Knowledge for Development

Développements


Teintures naturelles à base de plantes médicinales des Caraïbes

Cette activité de recherche s’inscrit dans le cadre du projet Mood Indigo Caribbean - Dyeing for the Blues conduit par le Dr Sonia Peter, directrice du département de chimie au Barbados Community College (Collège communautaire de la Barbade), en collaboration avec la Barbados Fashion Alliance, et financé par le PNUD. Une analyse permettra de déterminer si les espèces végétales sélectionnées peuvent fournir des teintures naturelles. Le cas échéant, ces teintures seront soumises à différents tests pour déterminer leurs caractéristiques chimiques et leur efficacité.Pendant la période coloniale, la culture de l’indigo a joué un rôle important dans l’économie des Caraïbes. Ce projet vise par conséquent à relancer l’intérêt de l’indigo dans l’industrie textile locale. Des extraits d’autres plantes indigènes utilisées dans la médecine traditionnelle seront en outre analysés par des techniques chromatographiques couplées à la spectrométrie afin de déterminer si elles peuvent servir à produire des teintures naturelles.De nouveaux agents seront utilisés dans le processus de fermentation de l’indigo et comme agrégat dans le processus de teinture. Tous les tissus seront fabriqués à partir de fibres naturelles, notamment de coton Sea Island, très prisé pour sa qualité. Des tests de toxicité seront également réalisés sur ces teintures naturelles. Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts visant à rendre le secteur de l’industrie textile locale plus écologique. (Source : chemistry2011.org, 28 janvier 2011)

30/03/2011


Le jute mallow : une plante aux noms et usages multiples

Le jute mallow est un légume-feuille nutritif possédant une longue histoire et une variété d’appellations différentes (il est originaire de l’Egypte et également connu sous le nom d’épinard égyptien). Les feuilles sont très nutritives, riches en fer, protéines, calcium, thiamine, riboflavine, niacine, acide folique et fibres alimentaires. Une fois cuites, les feuilles exsudent une gelée visqueuse souvent comparée à la texture de l’okra, d’où son nom « Bush okra » (gombo de brousse). Il en existe autant de variétés que d’appellations différentes (plus de 15 au total). L’espèce la plus cultivée est la corète potagère (Corchorus olitorius), mais toutes les varietés sont comestibles et cultivées à grande échelle. Elle arrive à maturité après trois à quatre semaines et peut être récoltée trois ou quatre fois par saison. Elle ne nécessite aucun engrais chimique. Les agriculteurs peuvent en récolter six à dix tonnes par hectare ; le jute mallow peut aussi être cultivé en rotation avec d’autres cultures pour donner des plantes plus saines et résistantes aux ravageurs. Pendant longtemps, cette plante n’a toutefois pas suscité l’intérêt des chercheurs, d’où le manque chronique de semences de qualité et de connaissances traditionnelles sur ses pratiques de culture. Les chercheurs du Kenya University Botanic Garden tentent de rétablir cette plante comme aliment de base des populations africaines.(Source : blog de l’Institut Worldwatch, 12 mars 2011)

4/05/2011


Extinction des colonies d'abeilles et autres menaces globales pour les insectes pollinisateurs

Par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), 2010.Ce bulletin publié par le PNUE fait état des derniers résultats scientifiques et analyse les réponses possibles aux menaces qui pèsent sur les insectes pollinisateurs, au premier rang desquels figurent les abeilles (le groupe de pollinisateurs le plus important dans le monde). La question suivante est posée : Une « crise de la pollinisation » s'est-elle déclarée au cours des dernières décennies ou n'est-ce qu'un signe du déclin de la biodiversité dans le monde ? Ce rapport met en avant l'instabilité des populations d'abeilles sauvages et domestiques, recense les facteurs explicatifs et les mesures possibles d'atténuation, et formule un certain nombre de recommandations. Les données actuellement disponibles concernant le déclin des insectes pollinisateurs ne sont pas suffisamment probantes pour démontrer qu'il existe bel et bien une crise mondiale de la pollinisation ayant des répercussions sur la production agricole. Les données laissent apparaître que l'agriculture mondiale est devenue de plus en plus dépendante de la pollinisation au cours des 50 dernières années. Qui plus est, la pollinisation n'est pas uniquement un service gratuit offert par la nature, mais un service qui requiert des investissements associés à un cadre de gestion approprié pour le protéger et le pérenniser.

