Knowledge for Development

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Les arbres fruitiers indigènes en Afrique australe

M. LaverdièreDocument présenté au XIIe Congrès forestier mondial, 2003, Québec, Canada2003Ce document examine le rôle et la contribution des arbres fruitiers indigènes dans la sécurité alimentaire en Afrique australe, et passe en revue et évalue la situation matérielle des arbres fruitiers indigènes dans les forêts de Miombo. Il présente des informations sur l’utilisation et le commerce des arbres fruitiers indigènes, et sur les avancées biologiques en matière de domestication et de dissémination. Il s’intéresse à leur traitement et à leur commercialisation et explore plusieurs pistes pour l’avenir de ces arbres fruitiers. Environ 40 % de la superficie totale de la région de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) de 682 millions d’hectares sont couverts de forêts naturelles et de surfaces boisées. Des études ethnobotaniques se sont intéressées à l’utilisation des arbres fruitiers indigènes et aux problèmes qui leur sont liés. Une cartographie de la végétation est disponible pour tous les pays de la SADC, qui recense les espèces dominantes, parmi lesquelles les arbres fruitiers indigènes. Certains sont également analysés au cours de ce processus et des liens peuvent être établis afin de fournir une estimation de la production de fruits. Les espèces prioritaires pour la domestication sont notamment Uapaca kirkiana, Parinari curatellifolia et Strychnos cocculoides. Des espèces présentes dans des zones plus sèches, comme Sclerocarya birrea et Adansonia digitata, sont également importantes du point de vue de la domestication. Des études révèlent que de nombreux arbres fruitiers indigènes sont de propagation aisée sur le plan des graines et de la végétation. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de documentation permettant de guider l’élaboration de plans de gestion durable des forêts pour l’exploitation des arbres fruitiers indigènes. Il serait souhaitable que des programmes de recherche s’intéressent spécifiquement à cet aspect.

21/09/2011


La diversité des arbres fruitiers indigènes dans le système agricole traditionnel coton-millet : le cas du sous-comté d’Adwari, district de Lira, Ouganda

J.G. Agea, J. Obua, J.R.S. Kaboggoza et D. WaiswaAfrican Journal of Ecology, 45 (suppl. 3) : 39-43 2007Une enquête de terrain sur les espèces d’arbres fruitiers indigènes a été menée dans le sous-comté d’Adwari du district de Lira entre août 2004 et mars 2005. Les objectifs étaient les suivants : déterminer la diversité des arbres fruitiers indigènes dans le système agricole traditionnel ; créer une liste d’espèces prioritaires, définir et consigner les valeurs attribuées aux arbres fruitiers indigènes par les agriculteurs ; et mettre au point des critères pour la sélection d’arbres fruitiers indigènes pour la culture au sein des exploitations agricoles. Un questionnaire visant à recueillir des données socio-économiques a été diffusé auprès de 120 personnes choisies au hasard. Des visites d'exploitation ont été organisées afin de déterminer et d’évaluer la proportion de terres agricoles utilisée pour les arbres fruitiers indigènes. Une hiérarchisation des préférences a été établie afin de générer une liste d’espèces prioritaires. La diversité des arbres fruitiers indigènes dans les exploitations a été analysée par le biais de l'indice de diversité de Shannon-Wiener (H'). L’échelle de DAFOR a été utilisée pour évaluer le taux de fréquence des arbres fruitiers indigènes au sein des exploitations. La diversité des arbres fruitiers indigènes était relativement élevée (H' = 2,164), même si la proportion moyenne de terres agricoles occupées par des arbres fruitiers indigènes était faible (23,3 ± 5 %). Vitellaria paradoxa, Vitex doniana, Anona senegalensis et Tamarindus indica étaient les espèces privilégiées par les populations locales. Le choix des arbres fruitiers indigènes pour leur culture au sein des exploitations variait en fonction de leur valeur alimentaire, médicinale et financière. La culture des arbres fruitiers indigènes au sein des exploitations doit être encouragée par des politiques et des réglementations clairement définies.

