Introduction
Le terme « technologies de l’information et de la communication » (TIC) désigne les matériels, logiciels, réseaux et médias utilisés pour la collecte, le stockage, le traitement, la transmission et la présentation d’informations sous divers formats : voix, données, textes et images (Glossaire des TIC de la Banque mondiale ). À ce titre, la nature des TIC est variée, allant des téléphones, radios et télévisions à des technologies plus complexes telles l’Internet, la téléphonie mobile, les ordinateurs et les bases de données. Cette diversité signifie qu'elles peuvent être utilisées par des personnes ayant différents degrés de compétences, même si les tendances actuelles vers des applications sophistiquées sont de plus en plus exigeantes pour l'utilisateur final.
Un des buts principaux des TIC est de fournir un environnement propice à la production d'idées, à leur diffusion et leur utilisation. Par le biais des TIC, la diffusion et le partage des connaissances sont rendus possibles grâce à un libre accès à l'information et une meilleure coordination des connaissances. Les TIC facilitent la création de réseaux au niveau local, régional et mondial, conduisant à l'adoption d'approches collaboratives interdisciplinaire pour la résolution de problèmes et à la diversification des recherches grâce au partage des bases de connaissances, à des forums en ligne et des espaces virtuels de collaboration. Cet article met en lumière les possibilités offertes par les TIC pour transformer le secteur agricole en Afrique.
La promesse des TIC
Le rôle des TIC est reconnu dans l’Objectif du Millénaire pour le développement n° 8 (OMD 8), qui met l’accent sur les avantages des nouvelles technologies, en particulier sur le rôle des TIC dans la lutte contre la pauvreté. Les statistiques mondiales montrent que 75 % des pauvres dans le monde vivent en milieu rural et que l'agriculture demeure le principal contributeur à leurs moyens de subsistance (FIDA, 2001 ; FAO, FIDA et PAM, 2002). Les dirigeants africains ont reconnu ce fait et pris des engagements fermes en matière d’agenda pour l’agriculture (voir encadré 1). Atteindre la sécurité alimentaire nécessite de nouveaux niveaux d'innovation et les TIC peuvent jouer un rôle crucial en favorisant et en facilitant les systèmes d'innovation agricoles, en fournissant des moyens rapides et efficaces de partager l'information et d’y accéder tout au long de la chaîne de valeur agricole.
Les avantages procurés par les TIC ne tiennent pas seulement à la technologique elle-même mais aussi à leur potentiel pour faciliter la recombinaison technologique et le changement conduisant à l’innovation (CNUCED, 2008). Il est largement admis que les transformations dans l'économie mondiale sont dues à l'innovation induite par les TIC. Il est donc impératif pour l'Afrique de continuer à privilégier les TIC dans son programme de développement, autant au sein de l'agriculture que dans d'autres secteurs.
Pour pleinement profiter des avantages qu’offrent les TIC, trois conditions préalables générales doivent être réunies : l'accès, la capacité (compétences) et les applications (services). L'accès renvoie à la fois au matériel et à l'infrastructure sous-jacente. Les deux doivent être fiables et d’un coût abordable ; en outre, l'infrastructure doit être omniprésente. La capacité ou l'aptitude à utiliser les TIC représente la deuxième exigence. Ces compétences sont nécessaires à divers degrés le long d'un continuum allant des utilisateurs finaux (e-alphabétisation) aux spécialistes des TIC dotés de compétences techniques très développées. Enfin, il doit y avoir des applications et des services pertinents, localisés et abordables.
Situation actuelle des TIC en Afrique
Il est important de considérer l'état actuel des TIC en Afrique, de contextualiser les défis et les possibilités d'utilisation des TIC en vue de transformer l'agriculture. L’attention se porte principalement sur les technologies clés émergentes qui ont un impact planétaire, à savoir la téléphonie et l’Internet à haut débit. La figure 1 illustre le développement des TIC dans la téléphonie et l’Internet à haut débit en Afrique au cours de la décennie 1998-2008 (UIT, 2009).
