Knowledge for Development

Développements

Sélection de questions d'actualité pertinentes pour le dialogue politique consacré à la S&T pout le développment.


Pertes et gaspillages de nourriture dans un contexte de systèmes alimentaires durables

Ce rapport du Groupe d’experts de haut niveau (HLPE) sur la sécurité alimentaire et la nutrition présente une synthèse des données factuelles dont on dispose concernant les pertes et gaspillages de nourriture et propose des mesures visant à réduire ces derniers dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la durabilité des systèmes alimentaires. La réduction des pertes et gaspillages permettra d'économiser des ressources et peut potentiellement contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, des objectifs que partagent le Défi Faim zéro et le Programme de développement durable pour l’après-2015. Le rapport identifie les causes des pertes et gaspillages de denrées alimentaires aux niveaux micro, méso et macro, et fournit une multitude de solutions potentielles au problème. Des solutions peuvent être mises en œuvre,  uniques et de façon concertée, par les secteurs publics et privés, la société civile, les producteurs individuels, les grossistes, les distributeurs et les consommateurs.   (Panel d'experts de haut niveau FAO/CFS , publié en juillet 2014)

2/09/2014


Les fondamentaux d’une agriculture durable ou la quête de la Toison d’Or

Cet article met en évidence les différents aspects du développement durable et identifie ses facteurs dans les domaines de l'agriculture, de la nature et de l'environnement, y compris au plan humain, culturel, social et politique, ainsi que les composantes du métabolisme, de la génétique, de l’énergie, de la gestion de l’environnement et de l’agriculture. Marc Janssens et ses collègues de l'Université de Bonn, en Allemagne, affirment que les approches axées sur la durabilité doivent être précisément documentées au moyen de paramètres exacts tout en évitant les éléments sociaux ou émotionnels non démontrés. Les ratios coût/bénéfice quantitatifs sont proposés en tant qu’indicateurs de la durabilité. L'article conclut que la durabilité constitue, dans une zone de conflit, un état idéal entre les changements environnementaux, l’évolution de la vie et les lois de la thermodynamique. Elle ne peut être définie comme un état stable, mais plutôt comme un état de relative stabilité pendant une période généralement limitée. La durabilité dépend étroitement d’une ressource énergétique fiable qui, en termes de thermodynamique, favorise la préservation de l’ordre dans un (éco)système ouvert, aux dépens de l’ordre de l’environnement.   (Journal of Natural Resources and Development, 5-06/2014)

2/09/2014


La recherche néglige le potentiel du lait de chamelle

A l’occasion de la première réunion internationale sur « Le lait, vecteur de développement », qui s’est tenue à Rennes (France) en mai 2014, des experts ont déclaré qu’il fallait intensifier la recherche sur le lait de chamelle pour mettre au point de précieux produits laitiers à l’intention des communautés marginalisées des régions désertiques. Sur les 10 000 études publiées chaque année sur le lait, une dizaine seulement est consacrée au lait de chamelle. Selon Bernard Faye, spécialiste en lait de chamelle au CIRAD (France), on sait peu de choses sur les protéines du lait de chamelle (dont la structure est différente de celle des protéines des autres laits) et par conséquent sur les méthodes permettant de le conserver. Contrairement au lait de vache, dont on peut prolonger la durée de conservation de quelques semaines à plusieurs mois grâce à la stérilisation par traitement UHT (ultra-haute température), on n’a toujours pas trouvé de traitement similaire pour le lait de chamelle.   (Rural 21, 21/06/2014)

2/09/2014


Intensification de la recherche sur les volailles élevées en plein air face à la hausse de la demande

De récentes études menées au Kenya révèlent que 40 % des personnes qui achètent des volailles préfèrent les variétés élevées en plein air en raison de leur valeur nutritionnelle. Si l’élevage de volailles locales constituait traditionnellement une activité parallèle, les agriculteurs les produisent aujourd’hui de plus en plus à des fins commerciales. L’Institut de recherche agricole du Kenya (KARI) a récemment intensifié ses efforts de recherche en vue d’accroître la productivité des volailles locales. Ses travaux mettent l’accent sur l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition, la sélection des génotypes pour les œufs et la viande, et le développement de solutions de gestion pour le contrôle des maladies. Afin de favoriser la diffusion des résultats de ses recherches sur les volailles locales, le KARI a formé plus de 60 prestataires de services dans le cadre du projet sur les volailles locales dans les régions arides et semi-arides du Kenya (KASAL). Ces prestataires ont déjà formé plus de 200 000 éleveurs et producteurs aux techniques d’élevage améliorées.   (Farm Biz Africa, Août 2014)

