Knowledge for Development

Publications


Biodiversité de la banane : identification des traits de tolérance à la sécheresse

Il est impératif de mener des travaux de recherche afin de mieux comprendre la tolérance à la sécheresse. L’identification des variétés dotées d’une tolérance à la sécheresse et l’amélioration des cultures grâce à une exploitation plus efficace de l’eau constituent un premier pas décisif dans la bonne direction. Avec une production mondiale de plus de 135 millions de tonnes par an, les bananes et les plantains constituent des aliments de base (notamment en Afrique et dans la région Pacifique – note de l’éditeur) et des produits d’exportation majeurs (dans les Caraïbes – note de l’éditeur). Toutefois, l’eau est le facteur abiotique le plus limitant pour la production bananière. Cinq variétés représentant différentes constitutions génomiques de la banane (AAAh, AAA, AAB, AABp et ABB) ont été sélectionnées puis soumises à un stress osmotique léger. La variété ABB enregistre un retard de croissance imputable au stress extrêmement minime.  (Bioversity International, 2012)

2/07/2013


Imagerie numérique quantitative de l’inhibition de la croissance de la banane par les nématodes parasitaires des plantes

Dans cette expérience, une caméra numérique dotée d’une lentille hémisphérique a été utilisée afin de générer des valeurs d’indice foliaire dans le cadre de tests réalisés dans une bananeraie et d’ainsi d’établir une méthode de suivi du stress sur les cultures les plus hautes. L’indice foliaire estimé par la photographie hémisphérique a fourni une base rapide permettant de détecter les retards de croissance causés par des facteurs biotiques (les nématodes du bananier) et permis de démontrer le potentiel de l’approche pour des études sur les retards de croissance d’autres plantes de haute taille causés par des facteurs de stress biotiques et abiotiques.  (PLOS ONE 7(12): e53355. doi:10.1371/journal.pone.0053355)

2/07/2013


Manuels de formation sur les plants de bananiers issus de la culture tissulaire

Le Programme de recherche du CGIAR sur les racines, les tubercules et les bananes (RTB) a récemment fait paraître ses premières publications : deux manuels de formation, le premier sur les plants de bananiers issus de la culture tissulaire et le second sur le fonctionnement d’un laboratoire de culture tissulaire de la banane. Ces manuels sont axés sur des formations qui ont été organisées au Burundi, au Kenya et en Ouganda dans le cadre d’un projet destiné à explorer d’autres solutions pour fournir des plants issus de la culture tissulaire aux petits exploitants agricoles. Afin d’encourager les agriculteurs à adopter ce système, certains projets de développement ont distribué de grandes quantités de plantules à des prix subventionnés. Le problème avec ce type de stratégie est le suivant : on constate un dysfonctionnement des chaînes d’approvisionnement mises en place dans le cadre de ce projet dès que le soutien des bailleurs de fonds arrive à son terme. Ces manuels de formation ne sont pas destinés aux agriculteurs ou aux pépiniéristes, mais plutôt aux agents de vulgarisation et spécialistes des sciences appliquées, afin de sensibiliser les parties concernées aux aspects techniques de l’utilisation de plants issus de la culture tissulaire.  (ProMusa.org, 1/03/2013) 

10/04/2013


Quand la science rencontre la production durable : une étude de cas sur la banane dans l’État tropical du Queensland, Australie

Les membres de l’International Society for Horticultural Science (ISHS) peuvent accéder au texte intégral de cet article. Il y a une demande croissante pour des produits alimentaires et des fibres obtenus par des méthodes ou des systèmes de production durables. Dans notre étude de cas, l’équipe de recherche et de vulgarisation a choisi une approche système globale avec les producteurs de banane pour identifier les principales questions environnementales et explorer les options de gestion qui permettraient d’y répondre. Notre expérience montre que la recherche et la technologie peuvent apporter des réponses à certains des problèmes environnementaux évoqués, concernant entre autres les résultats de recherche sur la nutrition des plantes, la conduite de l’irrigation, la conservation des sols et la gestion intégrée des ravageurs. Grâce à cela, les membres du groupe ont réussi à réduire l’utilisation des engrais et des pesticides et l’érosion des sols sans diminuer leur productivité. Cette approche participative a mis en évidence l’importance d’intégrer et d’adapter les résultats de la recherche pour répondre aux besoins des agriculteurs. Cela illustre l’intérêt de combiner le savoir des chercheurs avec le savoir-faire des agriculteurs. Par S.J. Lindsay, A.B. Pattison, J.S. Bagshaw, S. Heisswolf, R. Wright

