Knowledge for Development

Développements


Des chercheurs déchiffrent le code génétique d’espèces végétales médicinales

Des chercheurs de tout le Canada, sous la direction du professeur Peter Facchini de l’université de Calgary et du professeur Vincent Martin de l’université Concordia de Montréal, ont identifié la composition génétique de 75 espèces de plantes médicinales et mettent les codes à la disposition des scientifiques et du public en ligne. Les cartes génétiques ont des applications potentielles dans les secteurs des produits pharmaceutiques, des produits de santé naturels, de l’alimentation et des produits chimiques. Les plantes contiennent des enzymes spécialisés codés par leurs gènes uniques qui ont font des sources efficaces de médicaments, d’arômes, de parfums, de pigments, d’insecticides et d’autres produits chimiques. Le Projet PhytoMetaSyn (biosystèmes synthétiques pour la production de métabolites végétaux de grande valeur), qui a démarré en 2009, prévoit d’avoir déchiffré toute la gamme des codes génétiques d’ici février 2012 (50 % des codes sont d’ores et déjà disponible et les participants au projet en ajoutent continuellement). (Eurekalert, 14/9/2011)

2/11/2011


Une molécule contre la douleur découverte à l’état naturel en Afrique

Une équipe de recherche dirigée par Michel De Waard, directeur de recherche à l’Inserm au sein de l’Institut des Neurosciences de Grenoble (France), a découvert qu’une plante médicinale africaine – largement répandue au Cameroun – produisait des quantités importantes de molécules antidouleur. Après analyse, la molécule s’est avérée identique au Tramadol, un médicament de pure synthèse très largement utilisé comme analgésique dans le monde entier. D’après les chercheurs, c’est la première fois qu’un médicament de synthèse issu de l’industrie pharmaceutique est découvert à forte concentration dans une source naturelle.   http://presse-inserm.fr/en/an-analgesic-molecule-discovered-in-its-natural-state-in-africa/9600/  (INSERM, 25/09/2013)

17/12/2013


Arbres à pain : des études confirment leur capacité à repousser les insectes

Des chercheurs du Service de recherche agricole (ARS) du département de l’Agriculture des Etats-Unis d’Amérique et leurs collaborateurs de l’Université de British Columbia d’Okanagan, au Canada, ont découvert que l’arbre à pain, Artocarpus altilis (domestiqué dans la région du Pacifique pour son fruit) était un excellent répulsif pour de nombreux insectes. Ils ont identifié trois composés – des acides caprique, undécanoïque et laurique (acides gras saturés) – qui se sont avérés être beaucoup plus efficaces pour repousser les moustiques que le DEET.  http://www.ars.usda.gov/is/pr/2013/131115.htm(USDA ARS, 15/11/2013)

27/01/2014


Substances commerciales issues de plantes indigènes

Des chercheurs du Mexican Scientific Research Center of Yucatan (CICY) ont étudié 20 espèces natives aux fins de prospection, de collecte, de caractérisation et de conservation des herbes locales dans la région. Ils ont conçu un kit pilote de distillation afin d’obtenir des huiles essentielles d’origine végétale, mais aussi de réaliser des tests de bioactivité et d’élaborer de nouveaux produits. Dans cette publication, Luz Maria del Carmen Calvo Irabién, directrice de recherche, explique que l’huile essentielle d’origan mexicain (Lippia graveolens) constitue une véritable manne pour les industriels de l’agroalimentaire, mais aussi que le basilic péruvien (Ocium campechianum) possède des propriétés antioxydantes, antimicrobiennes et antifongiques et présente une forte concentration en eugénol, une molécule aromatique très utilisée dans la filière parfumerie-cosmétique.   Note : Par exemple, la lauréate du concours de sciences Stella Kabiri-Marial a démontré que le Cymbopogon afronardus (Stapf) invasif pouvait être utilisé comme insecticide naturel. Connaissances pour le développement a récemment mis en lumière le travail pionnier d’Ameenah Gurib-Fakim sur les nouvelles bioressources végétales.    (AlphaGalileo, 19/06/2014)

28/07/2014