Knowledge for Development

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Développement participatif des codes et pratiques de certification commune pour les petites exploitations caféières

La caféiculture durable connaît une transformation rapide, de la production pour certaines niches de marché aux activités de production agroalimentaire tournées vers les marchés mondiaux des cafés de spécialité et grand public. Les tendances actuelles semblent indiquer que le café certifié n’est pas seulement là pour durer, mais que la conformité avec telle ou telle norme sera bientôt une condition nécessaire pour accéder au marché. En fait, de nombreux producteurs de café au Nicaragua utilisent déjà un ou plusieurs programmes de certification afin d’avoir accès aux différents marchés du café. L’article conclut que les caféiculteurs certifiés devront réaliser d’importants investissements dans leurs exploitations et opérer des changements sur le plan de la gestion pour répondre aux multiples exigences de certification, mais aussi aux exigences administratives et concernant le suivi, associées aux nombreux programmes de certification. (CIAT, 20/01/2015)

10/03/2015


Influence et implications du changement climatique sur la prolifération des scolytes des fruits du caféier et la production caféière en Afrique de l’Est

Des chercheurs de l’ICIPE ont utilisé le modèle CLIMEX pour montrer l’impact du changement climatique sur la distribution des insectes et modéliser des enveloppes  climatiques dans deux scénarios sur l’avenir du climat [A2A (croissance économique intensive mais régionale et développement très hétérogène) et B2B (solutions  diverses et locales pour le développement, moins intensif, avec croissance plus faible de la population)]. Dans les deux scénarios, la prolifération des scolytes du  fruit du caféier (Hypothenemus hampei) devrait s’aggraver dans les régions productrices de café Arabica (Ethiopie, partie ougandaise du Lac Victoria et du Mont  Elgon, Mont Kenya et côté kenyan du Mont Elgon, ainsi qu’au Rwanda et au Burundi).    http://www.icipe.org/index.php/news/739-icipe-led-study-selected-by-plos-among-most-influential-on-qthe-ecological-impacts-of-climate-changeq.html and http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0024528    (icipe 05/08/2013 and PLoS ONE 6(9): e24528, 14/09/2011)  

20/09/2013


Cours des matières premières, recettes budgétaires et croissance économique : cas de la Côte d’Ivoire

(Premier prix, concours « Jeunes professionnels et sciences »)La Côte d’Ivoire intervient dans le commerce mondial à travers une gamme réduite de produits primaires tels que le cacao, le café, le bois et le pétrole. Selon les statistiques du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, ces quelques produits représentent plus de la moitié de la valeur des exportations depuis l’indépendance. Comme la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire est un pays « preneur de prix ». Elle n’a de ce fait aucune influence sur le niveau de prix de ses exportations, et sur celui de ses importations. De plus, ses exportations sont libellées en monnaie étrangère dont le cours lui échappe et affecte ses recettes d’exportation exprimées en monnaie nationale. Il apparaît alors que cette dépendance à l’égard de produits de base rend le pays vulnérable. Cette étude évalue l’impact de la fluctuation des prix mondiaux des produits de base sur la variabilité du produit intérieur brut (PIB) en Côte d’Ivoire. Cette étude s’est assignée les objectifs spécifiques suivants : analyser la structure des exportations de la Côte d’Ivoire afin de mettre en évidence le poids des produits de base dans les recettes d’exportation; analyser la filière cacao-café et du pétrole et des intervenants; mesurer l’influence des fluctuations des prix sur les recettes issues de la fiscalité de porte; mettre en évidence l’impact des variations de ces recettes sur la croissance économique ivoirienne. Les résultats montrent la nécessité de poursuivre les efforts visant à diversifier l’économie et à encourager la mise en place d’un observatoire destiné à prédire et à surmonter les différents chocs.Cet article est tiré de la publication du CTA/FARA (2011) intitulée « Innovations agricoles au service du développement durable », Volume 3, Numéro 2.

