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La prospective

Author: Marie de Lattre-Gasquet, CIRAD and ANR (Agence Nationale de la Recherche)

Date: 21/04/2009

Introduction:

Le réseau [1] ERA-NET ForSociety laisse apparaître qu’il n’existe « aucune définition formelle communément utilisée pour établir une distinction entre les études prospectives et les activités axées sur la construction du futur. Il est également intéressant de constater que ces définitions [2]n’invoquent pas explicitement l’incertitude de l’avenir, d’où l’importance pour la prospective de nous préparer à divers scénarios d’évolution possible. Les conséquences sur le choix des visions stratégiques partagées à formuler sont indéniables ». Cela explique également pourquoi si peu d’observateurs sont parvenus à préparer les pays à faire face aux crises actuelles, et encore moins à prêter attention à ceux qui avaient décelé l’apparition de signes précurseurs de difficultés et de ruptures. Trop de prévisions économiques ont été appliquées sur le même jeu de données d’entrée et la qualité des résultats s’en ressent bien évidemment (Garbage In – Garbage Out). Qui plus est, la réflexion prospective n’a pas été suffisamment imaginative : elle repose essentiellement sur un consensus et se veut, de surcroît, un peu trop « politiquement correcte ».


 

Les crises donnent l’opportunité d’enrichir la réflexion prospective

Nous vivons actuellement dans un contexte de crises financière, économique, alimentaire, sanitaire, sociétale, environnementale et énergétique. Les crises ont toujours existé, la crise financière et économique étant même un phénomène cyclique. Mais qu’en est-il globalement à propos de ces crises ? Elles résultent, semble-t-il, de choix inappropriés et d’une perte du sens des responsabilités de chacun, non seulement à l’égard d’autrui, mais également de l’environnement naturel.

Les analyses des tendances passées et des scénarios d’évolution possible qui ont été menées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) [3] et les groupes de travail de l’Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (MEA) [4] et de l’Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement (IAASTD) [5] montrent que la situation risque très vraisemblablement de devenir dramatique si des mesures ne sont pas prises, notamment si les pays en développement ne changent pas radicalement leurs modes de vie ou si les pays émergents – ou d’autres pays en développement – adoptent des habitudes similaires, comme cela est actuellement le cas, et si les pratiques, les sciences et les technologies agricoles n’évoluent pas. Par exemple, le Forum mondial de l’eau 2009 a montré que la demande mondiale augmente alors que certains pays atteignent déjà les limites de leurs ressources en eau. Les effets attendus du changement climatique devraient encore accentuer ce phénomène. Une compétition pour l’eau se dessine – entre les pays, entre les zones urbaines et rurales, mais aussi entre les différents secteurs d’activité. Cette situation a un impact majeur sur la santé : dans les pays en développement, environ 80 % des maladies sont liées à l’eau et causent la mort prématurée de trois millions de personnes chaque année. Le statu quo n’est pas acceptable. Il convient de fixer de nouvelles orientations pour le futur et d’établir une liste d’actions prioritaires réalisables dans les limites des fonds restreints des secteurs privé et public.

Un nombre croissant d’économistes et de philosophes affirment que « la crise actuelle serait une véritable crise de la modernité » et que « le cycle de croissance arrive à son terme. Au-delà du revirement cyclique inévitable, nous avons manifestement atteint les limites de notre modèle de développement [6] ». De plus en plus de chercheurs, d’hommes politiques et de leaders religieux s’accordent à penser que les mesures scientifiques ou économiques à elles seules ne sauront résoudre les problèmes de l’avenir. « Les pays devront modifier la structure de leur économie de manière à s’assurer des lendemains plus écologiques et plus durables, et à émettre peu de carbone. Les coûts de cette restructuration sont abordables, mais la transition devra être conduite avec soin, en tenant compte des impacts sociaux et des répercussions sur la compétitivité et en tirant parti des opportunités nouvelles [7]. » Il semble qu’une « solution au niveau économique et technologique ne peut être trouvée que si nous entreprenons, de la façon la plus radicale possible, une conversion intérieure du cœur, qui puisse conduire à un changement de mode de vie et à une modification des schémas inacceptables de consommation et de production [8]». « La réalisation des objectifs de durabilité et de développement nécessitera de créer un espace pour divers intervenants et perspectives et une multiplicité d’options scientifiquement bien fondées, à travers, notamment, l’intégration de spécialistes des sciences sociales dans l’élaboration des politiques et pratiques liées aux AKST permettant d’orienter et de cibler la recherche publique et privée, les services de vulgarisation et l’enseignement vers ces objectifs [9]. »

La prospective offre au monde entier (et notamment aux pays ACP) une formidable opportunité pour explorer de nouveaux modes de vie et développer des schémas durables de production et de consommation.