2/09/2014


Résultats du concours Harvesting Nutrition 2013

Trois projets ont été récompensés lors du concours intitulé Secure Nutrition Knowledge Platform’s 2013 Harvesting Nutrition, qui visait à combler les lacunes existantes entre nutrition, agriculture et sécurité alimentaire. 50 résumés de projets provenant du monde entier ont été soumis dans le but de faire connaître les efforts déployés pour renforcer l’impact de l’agriculture et/ou des interventions dans le domaine de la sécurité alimentaire sur les programmes en matière de nutrition.   Les lauréats sont :  –          Realigning Agriculture to Improve Nutrition (RAIN) en Zambie (http://www.ifpri.org/book-741/node/8349),–        Shamba Shape-Up, au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda (http://www.shambashapeup.com) et–        N2Africa, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Liberia, au Malawi, au Mozambique, au Nigeria, au Rwanda, en Sierra Leone, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe (http://www.n2africa.org)   (Secure Nutrition, 2014)

2/09/2014


Patates douces au Cameroun : le profil nutritionnel des feuilles et leur nouvelle utilisation potentielle pour l’alimentation locale

Les feuilles de la patate douce (Ipomoea batatas), notamment les variétés enrichies en bêta-carotène, contiennent des macronutriments et des micronutriments fonctionnels comme les fibres alimentaires, les antioxydants et autres micronutriments absents dans l’alimentation composée essentiellement de féculents de la plupart des Africains vulnérables sur le plan nutritionnel. Geneva O. Nkongho et un groupe de collègues de l'Université de Buea, au Cameroun, ont évalué la teneur en nutriments des jeunes feuilles et des succulentes tiges vertes de variétés exotiques et locales au moyen de procédures analytiques standards. Ils ont trouvé que les feuilles permettaient d’adoucir la sauce de Gnetum africanum et qu’elles lui donnaient une apparence, une texture, un goût et une saveur acceptables, pouvant même être utilisées pour remplacer les feuilles de Talinum triangulare dans la préparation de la sauce de G. africanum lorsque les feuilles de T. triangulare se font rares. Ces feuilles permettent ainsi d’améliorer la base nutritionnelle du régime alimentaire africain (notamment camerounais) parmi les populations les plus vulnérables sur le plan nutritionnel au sein des communautés rurales et urbaines.   (African Journal of Agricultural Research, Vol 9(18), pp 1371-1377, May 2014)

2/09/2014


Une banane enrichie en vitamine A pour l’Afrique de l’Est en phase d’essai

Des chercheurs de l’Université de technologie du Queensland (QUT), en Australie, ont développé de nouvelles variétés de bananes enrichies en bêta-carotène (la bêta-carotène est transformée en vitamine A dans le corps humain). Des essais cliniques ont été lancés pour tester leur état nutritionnel. Ces essais sur des patients dureront six semaines et les résultats seront connus d’ici fin 2014. Au cours des trois prochaines années, une lignée élite de bananiers sera par ailleurs sélectionnée et utilisée dans des essais au champ multi-sites en Ouganda. Selon les chercheurs, ces variétés de bananes enrichies en bêta-carotène pourraient être cultivées dès 2020 en Ouganda, où près de 70 % de la population survit grâce à ce fruit. Ces nouvelles variétés pourraient contribuer à résoudre un problème de santé à l’échelle mondiale. L’OMS estime en effet que 250 millions d'enfants d’âge préscolaire présentent une carence en vitamine A, et que 250 000 à 500 000 de ces enfants perdent la vue chaque année (la moitié d’entre eux meurt dans les 12 mois qui suivent la cécité).    (Journal21, 2/07/2014)