14/03/2012


Les cafés peu torréfiés sont plus concentrés en antioxydants

Dans sa recherche intitulée L’influence de la torréfaction sur le contenu phénolique et l’activité antioxydante du café des Philippines, le Dr Ruel M. Mojica (Cavite State University, Philippines) a montré que le degré de torréfaction avait des effets significatifs sur l’activité antioxydante des variétés de café robusta et liberica. Il a été observé que les cafés peu torréfiés avaient la teneur la plus élevée en acides phénoliques et les activités antioxydantes les plus importantes, et que les grains torréfiés contenaient moins de polyphénols que les grains verts (étant donné que l’acide chlorogénique contenu dans les grains de café vert se dégrade lors de la torréfaction). En outre, les résultats de cette recherche montrent que plus le temps de torréfaction est long, moins la dégradation des composés phénoliques est conséquente (de même, plus le degré de torréfaction est élevé, moins l’activité antioxydante est forte).A une époque où il est beaucoup question de bouleverser nos habitudes alimentaires, les aliments riches en antioxydants sont très prisés dans la mesure où leurs bienfaits sur la santé ont été prouvés scientifiquement.Cette étude est publiée dans la revue BAR Chronicle (http://www.bar.gov.ph/barchronicle/2010/nov2010_news4.asp), la publication mensuelle officielle du Bureau de la recherche agricole (BAR) du Département de l’agriculture des Philippines.(Source : BAR Chronicle, novembre 2010)

4/05/2011


Évaluation d’un séchoir solaire de conception villageoise en fonction des critères villageois

Un séchoir solaire à café a été conçu et construit en participation avec des producteurs de café biologique de Tziscao au Chiapas, Mexique, en adoptant une approche participative de développement technologique. Le but était de mettre au point une technologie appropriée, en phase avec la situation socio-économique des producteurs, le contexte culturel existant et leur vision propre de la gestion des ressources naturelles. Il a été décidé de construire un petit séchoir pilote de 3 x 2,5 m adapté à la surface d’un patio de maison traditionnelle. Ce séchoir a été construit avec les matériaux disponibles sur place; il a été évalué en fonction des critères définis par les producteurs eux-mêmes et s’est montré supérieur au séchage traditionnel à même le sol du patio. Le coût des matériaux nécessaires à la fabrication du séchoir a été de 900 $ (80 $ US). Le séchoir solaire s’est révélé être une bonne alternative pour le séchage du café. D’autres séchoirs solaires existent, mais ils sont très chers. (D’après le résumé des auteurs.) Agrociencia (Mexico), vol. 37 (1), p. 95-106

6/09/2006


Économies de diversification et efficacité de la spécialisation dans un système agraire de petite exploitation caféière-vivrière en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Les systèmes agraires de petite exploitation en Papouasie-Nouvelle-Guinée sont caractérisés par une combinaison de cultures de rente et de cultures vivrières. Dans la province des Highlands, le sous-système vivrier est dominé par la production de patates douces. Le café domine dans le sous-système de culture de rente, mais un certain nombre de plantes vivrières sont également cultivées pour la vente. La dynamique entre sous-systèmes peut jouer un rôle dans la possibilité de complémentarité et dans l’efficacité de fonctionnement, particulièrement à cause de la saisonnalité de la demande en travail domestique et des investissements en gestion au sein du système agraire. Des données d’enquête collectées dans le district de Benabena de la province des Eastern Highlands ont été utilisées pour produire des indices d’efficacité pour chaque foyer. On a utilisé une fonction stochastique de distance de l’investissement, une approche permettant d’établir s’il y a des économies de diversification et si le fait de se spécialiser sur le café, sur les plantes vivrières d’autoconsommation ou sur les plantes vivrières commerciales influence l’efficacité technique des fermes sélectionnées. Les économies de diversification sont peu évidentes entre les plantes vivrières d’autoconsommation, d’une part, et aussi bien le café que les plantes vivrières commerciales, d’autre part, mais les contre-économies de diversification apparaissent clairement entre le café et les plantes vivrières commerciales. Des gains d’efficacité technique significatifs proviennent de la diversification au sein d’exploitations à large éventail de cultures (sous-systèmes). (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