28/06/2006


Évaluation des pratiques culturales et d'après-récolte en relation avec les problèmes de qualité des bananes biologiques aux Philippines

Les pratiques culturales et post-culturales de la banane cultivée sans produits chimiques ou « banane biologique » ont fait l’objet d’une enquête en raison de problèmes de qualité survenus aux Philippines en 1998-1999. Il s’est révélé qu’une mauvaise appréciation de la maturité nécessaire à l’exportation conduisait à des pertes importantes de fruits récoltés. Les bananes biologiques sont abîmées parce que les fruits sont exposés à un environnement difficile, chargés et déchargés sans soin, empilés, peu et mal matelassés, ballottés sur de mauvaises routes dans des camions mal suspendus. Les stations de lavage inadaptées, les mauvaises conditions sanitaires qui règnent dans les stations d’emballage et les emballages de mauvaise qualité sont pour leur part responsables du taux élevé de maladies post-récolte. Dans les centres de reconditionnement japonais, les bananes biologiques sont triées et les meilleures sont nettoyées et réemballées afin d’améliorer leur présentation avant qu’elles soient livrées au consommateur. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Effet d’application post-récolte de chlorure de calcium sur le mûrissement, la conservation et la qualité des bananes de la variété Poonan

On a étudié à Tiruchirapalli dans l’État du Tamil Nadu, Inde, les effets de l’application post-récolte de chlorure de calcium (CaCl2), à différents niveaux et selon différentes méthodes, sur le mûrissement, la conservation et la qualité des bananes de la variété Poonan. Les fruits ont été récoltés à maturité complète, les mains ont été séparées et les fruits ont été traités au CaCl2 à 4 et 6 % soit par immersion pendant 10 minutes, soit par imprégnation à vide pendant 5 minutes. Les fruits ont été placés dans des paniers en plastique à température (29 à 35 °C) et à hygrométrie (humidité relative 72 %) ambiantes. Les traitements ont accéléré la maturation et la dégradation des bananes, et donc raccourci leur durée de vie, particulièrement lorsque c’est l’imprégnation à vide qui a été pratiquée. Durant le stockage, les propriétés physico-chimiques des fruits traités ont changé plus rapidement ou à la même vitesse que pour les fruits témoins. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Micropropagation des bananiers Cavendish à Taïwan

Un système de micropropagation de plantules de bananiers indexés pour les virus et exempts de maladies a été mis en place à Taïwan pour prévenir la prolifération de maladies virales – comme le bunchy top des bananiers, causé par le Banana Bunchy Top Virus (BBTV), et la mosaïque du bananier, causée par le Cucumber Mosaic Virus (CMV) – par des plantules infectées issues de cultures de tissus. La Taiwan Provincial Fruit and Marketing Cooperative gère la dernière phase, l’acclimatation des plantules dans des serres de dépistage situées dans les zones de production de banane. Elle conduit également des études de marché sur la demande des consommateurs et conseille ses membres : quand formuler leurs demandes (six à huit mois à l’avance), pour combien de plantules, quel cultivar et quel moment pour planter. Environ 70 à 80 % des plants disponibles sont nécessaires en février et mars, en fonction des pratiques culturales des exploitants. La micropropagation de plantules de bananiers issues de cultures de tissus a joué un rôle important dans le succès de la sélection de clones résistant à la race 4 de Fusarium oxysporum. Un cultivar demi-nain des Barbades a été distribué aux agriculteurs, après plusieurs cycles de sélection et de domestication, sous le nom de « Tai Chiao No. 2 » ; à ce jour, 4 millions de plantules en ont été distribuées aux exploitations commerciales. Version PDF

5/04/2006


Caraïbes: Variabilité de la durée de vie verte des bananes en conditions réelles de production

Afin d'évaluer et de comprendre la variabilité de la durée de vie verte (DVV), une enquête diagnostic a été menée chez trois producteurs de bananes en Martinique utilisant la méthode des sommes thermiques comme outil de décision de récolte. Pour chaque producteur, des fruits ont été prélevés en sortie de station d'emballage sur 10 % des régimes récoltés pendant une semaine. Ces bananes ont ensuite été conservées à 14 °C dans des sacs perforés en polyéthylène jusqu'au stade de maturité « tournant vert ». La DVV a été définie par le temps écoulé en jours entre la récolte et ce stade de maturité. La DVV a varié entre 18 et 69 jours avec une moyenne de 42 jours pour l'ensemble des producteurs. La somme thermique a varié entre 600 et 1 150 degrés-jour pour l'ensemble des exploitations. Les fruits contaminés par l'anthracnose de blessure et les pourritures de couronne ont présenté une DVV plus courte. Des écarts de plus de 7 jours en moyenne ont été observés entre des parcelles provenant du même producteur et situées à même altitude. L'origine de ces différences pourrait être la présence de Colletotrichum musae et la faible efficacité des traitements fongicides dans certaines plantations. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Afrique : aspects post-récolte des bananes de haute altitude en Ouganda