2/09/2014


Le plan scientifique pour l’Afrique dénigré

Les scientifiques ont exprimé de sérieuses préoccupations quant à la stratégie africaine pour la science, la technologie et l’innovation (STISA) adoptée par les chefs d’Etats africains le 2 juillet 2014. Cette stratégie panafricaine décennale pour la science et l’innovation recommande l’utilisation de la recherche afin de promouvoir le développement socio-économique sur le continent. Son succès reposera sur la qualité des projets de recherche menés dans chaque pays. Afin d'aider les chercheurs à mobiliser un soutien national pour leurs programmes de recherche, la STISA prévoit l’établissement d’un conseil pour la recherche et l’innovation qui rassemblera des représentants du monde universitaire et des donateurs dans le but de coordonner les activités à l’échelon national. Celui-ci contrôlera par ailleurs la mise en œuvre d’un programme de fonds compétitifs financé par l’Union européenne, qui a déboursé près de 14 millions d’euros dans des projets de recherche sur l’eau et l’assainissement, l’agriculture et l’énergie. Mais ses détracteurs redoutent que la structure administrative de la STISA, qui s’est alourdie, ainsi que le manque de promesses fermes, rendent ce programme inefficace. Ils pensent également que ses objectifs risquent de dépasser les ressources déjà limitées du continent, dans la mesure où il ne met en avant que peu d’engagements financiers. En dépit de leurs craintes, les détracteurs conviennent toutefois que la STISA constitue un progrès par rapport à son prédécesseur : le Plan d’action consolidé pour la science et la technologie en Afrique.   (Nature, 25/06/2014)

2/09/2014


Six innovations qui révolutionnent l'agriculture

En 1798, l'économiste Thomas Malthus avait prévu que la production alimentaire ne satisferait plus les besoins de la planète à l’aube du 20ème siècle. S’il a eu raison d’identifier les défis qui consistent à nourrir une population croissante avec des terres limitées, la production alimentaire a néanmoins triplé au cours de la seconde moitié du siècle dernier, grâce notamment à l’innovation agricole, en particulier dans les petites exploitations. The Guardian a invité la communauté scientifique à identifier les innovations qui ont eu un effet positif et s’est aperçu que les technologies suivantes avaient contribué à accroître la productivité agricole : exploitations laitières, application en profondeur des engrais, applications mobiles, serres agricoles plus hautes, nouveaux systèmes d’alimentation des animaux d’élevage, logiciels de gestion des exploitations agricoles et formation.     (The Guardian, 8/07/2014)

2/09/2014


Partenariats de recherche Nord-Sud : le milieu scientifique est-il encore loin d’atteindre ses objectifs de développement ?

Ce document de travail examine les récentes expériences en matière de partenariats de recherche Nord-Sud, et identifie les bonnes et mauvaises pratiques. Il s’appuie sur les travaux menés ces deux dernières années par le Sous-comité de l’EADI sur les partenariats de recherche. Il explique que les partenariats de recherche ne sont pas à l’abri des relations donateurs/bénéficiaires généralement biaisées et inégales qui entravent la coopération internationale pour le développement depuis des décennies. Il indique que, malgré les améliorations apportées ces dernières années, les comportements stéréotypés et les pratiques en vigueur affectent encore et toujours la qualité et l’efficacité de ces partenariats de recherche. Les relations de pouvoir influencent la capacité à combiner les attentes en matière de renforcement des capacités pour parvenir à l’excellence universitaire. Les pressions toujours plus fortes pour publier rapidement les résultats de la recherche dans des revues éditées dans les pays du Nord, associées à une forte concurrence pour le financement des programmes, limitent considérablement le temps et la marge de manœuvre disponibles pour établir des cadres de partenariats équitables et renforcer les capacités institutionnelles. L’article appelle à soulever les questions relatives au financement, aux connaissances et au pouvoir dans le cadre du développement des partenariats de recherche.   (EADI Policy Paper Series, Juin 2014)

2/09/2014


Gestion de la collaboration en matière de recherche : établir des ponts entre les disciplines, les systèmes de connaissances et les cultures