14/06/2011


Les prix des produits dépendant de la pollinisation sont en augmentation sur le long terme

Dans un article intitulé « Tendances spatiales et temporelles des avantages de la pollinisation dans le monde », une équipe de chercheurs allemands montre dans quelles régions du monde la pollinisation joue un rôle important dans l’agriculture. Soixante cultures qui dépendent de la pollinisation ont été prises en compte dans l’étude, qui ont permis à l’équipe de recherche de cartographier la relation de dépendance entre les rendements agricoles et la pollinisation. Les résultats de l’analyse spatiale fournissent des informations importantes pour les pratiques et les décisions en matière de conservation de la nature, ce qui permettra de formuler des recommandations appropriées pour l’élaboration de politiques agricoles régionales visant à protéger et mettre en valeur ce service écosystémique essentiel. (UFZ via AlphaGalileo, 27/04/2012)

31/05/2012


Nouvelles variétés d’avocats très performantes et résistantes aux maladies

L’avocat, fruit très populaire cultivé sous les tropiques, est menacé par la pourriture racinaire liée au Phytophthora (PRR), une maladie qui a déjà anéanti la production commerciale d’avocats dans de nombreuses régions d’Amérique latine et affecté la production en Australie et en Afrique du Sud. L’Université de Californie, Riverside, mène des recherches afin de développer des rhizomes résistants à la PRR. Une équipe de chercheurs a mis au point trois porte-greffe, disponibles dans les pépinières pour leur diffusion commerciale, qui montrent une résistance supérieure à la pourriture racinaire. Les travaux de recherche, qui seront publiés dans la revue HortScience, décrivent les trois variétés d’avocats résistantes à cette maladie : Zentmyer, Steddom et Uzi.(Physorg, 27/04/2012)

31/05/2012


L’arbre à pain des îles Samoa fait sensation dans les Caraïbes

IPS relate des efforts consentis par les organisations à but non lucratif et les ONG pour introduire la variété d’arbre à pain des îles Samoa dans les Caraïbes. Le fruit de l’arbre à pain, aliment de base des îles du Pacifique depuis des millénaires, est très populaire dans les Caraïbes depuis plus de 200 ans. La différence réside dans le fait qu’il s’agit d’arbres provenant des îles Samoa, une variété appellée Ma’afala, encore inconnue dans cette partie du monde. Cette variété a été sélectionnée pour être distribuée à grande échelle en raison de sa teneur en protéines et en minéraux (fer, potassium, zinc), sur les 94 variétés étudiées. Considérée comme l’une des plus savoureuses, cette variété qui pousse et est distribuée dans les Caraïbes provient de l’Institut Breadfruit, qui fait partie du National Tropical Botanical Garden basé à Hawaï. (IPS, 7/6/2012)

11/07/2012


Aïzen : le premier aliment de famine au Sahel

Cet article paru sur le blog Nourishing the Planet décrit la pratique consistant à planter des arbres et des arbustes indigènes, producteurs d’aliments et résistants à la sécheresse, à l’intérieur et autour des champs cultivés afin d’accroître la fertilité des sols et l’humidité tout en réduisant l’érosion : l’aïzen (Boscia senegalensis) est une espèce comestible qui pourrait contribuer à rendre la situation plus supportable au Sahel.

21/09/2011


Cabi Ezine : l’Initiative Plantwise

Projet collaboratif mené par le Centre international pour l’agriculture et les sciences biologiques (CABI, Royaume-Uni), l’Initiative « Plantwise » vise à combiner des réseaux autonomes de « cliniques phytosanitaires » communautaires avec une banque centrale de connaissances Plantwise (Plantwise Knowledge Bank), afin de mettre en place un système mondial de vigilance permettant d’aider les agriculteurs à se préparer à lutter contre les ravageurs et les maladies qui détruisent leurs cultures. Il est financé par l’Agence suisse pour le développement et la coopération pour soutenir la formation de phytothérapeutes et créer au cours des cinq prochaines années des centaines de cliniques dans 40 pays : ce projet vise à offrir un large éventail de conseils et de services agricoles, mais aussi à renforcer les réseaux phytosanitaires au niveau local et régional.Les cliniques phytosanitaires suivront le modèle déjà établi par le CABI dans 15 pays (en Asie, en Afrique et en Amérique latine). Ces cliniques conseillent les agriculteurs sur tous les aspects relatifs à la protection phytosanitaire, tout comme un médecin prodigue des conseils à ses patients. Elles sont gérées par des techniciens locaux, appelés phytothérapeutes, qui sont chargés de créer ce type de cliniques en milieu rural ou dans des zones de forte concentration d’agriculteurs. Les agriculteurs y viennent avec un échantillon de plante pour déceler un éventuel problème et glaner quelques conseils pour y remédier. Des études menées au Bangladesh et en Bolivie ont montré que, grâce à ces cliniques, les agriculteurs ont pu relancer leurs rendements agricoles et dépensé moins d’argent en pesticides, améliorant ainsi leurs revenus et leurs moyens de subsistance. Les cliniques phytosanitaires opèrent en partenariat avec la banque centrale de connaissances Plantwise, dont un prototype sera lancé mi-2011.(Source : CABI, avril 2011)