Une étude sur les usages et les opérations post-récolte des bananes ougandaises d'altitude East African Highland a été menée en 1993. Les agriculteurs ont été interrogés afin de déterminer les principales contraintes dans le traitement des bananes et pour établir un calendrier de recherche. Les bananes sont habituellement cuites à l'eau et consommées avant leur mûrissage. Mais, pour certains cultivars, une partie non négligeable de la production est utilisée pour la fabrication des boissons, apportant ainsi des revenus monétaires aux producteurs. Les contraintes de production, les traitements post-récolte et le mode de consommation des bananes et des produits dérivés sont décrits. Les besoins de recherche identifiés comprennent : la réduction du temps et de l’énergie nécessaires à la cuisson ; la détermination des facteurs influençant la qualité de du jus de banane et de la bière ; la détermination des propriétés de l’amidon des bananes d’altitude ; l'utilisation des résidus de récolte comme fourrage.

5/04/2006


Afrique : multiplication rapide à grande échelle et diffusion de nouvelles variétés de banane auprès des petis agriculteurs du nord-ouest de la Tanzanie

Le Kagera Community Development Programme (KCDP) a introduit 21 cultivars de bananier résistants aux ravageurs et aux maladies chez les petits agriculteurs du nord-ouest de la Tanzanie, où la banane est l’aliment de base. Depuis 1997, le programme a distribué de nouvelles variétés à plus de 500 000 personnes. L’objectif est de planter 1 million de bananiers améliorés dans les champs des agriculteurs d’ici à mars 2003. Les variétés ont été évaluées en fonction de leur goût et de leurs performances au champ par les communautés locales. Au total, 71 000 plants de 14 variétés ont été multipliés in vitro puis multipliés à nouveau dans 35 pépinières. Ces 84 000 pieds-mère ont été distribués dans toute la région. À ce jour, 340 000 rejets on été distribués par le projet et 680 000 ont été échangés entre agriculteurs, ce qui porte le total à 1 020 000 rejets distribués. Les variétés les plus performantes sont FHIA 17, FHIA 23, SH3436 9 et Yangambi. Les résultats d’une étude d’impact montrent que les variétés améliorées ont un rendement supérieur de 40 % aux variétés locales. (D’après le résumé des auteurs.)

6/11/2006


Afrique : pourquoi des bananes à bière ? Le cas du Rwanda

Une évaluation participative en milieu rural a été réalisée pour déterminer l'importance de la banane à bière et sa rentabilité par rapport aux autres cultures. La banane à bière est la culture de rente la plus répandue dans la région bordant le lac Kivu et les régions rurales de Cyangugu et Kigali. Elle est transformée en bière dans l'exploitation même et vendue à des consommateurs locaux ou des intermédiaires qui la revendent dans des zones urbaines. La banane à cuire est une culture de rente essentielle à Kibungo et une denrée importante dans la plupart des sites étudiés. Bien que le gouvernement rwandais ait voulu dissuader les paysans de cultiver la banane à bière, la majorité d'entre eux ne souhaitent pas y renoncer au profit de la banane à cuire ou de cultures annuelles. Non seulement la banane à bière exige moins d'intrants et est plus facile à écouler sur le marché que la banane à cuire mais elle peut aussi donner des produits ayant une plus grande durée de conservation. En outre, les exploitants préfèrent les bananes à cuire aux cultures annuelles car elles procurent un revenu tout au long de l'année. Et ils n'envisagent de se mettre à d'autres cultures que s'ils peuvent avoir l'assurance de disposer de débouchés fiables et de l'infrastructure nécessaire pour écouler leur production. Faute d'avoir cela, il faut s'attendre à ce que beaucoup de paysans rwandais continuent de privilégier la banane à bière.