Cet article décrit quatre mesures destinées à renforcer la collaboration scientifique dans le domaine de la gestion de l'environnement. Il souligne la nécessité de développer des relations engagées ; combler le manque de communication à travers la facilitation ; créer une culture de réflexion critique parmi les participants ; et mettre en place des mesures élargies favorisant la réussite. SparksforChange estime que ces quatre composantes sont importantes dans la mesure où un nombre croissant de programmes de recherche dans le domaine de la gestion des ressources naturelles (basés sur des approches axées sur la collaboration et l’apprentissage social) sont en cours de développement. Toutefois, les détails de ces composantes collaboratives et sociales sont souvent dissimulés dans les propositions et les conclusions publiées. Sparksforchange appelle les chercheurs à être plus explicites sur la façon dont opèrent ces composantes, comment elles seront évaluées et dans quelle mesure nous pouvons les améliorer.   (Sparksforchange, 17/06/2014)

2/09/2014


Sécurité alimentaire mondiale : le CIRAD et l’INRA proposent des pistes de recherche innovantes

Le CIRAD et l’INRA ont uni leurs forces au travers d’une programmation conjointe sur la durée dans le cadre d’un programme visant à explorer des questions novatrices, situées à la croisée des voies de recherche dans le domaine de la sécurité alimentaire. Intitulé GloFoodS (Transitions pour la sécurité alimentaire mondiale), ce programme a été lancé à Montpellier en juin 2014. Quatre grandes questions guideront ce programme conjoint : 1)  Comment la gouvernance de la sécurité alimentaire affecte-t-elle les pratiques agricoles et l’usage des terres ? 2) En quoi les transitions alimentaires – les façons de consommer – affectent-elles l’équation des besoins alimentaires, les pratiques agricoles et l’usage des terres ? 3) Comment l’évolution des pratiques et des systèmes de production agricole affecte-t-elle les transitions alimentaires et l’accès à l’alimentation des ménages ? 4) Comment les pratiques de production agricole interagissent avec l’efficience et la durabilité des procédés agro-alimentaires, en particulier ce qui concerne les pertes et gaspillages ?   (CIRAD, 16/07/2014)

2/09/2014


PACSUN : Réseau panafricain de surveillance des maladies du manioc

Des scientifiques de plusieurs centres de recherche agronomiques africains se sont réunis lors d’un atelier organisé à Saint-Pierre, à la Réunion, du 10 au 13 juin, pour apporter leur contribution à la lutte contre les ravageurs et les maladies du manioc. L’atelier a abouti à la constitution d'un réseau panafricain de surveillance des maladies du manioc (PacSun), qui apportera de l’expertise en matière de diagnostic et de connaissances sur les virus et maladies bactériennes qui attaquent le manioc en Afrique; mutualisera les données via un site web; développera des applications de diagnostic simple aux champs sur téléphone mobile au bénéfice des producteurs africains et proposera des mesures adaptées à chaque pays pour contrôler la propagation pandémique des maladies telle que la striure brune du manioc. Les participants à l’atelier ont en outre appelé à la création d’un centre international de transit du manioc pour faciliter l’échange de boutures entre les pays d’Afrique, actuellement interdit en raison du risque de propagation de la mosaïque du manioc et de la striure brune.   (Institut de Recherche pour le Développement, 2.07.2014)

2/09/2014


L'UWI Mona et le China Institute signent un accord de recherche sur la patate douce

L'Université des West Indies (UWI Mona) et l'Académie chinoise des sciences agricoles (CAAS) ont signé un accord de recherche portant sur le développement de techniques innovantes visant à préserver la durée de conservation et la qualité de la patate douce et de ses sous-produits. En vertu de cet accord, le Laboratoire agronomique de l’UWI Mona développera un système de conditionnement sous atmosphère modifiée afin de prolonger la durée de conservation des patates douces, tandis que le Centre de recherche sur la patate douce de Xuzhou, en Chine, évaluera le caractère sélectif des différents génotypes de la patate douce et réalisera des tests de base sur leur potentiel de conservation dans des conditions de stockage standard.   (UWI Mona website, 08/07/2014)

