Knowledge for Development

Développements


La morelle noire : une plante indigène peu appréciée

La morelle noire, apparentée à des espèces toxiques, médicinales et comestibles, est une plante herbacée de la famille des Solanacées, comme la tomate, la pomme de terre et l’aubergine. La morelle noire à feuille larges est cultivée à grande échelle en Afrique subasaharienne dans les petites exploitations et les jardins potagers en périphérie des villes.La morelle noire, parfois nommée « raison de loup » ou « myrtille des jardins », constitue une bonne source de protéines, de fer, de vitamine A, d’iodine et de zinc. Elle est traditionnellement utilisée comme plante médicinale, notamment pour soigner les brûlures d’estomac.L’extrait des feuilles de morelle est utilisé pour le traitement de la diarrhée, des infections oculaires et de la jaunisse. On mâche les fruits de la morelle noire pour soigner les ulcères ou les maux d’estomac. S’il n’existe pour le moment pas de statistiques détaillées sur sa culture, la morelle noire est un des légumes-feuilles traditionnels les plus importants d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale (et dans une moindre mesure d’Afrique de l’Est), d’après l’encyclopédie PROTA ('Ressources végétales de l’Afrique tropicale'). Le Cameroun produit suffisamment de morelles noires pour pouvoir en exporter vers les pays voisins. Selon Patrick Maundu, de Bioversity International, la demande de morelles ne cesse de croître depuis que les supermarchés d’Afrique de l’Est commercialisent le produit.En septembre 2010, une bourse a été décernée par le Conseil national pour la science et la technologie du Kenya au professeur Mary Onyango-Abukutsa – citée dans le rapport sur l’Etat du monde en 2011 : des innovations pour nourrir la planète de l’Institut Worldwatch – pour lui permettre de mener à bien ses recherches sur les légumes traditionnels africains à l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta. Ses recherches porteront sur trois légumes en particulier : la morelle noire, la plante araignée et l’amarante. Mary Onyango-Abukutsa a été la première lauréate du concours de femmes scientifiques 2008-2009, organisé par le CTA en collaboration avec plusieurs partenaires. (Source : Institut Worldwatch, 7 février 2011)

30/03/2011


Taro géant des marais : un potentiel encore inexploité dans la région Pacifique

Le projet « Nourrir la planète » de l´Institut World Watch décrit une autre culture vivrière peu connue ayant un potentiel encore inexploité pour assurer la sécurité alimentaire. Le taro géant des marais (Cyrtosperma chamissonis) est plus abondant dans les atolls du Pacifique que son cousin, le taro (Colocasia esculenta), mais beaucoup moins disponible sur le plan commercial. Sa culture traditionnelle nécessite une main-d´ouvre importante et un environnement toujours saturé, ce qui fait qu´on le cultive seulement sur des petites parcelles marécageuses. Le taro des marais est une plante originaire des Philippines, dont il existe des dizaines de variétés dans la plupart des îles tropicales du Pacifique. Le taro géant des marais est cultivé et récolté sur de petites surfaces pour sa racine épaissie en gros tubercule farineux, appelé bulbe. Les fermiers des atolls cultivent souvent cette espèce en polycultures complexes, à l´ombre des grands arbres. Selon les chercheurs, le potentiel du taro géant des marais reste largement inexploité, du fait notamment qu´il est peu étudié par les chercheurs et qu´il n´existe à ce jour aucune technique permettant d´améliorer la culture de cette plante. (Nourishing the Planet, 27/02/2012)

1/05/2012


La serriculture favorise la renaissance de l'agriculture en Jamaïque

Alors que la Jamaïque cherche à réduire de manière substantielle la facture élevée de ses importations alimentaires, le pays et ses agriculteurs commencent à récolter les fruits des pratiques agricoles et des technologies visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet article du Miami Herald raconte l'histoire d'agriculteurs et d'entrepreneurs jamaïcains ayant mis au point des techniques de culture sous serre pour produire eux-mêmes les cultures alimentaires et les légumes généralement importés sur l'île, et ainsi réduire les prix à l'étal et la dépendance à l'égard des produits agricoles importés. Cette initiative vise à encourager les agriculteurs caribéens à faire face à la concurrence des produits alimentaires importés. (Miami Herald, 31/10/2011)