De la prévision à la prospective

Contrairement aux prévisions économiques, généralement bâties autour de projections tendancielles (ou extrapolations) et de modèles, la prospective est un processus et non une technique. Elle possède trois caractéristiques essentielles qui, pour une large part, la différencient de la prévision [10].

  • Elle met en œuvre une approche pluridisciplinaire et d’inspiration systémique. Partant du constat que les problèmes auxquels nous sommes confrontés ne sauraient être réduits à une seule dimension et correctement appréhendés lorsqu’on les découpe en « rondelles ».
  • Elle intègre les dimensions du temps long, passé et à venir, et passe au crible les tendances passées (rétrospective) pour mieux envisager l’avenir. Dans tout système coexistent des variables empreintes d’une grande inertie (celles, par exemple, afférentes aux écosystèmes et aux changements climatiques) avec d’autres dont les variations interviennent sur des échelles de temps de plus en plus courtes (l’innovation technologique et les fluctuations des taux de change, par exemple).
  • Elle tient compte des phénomènes de rupture et de discontinuité résultant de facteurs technologiques, sociaux (par exemple, la volonté humaine de modifier les règles du jeu) ou économiques (saturation d’un marché, par exemple).

Anticiper l’avenir et les évolutions compte tenu de l’incertitude

Hugues de Jouvenel [11] nous invite à considérer l’avenir comme à faire, à bâtir, plutôt que comme quelque chose qui serait déjà décidé. « La prospective n’a pas pour objet de prédire l’avenir – de nous le dévoiler comme s’il s’agissait d’une chose déjà faite – mais de nous aider à le construire. » « L’avenir est domaine de liberté, de pouvoir et de volonté. » L’avenir n’est pas déjà fait, prédéterminé. Il est, au contraire, ouvert à plusieurs futurs possibles. Nul ne conteste l’existence d’invariants dans l’ordre naturel, mais il existe également de nombreux facteurs pouvant être influencés, et l’on observe chez tous les acteurs un certain pouvoir individuel qui leur permet d’agir [12]. Le pouvoir est bien sûr inégalement réparti entre les divers acteurs ; les stratégies d’alliance et les conflits peuvent modifier rapidement les règles du jeu.

La prospective aide à identifier les futurs possibles et renforce notre capacité de diagnostic et de réaction. Michel Godet [13] distingue trois attitudes face à l’incertitude et aux potentialités de l’avenir : passive (subir le changement), réactive (attendre le changement pour réagir) et prospective dans le double sens de la pré-activité et de la pro-activité : « La pré-activité, c’est se préparer à un changement anticipé alors que la pro-activité, c’est agir pour provoquer un changement souhaitable. »

La démarche proactive vise à considérer l’avenir comme incertain et admet l’existence de plusieurs scénarios futurs plausibles – certains plus souhaitables que d’autres. Chaque scénario est inspiré des décisions et des actions mises en place par nos leaders actuels. Certaines visions stimulantes de l’avenir semblent à la fois plausibles et réalisables, et peuvent aider les décideurs à choisir des stratégies qui répondent parfaitement aux préoccupations futures. D’autres scénarios, bien que souhaitables, sont utopiques et peuvent s’avérer moins déterminants pour envisager l’avenir (figure 1).

La prospective suppose la confrontation de différents scénarios. Deux grandes typologies de scénarios peuvent être identifiées : les scénarios exploratoires (ou descriptifs) sont ceux qui partent de la situation actuelle pour construire une image de futurs possibles. Les scénarios normatifs tiennent compte de valeurs et d’intérêts communs, et sont généralement construits autour d’images alternatives du futur, ces futurs pouvant être souhaitables ou au contraire évitables ; ils sont construits de manière « rétroprojective ». Lors de la conception de scénarios exploratoires, il est conseillé de s’appuyer à la fois sur des « scénarios tendanciels », qui traduisent la continuation des tendances actuelles, et des scénarios contrastés, qui présupposent des ruptures et sont plus imaginatifs.