21/09/2011


La gestion génétique des arbres fruitiers indigènes en Afrique australe : une étude de cas de Sclerocarya birrea fondée sur les variances nucléaires et chloroplastiques

C.A.C. Kadu, M. Imbuga, R. Jamnadass et I.K. Dawson South African Journal of Botany, 72 : 421-4272006Les arbres fruitiers indigènes sont largement utilisés par l’homme en Afrique australe. Nous ne disposons cependant que de peu d’informations sur la variation génétique régionale au sein de ces espèces, alors que ces connaissances sont essentielles à une utilisation et une conservation adéquates. Cette lacune est ici corrigée par l’évaluation d’ADN polymorphe aléatoirement amplifié (RAPD) de la variance chloroplastique chez Sclerocarya birrea, un arbre fruitier qui joue un rôle de premier plan pour les habitants de la région depuis des millénaires. Une forte corrélation positive globale entre la distance génétique (RAPD) et la distance géographique a été observée pour 12 populations de S. birrea ssp. caffra issues de sept pays (test normalisé de Mantel, rM = 0,857, Pb0,001), ce qui appuie un modèle de « structuration par la distance » dans l’élaboration de stratégies de gestion génétique. Des analyses de groupement ont cependant indiqué que les distances génétiques entre des peuplements géographiquement proches étaient parfois élevées, ce qui suggère que l’inclusion de peuplements multiples au niveau national peut parfois être utile dans la gestion de l’aire de répartition. Globalement, une analyse de variance moléculaire (AMOVA) a montré que 19 % de la variance RAPD (présumée nucléaire) se distribuait parmi les peuplements de S. birrea subsp. caffra. Conformément à d’autres comparaisons nucléaires-organites pour les espèces d’arbres, une proportion beaucoup plus élevée de variance chloroplastique (70 %) se distribuait parmi les peuplements, ce qui semble indiquer un rôle limité des semences par rapport au pollen dans l’orientation des flux génétiques. Des analyses supplémentaires de S. birrea concernaient d’autres échantillons prélevés en Tanzanie de deux autres sous-espèces reconnues (ssp. birrea et ssp. multifoliolata) que l’on ne trouve habituellement pas en Afrique australe. L’AMOVA montrait qu’une plus grande variance RAPD (29 %) et chloroplastique (75 %) se distribuait parmi les peuplements de sous-espèces relativement proches (4 populations, 1 ssp. caffra, 2 ssp. birrea et 1 ssp. multifoliolata) en Tanzanie que parmi les peuplements de ssp. caffra prélevés à grande échelle dans toute l’Afrique australe, indiquant que la Tanzanie devrait être au premier plan pour les activités de gestion génétique. Voir le publication.

21/09/2011


Azanza garckeana : un précieux arbre fruitier indigène comestible du Botswana

W. Mojeremane et S.O. TshwenyanePakistan Journal of Nutrition, 3 (5) : 264-2672004 Azanza garckeana (morojwa) est une espèce d’arbre fruitier indigène précieuse que l’on trouve uniquement en Afrique orientale et australe. En raison de la diversité de ses utilisations, l’espèce est sélectionnée et conservée par les agriculteurs au Botswana lorsqu’ils défrichent la forêt pour la culture et la construction de maisons. C’est l’une des espèces d’arbres fruitiers indigènes qui est semi-domestiquée par les populations locales au Botswana, où elle est une ressource alimentaire importante. En plus de donner des fruits, l’arbre fournit également différents biens (bois, bois de chauffe, fourrage, etc.) et services (conservation des sols, ombre, etc.). L’espèce est une source importante de minéraux essentiels, notamment P, Ca, Mg et Na. Ce document décrit Azanza garckeana comme un arbre fruitier indigène important et polyvalent dont la valeur sociale et économique potentielle est élevée au Botswana.

21/09/2011


Les fruits indigènes en Papouasie-Nouvelle-Guinée

R.M. BourkeUniversité nationale d'Australie, Canberra, AustralieCe document décrit certaines des espèces de fruits indigènes de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) ; plus particulièrement, les espèces qui étaient cultivées et consommées avant l’implantation d’autres insulaires du Pacifique, d’Européens et d’Asiatiques à partir de 1870. Une liste de 40 espèces consommées comme fruits en PNG est présentée, mais elle n’est en aucun cas exhaustive. Des informations sont fournies sur dix des fruits indigènes les plus couramment cultivés par la population rurale pour être consommés, et sur six autres espèces de fruits indigènes. Les aspects suivants sont pris en compte pour chaque espèce : la façon dont le fruit est consommé ; la distribution globale ; la distribution en PNG ; la fourchette altitudinale en PNG ; le nombre de ruraux vivant dans des lieux où l’espèce est commune ; le mode de production (dimension saisonnière des cultures); la commercialisation ; et le potentiel de développement. Les espèces évoquées sont le bukabuk (Burckella obovata), le pandanus côtier (Pandanus tectorius), la pomme cythère (Spondias cytherea), le kumu musong (Ficus copiosa), Ficus dammaropsis, Ficus tinctoria, Ficus wassa, le jambosier rouge (Syzygium malaccense), la marita (Pandanus conoideus), le paldao (Dracontomelon dao), le parartocarpus (Parartocarpus venenosa), la pouteria (Pouteria maclayana), le rukam (Flacourtia rukam), le kava (Pometia pinnata), la pomme-rose aqueuse (Syzygium aqueum) et la mangue traditionnelle (Mangifera minor).