12/01/2012


Des laitues fraîches avec moins d’irrigation, c’est possible

D’après les chercheurs travaillant sur un projet en cours financé par l’UE sur la façon dont le changement climatique et la mondialisation peuvent affecter la production de produits frais, les producteurs de laitue pourraient réduire en toute sécurité la quantité d’eau utilisée pour l’irrigation de leurs champs de 25 %. Les résultats du projet Veg-i-Trade (Impact of climate change and globalisation on safety of fresh produce governing a supply chain of uncompromised food sovereignty), coordonné par Mieke Uyttendaele de l’Université de Gand, en Belgique, montrent que le fait d’utiliser moins d’eau aiderait également à accroître la vie des laitues fraîches dans les rayons, réduirait les coûts agricoles et améliorerait la durabilité. L’un des partenaires du projet Veg-i-Trade s’est penché sur l’influence des différentes doses d’irrigation de l’eau sur les caractéristiques de qualité et de sécurité des deux types différents de laitues fraîchement cueillies : la romaine et l’iceberg. D’après les résultats, en utilisant 25 % en moins d’eau d’irrigation, la période de stockage est prolongée, autrement dit la vie de la laitue dans les rayons, le brunissement des feuilles de laitue est réduit et la qualité microbiologique est préservée.(CORDIS, 9/7/2012)

16/08/2012


Des pastilles innovantes pour les agriculteurs biologiques

Des chercheurs allemands et hongrois ont conçu de nouvelles pastilles capables de repousser les agents nuisibles sans porter atteinte à l’environnement tout en fertilisant les plantes. Ces pastilles sont composées de cyanobactéries et de résidus de fermentation provenant d'installations de biogaz. L'industrie agricole organique pourrait énormément bénéficier de ce développement innovant dans la mesure où les agriculteurs risquent souvent de perdre des récoltes entières en raison d'agents nuisibles comme les mouches du chou, qui pondent leurs œufs dans les légumes fraîchement éclos.(CORDIS, 11/4/2012)

16/08/2012


Nouvelle serre innovante dans l’ouest du Kenya

Le Kenya Horticultural Competitive Programme (KHCP) travaille en étroite collaboration avec la Good Neighbours Initiative afin de construire une serre innovante dans la région de l’ouest du Kenya. Ce partenariat préfigure l’amorce d’un changement de paradigme majeur, des techniques agricoles à pollinisation libre à des techniques hybrides à haut rendement, afin de générer de meilleurs revenus, d’accroître la production et d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Selon Henry Nyamato, agent itinérant du Kenya Horticultural Competitive Programme, l’optimisation de la conduite climatique pour les cultures sous serre permet d’obtenir des rendements plus élevés et un niveau de maturité uniforme (rendement de plus de 90%). (ASNS, 5/6/2012)

11/07/2012


Cartographie collaborative de projets horticoles dans les pays les plus pauvres de la planète

GlobalHort et le Programme de soutien à la recherche collaborative (CRSP) dans le domaine de l’horticulture travaillent en collaboration pour identifier des projets horticoles antérieurs et en cours dans les pays les plus pauvres de la planète. Plus de 600 projets horticoles ont déjà été identifiés et cartographiés (http://hortcrsp.ucdavis.edu/main/worldwidehort.html). Merci de bien vouloir prendre quelques minutes de votre temps pour répondre à cette enquête succincte. (Source : Horticultural CRSP, 21 avril 2010)

21/05/2010


Réduire les dégâts causés par les ravageurs et les maladies grâce à une meilleure utilisation de la diversité variétale des cultures traditionnelles