La prospective : un processus collectif en amont de l’action

Il convient d’adapter les méthodes de prospective aux ressources disponibles, aux résultats souhaités et aux compétences méthodologiques. On a tendance à opposer les méthodes qualitatives (réflexion collective ou scénarios) aux méthodes plus quantitatives (méthode Delphi ou modèles). Ces méthodes sont très complémentaires, et un vrai défi pour l’avenir consiste à renouveler les méthodologies et à améliorer les processus en instaurant un dialogue entre tous les experts du système à l’étude.

La prospective est un processus collectif qui doit permettre de déboucher sur l’élaboration d’une stratégie (figure 1). Le renforcement du processus contribuera non seulement à approfondir les orientations stratégiques, mais aussi à éclairer les politiques de recherche et d’innovation (« prospective intégrée ») [14].

La prospective est une démarche d’analyse des avenirs possibles (anticipation), mais, pour converger vers une stratégie (action), l’appropriation collective de son devenir s’impose [15]. Autrement dit, la prospective est guidée par certains principes (concentration à long terme, consensus, engagement, coordination et communication) [16]. Toutefois, la notion de « consensus » doit être considérée avec prudence dans la mesure où un consensus trop optimiste peut nuire à l’essor de l’imagination et de la créativité.

La démarche prospective doit agir au niveau local pour être ancrée dans la réalité, impliquer le plus grand nombre possible d’acteurs concernés et développer des modes d’action politique adaptés. En cette époque d’interdépendance croissante, renforcée par les processus de libéralisation commerciale et financière, la concentration de la population dans les mégapoles, l’explosion des inégalités sociales et la manifestation de phénomènes mondiaux tels que le changement climatique, il s’avère nécessaire de tisser des liens avec des réseaux plus importants. Les risques auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont mondiaux, que ce soit en termes de probabilité d’occurrence ou de vulnérabilité. Quels que soient les efforts entrepris à l’échelon national, nous sommes largement tributaires de ce qui se passe ailleurs et de décisions qui nous dépassent de loin [17]. Il conviendrait de tirer pleinement parti des mécanismes existants pour faciliter le consensus politique en Europe, entre la Commission européenne et les États membres d’une part, et dans le monde, entre les différentes parties prenantes d’autre part [18].

Tendances émergentes touchant les sciences et technologies, l’innovation et l’agriculture

Lorsque l’on aborde la question de l’avenir des connaissances, des sciences et technologies (AKST) pour le développement agricole et rural, il est important de noter que la vision projectionniste du futur dépend des institutions ou des individus engagés dans le développement agricole et rural, ainsi que dans la recherche scientifique et technologique, que les AKST ont une influence sur la R&D agricole – et réciproquement – et qu’elles possèdent leur propre dynamique. En outre, on ne peut ignorer les liens qui existent entre ce système et d’autres paramètres sociaux du développement, tels que la démographie, l’économie, le commerce international, la sociologie politique, la science, la technologie, l’éducation et la culture. Il s’agit d’un système complexe.

Les tendances liées aux ST&I, présentées ci-après, semblent importantes :

  • L’innovation est considérée comme un moteur de croissance et de compétitivité. En revanche, la R&D n’est plus une source exclusive d’innovation, laquelle ne répond pas au seul objectif de la recherche. L’implication active de la société dans l’élaboration et l’orientation des programmes de recherche et d’innovation induit la mise en place de nouvelles pratiques de recherche et l’adoption d’une attitude collective favorisant le dialogue, le risque et l’innovation.
  • Les entreprises cherchent de plus en plus à optimiser la R&D effectuée en interne, à travers notamment des partenariats avec d’autres entreprises et la recherche publique, que ce soit à l’échelon national ou international (concept d’innovation ouverte). Ces initiatives ont des conséquences en termes de financement, de priorités de recherche et de propriété intellectuelle. Cette tendance influe sur la recherche publique, y compris sur la mobilité des chercheurs.
  • Les ruptures majeures et les approches inter- et transdisciplinaires qui contribuent à l’enrichissement des disciplines entraînent une convergence des technologies. Ce qui est essentiel pour résoudre la complexité exponentielle des problèmes.
  • Les pays de l’OCDE et de la région ACP enregistrent une baisse du nombre d’étudiants qui s’engagent dans des filières scientifiques. Si cette tendance se poursuit, elle aura des conséquences terribles pour l’avenir.