2/09/2014


Cartographie aérienne haute résolution de Trinité-et-Tobago

Trinité-et-Tobago réalisera prochainement une cartographie aérienne haute résolution sur l’ensemble du territoire national et produira des données d’imagerie et d’altitude. La nouvelle base de données formera la base de l'infrastructure nationale de données spatiales. Ce projet de cartographie aérienne débouchera notamment sur les réalisations suivantes : élaboration de modèles altimétriques et de plans d’établissement, planification et développement d’infrastructures telles que des routes, élaboration de plans d’atténuation des inondations, planification de la gestion des catastrophes et évaluation du nombre et de la qualité des terres publiques. Les données d’imagerie et d’altitude seront mises à disposition de tous les organismes publics à Trinité-et-Tobago.   (Caribbean GIS, 06/06/2014) 

2/09/2014


Surveillance des précipitations

L'US Geological Survey a publié une base de données fournissant des informations détaillées sur la surveillance satellitaire des précipitations conçue spécifiquement pour l’alerte précoce des sécheresses dans le monde. Elaborée dans le cadre d'un partenariat entre l’USGS Earth Resources Observation and Science (EROS) Center et le Groupe sur les catastrophes climatiques de l'Université de Californie (Santa Barbara, UCSB), cette nouvelle base de données permet aux spécialistes de l’alerte précoce contre la sécheresse et la famine de surveiller les précipitations en temps quasi-réel, à haute résolution, presque partout sur la planète (de  50° Nord à 50° Sud). La nouvelle base de données, nommée CHIRPS (Climate Hazards Group Infrared Precipitation with Stations), initialement élaborée en 1981, permet d’intégrer les images des précipitations observées depuis l’espace dans une base de données sur les précipitations collectées (depuis plus de trois décennies) dans des stations au sol à travers le monde. Les données CHIRPS peuvent être intégrées dans des modèles climatiques, avec d’autres données météorologiques et environnementales, afin de prévoir les conditions futures de l’agriculture et de la végétation.   35 (Geospatial & Engineering International Conference, 03/07/2014)

2/09/2014


Télédétection : une initiative de recherche majeure visant à développer les petites exploitations agricoles

La Faculté des Sciences de l’information géographique et de l’observation de la Terre (ITC) de l'Université de Twente, aux Pays-Bas, a lancé le projet STARS (Spurring a Transformation for Agriculture through Remote Sensing) en vue d'identifier comment les données d'observation de la Terre peuvent aider à améliorer les informations actuelles et les systèmes d'appui à la décision dans l'agriculture à petite échelle en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Le projet sera mis en œuvre en étroite collaboration avec des instituts de recherche en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, au Bangladesh, en Australie, au Mexique et aux Etats-Unis. Les petits exploitants agricoles utilisent généralement de petites parcelles aux limites variables et y cultivent en même temps de nombreuses espèces et variétés, en ayant recours à des pratiques agricoles très diverses. STARS permettra d'identifier quelles sont les données de télédétection disponibles pour des groupes spécifiques de petits exploitants, mais aussi de déterminer dans quelle mesure ces données peuvent servir à éclairer le processus décisionnel. D'une durée de 20 mois, le projet permettra de produire des données ouvertes qui seront utilisées par la communauté de recherche dans son ensemble.   (ITC, 18/06/2014)

2/09/2014


Perspectives divergentes sur la riziculture irriguée par trois grands barrages dans le Sahel

L'Initiative mondiale de l'eau (GWI) en Afrique de l'Ouest a formulé des recommandations en vue d’améliorer la performance des systèmes de production rizicole dans les périmètres irrigués. Le rapport s’appuie sur les enseignements tirés de trois études de cas portant sur l’analyse des stratégies, les attentes et les contraintes des différentes catégories d'agriculteurs vivant autour des barrages de Bagré (Burkina Faso), Sélingué (Mali) et Niandouba (Sénégal). Le rapport est disponible uniquement en français.    (B. Guèye, IIED, Juin 2014)

2/09/2014


Renforcement des systèmes semenciers en Afrique : défis techniques, économiques et politiques