Récolte, transformation et traitement des effluents

Les méthodes utilisées à chacune des différentes étapes de la récolte des cerises de café, de la transformation des cerises et du café parche, du stockage et du traitement des eaux usées sont décrites. Elles comprennent notamment la récolte manuelle des cerises parvenues à maturité, la préparation du café parche (dépulpage, démucilage, lavage, séchage et stockage du café en grains), la préparation du café cerise (séchage), l’ensachage et le stockage du café parche et du café cerise et les méthodes de traitement des effluents des ateliers de dépulpage.  Indian Coffee (Inde), vol. 62 (11), p. 22-23, 25-27, 29

5/04/2006


Incitation à la production et à la commercialisation efficace de cafés de qualité

Le projet sur le café gourmet a été lancé en 1997 par l’Organisation internationale du café (OCI), le Centre du commerce international (CCI) et le Fonds commun pour les produits de base (CFC) dans le but d’augmenter les revenus des pays producteurs de café en incitant à la production et à la commercialisation efficace de cafés de qualité. De nombreuses nouvelles méthodes de production, de transformation et de commercialisation de cafés gourmet ont été testées dans chacun des pays participants: Brésil, Burundi, Éthiopie, Ouganda et Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des études de marché ont été menées sur le café gourmet aux États-Unis, au Japon et en Europe. Une liste de points à surveiller et de mises en garde a été établie en collectant les expériences. La première vente aux enchères mondiale de café en ligne a été organisée dans le cadre du projet. Les autres sujets abordés incluent: (1) la segmentation du marché; (2) les liens entre production et qualité; (3) le séchoir solaire économique Haus Draia pour résoudre le problème des cafés sentant le chimique; (4) les rapports d’activité nationaux; (5) les principes et les propositions pour la commercialisation du café gourmet.

5/04/2006


Évaluation des appareils de mesure de l’humidité utilisés dans l’industrie caféière

Les performances de deux appareils digitaux de mesure de l’humidité récemment mis sur le marché (Sinar moisture analyser et Digital moisture meter) ont été comparées avec celles du Kappa moisture meter (KMM). En Inde, le KMM a été utilisé pendant de nombreuses années pour mesurer le taux hygrométrique d’échantillons de café nettoyé, taux qui doit se situer dans une fourchette de 10 à 11 %. L’appareil fonctionne sur le principe de la constante diélectrique et nécessite un échantillon de 675 g. Les nouveaux appareils de mesure de l’humidité nécessitent des échantillons de 60 à 350 g de café nettoyé. Ils se sont révélés fiables et constants dans leurs résultats. Les différences de mesure de l’humidité non significatives ont été attribuées à des différences de taille des échantillons. Le séchage du café est une phase clé des opérations postrécolte conduites à l’exploitation ; il est censé faire descendre le taux hygrométrique des cerises récoltées et des parches lavées jusqu’à un niveau convenant au stockage ultérieur. (D’après le résumé des auteurs.) Journal of Plantation Crops (Inde), vol. 29 (3), p. 27-29