Les tendances importantes liées à l’agriculture sont les suivantes :

  • L’agriculture mondiale se doit de relever un triple défi : un défi humain et social, face aux difficultés liées à la croissance démographique, aux mouvements de migration, à la sécurité alimentaire des populations et à la baisse des revenus ; un défi environnemental, en termes de protection de l’environnement et des ressources naturelles, de biodiversité, de changement climatique et de risques sanitaires ; enfin, un défi énergétique en raison de la raréfaction croissante des énergies fossiles.
  • L’agriculture contribue au changement climatique mais peut également contribuer à réduire ses impacts.
  • En 2003, les échanges ont dépassé 7 000 Gkcal/jour (92 % étant issues des végétaux, 6 % d’animaux terrestres) contre moins de 1 500 en 1961 [19]. Ces ordres de grandeur témoignent d’une dépendance accrue des nations dans le commerce international de produits alimentaires, en dépit de l’augmentation croissante des coûts de transport.
  • On s’accorde de plus en plus à reconnaître le caractère multifonctionnel de l’agriculture : le défi consiste à réaliser simultanément les objectifs de développement et de durabilité tout en augmentant la production agricole [20]. Une partie croissante de cette production est destinée à nourrir les animaux, quelles que soient les disparités qui subsistent entre régions du monde.
  • En raison d’une baisse d’attractivité pour la vie en milieu rural, la population vivant à la campagne vieillit et décline à la fois.

Plusieurs exercices de prospective dans le domaine de l’agriculture, du développement rural, de l’environnement, de la science et la technologie ont récemment été menés à l’échelon mondial et régional [21]. Différents types d’approches ont été mis en œuvre pour simuler les changements futurs dans les systèmes agricoles. Certaines approches ont utilisé des méthodes de projection, accompagnées d’un nombre limité de simulations politiques, alors que d’autres ont proposé des scénarios basés sur l’évaluation d’un large éventail d’incertitudes de manière intégrée. Toutes visent à explorer les liens fondamentaux qui existent entre les différents facteurs d’influence et les changements qui en résultent. Aujourd’hui, la situation est tellement complexe qu’il serait imprudent de se fonder sur une seule étude pour tirer des conclusions formelles. Lorsque survient le moment d’évaluer le travail qui a été effectué, il importe d’observer attentivement l’horizon temporel et le découpage géographique, ainsi que les hypothèses d’évolution qui ont été formulées, parce qu’elles expliquent les résultats obtenus.

À titre d’exemple, le CIRAD et l’INRA ont récemment mené une prospective intitulée Agrimonde sur « les systèmes agricoles et alimentaires mondiaux à l’horizon 2050 : scénarios et défis pour un développement durable »[22]. Pour animer la réflexion sur le développement d’un système agricole et alimentaire durable dans le monde, un scénario normatif a été élaboré. Celui-ci repose sur les principes de construction suivants : apprécier la capacité de chaque grande région du monde à satisfaire ses besoins alimentaires en 2050 et appréhender les effets des évolutions démographiques à venir sans les masquer par de grands mouvements de migrations internationales. Les experts ont formulé des hypothèses relatives à la croissance démographique (projection médiane des Nations unies), à la disponibilité alimentaire (3 000 kcal/jour/habitant, mais elle est inégalement répartie en fonction des régions), aux surfaces cultivées et aux rendements (le rendement étant considéré comme une variable d’ajustement). D’autres scénarios auraient pu être construits sur la base de cette « plate-forme Agrimonde » afin d’accroître les possibilités d’action. Tous les chercheurs et les décideurs sont invités à prendre part au projet Agrimonde.

