Sélection de questions d'actualité pertinentes pour le dialogue politique consacré à la S&T pout le développment.
La feuille de route pour libérer la science, la technologie et l’innovation (ST&I) en vue de promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle, avec comme point central l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique, est le résultat direct du forum international du CTA 2014 sur ce thème. Le forum a examiné quatre questions stratégiques, à savoir : ouvrir de nouvelles voies pour l’innovation; optimiser les ressources (humaines et physiques); instaurer un environnement politique et institutionnel favorable; et identifier une voie à suivre pour relever le défi mondial de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
8/03/2015
Ce CD-ROM est une compilation des travaux de recherche menés par 40 scientifiques africains ayant participé à la 3ème édition des concours « Femmes et sciences » et « Jeunes professionnels et sciences » en Afrique sur le thème « Nourrir 1 milliard d’Africains dans un monde en évolution », organisée par le CTA, le FARA et leurs partenaires.
8/03/2015
Des critères de qualité plus rigoureux s’avèrent nécessaires pour les modèles utilisés à l’interface de la science et de la politique. Andrea Saltelli, du Centre commun de recherche de la Commission européenne, et Silvio Funtowicz, de l’Université de Bergen, en Norvège, ont dressé une liste de sept règles pour aider au développement et à l’utilisation des modèles. Selon eux, des modèles simples permettraient aux chercheurs et aux différentes parties prenantes de comprendre les interactions entre les hypothèses et les résultats, mais aussi qu’il faudrait utiliser des modèles mécanistes complexes et souvent surparamétrisés pour des analyses plus spéculatives hors du domaine politique. Les sept règles s’articulent comme suit : 1) utiliser les modèles pour clarifier, et non pour obscurcir; 2) adopter une attitude sceptique; 3) détecter les pseudosciences; 4) trouver les hypothèses sensibles avant qu’elles ne vous trouvent; 5) viser la transparence; 6) bien « calculer son coup »; et 7) mettre l’accent sur l’analyse, ne pas faire d’analyse de la sensibilité superficielle, changer simplement un facteur à la fois. (Issues in S&T, 30/01/2015)
8/03/2015
le Groupe de travail stratégique EIARD–SCAR sur la recherche agricole pour faire face aux défis mondiaux (ARCH) a récemment mis à jour les principes stratégiques de la RA et de la RAD, ainsi que leurs interactions. La recherche agricole axée sur les besoins en Europe et la Recherche agricole pour le développement (RAD) dédiée à la collaboration avec et dans les pays en développement sont de plus en plus interdépendantes compte tenu de l’ampleur des défis mondiaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et l’accès aux ressources naturelles. Alors que les Objectifs du développement durable (ODD) vont prendre la suite des actuels Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). L’objectif étant de forger des alliances stratégiques de recherche durables pour faire face aux grands défis mondiaux. (PAEPARD, 25/01/2015)
8/03/2015
Le « Big Data » étant une question d’actualité, les récentes solutions technologiques offertes par la « révolution des données » dans le but de renforcer les capacités des organismes et des systèmes statistiques devront être optimisées. Dans cette note d’orientation de l’ECDPM, F. Krätke et B. Byiers affirment que pour changer la donne, l’appel à une « révolution des données » doit explicitement reconnaître les véritables défis politico-économiques sur le terrain; il faudra composer avec ces exigences pour améliorer les données et/ou modifier les mesures incitatives mises en place pour produire et utiliser de bonnes statistiques officielles. (ECDPM, 12/2014) Lire la note d’orientation de l’ECDPM De plus amples informations sont disponibles sur le site web Informing a Data Revolution
7/03/2015
Les exploitants agricoles ne répondent pas directement à la variabilité du climat, mais tentent de pallier les mauvaises récoltes influencées par le stress climatique, et d’autres contraintes, comme la mauvaise fertilité du sol et le manque d’intrants et de technologies agricoles. C’est ce qui ressort d’une étude qui examine les stratégies d’adaptation des agriculteurs pour pallier les mauvaises récoltes, et les déterminants de leur choix, à l’aide de données sur la situation des ménages dans les régions rurales du sud du Malawi. L’étude révèle que les stratégies d’adaptation adoptées par les ménages sont des mesures principalement « ex post ». Les principaux déterminants de ces stratégies semblent être l’éducation, le sexe du chef de famille, la fertilité du sol et la fréquence des mauvaises récoltes. Pour conclure, l’étude recommande que les politiques de communication efficaces traitant des menaces liées au changement climatique mettent l’accent sur le risque de mauvaises récoltes. Les initiatives destinées à aider les ménages à mieux faire face au changement climatique doivent en outre tenir compte du contexte local du processus de prise de décision qui repose sur de multiples facteurs de stress. (Sustainability, 03/02/2015)