Figure 1 – Les développements des TIC en Afrique (source : ITU Information Society Statistical Profiles 2009 – Africa).
La figure 1 montre clairement la croissance phénoménale des abonnés à la téléphonie mobile en Afrique, appelée communément le « boom du mobile ». L'Afrique, au cours des cinq dernières années, a enregistré la plus forte augmentation d’abonnés au téléphone mobile, celui-ci étant devenu l'outil le plus utile des TIC sur le continent africain. À la fin de 2008, il y avait 246 millions d’abonnements au téléphone mobile cellulaire en Afrique, soit près de huit fois plus que le nombre d'utilisateurs d'Internet (32 millions). La distribution des abonnements de téléphonie mobile est à noter : 66 % des abonnés sont concentrés dans six pays, le Nigeria et l'Afrique du Sud ayant les parts les plus importantes. Bien que la répartition soit inégale, des développements significatifs ont eu lieu par rapport à l’année 2000, lorsque l'Afrique du Sud totalisait 75 % des abonnés au mobile en Afrique.
Pour la téléphonie fixe, l'évolution n’est pas aussi encourageante. En 1998, il y avait environ 8,2 millions de lignes téléphoniques fixes en Afrique, correspondant à un taux de pénétration de 1,4 %, le taux le plus bas au monde. En 2008, seulement 2,4 millions de lignes téléphoniques se sont ajoutées – moins de 1 % du nombre total de lignes téléphoniques supplémentaires dans le monde durant la même période (voir encadré 2).
En comparant l'Afrique au reste du monde, la figure 3 montre que, pour la majorité des pays africains, moins de 5 % de la population utilise l'Internet, comparé à 23 % dans le monde. Il convient de noter que la pénétration d'Internet est directement corrélée à la disponibilité de lignes téléphoniques fixes qui sont utilisées pour un accès commuté et à haut débit. Un autre facteur contribuant à la faible pénétration de l'Internet est que la plupart des pays d'Afrique ont limité la connectivité internationale. En 2008, l'Afrique tout entière avait environ 12 Gbits/s de bande passante internationale, tandis que des pays comme l'Inde disposaient de trois fois plus.
Figure 2 – L'adoption des TIC en Afrique et dans le monde (source : ITU Information Society Statistical Profiles 2009 – Africa).
Comme cela vient d’être décrit, la fracture numérique entre l'Afrique et le reste du monde est aggravée par la faible pénétration de l'Internet à haut débit, résultat d’une infrastructure de téléphonie fixe limitée et d’une faible bande passante internationale. Plusieurs initiatives sont en cours pour répondre à ces enjeux (encadré 3).
D’autres TIC émergentes auront un impact sur l'Afrique :
- la technologie 3G et WiMAX ;
- le matériel informatique de faible puissance ;
- ’informatique parallèle et distribuée (grille informatique) ;
- l’informatique à la demande ou « en nuage » (dématérialisée), dans laquelle les ressources informatiques sont virtualisées et accessibles sur Internet ;
- l'informatique diffuse (Everyware), qui repose sur l'utilisation de petits processeurs en réseau, peu coûteux, qui peuvent être intégrés partout et utilisés à des fins de contrôle et pour l’analyse sensorielle, entre autres.
Utilisations des TIC dans l'agriculture en Afrique
Mis à part les scientifiques et les chercheurs, le secteur agricole compte une grande variété d'acteurs et de parties prenantes, comprenant les agriculteurs, les courtiers en marchandises, les acheteurs, les agents de vulgarisation, les décideurs et les consommateurs finaux. À chacun de ces intervenants correspondent divers besoins et utilisations en matière de TIC, le dénominateur commun étant le partage et l’apprentissage de connaissances. Quelques exemples, non exhaustifs, sont présentés ci-après qui montrent comment les TIC sont utilisées pour soutenir le secteur agricole en Afrique.