5/04/2006


Le séchage du café augmente le taux de rentabilité interne

Un séchoir à plat de grande capacité mis au point au Vietnam et utilisant la balle de riz comme combustible a été adapté au contexte philippin. La technologie originale avait été introduite aux Philippines à la fin des années 1970 mais s’était peu répandue à cause des contraintes socio-économiques locales. L’expérience vietnamienne ayant réussi, une tentative de réintroduction s’imposait. Le nouvel appareil modifié reçut le nom de séchoir à plat PhilRice-UAF (PRUAF) et fut fabriqué à 113 exemplaires, aujourd’hui opérationnels dans les différentes régions des Philippines. Des entrepreneurs privés, des gouvernements régionaux et des coopératives ont contribué au financement de la fabrication des séchoirs et le Philippine Rice Research Institute (PhilRice) a apporté son assistance technique à leur installation. Les opérateurs reçurent une formation pour les aider à utiliser correctement le séchoir. Le séchoir PRUAF s’est révélé plus économique à l’usage que les séchoirs de prix d’achat similaire grâce à l’usage de la balle de riz comme combustible, aux économies de main-d’œuvre, au faible coût des réparations et de l’entretien et à sa plus grande capacité de séchage. Les entreprises privées l’ont adopté. À part le riz, le PRUAF peut être utilisé pour sécher les récoltes de café et de maïs avec un taux de rentabilité interne de 20,53%. (D’après le résumé des auteurs.) Agricultural Mechanization in Asia, Africa and Latin America (Japon), vol. 32 (3), p. 60-66

5/04/2006


Pacifique: évaluation des qualités organoleptiques des grains de café arabica

Une étude a été menée en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour déterminer les qualités organoleptiques du café arabica en grains lorsque : le dépulpage est retardé, jusqu’à six jours après la récolte ; les cerises sont trempées dans l’eau avant le dépulpage, comparé au cas où elles ne sont pas trempées; les parches lavées sont trempées dans l’eau, comparé au cas où elles ne sont pas trempées. Les cafés verts obtenus à partir de cerises dépulpées le jour même de la récolte et de parche non trempée ont obtenu les meilleurs résultats à l’analyse qualitative du café brut, du café torréfié et du café tasse. La qualité du café vert s’est dégradée en fonction directe du nombre de jours de retard au dépulpage. Les cerises dépulpées le quatrième jour après la récolte ont donné un café vert mal noté et dont la qualité était significativement différente de celui provenant de cerises dépulpées le jour de la récolte. Tremper les cerises avant le dépulpage se révèle avoir une influence négative sur la qualité finale des cafés verts destinés à l’export en raison même de l’environnement aqueux; ceux-ci ont divergé significativement, dans leurs résultats d’analyse, du café brut, du café torréfié et du café tasse. Les parches trempées ont donné un café de qualité supérieure à celle du café provenant de parches non lavées et ont divergé significativement, dans leurs résultats d’analyse, du café brut, du café torréfié et du café tasse. Ces résultats confirment que la fermentation en deux étapes du café arabica produit la meilleure qualité de café par voie humide. (D’après le résumé des auteurs.) ACIAR Proceedings Australian Centre for International Agricultural Research (Australia), n° 100, p. 223-235

5/04/2006


Afrique: le bois de caféier convient à des utilisations finales à haute valeur

La structure et les caractéristiques techniques du bois de caféier Coffea arabica L. ont été déterminées au moyen d’un échantillon de bois d’une plantation abandonnée de l’île de São Tomé. Les caractéristiques du bois de caféier se sont révélées très bonnes autant sur le plan esthétique - veinage et texture - que technique - densité, stabilité dimensionnelle et dureté. On en conclut que le bois de caféier convient à des utilisations finales à haute valeur comme l’artisanat, la fabrication de parquet et l’ébénisterie. La principale contrainte réside dans la petite taille des troncs, mais les techniques modernes de sciage peuvent contribuer à résoudre le problème. (D’après le résumé des auteurs.) Journal of Agriculture and Environment for International Development (Italie), 2000, vol. 94 (1), p. 35-42