7/03/2015
L’augmentation de la tolérance des cultures céréalières au déficit en oxygène lors d’inondations est un objectif clé de la sécurité alimentaire. Des chercheurs de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ont identifié le mécanisme utilisé par les plantes soumises à différentes conditions de stress pour détecter les faibles niveaux d’oxygène susceptibles de déboucher sur de nouvelles techniques de sélection de cultures plus tolérantes aux inondations et à d’autres conditions de saturation d’eau. Ils y sont parvenus dans le cadre de leurs travaux sur l’orge mais ces techniques peuvent être appliquées à d’autres cultures céréalières. (University of Nottingham, 05/02/2015) Télécharger l’article
7/03/2015
Le nouveau site web www.africafertilizer.org permet aux agriculteurs d’avoir accès aux meilleures informations disponibles sur le marché et pourrait offrir l’opportunité de lancer une révolution verte en Afrique. Ce site est un outil performant comportant de nombreuses statistiques consultables, des médias divers, des informations sur le marché, des catalogues de produits et des répertoires d’entreprises. Il fournit aux agriculteurs et aux décideurs les outils techniques dont ils ont besoin pour améliorer les perspectives de développement agricole en Afrique. Facile à utiliser et convivial, ce site web contient des informations sur l’usage des engrais sur le continent et à travers le monde, ainsi qu’une collection d’informations utiles sur le marché des engrais en Afrique afin d’étayer les analyses rigoureuses de données. (IFDC, 10/02/2015)
7/03/2015
En décembre 2014, la Commission européenne a présenté au Parlement européen le premier rapport conjoint UE-Etats membres sur la concrétisation des engagements stratégiques de l’UE en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il présente une analyse de l’alignement des donateurs de l’UE sur les six priorités stratégiques du plan de mise en oeuvre : 1) améliorer la résilience des petites exploitations et les moyens de subsistance dans les zones rurales; 2) soutenir une gouvernance efficace; 3) soutenir les politiques régionales dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle; 4) renforcer les mécanismes de protection sociale en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle; 5) améliorer la nutrition; et 6) améliorer la coordination entre les acteurs de l’aide humanitaire et de l’aide au développement pour renforcer la résilience. L’analyse a conclu que, grâce à un montant de près de 3,4 milliards d’euros dépensé par les donateurs de l’UE en faveur de plus de 115 pays en 2012, les résultats obtenus en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle étaient significatifs, ce qui montre son importance tant pour ce qui est de la part totale de l’aide au développement que sur le plan de la couverture géographique. En particulier, les Etats en proie à l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne bénéficient d’un soutien majeur. La majorité des interventions ont mis l’accent sur l’amélioration de la résilience des petites exploitations et des moyens de subsistance dans les zones rurales (priorité 1 | 60 %), l’amélioration de la nutrition (priorité 5 | 14 %) et le soutien à une gouvernance efficace (priorité | 12 %). Par ailleurs, l’analyse a non seulement révélé que la recherche déterminée par la demande, la vulgarisation et l’innovation nécessitaient une attention accrue, sous la forme d’un accroissement des investissements conformément aux engagements de 2010 et, tout particulièrement, pour veiller à ce que les résultats soient traduits en actions sur le terrain de manière à en optimiser l’impact, mais aussi que la coordination des donateurs de l’UE au niveau national devrait aller au-delà de l’échange d’informations. (EuropeAid, 02/12/2014) Télécharger le rapport
22/02/2015
Un nouveau site, Bio-Economy, lancé récemment par la South African Research Chair in the Environmental and Social Dimensions of the Bio-economy, offre un espace aux chercheurs, décideurs et autres étudiants souhaitant découvrir de nouvelles approches sur la bioéconomie qui favoriseront la réduction de la pauvreté de manière équitable au niveau social tout en assurant un environnement viable. Sur le site, des publications et d’autres informations sont classées en cinq thèmes : 1) gouvernance et droits; 2) utilisation de la biodiversité et échanges commerciaux; 3) semences et savoirs; 4) accès et partage des bénéfices; et 5) impact des technologies émergentes. (Platform for Agrobiodiversity Research, 12/12/2014)
22/02/2015