L'utilisation la plus répandue des TIC dans l'agriculture est la fourniture aux agriculteurs d’informations et de services de conseil. Le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) a dressé un inventaire exhaustif des initiatives qui proposent de tels services (FARA, 2009). D'après les résultats de cet inventaire, les informations de base dont les agriculteurs ont besoin sont des informations sur les prix du marché, les prévisions météorologiques, les facilités de transport, les installations de stockage, les cultures et les maladies du bétail, ainsi que des conseils généraux en matière d'agriculture. L'information est fournie de diverses manières : par SMS, oralement, par portail Web et centre d'appels. L'inventaire indique que plusieurs des services d'information ont été développés afin de fournir des informations d'une manière standard et que les services les plus populaires sont sur support audio ou basés sur la voix.
Linking Local Learners (LLL) est une initiative importante à mentionner car elle prend en compte l’ensemble de la chaîne de valeur, à savoir les agriculteurs, les acheteurs, les transporteurs, les négociants, les détaillants, et encourage le partage bidirectionnel de l'information ainsi que l'apprentissage. De cette façon, les utilisateurs ont non seulement accès à l'information, mais ils ont la possibilité d'apprendre les uns des autres sur la façon d'utiliser l'information.
La banque en ligne (e-banking), et en particulier les services bancaires mobiles (m-banking), a eu un impact énorme sur le statut socio-économique des agriculteurs. Grâce à des initiatives innovantes telles que M-PESA au Kenya, les agriculteurs sont en mesure d'envoyer et de recevoir de l'argent en utilisant leur téléphone mobile (Safaricom : http://www.safaricom.co.ke/index.php?id=745). Un autre exemple est le système de carte à puce MAKWACHA au Malawi, qui permet aux agriculteurs en milieu rural de recevoir des paiements et d’acheter des intrants agricoles par voie électronique (FMB : http://www.fmbmalawi.com/makwacha.html).
La certification externe pour assurer la traçabilité des produits agricoles est un autre domaine dans lequel les TIC ont été utilisées. Un exemple est la plate-forme Web « Fresh Food Trace » de la société d'exportation de fruits et légumes Fruilema GIE au Mali (Manobi, 2007). À l’aide de leurs téléphones portables, les agriculteurs mettent à jour leurs activités, qui sont regroupées sur la plate-forme et accessibles aux acheteurs. De cette façon, les exportateurs de mangues sont en mesure d'améliorer la traçabilité de leurs produits et de maintenir des normes de certification mondiales.
Parmi les autres exemples d’utilisation des TIC dans l'agriculture, on citera l'utilisation de la technologie SIG dans le Somaliland pour aider les anciens réfugiés à obtenir des titres pour leurs terres (Drysdale, 2005), le CABI’s Crop Protection Compendium, qui est de plus en plus utilisé pour identifier et gérer les maladies et les ravageurs des cultures en Afrique, l'utilisation de la technologie hydro-acoustique pour évaluer les stocks de poissons dans le lac Victoria (Mkumbo, 2005) et enfin le développement de centres d'information communautaires en milieu rural à travers des stations de radio locales autonomes à énergie solaire par RURANET au Niger (Benamrane, 2005).
D'autres applications des TIC dans l'agriculture incluent la collecte de données et leur analyse, les applications géospatiales, les systèmes d’aide à la décision et fondés sur les connaissances, les TIC intégrées dans les équipements et processus liés au bétail et à la ferme.
Défis et opportunités pour les TIC dans le domaine de l'agriculture
Plusieurs défis sont à relever avec la pénétration des TIC dans l'agriculture en Afrique. Ces défis seront examinés de manière générale, mais également en rapport avec les agriculteurs et les scientifiques et chercheurs.
Le premier défi touche à la compréhension et à la perception même des TIC. En parlant de TIC, on pense surtout à l'Internet et aux technologies associées, ce qui restreint les TIC aux ordinateurs et à l’Internet. Avec le boom actuel des téléphones portables en Afrique, l’intérêt s’est déplacé vers les téléphones cellulaires, les ordinateurs et l'Internet, au risque de mettre sur la touche ou de négliger d'autres technologies comme la radio et la télévision. Il s’agit un problème important en Afrique où la moitié des ménages ruraux disposent d'une radio et 6 % d'une télévision, tandis que seulement 2,6 % ont accès à un téléphone fixe et 0,38 % à l'Internet.