Les pertes annuelles mondiales de récoltes causées par les ravageurs et les maladies sont en grande partie la conséquence de variétés cultivées en monoculture, ou de variétés cultivées présentant une résistance uniforme. Cette résistance uniforme est due à l’évolution et à la dynamique des populations de ravageurs et de pathogènes capables de surmonter les nouveaux gènes de résistance utilisés en sélection. On assiste alors à des phases d’expansion et de récession marquées. Dans les pays en développement, la diversité variétale des cultures gérée par les agriculteurs eux-mêmes constitue l’un des principaux moyens de réduire les dégâts occasionnés par les ravageurs et les maladies. Grâce à des essais qui se sont déroulés sur plusieurs sites, il a été possible d’identifier les variétés traditionnelles résistantes aux ravageurs et aux maladies lorsque celles-ci étaient cultivées hors de leur site d’origine. La diversité accrue des variétés de cultures, mesurée par le nombre de variétés (la richesse) et la régularité de leur distribution, a permis de diminuer le nombre de dégâts occasionnés sur ces sites, mais aussi de réduire la variance des dégâts dus à la maladie. Sur les sites présentant une incidence élevée de la maladie, les exploitants qui cultivent des variétés plus diverses ont subi moins de dégâts par rapport aux sites qui présentaient une incidence plus faible. Une stratégie de minimisation des risques s’avère donc essentielle pour une meilleure utilisation de la diversité variétale des cultures destinée à réduire les dégâts causés par les ravageurs et les maladies. (ScienceDirect, 19/3/2012)

11/07/2012


Afrique : existe-t-il une « logique de légumineuses fourragères » en Afrique?

On examine ici la logique de l’introduction des légumineuses fourragères dans les systèmes agraires africains. Les résultats suggèrent les éléments suivants : l’utilisation des légumineuses fourragères en Afrique était basée sur l’expérience locale et les pratiques traditionnelles ; le développement des herbes fourragères a été dans les cent dernières années un thème de recherche bien plus important que celui des légumineuses fourragères ; il n’y a pas de preuve formelle que la révolution agricole en Europe ait été un facteur majeur des tentatives visant à promouvoir les légumineuses fourragères en Afrique ; au moyen d’une technologie appropriée, les chercheurs fourragers nationaux et internationaux ont mis au point avec succès des herbes et des légumineuses fourragères, particulièrement pour des marchés de niche ; il y a au moins trois exemples recensés de promotion réussie des légumineuses fourragères dans des systèmes agraires africains mixtes culture plus élevage. Durant les dix dernières années, les approches de recherche-système des légumineuses fourragères ont eu un impact croissant sur la productivité et les politiques dans les systèmes agraires mixtes en Afrique. (D’après le résumé de l’Elsevier Science Journal.)

28/06/2006


Production de légumes locale en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Les améliorations apportées  dans la production , le transport et la commercialisation des légumes sont un élément important pour le bien-être des petits producteurs en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et l’analyse de la chaîne de valeur peut contribuer au renforcement des capacités et à l’amélioration des performances de la filière. Un projet intitulé « Augmenter la production de légumes dans la Province centrale de Papouasie-Nouvelle-Guinée afin d’approvisionner les marchés de Port Moresby », financé par le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR) et mené par l’Institut tasmanien de recherche agronomique (TIAR), se propose d’identifier et d’analyser les priorités de la chaîne d’approvisionnement des légumes dans la Province centrale de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il vise à offrir aux petites communautés paysannes des options de production et à les doter de compétences en matière commerciale afin qu’elles puissent tirer avantage de cette opportunité pour améliorer durablement leur situation socio-économique, dans une économie qui se développe en raison de projets d’exploitation des minéraux et du gaz. Dans le cadre de ce projet, un atelier sur les chaînes de valeur s’est tenu à la Pacific Advent University (Port Moresby). Cet atelier était conçu pour aider les différentes parties prenantes à développer leurs compétences dans le but d’améliorer les performances de la chaîne de valeur, à travers le renforcement des relations entre les participants (ou acteurs) – agriculteurs, transporteurs, grossistes et consommateurs – à la chaîne. L’objectif ultime étant le développement de chaînes de valeur viables et fonctionnelles, offrant à l’ensemble de ces participants des bénéfices satisfaisants.(AgriCultures Network, 2012)