5/04/2006


Afrique : transformation et usages alimentaires des bananes et plantains au Cameroun

Une étude menée en 2003 dans les villes camerounaises de Bafoussam et Yaoundé visait à inventorier les variétés de bananes et de plantains les plus employées par les femmes au foyer et les restaurateurs, et à décrire les diverses préparations culinaires utilisées pour la transformation de leurs fruits. Quelques préparations culinaires recourant à différentes variétés se sont révélées communes dans le sud du Cameroun ; c'est le cas, par exemple, du plantain rôti ou frit, des chips de plantain, du plantain ou de la banane bouillis, et du plantain pilé. Ces plats sont consommés avec diverses sauces ou légumes, et ils peuvent être complétés par d'autres aliments. D'autres préparations trouvées dans ces régions incluent le plantain ou la banane farcis, le porridge de plantain ou de banane et des recettes traditionnelles appelées kondre et malaxé. La préparation de chips et de plantain frit ou rôti est principalement effectuée par des femmes et de jeunes garçons sur les bords des rues ; elle permet de diversifier les sources de revenu. Ces diverses transformations et utilisations des bananes et des plantains contribuent aussi bien à la réduction des pertes après récolte qu'à la valorisation de ces produits alimentaires périssables.

5/04/2006


Optimisation de la concentration en enzymes, du pH et de la température dans l'extraction du jus de banane

Une machine rotative a été utilisée pour déterminer les conditions optimales d'extraction de jus de banane. Les effets de la température (20 à 50 °C), du pH ( 7 à 4,3) et de la concentration en enzymes (0,13 à 0,47 %) sur le rendement en jus ont été évalués après 4 h de rotation. Une équation polynomiale de second ordre a ensuite été utilisée pour calculer le rendement (Y) par rapport à différentes combinaisons des effets de la température (T), du pH (P) et de la concentration en enzymes (E). L’équation est : Y = 6 81 + 1,54T – 1,80P + 25E + 0,20TT – 0,85TP + 0,36PP – 0,05TE + 0,93PE – 1,13 EE. À l’aide de cette équation, 5 plots ont été déterminés et il en est résulté un point optimum. Les conditions optimales d'extraction enzymatique de jus de banane sont les suivantes : 0,42 % d'enzymes, 35 °C et un pH de 3,4. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Effets de prétraitements sur les caractéristiques de séchage et la qualité des tranches de banane

On étudie ici les effets de différents traitements de préséchage sur les caractéristiques et la qualité des tranches de bananes déshydratées de 5 mm d’épaisseur. Des tranches de bananes fraîches, vertes et mûres de la variété indienne Dwarf Cavendish ont été soumises à un traitement au métabisulphate de potassium (KMS) seul ou associé à du chlorure de calcium (CaCl2) ou à du curcuma pendant 10 minutes, ou à une combinaison sirop de sucre + sel de cuisine ou CaCl2 pendant 1 heure. Elles ont été ensuite séchées sur claies à 60 °C pendant 5 heures pour atteindre une hygrométrie de 6 %. Le taux de séchage a été élevé au début et a décrû de façon exponentielle au cours du séchage. Les prétraitements améliorent l’acceptabilité du produit déshydraté. La qualité des tranches de banane déshydratée est très bonne quand les tranches sont prétraitées au KMS 0,25 % + CaCl2 0,5 ou 1 %, ou au sirop de sucre 60 brix + CaCl2 0,5 %.

5/04/2006


État sanitaire, changements physico-chimiques et goût des bananes traitées avec de l'acide acétique ou du vinaigre

Les effets d'infiltrations sous pression de bananes (Musa AAB « Embul ») avec de l’acide acétique à 0,2 % (obtenu par dilution d'acide acétique glacial) ou du vinaigre (à 0,2 % d'acidité titrable) ont été évalués sur la fermeté, l'épaisseur de la peau, le pH, l'acidité titrable et la teneur en solides solubles du fruit. Les fruits traités à l'acide acétique ont montré une diminution significative de la teneur en solides solubles dans la peau des fruits immatures et une augmentation de la fermeté des peaux mûres. Les fruits traités par du vinaigre ont présenté une diminution de l'épaisseur de la peau non mûre et une baisse de la teneur en solides solubles dans les peaux mûres. Les bananes traitées à l'acide acétique ou au vinaigre ont été significativement préférées. Les bananes traitées par du vinaigre n'ont pas montré autant de changements positifs que celles traitées avec de l'acide acétique. Le vinaigre artificiel des détaillants, qui est plus librement disponible que l'acide acétique glacial, ne peut donc pas être employé pour vulgariser au Sri Lanka cette méthode de prolongation de durée de conservation. Les traitements avec de l'acide acétique à 0,2 % ont significativement amélioré le goût des bananes traitées et la durée de conservation des fruits. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Effet de prétraitements sur la reconstitution de bananes plantains séchées à l’air chaud

On étudie ici l’effet de deux prétraitements, l’humectation et le soufflage bref à haute température, sur les caractéristiques reconstituées de bananes plantains séchées à l’air chaud. Humectation du plantain avec une solution de sucrose à 40 brix ou de sucrose à 15 brix + 60 mg/g de chlorure de sodium, ou soufflage pendant 5 minutes du plantain préalablement blanchi avant le séchage à l’air chaud : ces deux prétraitements améliorent les caractéristiques reconstituées des plantains séchés.