Un autre défi, qui concerne la recherche, est le suivant : l'Afrique souffre de faibles mécanismes et infrastructures pour le partage et l'échange des connaissances générées par la recherche agricole au niveau national et régional. Selon le rapport de la Banque mondiale sur le développement (Banque mondiale, 2007 b), l'Afrique subsaharienne possède presque huit fois plus d’organismes de recherche agricole que les USA, mais des économies d’échelle ne sont pas réalisées parce que ces organismes sont dispersés dans différents pays. Les TIC ont donc un rôle important à jouer en permettant l'interconnexion de ces organismes de recherche afin de faciliter la recherche collaborative et le partage des connaissances.
Un troisième défi a trait au fait que l'utilisation des TIC par les scientifiques et les chercheurs nécessite le développement d’un capital humain pour pouvoir absorber et utiliser rapidement les nouvelles technologies. Cela nécessitera l'intégration des TIC dans les systèmes éducatifs agricoles et éventuellement des programmes agricoles spécialisés sur les TIC dans l’agriculture. La majorité des agriculteurs habitent dans les zones rurales où, comme il a déjà été souligné, l'accès aux TIC et autres infrastructures ou services est limité. En outre, les niveaux d'alphabétisation générale et en matière de TIC ont tendance à être plus faibles dans les zones rurales. Le renforcement des capacités, y compris les programmes d'alphabétisation en faveur des agriculteurs, est donc important non seulement pour faciliter l'adoption des TIC, mais aussi pour améliorer la productivité des agriculteurs et leur qualité de vie. Les TIC peuvent être utilisées pour offrir aux agriculteurs des possibilités d'apprentissage à distance dans diverses matières, adaptées aux besoins individuels des communautés.
En outre, la fourniture de systèmes d'information aux agriculteurs et autres parties prenantes peut être difficile à maintenir s’ils ne sont pas prêts à payer pour ces services (voir encadré 5). L‘enjeu est d'accroître la sensibilisation aux avantages offerts par les TIC et de fournir le contenu et l’information que les agriculteurs, les scientifiques et autres intervenants du secteur agricole peuvent se permettre et pour lesquels ils sont prêts à payer. Même lorsque l'accès aux TIC est possible, la création et la disponibilité de contenus d'intérêt local, mis au point ou adaptés aux conditions locales et à la langue des communautés locales, restent un défi.
Les exigences qui se font jour pour une certification officielle dans le domaine des bonnes pratiques agricoles, telles que la traçabilité des produits agricoles, deviennent un fardeau de plus en plus lourd pour les petits agriculteurs qui souhaitent obtenir ce document de certification et exporter leurs produits (par exemple GlobalGAP : http://www.globalgap.org). Les TIC peuvent être utilisées pour faciliter ce processus et des économies d’échelle peuvent être réalisées grâce à l'intégration communautaire, nationale et régionale de ces activités.
Le haut débit est considéré comme une porte d'entrée vers un accès universel pour les zones rurales et, compte tenu de l'omniprésence de la technologie cellulaire mobile, les technologies d’accès sans fil à large bande (BWA) telles que 3G, WiMAX et Wi-Fi sont des options prometteuses. Pour offrir cet accès dans les zones rurales, il faut prendre en compte le fait que les investissements publics dans les infrastructures TIC sont en concurrence avec les investissements dans d'autres secteurs prioritaires comme l'éducation et la santé : les investisseurs privés ne sont pas désireux de fournir des services dans les zones rurales en raison du risque d'un faible rendement sur leur investissement. Les incitations offertes aux investisseurs par le biais des « Universal Service Funds » (fonds d’accès universel) sont un moyen d'assurer un service de communication moderne dans les zones mal desservies. Il convient de noter, toutefois, que l'efficacité de ces solutions du « dernier kilomètre » sera encore fortement tributaire des infrastructures de téléphonie fixe et de la connectivité aux réseaux mondiaux.