En juillet 2014, un dialogue régional sur le « Renforcement des systèmes semenciers en Afrique : défis techniques, économiques et politiques » organisé par Future Agricultures et le Tegemeo Institute of Agricultural Policy and Development s'est tenu à Nairobi, au Kenya. L'atelier a examiné les dimensions institutionnelles, sociales et politiques liées à l'utilisation des techniques semencières, et mis en exergue les défis d’accroître l’accès. Ce thème est essentiel dans la mesure où les systèmes semenciers constituent un élément crucial pour améliorer l'agriculture en Afrique. L’attention insuffisante accordée par le passé à l’élaboration et au soutien de systèmes semenciers viable et efficaces explique entre autres pourquoi la Révolution verte initiale n’a eu qu’un impact limité sur le continent africain. Les participants à l’atelier se sont appuyés sur les rapports d’activités agricoles en Afrique 2013 de l’AGRA (http://agra-alliance.org/our-results/agra-status-reports/) et le Second Communiqué sur le développement intégré du secteur du Programme semences et biotechnologies pour l’Afrique (PSBA) de la Commission de l'Union Africaine (http://pages.au.int/caadp/events/second-communique-integrated-seed-sector-development). Le compte rendu de l’atelier sera publié sur le site web de Future Agricultures.   38 (Future Agricultures, Juillet 2014)

2/09/2014


Variétés paysannes locales certifiées au Mali

En juin 2014, des agriculteurs maliens ont produit des semences issues de huit variétés de niébé, de fonio (Digitaria exilis), de millet et de sorgho, certifiées par le Laboratoire National des Semences (LABOSEM) au Mali. Il s'agit d'une étape majeure pour le Mali, où le commerce de semences non certifiées est illégal, même si 92 à 99 % de la demande de semences est assurée par l’échange informel entre producteurs. Les variétés améliorées de cultures locales importantes, telles que le voandzou (ou pois bambara) n’existe pas toujours, et qu’il est difficile de certifier les variétés de semences locales, principalement en raison de difficultés administratives et de la capacité limitée à produire des variétés qui respectent les normes de qualité exigées pour la certification. Cette première certification a été le fruit du travail réalisé par Bioversity International et ses partenaires locaux au Mali depuis 1999, en vue d'encourager les agriculteurs à expérimenter puis à évaluer différentes variétés de cultures locales, de renforcer le dialogue et le soutien entre les secteurs semenciers formel et informel, d’apprendre aux exploitants agricoles à produire des variétés de semences de qualité mieux adaptées aux conditions locales.    (Bioversity International, 9/07/2014)

2/09/2014


Financement de la chaîne de valeur agricole et adaptation au climat : le rôle du secteur bancaire

En juin 2014, l'Institut international pour le développement durable (IISD) a publié cette note d'information afin de stimuler la réflexion et la discussion sur les moyens de concevoir et de mettre en œuvre un système de financement agricole pour aider l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur agricole (des producteurs aux exportateurs) à s’adapter aux effets du changement climatique. On parle de financement agricole pour désigner les services financiers (économies, transferts, assurances et emprunts) qui s’avèrent nécessaires au secteur de l’agriculture. Cette note d'information cible principalement le secteur bancaire, notamment les institutions de crédit, intervenant dans le financement des chaînes de valeur agricole dans les pays en développement, plus particulièrement en Afrique. La note s’appuie sur les résultats et les recommandations d'une initiative pilote de six mois sur l'intégration des risques climatiques dans la chaîne de valeur du café en Ouganda, menée en 2013 dans le cadre d’un partenariat entre le ministère ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives, Makerere University (MAK) et l'IISD.   (Julie Dekens & Susan Bingi, IISD, Juin 2014)

2/09/2014


Mesurer avec succès les systèmes d’exploitation agricoles locaux en mettant en place de nouveaux indicateurs

En juin 2014, l'Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP), aux Etats-Unis, a publié ce rapport à l'intention des décideurs, des analystes et des chercheurs qui utilisent fréquemment des séries d'indicateurs afin d'évaluer si un système agricole, ou une nouvelle technologie, est performant(e) ou non. Ces indicateurs mettent presque exclusivement l'accent sur la production. Mais de même que le poids qui n’est pas une mesure de la bonne santé humaine, se focaliser uniquement sur la production ne permet pas de mesurer la bonne santé d’un système d’exploitation agricole. Il convient également de prendre en compte des indicateurs permettant d’évaluer d’autres aspects de l’agriculture, comme la nutrition, la santé, la viabilité environnementale, le développement rural et d’autres besoins de la population. En partenariat avec le Main Street Project (http://www.mainstreetproject.org), l'IATP a lancé un projet destiné à établir un cadre de recherche pour une nouvelle série d’indicateurs qui permettraient de mieux représenter les divers avantages des systèmes agro-écologiques alimentaires locaux qui pourraient être suivis dans le temps.    (IATP, 3/06/2014).