4/05/2011


Ghana : mise en œuvre d’une nouvelle plate-forme SIG en ligne

La nouvelle plate-forme SIG en ligne vise à fournir de façon conviviale un ensemble de données spatiales liées à l’agriculture, notamment sur les chaînes de valeur de six produits de base agricoles : les mangues, les agrumes, le maïs, le riz, le soja et la noix de cajou. Cette plate-forme propose en outre une multitude d’informations : prix de certains produits de base agricoles, production agricole, chiffres relatifs aux importations et exportations de produits agricoles, budget alloué à l’agriculture au Ghana, etc. Elle rassemble des données factuelles et statistiques, ainsi que des cartes interactives. Si la plupart des informations sont mises à disposition gratuitement, certaines données restent toutefois payantes.  (FAO AIMS et Ghana Business News, 4/04/2013) 

10/04/2013


Une nouvelle génération de colorants alimentaires naturels remplace les couleurs synthétiques traditionnelles

Lors de la 246ème réunion et exposition de l’American Chemical Society (ACS), les orateurs ont décrit dans quelle mesure les couleurs naturelles utilisées il y a des  siècles font leur grand retour afin de répondre à l’évolution des préférences des consommateurs et des besoins des fabricants, mais aussi face aux bénéfices sur  notre santé que ces substances riches en antioxydants peuvent avoir. L’industrie des couleurs naturelles pour les aliments et les boissons se développe et l’un des  principaux changements est l’apparence proprement dite des légumes racines, comme les carottes noires et les patates douces à chair violette, qui sont cultivées  spécifiquement pour cette filière en pleine expansion. Ces cultures (jusqu’à présent) négligées et sous-utilisées sont devenues des produits de base agricoles,  comparés aux fruits, comme le raisin, cultivés à d’autres fins et utilisés comme couleurs secondaires.      http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-09/acs-psp082113.php    (EurekAlert, 08/09/2013)   

20/09/2013


Une nouvelle technologie pour décoder le génome de l’ananas

Cette première étude d’envergure d’expression génétique, menée par le Dr Jonni Koia de UQ’s School of Agriculture and Food Sciences (Australie), a permis  d’identifier de nombreux gènes impliqués dans le processus de maturation de l’ananas et autres processus importants, comme l’activité d’oxydoréduction et le  métabolisme des acides organiques. Les travaux de recherche ont en outre permis d’identifier des gènes conférant des avantages sur le plan nutritionnel et pour la  santé, comme ceux qui sont impliqués dans la production d’antioxydants, de glutathion et de vitamine C. Le Dr Koia a également caractérisé deux régions  génomiques (appelées « activateurs ») qui contrôlent l’activité génomique dans les cellules et ont des applications biotechnologiques importantes. La demande de  nouveaux activateurs de gènes d’origine végétale suscite l’intérêt des chercheurs et de la communauté agro-biotechnologique. Les deux activateurs découverts par le  Dr Koia issus de l’ananas peuvent être utilisés librement pour la recherche fondamentale et l’amélioration des espèces végétales.      http://www.sciencealert.com.au/news/20130409-24764.html    (ScienceAlert, 04/09/2013)    

20/09/2013


Fourmis tisserandes: un agent de contrôle biologique efficace dans les plantations de manguiers

e CIRAD et l’IITA ont lancé un projet de lutte contre les mouches des fruits du manguier en Afrique de l’Ouest. C’est dans le cadre de ce projet que les chercheurs se sont intéressés aux fourmis tisserandes, un agent de contrôle biologique naturel et efficace contre les mouches des fruits. Des études plus poussées ont confirmé leur impact sur la structure et la composition des communautés d’insectes avoisinants, et démontré qu’elles exercent leur prédation principalement sur les larves, au moment de leur sortie des fruits infestés, et rarement sur les adultes. Mais ce n’est pas leur seul mode d’action. Les scientifiques ont en effet découvert qu’elles provoquaient une réaction de répulsion chez les mouches : après leur passage sur les mangues, les mouches se détournent des fruits et y pondent beaucoup moins. Ce phénomène de répulsion, qui a pu être vérifié en laboratoire et sur le terrain, est dû aux signaux, physiques (microtaches) et surtout chimiques (phéromones), laissés par les fourmis.    http://www.cirad.fr/en/research-operations/research-results/2013/comment-les-producteurs-de-mangues-pourraient-ils-se-passer-des-fourmis-tisserandes  (CIRAD, 10/2013)