Recommandations
Pour profiter pleinement des avantages des TIC dans le domaine de l'agriculture en Afrique, un certain nombre de conditions doivent être réunies, liées à l'accès, au faible coût de cet accès, à une connectivité omniprésente, à des compétences pertinentes en matière de TIC, y compris à un niveau technique hautement spécialisé.
Pour le développement d'applications personnalisées afin de diffuser les TIC dans l'ensemble du continent, et faire en sorte qu’elles contribuent à la transformation du développement en Afrique, les recommandations suivantes sont formulées :
- Établir des alliances technologiques régionales et continentales transfrontalières pour réaliser des économies d’échelle dans la fourniture d'un accès aux infrastructures, à la bande passante et aux autres ressources liées aux TIC. Grâce à une infrastructure adéquate en place, le contenu qui est accessible sur les liaisons internationales peut être localisé, réduisant ainsi les coûts pour les utilisateurs finaux. En outre, des systèmes et des plates-formes d'information régionaux, nationaux et continentaux peuvent être créés, qui n'ont pas besoin d'utiliser les liaisons internationales (voir encadré 4).
- Encourager l'intégration des TIC dans les systèmes d'enseignement supérieur et le développement de programmes de formation axés sur l'utilisation et l'application des TIC dans les secteurs prioritaires, tels que l'agriculture. L'accent devra être mis sur la formation de professionnels polyvalents capables de s'adapter rapidement aux nombreux besoins de l'Afrique.
- Créer des centres d'excellence dans le domaine des TIC, qui peuvent répondre aux besoins spécialisés du secteur agricole et autres et renforcer la capacité d’impulser l'innovation locale.
- Encourager la création de contenu local. Les systèmes de connaissances locales doivent être identifiés et conservés ; le contenu considéré comme important et pertinent parvenant de l'extérieur de l'Afrique a besoin d'être adapté au contexte local, tant en termes d'applicabilité que de langue ; en outre, le contenu doit être localisé – à condition de réduire le coût d'accès.
- Encourager l'utilisation des « Universal Service Funds » (fonds d’accès universel) non seulement pour l'accès, mais pour le renforcement des capacités et le développement du contenu localisé.
- Mettre l’accent sur la sélection de la technologie appropriée, en mettant les gens avant la technologie ; il y a nécessité de se concentrer davantage sur le « I » de information et le « C » de communication dans les TIC.
- Veiller à ce que la durabilité des technologies soit intégrée dans les projets de TIC, par le biais de modèles d'affaires innovants qui impliquent les communautés vulnérables.
Conclusion
Le rôle des TIC est de favoriser un apprentissage, une production de connaissances et leur diffusion qui soient rapides, efficaces et rentables. Afin de réaliser ces avancées, l'accès aux TIC en Afrique doit être omniprésent, abordable et tenir compte des capacités à apprendre et utiliser de la majorité des Africains. Pour le secteur de l'agriculture, les TIC peuvent entraîner une réduction de la pauvreté grâce à une productivité accrue et améliorée et un accès aux marchés. Les responsables politiques et les décideurs doivent prendre conscience des avantages considérables apportés par les TIC en créant des structures réglementaires et de marché qui encouragent la libéralisation et la concurrence, en promouvant le partage des infrastructures nationales et régionales, en rendant les services plus abordables par une baisse des taxes et des frais d'interconnexion et en favorisant le déploiement du haut débit fixe et sans fil. En outre, il y a nécessité d’une coordination entre les responsables politiques et les autres parties prenantes dans le domaine des TIC et autres secteurs comme la santé, l'éducation, la science et la technologie et l'agriculture afin de s'assurer qu’une synergie est créée parmi tous ces acteurs dans le but commun de réduire la pauvreté en Afrique.References
Références
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