Adaptation axée sur les écosystèmes pour renforcer la sécurité alimentaire dans les petits Etats insulaires en développement de la région de l’Atlantique, de l’océan Indien, de la mer Méditerranée et de la mer de Chine méridionale : intégrer les savoirs externes et locaux Cet article examine de façon critique les approches d’adaptation axée sur les écosystèmes pour renforcer la sécurité alimentaire dans des conditions de changement climatique, notamment dans les petits Etats insulaires en développement de la région de l’Atlantique, de l’océan Indien, de la mer Méditerranée et de la mer de Chine méridionale. L’accent est mis sur l’intégration de différentes formes de savoirs. Les auteurs ont passé en revue les approches d’adaptation axée sur les écosystèmes actuelles pour renforcer la sécurité alimentaire, examiné les méthodes qui permettent d’intégrer les savoirs locaux et externes, et identifié les principales lacunes et actions en matière d’adaptation axée sur les écosystèmes visant à renforcer la sécurité alimentaire dans la région et éventuellement au-delà. Afin de combler ces lacunes, ils suggèrent un certain nombre d’interventions dont : l’identification et la combinaison des savoirs, l’apprentissage mutuel et les leçons du passé, en se basant sur l’expérience acquise à l’échelon local, et le suivi-évaluation régulier des progrès accomplis. (Sustainability, 26.08.2014)
22/02/2015
Selon Lauren Ponisio et ses collègues du Département des sciences environnementales de l’Université de Californie, deux pratiques de diversification agricole – les cultures multiples et la rotation des cultures – réduisent de façon significative les écarts de rendement entre les systèmes agricoles conventionnels et biologiques. Ils ont réexaminé la question de savoir dans quelle mesure l’agriculture biologique pouvait contribuer à la production alimentaire mondiale et comparé les rendements entre le biologique et le conventionnel au moyen de méta-bases de données trois fois plus importantes que celles qui ont été utilisées auparavant (115 études contenant plus de 1 000 observations) et d’un nouveau cadre analytique hiérarchique tenant mieux compte de l’hétérogénéité et de la structure des données. Leur analyse approfondie semble indiquer que des investissements appropriés dans la recherche agro-écologique afin d’améliorer les systèmes de production biologique permettraient de réduire considérablement ou d’éliminer les écarts de rendement pour certaines cultures ou régions. (The Royal Society Publishing, 10.12.2014)
22/02/2015
Cet article décrit l’application de la technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, avec pour résultat de meilleurs rendements et des économies d’eau. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope. (EPFL, 15/12/2014)
22/02/2015
Une récente étude révèle un haut niveau de diversité génétique de la patate douce (Ipomoea batatas L.) à Puerto Rico, qui peut être lié à la constitution génétique de l’espèce, à l’intervention humaine et au croisement de la plante. L’histoire de la domestication et de la dispersion de la patate douce dans les Caraïbes et les hauts niveaux de diversité génétique révélés dans cette étude font de la patate douce une ressource inestimable qui doit être protégée et étudiée de plus près. Cette étude a été menée par Lorraine Rodriguez-Bonilla, du Département de biologie de l’Université de Puerto Rico Mayaguez. (PLOS ONE, 31/12/2014)
22/02/2015
En novembre 2014, les obtenteurs de plusieurs universités africaines, d’organisations régionales et internationales mais aussi du secteur privé se sont réunis à Nairobi afin de développer de nouveaux matériels d’éducation et de formation pour mettre au point de nouvelles variétés de plantes en fonction de la demande. Ils ont décidé de développer de nouveaux matériels pédagogiques basés sur la R&D axée sur la demande qui devront être inclus dans les programmes de troisième cycle des universités africaines. Ces matériels seront également mis à la disposition des obtenteurs végétaux. (BecA, 14.11.2014)
22/02/2015
Des chercheurs de Rice University, à Houston (USA), ont étudié l’absorption et l’accumulation de points quantiques (nanoparticules) de l’eau vers les racines des plantes, les feuilles et les insectes qui s’attaquent aux feuilles. Selon cette étude approfondie en laboratoire, l’une des premières à examiner comment les nanoparticules se comportent dans les chaînes alimentaires humaines, l’accumulation des nanoparticules dans les plantes et les animaux varie considérablement en fonction du type de revêtement appliqué à ces particules. Les résultats de ces travaux de recherche sont disponibles en ligne dans la revue de l’American Chemical Society Environmental Science & Technology. (Eurekalert, 16/12/2014)
22/02/2015
Le Dutch Postharvest Network (Réseau post-récolte néerlandais) a été lancé en décembre 2014. Ce réseau d’entreprises spécialisées et d’établissements d’enseignement néerlandais, comme l’Université de Wageningen et les ministères néerlandais des affaires étrangères et des affaires économiques, a pour mission de contribuer à la réduction des pertes alimentaires grâce à des solutions pratiques et ayant fait leurs preuves dans la chaîne d’approvisionnement des produits alimentaires frais. (Food & Business Knowledge Platform, 22/12/2014)Visiter le site webf the Dutch Postharvest Network.