5/04/2006


Atouts et contraintes de l’utilisation des sous-produits du café

Les méthodes de gestion des déchets du café sont mises en évidence pour faire prendre conscience des atouts et des contraintes associés à la meilleure utilisation possible des sous-produits et à la réduction de la pollution de l’environnement. La mise en œuvre de méthodes d’évacuation respectueuses de l’environnement demande une compréhension de toute la gamme des possibilités d’utilisation, de traitement et de recyclage des déchets. Les sous-produits de la transformation du café sont principalement la pulpe, les effluents de lavage, les parches et les coques. Les principales alternatives d’usage sont le traitement des sols, les engrais, le mulchage, l’alimentation animale, l’alcool éthylique, le biogaz, la caféine, le sucre, les pectines, le charbon de bois, l’énergie de chauffage, les cires et les acides. Kenya Coffee (Kenya), vol. 61 (716), p. 2237-2245

5/04/2006


Fumier organique de coques de café

On a étudié de façon expérimentale les effets de quatre techniques de compostage sur le volume récupéré et les qualités nutritives de fumier organique préparé à partir de trois sortes de déchets agricoles : la moelle de coco, les déchets de noix d’arec et la coque de café. La température durant l’essai était de 21,3 à 31,1 °C. Les méthodes de compostage suivantes ont été testées : anaérobie, aérobie, microbienne (addition de champignon Pleurotus sp.) et chimique (addition d’urée + phosphate minéral). Le rapport C/N le plus faible a été trouvé dans les déchets de noix d’arec (7,82), et avec la méthode aérobie (8,73). La teneur en minéraux (N, P, K, Ca et Mg) du compost final était plus élevée que dans le matériau de départ. Le compostage a permis de faire passer le rapport moelle/fibre de la moelle de coco de 7,3 à 3,3. La charge microbienne était plus élevée dans les composts de noix d’arec et de coques de café que dans le matériau de départ. Le compost le plus économique était celui préparé selon la méthode chimique, suivie de la méthode anaérobie. Journal of Plantation Crops (Inde), vol. 26 (2), p. 120-126

5/04/2006


La chicorée, le seul adjuvant au café autorisé

La racine de chicorée ( Cichorium intybus) est le seul adjuvant au café autorisé. Il augmente sa masse, améliore sa conservation et lui donne un parfum et un goût particuliers. Les principaux facteurs qui jouent dans l’augmentation des rendements de la chicorée sont l’usage de variétés améliorées, le moment des semis, la gestion des engrais et de l’irrigation et autres pratiques culturales améliorées. L’utilisation judicieuse des engrais et de l’eau est cruciale pour l’optimisation de la croissance des plants de chicorée. Trois ans d’expérimentations dans l’État du Gujarat, en Inde, ont permis de déterminer que la meilleure période de semis est la première semaine de novembre, avec une quantité de semences variant de 1,5 kg/ha pour le semis en ligne à 2 kg/ha pour l’épandage à la volée. Les plants sont arrivés à maturité 150 jours après le semis. Les différentes techniques de culture sont décrites. Indian Farming (Inde), vol. 48 (10), p. 18, 23, 27

5/04/2006


Préservation de la qualité du café pendant les opérations de séchage, de stockage et de transport

Les mesures à adopter aux différentes étapes de la transformation, du stockage et du transport des grains de café afin d’obtenir une bonne qualité du produit final sont présentées ici. L’étape du séchage à l’atelier comprend la réception des grains de café des producteurs, le séchage proprement dit, l’usinage, la classification selon la taille, la forme, la densité et la couleur des grains, la mise en tas, l’empaquetage, le stockage et le transport. Le taux d’humidité des grains de café doit rester inférieur à 11,5% pour un stockage idéal minimisant la prolifération des moisissures et l’activité enzymatique. On doit utiliser des sacs de jute inodores pour emballer le café brut, et des sacs ne contenant pas d’hydrocarbures pour emballer le café séché. L’hygiène à observer dans les ateliers de séchage, les traitements prophylactiques à mettre en place dans les toboggans pour se débarrasser des parasites de stockage, les mesures de contrôle à adopter contre les rongeurs et les insectes ainsi que le transport du café sont discutés en détail. Indian Coffee (Inde), vol. 63 (3), p. 22-25