Intégrer la démarche prospective au processus décisionnel public

Il faudrait pouvoir réaliser de véritables exercices de prospective à base de scénarios beaucoup plus imaginatifs et remettre en question les pratiques existantes. Par exemple, que pourraient être les régimes alimentaires « de demain » et quelles mesures pourrait-on prendre pour les changer ? Quelles pourraient être les villes du futur et quelles actions pourrait-on envisager pour les faire évoluer ? Quels autres liens pourrait-il exister entre l’enseignement, la recherche, l’industrie et la société, et quelles décisions pourrait-on prendre pour établir de nouveaux liens ? Quelle évolution possible et quelles actions pourrait-on mener en faveur des S&T dans le domaine de l’éducation et de l’agriculture ?

Il y a toujours un risque que la prospective devienne ou soit utilisée comme un obstacle au processus décisionnel, plutôt que de le faciliter. Cela est souvent dû au fait que le processus décisionnel public n’est pas organisé et qu’il existe des conflits de souveraineté aux niveaux national et régional, et au sein des pays. Il existe divers moyens possibles d’améliorer la situation, en cherchant notamment à (1) analyser systématiquement la situation présente, à (2) entretenir des relations étroites avec les décideurs, en connaissant leur agenda politique et en les tenant régulièrement informés pour les amener à placer l’exploration des futurs possibles au cœur de leurs priorités, enfin à (3) utiliser la démarche prospective pour l’élaboration de stratégies et de tactiques, non seulement pour proposer une vision à long terme mais aussi pour affronter les défis à court terme à l’échelon local.

C’est donc à travers l’amélioration des méthodes, des interactions et des actions collectives existantes que la réflexion prospective se révélera plus imaginative et fera aboutir le processus décisionnel.

Références bibliographiques

  1. ERA-Net ForSociety est un réseau au sein duquel les responsables des programmes de prospective nationale coordonnent leurs activités et, sur la base du partage des connaissances concernant des questions pertinentes, des méthodologies et des cadres juridiques et financiers, élaborent et mettent en œuvre régulièrement des programmes transnationaux de prospective.
  2. Définitions fournies par ForSociety, EureFore et Ben Martin.
  3. IPCC
  4. Millennium Assessment
  5. Agassessment
  6. Huitième Forum économique d’Aix-en-Provence, 2008 – Déclaration finale – Le Cercle des économistes.
  7. Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE. Oslo, Norvège, 5 mars 2008, lors de la présentation des Perspectives de l’environnement de l’OCDE.
  8. Déclaration commune de Jean-Paul II et de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholoméos I sur l’éthique environnementale. Rome, Venise, 10 juin 2002.
  9. IAASTD. Résumé du rapport global à l’intention des décideurs.
  10. De Jouvenel H. (2004). Invitation à la prospective. Paris : Éditions Futuribles, collection Perspectives.
  11. De Jouvenel H. (2004). Invitation à la prospective. Paris : Éditions Futuribles, collection Perspectives.
  12. Crozier M., Friedberg E. (1981). L’acteur et le système. Les contraintes de l’action collective. Paris : Éditions du Seuil.
  13. Godet M. (1997). Manuel de prospective stratégique. Paris : Dunod.
  14. Kulhmann S. et al. (1999). Améliorer l’intelligence distribuée dans les systèmes d’innovation complexes. Rapport final du programme de recherche ASTPP – Politique et planification avancée en sciences et technologies.
  15. Godet M. (1997). Manuel de prospective stratégique. Paris : Dunod.
  16. Martin B.R. (1995). Foresight in science and technology. Technology Analysis and Strategic Management, 7 (2) : 139-168.
  17. Faire face aux grands défis mondiaux. Le rôle de l’Europe et de la coopération internationale dans le domaine des sciences et de la technologie. Actes de l’atelier. Bruxelles, 4-5 octobre 2007.
  18. http://ec.europa.eu/research/iscp/pdf/workshop_global_challenges_en.pdf
  19. Agricultures et alimentations du monde en 2050 : Scénarios et défis pour un développement durable. Rapport du groupe de travail Agrimonde, février 2009.
  20. IAASTD
  21. Voir, à titre d’exemple, quelques réalisations issues des travaux de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), de l’Institut de recherche sur les politiques agricoles et alimentaires (FAPRI), de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, du CIRAD et de l’INRA (projet Agrimonde) et d’exercices de prospective nationale mis en place dans un certain nombre de pays européens.
  22. https://www.inra.fr/gip_ifrai_eng/activites_programmes_de_l_ifrai/prospective_agrimonde
21/04/2009