22/02/2015
Dans cet ouvrage, 13 universitaires présentent une série de cas et de perspectives afin d’illustrer les régions au sein desquelles les institutions d’enseignement supérieur pourraient en faire davantage pour accélérer le développement des petits Etats insulaires du Pacifique. Les chapitres mettent en évidence certains efforts déployés par le secteur de l’enseignement supérieur dans la région, afin d’enrichir les débats scientifiques sur le développement, les questions politiques et l’évolution récente du secteur éducatif. (SPC, 30/09/2014)
22/02/2015
Dans ce guide interactif, Puneet Kishor, de Creative Commons, explique qu’une licence plus ouverte a plus de chances de satisfaire les objectifs des chercheurs, s’il s’agit de faire avancer la recherche et d’être crédités pour leur travail. Il s’agit d’un guide explicatif des licences les plus adaptées à la science ainsi que des principes qui les régissent. (MyScienceWork.com, 02.09.2014)
22/02/2015
La technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, a été développée et testée. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope. (EPFL, 15/12/2014)
8/03/2015
Les sciences citoyennes sont en expansion compte tenu de la croissance rapide et de la popularité grandissante des smartphones qui met à disposition de plus en plus de citoyens des outils de collecte de données sophistiqués. Jared Starr et ses collaborateurs de l’Université du Massachusetts (Amherst), aux Etats-Unis, affirment qu’avec les applications pour smartphones, il est de plus en plus pratique d’obtenir des données de haute qualité à un coût nettement inférieur à celui des données collectées dans le cadre d’études traditionnelles. Il convient toutefois de surmonter un obstacle aux projets de science citoyenne : la question de savoir comment les participants sont formés dans la mesure où le modèle traditionnel de formation « en personne » peut être excessivement onéreux à mesure que l’échelle spatiale d’un projet augmente. Dans le cadre d’une étude sur l’identification des plantes invasives menée dans le Massachussetts, les auteurs ont exploré les solutions possibles et analysé trois modèles de formation : 1) en personne, 2) par vidéo à partir d’une application, et 3) par textes ou images à partir d’une application. Selon eux, les participants ayant reçu une formation par vidéo sont aussi performants que ceux ayant bénéficié d’une formation en personne. Cette conclusion, entre autres, a une incidence sur de nombreux projets scientifiques citoyens nécessitant des méthodes alternatives pour former efficacement les participants lorsque la formation en personne s’avère peu pratique et trop coûteuse. (PLOS ONE, 05/11/2014)
31/12/2014
L’absence de normes claires applicables à la diffusion de l’information par les médias dans le cadre des programmes de développement, le manque d’efforts déployés jusqu’ici pour recueillir et analyser systématiquement l’information, et l’absence d’instances compétentes au sein desquelles il est possible d’examiner en détail les résultats d’évaluations sont autant d’obstacles à la production de données probantes. Extrait de la série Bridging Theory and Practice de BBC Media Action, cet article recommande l’élaboration d’un « agenda de l’information » pour la mise en œuvre de normes communes destinées à traiter de façon systématique l’information, la création d’instances au sein desquelles il serait possible d’examiner et de partager l’information, et l’utilisation d’un investissement stratégique collaboratif à long terme dans l’évaluation afin de souligner les lacunes éventuelles de données importantes et de les combler. Sans un tel agenda, un dialogue de sourds risque de s’instaurer entre producteurs, évaluateurs et financeurs de l’information. (MandE News, 09/08/2014)
31/12/2014