21/09/2011


Une enquête sur l’écart de rendement de la mangue à Phrao, en Thaïlande, à travers une évaluation de la performance comparée

Une analyse de performance comparée a été menée dans 45 vergers à manguiers de Phrao, à 80 km de Chiang Mai, au nord de la Thaïlande, en vue d’identifier les facteurs fonciers et de gestion qui conditionnent la productivité de la mangue. Trois comptages révèlent que les manguiers représentent respectivement 34, 42 et 23 % des vergers de collines, de coteaux et de terrasses. Les relations linéaires qui permettent de mesurer la contribution à l’écart total de rendement de chaque contrainte de rendement montrent que les rendements augmentent si : (1) ce n’a pas été une année « blanche » ; (2) le verger est situé sur une colline ou sur des sols à pH relativement élevé ou à faible capacité de rétention d’eau ; (3) une irrigation de complément a pu être apportée ; (4) le désherbage a pu être réalisé par un tracteur ; (5) la taille a été effectuée ; (6) les produits de traitement ont été appliqués profondément dans la couronne de l’arbre avec un asperseur à moteur. Le modèle suggère que les facteurs environnementaux (emplacement et pH) sont responsables de 30 % de l’écart de rendement, les facteurs de gestion de 49 % et le type d’année de 21 %. Le comportement linéaire des données de rendement aboutit à des incréments exponentiels de rendement pour chaque resserrement d’écart partiel de rendement. La production actuelle n’est donc pas encore soumise à la loi des rendements décroissants et la gestion de la mangue devrait s’efforcer d’utiliser les technologies les plus pointues. (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


Légumes et fruits indigènes : accessibilité et consommation par les foyers ruraux dans le district de Matungu, Kenya occidental

B.N. Ekesa, M.K. Walingo et M.O. Abukutsa-OnyangoAfrican Journal of Food Agriculture Nutrition and Development, 9 (8) : 1725-17382009Des taux bien trop élevés de carences en oligoéléments subsistent, principalement chez les communautés pauvres en ressources qui dépendent de l’agriculture de subsistance. Dans ces communautés, la consommation de légumes et de fruits est le moyen le plus viable de réduire les carences en oligoéléments. Outre l’amélioration de la diversité du régime alimentaire, les légumes et fruits indigènes sont souvent plus faciles à cultiver, résistants aux parasites, adaptés aux goûts locaux et constituent des sources d’oligoéléments à la fois généreuses et peu onéreuses. Malgré cela, ils continuent d’être associés à la pauvreté. Ce document fournit des résultats sur l’accessibilité des légumes et fruits indigènes et leur consommation par des foyers ruraux, obtenus à la suite d’une enquête transversale menée dans le district de Matungu, au Kenya occidental. L’accessibilité a été mesurée en fonction de la disponibilité sur les marchés locaux, la production personnelle et la récolte dans les habitats naturels, tandis que la consommation a été mesurée à l’aide d’un questionnaire sur la fréquence de consommation des aliments. Deux marchés locaux ont été choisis à dessein et 120 foyers sélectionnés parmi la population. Les données ont été recueillies à l’aide d’études de marché et de questionnaires avant d’être récapitulées dans des tableaux et graphiques. Parmi les 372 étals de marché, seuls 23,5 % proposaient des légumes indigènes (9 variétés) et 13,8 % des fruits indigènes (4 variétés). Seuls 11,8 % des foyers cultivaient des légumes indigènes ; ils ne concernaient que six variétés et les feuilles de niébé (Vigna unguilata) étaient les plus populaires. Cinq variétés de fruits indigènes étaient cueillies, et les goyaves étaient privilégiées. Un maximum de 9 variétés de légumes indigènes était consommé – le niébé, la corète potagère et l’amarante représentaient plus de 50 % de cette consommation. Six variétés de fruits indigènes étaient consommées. L’accessibilité réduite des légumes et fruits indigènes et leur faible consommation posent un problème de nutrition majeur. Il serait souhaitable de sensibiliser les personnes en charge, les mères et les petits exploitants agricoles au rôle des légumes et fruits indigènes dans la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé. Ces derniers devraient également être encouragés et aidés à cultiver durablement et utiliser ces fruits et légumes.

