Knowledge for Development

Mesurer l´impact de la recherche agricole

Ce nouveau dossier publié sur le portail Connaissances pour le développement (K4D) du CTA comprend une série de trois articles rédigés par Johannes Roseboom (consultant en politique d´innovation, Pays-Bas), qui mettent en avant le besoin d´investir dans l´innovation agricole et exhorte les agences publiques de vulgarisation et de recherche agricoles à mesurer et documenter l´impact de leurs activités, définir des indicateurs de performance clairs et améliorer la pertinence des résultats de la recherche pour répondre à la demande accrue. Des liens vers des ressources documentaires et d´information sélectionnées accessibles en ligne sont également disponibles dans ce dossier. Compilé et édité par le CABI et le CTA. Publié par le CTA. Rédactrice en chef : J. Francis, CTA.

Investir dans l’innovation agricole : une perspective d’économie de marché (partie 1)

by Johannes Roseboom, conseil en politique d’innovation, Pays-Bas
Dans ce premier article, Roseboom examine dans quelle mesure l´adoption d´une perspective d´économie de marché peut affecter ou redéfinir le rôle de l´État dans l´innovation agricole. Son analyse s´articule autour de deux questions essentielles qui représentent un défi pour les responsables politiques chargés d´investir dans l´innovation agricole au sein d´une économie de marché : quel doit être le rôle de l´État dans l´innovation agricole et combien faut-il investir dans la recherche agricole, la vulgarisation et les autres mesures destinées à stimuler l´innovation ? Et quel est le niveau optimal de l´investissement public et privé ? Dans une économie de marché idéale, selon lui, le secteur des entreprises prend en charge ses propres activités d´innovation tandis que l´État se limite à un rôle de facilitation et de stimulation en : 1) soutenant l´éducation et la recherche fondamentale ; 2) créant des mesures adaptées pour inciter le secteur privé à investir dans l´innovation, par exemple un régime de droits de propriété intellectuelle (DPI) et des politiques et réglementations antitrust ; 3) coordonnant de façon stratégique la capacité d´innovation du pays. Il suggère l´élimination (tout au moins la réduction) des défaillances du marché et le transfert de la prise en charge des activités d´innovation agricole aux acteurs économiques de ce secteur, mais note que cela ne peut se faire du jour au lendemain. 11/01/2012
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Le niveau d’investissement optimal dans l’innovation agricole (partie 2)

by Johannes Roseboom, conseil en politique d’innovation, Pays-Bas
Roseboom note que le benchmarking est la méthode la plus courante pour évaluer le niveau d´investissement gouvernemental dans l´innovation agricole, mais qu´il s´agit d´un outil assez médiocre dans la mesure où il manque de fondement théorique et tend à renforcer le statu quo. Par exemple, bon nombre d´économistes ont affirmé (s´appuyant sur de nombreux éléments tirés d´études ex post sur les taux de rendement de la recherche agricole et les projets de vulgarisation) que l´innovation souffrait d´un grave manque d´investissements. Selon lui, utiliser une technique d´analyse classique coût-avantage permet de calculer le taux de rendement attendu et fournit une réponse théorique pour déterminer le niveau d´investissement optimal dans l´innovation agricole. Dans les faits, cependant, l´investissement dans les projets d´innovation agricole se fait rarement en adoptant cette approche économique rationnelle, que ce soit dans les pays en développement ou les pays développés. La taille de l´investissement optimal dans l´innovation agricole et, a fortiori, sa rentabilité globale sont liées au niveau de développement économique d´un pays, à sa capacité d´innovation et à divers facteurs structurels comme le niveau de connaissance technologique et le niveau de risque et d´incertitude. 11/01/2012
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Dans ce dernier article, Roseboom examine les conséquences politiques des options évoquées pour optimiser les investissements publics et privés dans l´innovation agricole. Dans une économie de marché, la responsabilité de l´innovation incombe principalement au secteur privé et le rôle du secteur public est très limité. L´État doit intervenir uniquement en cas de défaillances du marché, soit en essayant d´y remédier directement, soit en prenant en charge certaines activités d´innovation agricole. Pour pallier ou limiter les défaillances du marché, il est fondamental de bien comprendre la cause et l´étendue de ces défaillances en termes d´externalités horizontales et verticales. Celles-ci compromettent gravement la rentabilité attendue de l´investissement privé dans l´innovation agricole en général, et ont donc un impact négatif sur le volume économiquement optimal des investissements. Il recommande la mise en ouvre de stratégies de soutien différenciées, à savoir : budgétisation fondée sur la performance, schémas de financement concurrentiels et plus forte implication des bénéficiaires finaux pour s´assurer que les ressources publiques disponibles sont investies dans les projets d´innovation agricole les plus prometteurs. 11/01/2012
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Ce site présente les travaux issus de la collaboration entre le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR) et le Centre for International Economics (CIE) visant à mettre au point une série de lignes directrices pour les études d’évaluation d’impact de l’ACIAR. L’objectif est d’améliorer la comparabilité entre les études et la cohérence de leurs résultats. Il propose des liens vers des publications d’études d’impact, l’impact de la R&D multilatérale, la méthodologie, des résultats d’études d’impact et les retours sur investissement. 11/01/2012
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Ce document présente les difficultés de l’évaluation d’impact. Il conclut que le pluralisme méthodologique s’impose, avec notamment le recours à des essais aléatoires contrôlés parmi une série de méthodes possibles, et non pas systématiquement comme la meilleure approche. 11/01/2012
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