5/04/2006


Transformation du café : le lien entre qualité et stockage

Plusieurs aspects de l’influence du stockage sur la qualité finale du café transformé sont discutés ici. Parmi les sujets abordés: (1) qualité des cerises sèches de café (Coffea arabica) stockées à différents taux d’humidité; (2) identification de la moisissure toxique Aspergillus sp. en rapport avec le stockage des grains de café; (3) méthodes pour extraire l’acide chlorogénique, la trigonelline et la caféine des cafés verts et torréfiés; (4) comparaison entre différents systèmes de séchage du café, échangeur de chaleur eau/air, feu de bois d’eucalyptus et gaz de pétrole liquéfié (GPL); (5) analyse chimique de la qualité du café torréfié provenant de deux coopératives du sud de l’État de Minas Gerais au Brésil; (6) effets de l’apprêt des graines de café sur la germination et la vigueur végétative; (7) variations de qualité du café à la tasse préparé à partir de café naturel, dépulpé et lavé et stocké à l’air libre ou en atmosphère contrôlée; (8) masse spécifique et porosité de cinq sortes de café parche. Revista Brasileira de Armazenamento (Brésil), vol. 26 (1), suppl. 3

5/04/2006


Une taxe sur les pesticides pourrait contribuer à réduire l’utilisation abusive de pesticides dans les pays en développement

On étudie une estimation de l’élasticité de la demande en pesticides au Costa Rica basée sur les données d’un échantillon paysan. Deux modèles différents à fonction de profit basée sur une approche duale ont été utilisés pour  cette estimation : un modèle d’échantillon à équation unique ; un système de régressions apparemment non liées. Les données ont été recueillies au cours d’une enquête faisant appel aux souvenirs des trois dernières années dans 325 exploitations caféières. Le modèle d’échantillon à équation unique a donné des résultats en cohérence avec la théorie économique alors que les résultats obtenus avec le système d’équations de demande se sont révélés moins concluants. Les résultats de cette recherche empirique montrent qu’une taxe sur les pesticides pourrait contribuer à réduire l’utilisation abusive de pesticides dans les pays en développement. (D’après le résumé des auteurs.) Quarterly Journal of International Agriculture (Allemagne), vol. 44 (2), p. 141-153

5/04/2006


Les engrais organiques pour la culture du café

Le potentiel des engrais organiques pour la culture du café en Inde est discuté. Les points suivants sont abordés : définition des engrais organiques, quels sont leurs avantages, quels sont les différents types d’engrais organiques et comment on peut les classer. On peut les ranger en trois catégories: les engrais fixateurs d’azote, ceux qui mobilisent le phosphate et les accélérateurs de compostage. Ils sont examinés en détail, avec leurs applications possibles dans la culture du café. Des recommandations sur l’utilisation des engrais organiques sont fournies. Indian Coffee (Inde), vol. 59 (5), p. 3-8

5/04/2006


La micro-aspersion, un système viable et économique pour l’irrigation des caféiers robusta

Une analyse économique comparée de l’aspersion conventionnelle et de la micro-aspersion pour l’irrigation des caféiers robusta a été menée dans le district de Chikmagalur de l’État de Karnataka, en Inde, pendant la période 1996-2000. Elle a démontré que la micro-aspersion a un meilleur rapport coût/profit et apporte une plus-value immédiate plus importante que l’aspersion classique. Le gain d’efficacité apporté par la micro-aspersion, y compris en termes d’intrants (capital, engrais et main-d’œuvre), est de près de 12%. C’est pourquoi on peut considérer la micro-aspersion comme une technologie viable et économique pour l’irrigation du robusta. Les principaux freins à l’adoption du système sont la tendance des micro-asperseurs à se boucher et la nécessité de disposer de techniciens d’entretien qualifiés. (D’après le résumé des auteurs.) Journal of Coffee Research (Inde), vol. 30 (1), p. 40-46

5/04/2006