5/04/2006


Technologie post-récolte, transport et commercialisation des bananes en Chine

Cette communication présente la production, la technologie post-récolte, le transport et la commercialisation des bananes en Chine. Ces dernières années, des réformes économiques ont favorisé un développement rapide et une extension de la production de bananes. En 1995, 897 millions de tonnes ont été produites sur 150 800 ha, principalement dans les provinces du Guangdong, du Guangxi, du Fujian, du Hainan et du Yunnan. Bien qu’il y ait des plantations de 2 000 ha, la production se fait essentiellement à petite échelle sur des parcelles de 0,3 à 5 ha. Il n’y a pas assez de transport réfrigéré disponible pour répondre à la demande. Une échelle d’indices de maturité et des traitements post-récolte a été mise au point, pour des conditions réfrigérées et non réfrigérées. Le traitement post-récolte implique un lavage à l’eau chlorée, un traitement aux fongicides comme le TBA, le Sportak ou le Rovral, un séchage et l’utilisation d’absorbeurs d’éthylène dans des sacs hermétiques en polyéthylène, eux-mêmes emballés dans des boîtes en carton. Durant l’été, avec des températures ambiantes de l’ordre de 28 à 30 °C, les bananes non réfrigérées se conservent bien pendant 25 à 40 jours. En hiver, avec des températures de l’ordre de 10 à 15 °C, les bananes se conservent pendant 60 à 90 jours, la couleur verte et la fermeté des fruits étant bien préservées. Bananas and food security. International symposium, Douala, Cameroun, 10-14 novembre 1998 ; p. 601-606 Agrociencia (Mexique), vol. 36 (2), p. 169-180

5/04/2006


Les aspects économiques de la filière banane au Brésil, de la production à la commercialisation

Les aspects économiques de la filière banane au Brésil, de la production à la commercialisation, sont examinés ici. Le Brésil est un important producteur de bananes mais presque toute la production est destinée à la consommation nationale, en raison des facteurs suivants : la taille du marché intérieur ; les faibles exigences du marché local ; des coûts de production élevés ; les prix élevés sur le marché intérieur. Ces dernières années, le Brésil a exporté moins de 1 % de sa production de bananes, essentiellement vers l’Argentine et l’Uruguay. Le nord-est du pays est la principale région productrice, suivie par le sud-est, le nord, le sud et le centre-ouest. Les structures de production et de commercialisation du sud et du sud-est sont mieux organisées et font appel à une technologie plus avancée que celles du nord-est. La banane est, de tous les fruits, le plus consommé par les Brésiliens : la consommation s’élevait en 1995 à 35 kg/habitant/an. Les cultivars préférés ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre : Prata (AAB) dans le nord-est, à Belo Horizonte, Vitoria, Rio de Janeiro et Florianopolis ; Nanica (AAA) dans le sud et le sud-est. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006


Influence de l’emballage et du stockage sur la durée de vie et la qualité des bananes de la variété Karpuravalli

On a étudié la bonne conservation de bananes Karpuravalli emballées dans un film polyéthylène basse densité de 400 µm avec et sans ventilation et dans différentes conditions de stockage, à savoir à température ambiante, en chambre froide zéro énergie (refroidissement par évaporation d’eau) et enfin à 13,5 °C. La plus longue conservation des fruits a été obtenue à 13,5 °C et la plus courte à température ambiante, que les emballages soient ventilés ou pas. Des variations non significatives de la matière sèche soluble ont été observées dans les trois conditions de stockage. L’acidité a augmenté progressivement jusqu’à la fin de la phase verte et a ensuite diminué (emballages non ventilés) ou est restée stable (emballages ventilés ou absence d’emballage) jusqu’à la fin du jaunissement. Le taux de sucres réducteurs et le taux global de sucre ont augmenté progressivement durant la période de stockage, arrivant au plus haut dans les fruits témoins et dans les fruits en emballage ventilé. Les pertes maximales ont été relevées dans les emballages non ventilés à température ambiante comme en chambre froide zéro énergie. Le stockage des bananes Karpuravalli en emballage hermétique à basse température peut porter leur durée de vie jusqu’à 19,33 jours. (D’après le résumé des auteurs.)

5/04/2006