17/12/2013


Une nouvelle technologie capable d’identifier en un jour les agents pathogènes de la papaye au Mexique

Laura Silva Rosales et son équipe du Laboratoire des interactions virus-plantes du Centre de recherche et d’études avancées de l’Institut polytechnique national (Cinvestav), au Mexique, ont élaboré une méthode capable d’identifier le virus des taches annulaires (PRSV) et le virus de la mosaïque (PapMV), deux agents pathogènes qui laissent des taches sur la peau de la papaye et entraînent le ramollissement du fruit. Le système est constitué de cartouches de détection (tubes en plastique contenant un réactif) déposé dans un échantillon de feuille. L’équipe travaille déjà sur un outil de terrain qui permettrait d’obtenir les résultats en une heure seulement. Cette nouvelle technologie devrait permettre aux producteurs de papaye d’économiser le temps et l’argent requis pour se conformer aux normes d’assainissement d’autres pays et ainsi de pouvoir exporter ce fruit.  http://phys.org/news/2014-01-mexican-technology-papaya-production-virus.html(Phys.org, 06/01/2014)

27/01/2014


Une découverte génétique montre la voie à suivre pour accroître le rendement des tomates et d’autres plantes horticoles comestibles

Zach Lippman, du Cold Spring Harbor Laboratory (Etats-Unis), a découvert un moyen permettant d’accroître considérablement le rendement des tomates en modifiant légèrement un type de vigueur hybride, phénomène lié aux systèmes de reproduction exploité depuis le début du 20ème siècle dans le but d’accroître les rendements. Il est parvenu à obtenir un plant en produisant davantage de fruits sans sacrifier l’unique plante arbustive nécessaire aux récoltes commerciales. Le type de vigueur hybride en question, porté par le gène de floraison, a fourni aux chercheurs le moyen de modifier légèrement le temps nécessaire aux variétés de tomates buissonnantes pour produire des fleurs. Une période de floraison plus longue permet d’augmenter considérablement le développement des fruits.  http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-12/cshl-gdp121813.php(EurekAlert, 26/12/2013)

27/01/2014


Le rôle des plantes de service dans les bananeraies aux Antilles

Une équipe du CIRAD suggère que l’adoption d’une démarche fondée sur l’analyse des traits fonctionnels des plantes de service dans des systèmes de culture bananiers antillais aiderait les producteurs à choisir les espèces les mieux adaptées et à déterminer à quel moment des cycles de culture les utiliser. Les plantes de service offrent de multiples avantages pour les agrosystèmes. Elles peuvent limiter les adventices, réguler les bioagresseurs et améliorer l’état structural et la fertilité des sols. Des combinaisons de plantes dans des agro-écosystèmes bananiers des Caraïbes ont été étudiées. Des plantes qui n’hébergent pas les nématodes phytoparasites du bananier ont, par exemple, été identifiées. Implantées en phase de jachère, elles assainissent le sol et évitent l’usage de nématicides après la replantation des bananiers. http://www.cirad.fr/en/research-operations/research-results/2013/banana-growing-in-the-west-indies-biodiversity-agrosystem-services-and-functional-traits-of-plants(CIRAD, 12/2013)

27/01/2014


Evaluer l’utilisation des micronutriments pour les cultures fruitières tropicales et subtropicales

Depuis l’avènement de l’agriculture commerciale, on s’est efforcé d’accroître la production sans maintenir l’équilibre nutritif des sols. Les micronutriments, qui sont essentiels à la santé des sols, ont été souvent négligés, entraînant ainsi une baisse progressive de la production. C’est ce qui ressort d’une récente étude menée par M.K. Yadav, du ministère de l’horticulture et de la transformation des produits alimentaires, Satna, et V.K. Solanki, de la Navsari Agricultural University, en Inde. Selon eux, sans minimiser l’importance des macronutriments pour quadrupler la production mondiale de fruits au cours des 50 dernières années, les micronutriments joueront sur le plan productif et qualitatif un rôle majeur pour stabiliser et pérenniser les systèmes de production agricole à l’avenir.    (African Journal of Agricultural Research, 29/01/2015)

10/03/2015


Conférence sur les fruits organiques - Juin 2008 (Italie)

Cette conférence a été organisée par la Commission « Gestion durable de l’horticulture à travers une protection biologique intégrée » de la Société internationale des sciences horticoles (ISHS). Le programme de la conférence de deux jours sur les fruits biologiques, qui a eu lieu en juin 2008, est accessible sur le site web de la Fédération internationale des mouvements pour l’agriculture biologique (IFOAM). Des brochures, des affiches et des extraits d’allocutions prononcées par des conférenciers (d’honneur) sont téléchargeables à partir de ce site.

5/11/2008