Knowledge for Development

Démarches participatives et recherche agricole

Des voix se sont régulièrement élevées pour demander une participation plus large et plus active des différents acteurs impliqués, en particulier les agriculteurs, dans la recherche et le développement agricoles. Plusieurs stratégies ont été proposées et adoptées avec des degrés variables de succès.

Ce dossier explore certaines des méthodologies et des approches utilisées dans les APREDA et fournit des informations utiles sur les expériences des chercheurs dans le renforcement de la participation des agriculteurs et autres acteurs dans la prioritisation et l'exécution des projets de recherche et de développement agricoles.

Auteurs : T. Pedzisa, I. Minde et S. Twomlow. Document de travail présenté lors du Congrès AAAE / AEASA (Association africaine des économistes agricoles et Association sud-africaine des économistes agricoles), Le Cap, Afrique du Sud, du 19 au 23 septembre 2010.La technologie participative est utilisée depuis longtemps. On ne sait pas très bien, toutefois, comment les paysans perçoivent les méthodes et processus participatifs. Comprendre leurs préoccupations et leurs attentes dans ce domaine constitue un point de départ important et permet de les encourager à adopter et à utiliser ces technologies. En 2006-2007, une évaluation ex-post du développement et du transfert participatifs de technologies impliquant 231 agriculteurs a été réalisée au Zimbabwe. Les résultats ont montré que les mises en essai sur le terrain stimulaient fortement la participation, incitant les agriculteurs à adopter et à adapter ces technologies pour répondre à leurs besoins spécifiques. La nature participative de ces processus a favorisé le partage des connaissances entre les agriculteurs, leur assurant même une certaine confiance dans ces technologies. Afin d’accroître les avantages découlant de ces processus, il conviendra de créer des boucles de rétroaction pour permettre un ajustement rapide des techniques de production.http://www.eldis.org/go/display%26type=Document%26id=57580 04/05/2011
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(Source: UNESCO/Natural Sciences, 8 April 2011); Par Laurence Pourchez, Unesco Publishing, Collection Savoirs locaux et autochtones, 2011.La Réunion, Maurice et Rodrigues présentent des traditions médicinales uniques. Fruits d'un processus de créolisation dont les origines sont multiples, ces usages sont indissociables de la nature dans laquelle ils puisent. Ils constituent une clé privilégiée pour comprendre des sociétés qui se situent dans une dialectique constante entre tradition et modernité.Ces îles, initialement désertes, ont été peuplées à partir de la fin du XVIIe siècle par des populations originaires d'Europe, de Madagascar, d'Afrique, d'Inde et de Chine, voire de Polynésie ou d'Australie. Le dialogue entre les savoirs médicinaux propres à chacune d'elles a permis la naissance d'un savoir commun, transmis en grande partie par les femmes.Cet ouvrage met en lumière la connaissance qu'ont ces femmes des plantes médicinales et des gestes médicaux, notamment ceux qui accompagnent la naissance. Il interroge également la place des savoirs médicinaux dans ces sociétés insulaires à l’heure d’une occidentalisation croissante et de certains replis identitaires. 04/05/2011
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L'ouvrage expose les causes des conflits et les approches élaborées pour améliorer la coopération entre agriculteurs et chercheurs dans un projet de recherche sur le terrain à Yaoundé, au Cameroun. Le but de la recherche, qui a eu lieu de 1985 à 1990, était d'améliorer les méthodologies de recherche sur les systèmes pour appuyer l'élaboration de méthodes alternatives à l'agriculture itinérante sur brûlis. Les paysans n'ont pas participé à la définition des objectifs et des activités du projet. Ils savent qu'ils sont considérés comme faisant partie du problème et non comme capables de contribuer à sa solution. Il en résulte que leurs attentes sont limitées. Ils ont tendance à percevoir le projet comme un employeur potentiel qui leur procure des emplois tant désirés et relativement bien payés. Ils craignent également de voir s'opérer des changements dans les modes d'imposition ou de perdre certaines de leurs terres si celles-ci étaient utilisées pour les essais. Les différentes phases des relations entre les paysans et les chercheurs sont : la phase de méfiance vis-à-vis de l'étranger et la phase de normalisation. Il est démontré que la prise en compte véritable des préoccupations des paysans et la recherche des voies et moyens de les satisfaire de manière ouverte résulteront normalement à améliorer la coopération. Même lorsque les paysans ne sont pas invités à participer à la phase de conception du projet, des changements peuvent encore s'opérer avec succès pendant la mise en oeuvre du projet. Bulletin sur les forêts, les arbres et les populations] (Italie). 1999, N° 39, p. 10-14. 04/01/2005
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