Le Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN) des Nations Unies préconise la création d’un tout nouveau système d’information global s’inspirant du partage de données ouvertes et de l’apprentissage en temps réel pour favoriser l’innovation agricole. Le SDSN fait observer que les pays doivent entrer dans l’ère du numérique et s’engager à mettre en œuvre différentes technologies numériques au service de l’agriculture, en mettant l’accent sur la pertinence et la faisabilité au niveau local, afin de collecter de nouvelles données désagrégées, faciles à partager et plus transparentes pour favoriser la responsabilité. Nombre de lacunes, perçues ou réelles, pourraient être comblées si les méthodologies et les outils d’information existants étaient plus adaptés et facilement accessibles. Les technologies nécessaires au développement d’un tel système d’information comprennent les systèmes d’information géographique (SIG), la télédétection, les systèmes de positionnement mondial (GPS) et les nombreux outils internet et smartphones, comme les applications pour téléphones mobiles, les médias sociaux et l’externalisation ouverte. (UN SDSN, 10/01/2014)
31/12/2014
Le présent document évalue la diversité variétale, la distribution et l’étendue, le taux de perte de diversité et les critères de préférence des agriculteurs pour l’adoption de variétés de sorgho. Cette étude, qui a été menée dans 15 villages du nord-est du Bénin, révèle une douzaine de contraintes parmi lesquelles le changement climatique (76,34 %) apparaît, selon bon nombre d’agriculteurs, comme étant le problème majeur affectant la production de sorgho. Les taux de perte de variétés par village varient entre 0 et 100 % (26,95 % en moyenne). Innocent Dossou-Aminon et ses collaborateurs de l’Université Polytechnique d’Abomey, au Bénin, affirment qu’avec un tel taux d’érosion génétique, les variétés de sorgho locales devraient disparaître d’ici à 2030. Ils soulignent par ailleurs le besoin urgent de préserver les précieuses ressources génétiques du sorgho du Bénin. Il est recommandé de mettre en œuvre un programme national d’amélioration et de sélection du sorgho dans le but d’identifier les variétés les plus performantes adaptées aux conditions du sol et au changement climatique. (Int. J. Curr. Microbiol. App. Sci., 10/2014)
31/12/2014
Un certain nombre d’expériences ont été menées dans quatre plateaux pluviaux afin d’évaluer les différences de rendement de 65 variétés de riz, y compris des hybrides interspécifiques : les variétés du Nouveau riz pour l’Afrique (NERICA) obtenues à partir du croisement entre Oryza sativa L. et O.glaberrima Steud. Les variétés de riz indica issues des hauts plateaux ont dans l’ensemble donné des résultats favorables : elles présentent systématiquement des rendements supérieurs par rapport aux autres variétés NERICA des hauts plateaux. Aucune des variétés NERICA n’a montré de rendement supérieur à celui de l’indica dans les quatre zones étudiées. Ces résultats, entre autres, montrent que l’amélioration du rendement des variétés des hauts plateaux d’Afrique de l’Ouest peut aisément favoriser l’augmentation du rendement des variétés de riz indica en tant que donneurs. Ces expériences ont été menées par des chercheurs du Centre du riz pour l’Afrique au Bénin, du Centre japonais de la recherche internationale pour les sciences agricoles (JIRCAS, Japon) et de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). (Tropical Agriculture and Development, 11 /09/2014)
31/12/2014
Le présent article met en relief l’état déplorable des capacités et des méthodologies statistiques agricoles en Ouganda et dans d’autres pays en développement. Le doute l’emporte souvent face à l’exactitude des statistiques de la FAOSTAT (Banque de données statistiques de production des cultures de la FAO), notamment en Afrique subsaharienne. Masao Kikucho, de l’Université de Chiba au Japon, et une équipe d’experts du JICA (Agence japonaise de coopération internationale), ont examiné les récentes révisions statistiques officielles du riz en Ouganda ainsi que les statistiques sur le riz tirées du recensement Ougandais sur l’agriculture. Ils mettent en évidence certaines anomalies dans les statistiques de base sur le riz (surestimation, variations importantes) et proposent des révisions possibles (en utilisant des données par district et sur la production moyenne). (Tropical Agriculture and Development, 11 /09/2014)
