pour la science (ICSU). Le rapport définit la conception initiale de Future Earth, un programme de recherche international sur 10 ans lancé lors de la Conférence Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable en juin 2012, comprenant un cadre de recherche et une structure de gouvernance, des réflexions préliminaires sur la communication et l’engagement, le renforcement des capacités et des stratégies éducatives, ainsi que des directives de mise en œuvre. L’agenda de recherche s’articule autour de trois thèmes majeurs : planète dynamique, développement mondial et changement en faveur du développement durable. Le rapport détaille les principales questions de la recherche qui seront soulevées dans chaque domaine. Dans le sous-secteur de l’agriculture, eu égard au problème du changement climatique par exemple, il convient de combler les lacunes importantes relatives aux observations géographiques et temporelles, à la compréhension des processus du système terrestre et à la confiance dans les observations et les prévisions en coordonnant davantage et mieux les travaux de recherche.  http://www.icsu.org/news-centre/news/top-news/final-report-of-the-future-earth-transition-team-published(ICSU, 04/11/2013)

27/01/2014


Initiatives de coopération Afrique/UE dans le domaine des ST&I au niveau régional et multi-pays : cartographie des meilleures pratiques

La dialogue politique Afrique/UE de haut niveau sur les ST&I a commissionné cette étude afin d'évaluer les initiatives de collaboration birégionale existantes dans le domaine des ST&I et d'identifier les meilleures pratiques de coopération Afrique/UE. Cette étude a également permis d’identifier les lacunes et les mécanismes de financement efficaces susceptibles d'avoir un impact positif sur les initiatives de coopération. Sur le plan de la collaboration, du financement et de la participation du secteur privé, le rapport observe que le contexte du financement actuel repose globalement sur les instruments européens et internationaux, ce qui réduit les possibilités d'une véritable co-appropriation. Des projets de cofinancement prometteurs concernant les priorités de recherche communes ont été lancés (notamment par le consortium ERAfrica, www.erafrica.eu). D’après le rapport, le financement conjoint, le renforcement du leadership et une gouvernance efficace, la clarté et la compréhension des objectifs communs, l’amélioration des relations interpersonnelles, le partage équitable des ressources et des bénéfices, la transparence et une communication ouverte, contribuent à instaurer une confiance mutuelle et favorisent la co-appropriation pour une efficacité optimale. D'autres aspects y sont abordés : l'impact, les critères de réussite, les lacunes, les obstacles ainsi que les défis.     http://hrst.au.int/en/sites/default/files/STI%20study%20final%20report%20-%20revision%20October%202013.pdf    (via CAAST-Net Plus, 19/12/2013)

28/02/2014


Agenda de recherche mondial sur la science de la nutrition

Plus de 50 spécialistes de la nutrition du monde entier et représentants d’ONG/OIG, d’universités et de l’Organisation mondiale de la Santé, ont pendant deux ans travaillé en étroite collaboration sous l’égide de l’Institut Sackler des sciences nutritionnelles de l’Académie des sciences de New York pour produire le rapport intitulé « Agenda de recherche mondial sur la science de la nutrition ». Afin de mettre au point des interventions novatrices visant à relever les défis des sciences nutritionnelles, l’agenda a cerné un certain nombre de lacunes dans trois domaines phares : 1) tendances environnementales et sociétales affectant l’alimentation et la nutrition parmi les groupes vulnérables, 2) problèmes non résolus concernant la nutrition à travers le cycle de la vie, et 3) mise en œuvre des interventions et mesures correctives des lacunes opérationnelles.  http://goo.gl/kJnV9S(NYAS, 19/09/2013)

27/01/2014


L’évolution du paysage de la coopération internationale de l'UE dans le domaine de la recherche et de l’innovation : quelles sont les opportunités si les pays ACP investissent dans leurs propres capacités de recherche agricole pour le développement ?

L’amélioration durable du bien-être humain repose fondamentalement sur le savoir, sa production, son organisation, sa distribution, son appropriation et son utilisation judicieuse. L’accès à l’information, la capacité à générer et à utiliser des connaissances scientifiques et technologiques ainsi que des innovations humaines sont un atout pour les organisations et les pays. Pour les pays ACP, les efforts de développement menés dans le passé et qui ont négligé les conditions, les technologies et les systèmes de savoir locaux ont gâché énormément de temps et des ressources précieuses sans obtenir le résultat désiré, à savoir le « développement durable ». Téléchargez l'article en angl;ais ci-dessous.

31/07/2013


La recherche scientifique en Afrique

Ce rapport du Réseau international pour l’accès aux publications scientifiques (INASP) présente dans Scopus (la plus grande base de données de citations et de résumés issus de  recherches bibliographiques) les résultats d’une analyse bibliométrique des 26 pays africains les plus productifs effectuée entre 1996 et 2009. L’évolution de la recherche scientifique et la  comparaison avec les tendances observées dans 27 domaines scientifiques (dont 8 sont directement liés à la recherche agricole) à l’échelon international sont ici mis en lumière. Le rapport  présente les publications des dix dernières années, le nombre de rapports de recherche par pays produits chaque année, la nature de la collaboration internationale en matière de  publications rédigées par plusieurs auteurs, etc. Il identifie par ailleurs les forces et faiblesses qui pourront être utilisées afin d’éclairer les décisions ultérieures.(INASP, 20/06/2013)

31/07/2013


Le Big Data pour les programmes scientifiques internationaux : recommandations et actions

Le Big Data présente des défis considérables et des opportunités notables pour les programmes de recherche transdisciplinaires internationaux, mais aussi les prestataires de services et d’infrastructures de données scientifiques. Les participants à un atelier international ont formulé une série de recommandations adressées aux partenaires qui parrainent les programmes de recherche internationaux de sorte que leurs bénéficiaires puissent tirer le meilleur parti de l’ère du Big Data. Ces recommandations se déclinent comme suit : 1) répondre à l’importance du Big Data ; 2) exploiter les avantages du Big Data pour la société ; 3) mieux faire comprendre le Big Data dans le cadre d’une collaboration internationale ; 4) promouvoir l’accès universel au Big Data à travers la mise en place d’infrastructures de recherche à l’échelon mondial ; 5) explorer et relever les défis inhérents à la gestion du Big Data, encourager le renforcement des capacités et le développement des compétences dans la science du Big Data ; et 6) favoriser l’élaboration de politiques visant à maximiser l’exploitation du Big Data. Le CODATA, organe interdisciplinaire du Conseil international des unions scientifiques (CIUS), avait organisé cet atelier.    (CODATA, 16/06/2014)

27/11/2014