21/09/2011


Cultures spécialisées dans les îles du Pacifique

Ce projet vise à promouvoir une alimentation saine et de qualité, ainsi que les plantes à fibres cultivées dans divers systèmes agroforestiers et favorisant la création de revenus et l’amélioration des moyens de subsistance des petites exploitations familiales. Les cultures spécialisées représentent une opportunité économique importante pour les petits paysans (et les jardiniers) qui souhaitent diversifier leur production et innover (méthodes de production, traitement post-récolte, marketing, etc.).Farm and Forest Production and Marketing (FFPM) propose un certain nombre d’informations essentielles sur 32 cultures : horticulture et botanie ; le rôle de chaque culture dans les parcelles multi-espèces ; sécurité alimentaire et nutritionnelle ; produits commerciaux, normes de qualité ; emplacement et taille des marchés ; traitement post-récolte ; production à valeur ajoutée ; potentiel d’amélioration génétique.Le projet vise à promouvoir : l’intégration des arbres et des cultures (agroforesterie) les plantations commerciales et non commerciales de toutes tailles, y compris les jardins potagers les opérations commerciales à petite échelle (pour les petites parcelles) la production alimentaire locale pour le bien-être et la santé des communautés les cultures traditionnelles l’autonomie alimentaire des communautés. Parmi les résultats attendus, citons notamment : production accrue de cultures spécialisées, développement de micro-entreprises, production alimentaire locale et systèmes agroforestiers multi-strates avec cultures pérennes, afin d’assurer la viabilité économique et écologique de nos communautés.

4/05/2011


Manuels de formation sur les plants de bananiers issus de la culture tissulaire

Le Programme de recherche du CGIAR sur les racines, les tubercules et les bananes (RTB) a récemment fait paraître ses premières publications : deux manuels de formation, le premier sur les plants de bananiers issus de la culture tissulaire et le second sur le fonctionnement d’un laboratoire de culture tissulaire de la banane. Ces manuels sont axés sur des formations qui ont été organisées au Burundi, au Kenya et en Ouganda dans le cadre d’un projet destiné à explorer d’autres solutions pour fournir des plants issus de la culture tissulaire aux petits exploitants agricoles. Afin d’encourager les agriculteurs à adopter ce système, certains projets de développement ont distribué de grandes quantités de plantules à des prix subventionnés. Le problème avec ce type de stratégie est le suivant : on constate un dysfonctionnement des chaînes d’approvisionnement mises en place dans le cadre de ce projet dès que le soutien des bailleurs de fonds arrive à son terme. Ces manuels de formation ne sont pas destinés aux agriculteurs ou aux pépiniéristes, mais plutôt aux agents de vulgarisation et spécialistes des sciences appliquées, afin de sensibiliser les parties concernées aux aspects techniques de l’utilisation de plants issus de la culture tissulaire.  (ProMusa.org, 1/03/2013) 

10/04/2013


Les cultures oubliées de l’Afrique - Volume 3 : les fruits

Ce volume sur les fruits est le troisième d’une série intitulée « Les cultures oubliées de l’Afrique ». Ce rapport identifie 24 fruits peu connus dont la culture est répandue en Afrique. Ces fruits sauvages et indigènes sont des cultures vivrières et commerciales en puissance mais sont souvent négligés par les chercheurs, les décideurs politiques et les organismes de développement. Parmi les variétés décrites, citons notamment le fruit du baobab, le safou, la baie au chocolat et la pomme cannelle. L’objectif de cet ouvrage est d’évaluer le potentiel de chaque fruit en matière de lutte contre la malnutrition, de sécurité alimentaire, de développement rural et d’équilibre environnemental en Afrique. Chaque fruit est décrit dans un chapitre distinct, sur la base d’informations fournies, puis évalué par des experts à l’échelon international. Le volume 1 porte sur les graines traditionnelles et le volume 2 est consacré aux légumes. Télécharger le document

5/11/2008