31/12/2014
Les organismes de réglementation en Afrique pourraient utiliser l’empreinte génétique pour caractériser et utiliser les semences issues des systèmes semenciers informels sous licence, mais aussi établir la légitimité de ces systèmes dans un cadre réglementaire. Une telle reconnaissance peut contribuer à la diversification des systèmes semenciers informels et à la distribution de différents types de semences aux agriculteurs dans différentes zones agroécologiques. Cela nécessiterait par ailleurs l’ouverture des marchés. Leonard Haggai, du pôle Afrique de l’Est du Consortium Future Agricultures, indique que bon nombre de participants au Dialogue régional sur le renforcement des systèmes semenciers en Afrique, qui s’est tenu en juillet 2014, ont émis des doutes en ce qui concerne la capacité des chercheurs et des analystes politiques à influer sur les politiques semencières qui pourraient déboucher sur des systèmes de gestion des semences ouverts. Certaines raisons peuvent expliquer ces doutes : la dépendance technologique actuelle vis-à-vis de quelques cultures commerciales hybrides, l’intérêt limité de puissants acteurs du secteur et les petits exploitants non organisés incapables de mobiliser un appui politique pour investir dans un système semencier diversifié. (IDS KNOTS, 07/08/2014)
31/12/2014
Une opportunité prometteuse existe pour les espèces d’algues spécifiques, sur la base de l’analyse de la valeur nutritionnelle. L’étude menée par le Centre pour l’alimentation animale de l’Université de Wageningen (WUR), aux Pays-Bas, a évalué la valeur nutritionnelle de diverses espèces d’algues en Europe et l’influence d’un procédé de bioraffinage sur la valeur des résidus. Les résultats de l’étude soulignent l’importance d’une sélection adéquate d’espèces mais aussi la nécessité de poursuivre les travaux en vue de confirmer ces résultats basés sur la digestibilité in vivo et les études de performance. (AllAboutFeed.com, 01/10/2014)
31/12/2014
Sur la base des résultats du projet TRANSDOTT financé par l’UE qui s’est achevé en septembre 2014, une production durable et commercialement viable de l’aquaculture est possible pour le thon rouge. Le projet repose sur un certain nombre de projets antérieurs, comme l’élaboration d’une méthode par traitement hormonal afin de développer la reproduction des poissons en captivité. Cela a également nécessité d’augmenter la production de thon et d’en assurer la viabilité économique. Il convenait de résoudre en priorité un certain nombre de problèmes afin de pérenniser l’aquaculture. L’alimentation à base de poisson a été progressivement remplacée par l’alimentation végétale pour éviter le cannibalisme et les chocs contre les parois à cause d’une vue extrêmement limitée. Certains experts affirment que la meilleure marche à suivre pour le thon rouge est de réduire les quotas afin de laisser les espèces sauvages atteindre au moins leur taille d’origine. (CommNet, 04/07/2014)
31/12/2014
Une nouvelle alliance des Etats insulaires du Pacifique, l’Alliance de l’Océan Pacifique, entend contribuer au renforcement de la coordination, de la cohérence et de la mise en œuvre des politiques maritimes, mais aussi promouvoir la coopération régionale en matière de gestion de la pêche hauturière, soutenir la gouvernance nationale des océans et les processus d’élaboration des politiques. Elle a été créée en septembre 2014, lors de la 3ème Conférence des Nations unies sur les petits Etats insulaires aux Samoa, et opérera sous l’égide du Forum des îles du Pacifique. L’alliance vise également à promouvoir processus décisionnel intégré à tous les niveaux. Les principales parties prenantes comprennent des gouvernements nationaux, le secteur privé, des donateurs, la société civile, des instituts de recherche et des établissements universitaires, des organisations régionales et internationales, ainsi que d’autres partenaires. (Pacific Islands Forum Secretariat, 30/08/2014)
31/12/2014