2/09/2014


Application de l’approche centrée sur les produits à l’analyse de la chaîne de valeur du pois cajan au Kenya

Le pois cajan est l'une des sources de protéines les plus populaires pour de nombreux Kenyans vivant dans les régions arides. Ceci dit, les fonctionnaires gouvernementaux ont négligé le pois cajan et d’autres légumineuses, comme le pois chiche ou le niébé, à tel point que celles-ci ne sont pas souvent citées dans les rapports du ministère de l’Agriculture. Mais, face au changement climatique qui menace la sécurité alimentaire au Kenya, le pois cajan a pris une importance particulière compte tenu de sa parfaite résistance aux conditions climatiques plus sèches. Dans cet article, Kennedy O. Pambo, du Département d'économie agricole de l'Université de Nairobi, a appliqué l'approche centrée sur les produits aux programmes de commercialisation agricole afin de décrire les différentes étapes de la filière commercialisation du pois cajan au Kenya. Pambo montre que les producteurs n’apportent qu’un traitement minimal à leurs produits dans la mesure où le marché ne leur offre aucun avantage significatif. Ainsi, pour favoriser l’emploi et l’augmentation des marges, il conviendrait d’améliorer les structures du marché en vue de récompenser l’apport de valeur ajoutée aux produits tels qu’ils arrivent du champ.    (AgCom Search, Juin 2014)

2/09/2014


Actes du Forum mondial de l’alimentation et de l’agroalimentaire IFAMA/CCA

En juin 2014, L’International Food and Agribusiness Management Association (IFAMA) et le Corporate Council on Africa (CCA) ont organisé le Forum mondial de l’alimentation et de l’agroalimentaire au Cap, en Afrique du Sud. L’événement a rassemblé 500 dirigeants multi-secteurs représentant plus de 30 pays. Pendant le forum, ils ont examiné les modèles actuels et nouveaux permettant d’améliorer le professionnalisme au sein de la filière agroalimentaire et de constituer un vivier de talents qui s’attèleront sans tarder à nourrir la planète. Plus de 60 chefs d’entreprises et universitaires ont présenté des exposés sur des sujets aussi divers que l’entrepreneuriat et les technologies transformatrices. Les actes du forum sont à présent disponibles sur le site web de l’AFAM.     (IFAMA, 15-19/06/2014)

2/09/2014


Variations dans la disponibilité des ressources en eau pendant la saison de production du maïs en Afrique, 1979–2010

Lyndon D. Estes et ses collègues de Princeton University (USA) ont utilisé une nouvelle base de données météorologiques corrigées afin d'analyser les changements en matière de précipitations, d’évapotranspiration potentielle et de disponibilité en eau dans 20 pays d’Afrique entre 1979 et 2010, ainsi que les facteurs ayant généré ces changements. Grâce à cette base de données, ils sont parvenus à mieux appréhender les effets du changement climatique mondial sur l’agriculture en Afrique. Ils ont découvert que les régions productrices de maïs d’Afrique australe, notamment en Afrique du Sud, avaient profité d’une disponibilité en eau accrue due en grande partie à la baisse de la demande attribuable essentiellement à une réduction du rayonnement net, à une augmentation de la pression de vapeur et à une baisse des températures (sans effet du fait de la modification de la vitesse des vents), mais avec des augmentations plus légères de l’approvisionnement en eau. Les pays du Sahel et l’Ethiopie ont connu une forte augmentation de la disponibilité des ressources en eau, principalement en raison des précipitations accrues, avec peu de changement ou peu de réductions au niveau de la demande. La variabilité intra-saisonnière de l’approvisionnement en eau a toutefois augmenté en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Seuls quelques pays, essentiellement en Afrique de l’Est ou aux alentours, ont connu une baisse de la disponibilité des ressources en eau du fait de la baisse des précipitations, mais aggravée par une demande accrue. En Afrique de l'Est, cette baisse de la disponibilité des ressources en eau s’est produite au cours de la partie plus sensible de la saison de production du maïs, ce qui a eu des effets négatifs sur la production de maïs.   http://iopscience.iop.org/1748-9326/9/7/075005   Voir également Princeton Journal Watch, blog de Molly Sharlach, 21/07/2014 

2/09/2014


Bonnes pratiques d’irrigation à petite échelle au Sahel

Ce nouveau guide sur l'irrigation à petite échelle au Sahel, publié par la GIZ, en Allemagne, décrit de nombreuses stratégies de planification probantes, ainsi que les infrastructures et les pratiques agronomiques susceptibles d’être utilisées pour des investissements dans le cadre de l’élaboration de programmes sur la conservation, la transformation et la commercialisation. Il résume 44 bonnes pratiques mises à disposition par une douzaine d'institutions au Mali, dont le Ministère du développement rural, Helvetas Swiss Intercooperation, le FIDA, Canadian Cooperation, Afrique Verte, BORNEfonden et des programmes financés par GIZ et KfW.     45 (Global Donor Platform for Rural Development, 13/03/2014)

2/09/2014


Résumé de 20 plus grandes innovations du CTA, numéro 21-40

Les fermiers ont deja voté pour le vinght plus grandes innovations du CTA qui changent la vie des petits producteurs. Ils ont choisi du shortlist de quarante qui était selectioné avec l’aide d’un panel d’experts de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Ci joint, vous trouverez le ‘shortlist’ avec des résumés qui donnent les descriptions des innovations. ICI  les innovations 21-40.

28/08/2014


Résumés de 20 plus grandes innovations du CTA

En 2013, le CTA a lancé un appel à propositions pour sélectionner les 20 meilleures innovations qui profitent aux communautés agricoles, notamment aux petits exploitants agricoles, aux pêcheurs et aux entreprises agroalimentaires. Sur les 251 projets envoyés, 40 ont été présélectionnés par une équipe d’experts ACP. Les experts ont ensuite sélectionné les 20 meilleures innovations à partir de ces 40 projets.Des résumés des 40 innovations sélectionnées sont disponibles dans deux documents : Les 20 premiers résumés et les 20 résumés suivants

28/08/2014


Concours de films et de vidéos sur la science et l’agriculture dans les Caraïbes « Valorisation des produits locaux »

Le public peut voir et aimer leur vidéo préférée.  CTA, CCST et leurs partenaires a lancé le deuxième Concours de films et de vidéos sur la science et l’agriculture dans les Caraïbes « Valorisation des produits locaux » en Octobre 2013. L'objectif de ce concours est d'encourager les jeunes professionnels à utiliser les TIC afin d'instaurer un climat plus propice à la science et à l'innovation agricoles dans la zone des Caraïbes. 36 équipes provenant de huit pays ont posté leurs vidéos sur la page Facebook du Concours et le public est invité à voir et « likes » leurs vidéos préférées.La date de clôture pour le vote du public est de 18 Août. L'équipe dont la vidéo sera la plus visionnée et qui recevra le plus de « likes » sera récompensée par un prix. La cérémonie de remise des prix se dérouleront du 27 au 29 août 2014 à Port-d'Espagne, Trinité.

10/08/2014


Intensification durable : une nouvelle expression à la mode pour expliquer comment nourrir la planète ?

Ian Scoones, du consortium Future Agricultures, passe en revue les ouvrages publiés sur « l’intensification durable » et examine notamment ce qui différencie le concept d’« agriculture durable » de celui d’« intensification durable », pour ne trouver qu’une analyse « de crise ». Il note l’absence d’une analyse sociale et politique, un fait qui sape le fondement de l’approche. Et il conclut : « Pour que l’intensification durable soit autre chose qu’une simple convergence de solutions techniques, il convient d’exposer clairement les questions relatives au choix et à l’orientation socio-techniques. Cela signifie mener un véritable débat politique et réunir les différents acteurs de façon plus centralisée, autrement dit rompre avec le paradigme technico-économique offert jusqu’à présent ».    (Futures Agricultures, 16/06/2014)

28/07/2014