14/09/2012


Nouvelles variétés de niébé prometteuses

Les nouvelles variétés de niébé ont une maturité très précoce, une meilleure teneur en protéines et un potentiel de rendement élevé, peuvent résister aux principales maladies et sont tolérantes à la chaleur et à la sécheresse. Riche en protéines, le niébé est la principale légumineuse alimentaire cultivée en Afrique, en Asie et en Amérique du sud. Les grains secs de niébé sont comestibles et ses jeunes feuilles, ses gousses et ses graines vertes peuvent également être consommées en tant que légumes. Les variétés testées ont été mises au point ces cinq dernières années à partir de croisements entre les meilleures lignées de niébé développées par l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) et la Texas A&M University.(AgriLife Today, 10/04/2013)

22/05/2013


GIS helps reduce postharvest loss during transportation

Un chercheur ghanéen a conçu un programme informatique combinant des données satellitaires météorologiques avec des données sur les conditions de circulation sur différents axes routiers. Des informations sur le trafic, les heures de départ idéales et le nombre d’arrêts (souvent illégaux) viennent compléter ces données. Un système qui donne priorité à la vitesse, aux routes planes et en bon état, et permet d’éviter les embouteillages et les longues files d’attente aux postes-frontière. Grâce à une réduction des pertes, les négociants paieront davantage les producteurs et vendront moins cher leurs tomates.  (Good Governance Africa, 01/06/2013)

2/07/2013


Une nouvelle génération de colorants alimentaires naturels remplace les couleurs synthétiques traditionnelles

Lors de la 246ème réunion et exposition de l’American Chemical Society (ACS), les orateurs ont décrit dans quelle mesure les couleurs naturelles utilisées il y a des  siècles font leur grand retour afin de répondre à l’évolution des préférences des consommateurs et des besoins des fabricants, mais aussi face aux bénéfices sur  notre santé que ces substances riches en antioxydants peuvent avoir. L’industrie des couleurs naturelles pour les aliments et les boissons se développe et l’un des  principaux changements est l’apparence proprement dite des légumes racines, comme les carottes noires et les patates douces à chair violette, qui sont cultivées  spécifiquement pour cette filière en pleine expansion. Ces cultures (jusqu’à présent) négligées et sous-utilisées sont devenues des produits de base agricoles,  comparés aux fruits, comme le raisin, cultivés à d’autres fins et utilisés comme couleurs secondaires.      http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-09/acs-psp082113.php    (EurekAlert, 08/09/2013)   

20/09/2013


Tomates : une cible privilégiée pour les programmes de biofortification en iode

La carence en iode touche deux milliards de personnes dans le monde. Dans le cadre de cette expérience menée par PlantLab (Italie) et la société privée SQM S.A. (Chili), les chercheurs  ont examiné la possibilité de biofortifier les tomates afin d’accroître leur teneur en iode. Les résultats ont montré que l’utilisation de sel mélangé à de petites quantités d’iode permettait  d’augmenter considérablement la teneur en iode des fruits sans perturber leur croissance et leur développement. Cela montre que la culture de la tomate est particulièrement propice pour  les programmes de biofortification en iode. L’ampleur et l’impact des carences en iode n’est pas conforme à celles d’autres micronutriments. La plupart des enfants qui souffrent d’une  carence en iode vivent dans la région de la Méditerranée orientale (46,6 %), en Europe (44,2 %) et en Afrique (40,4 %). L’apport nutritionnel journalier de référence (USA) en iode est compris  entre 110 µg pour les enfants et 290 µg pour les mères qui allaitent. Certains aliments sont naturellement riches en iode : haricots, pommes de terre (avec leur pelure), sel gris, algues  (varech), les yaourts.(Front. Plant Sci. 4:205. doi: 10.3389/fpls.2013.00205 ; 27/06/2013)

31/07/2013


Légumes indigènes : relancer et promouvoir la culture du bele dans cinq pays insulaires du Pacifique

La Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Nouvelle Calédonie, Vanuatu, les îles Salomon et Fidji vont tenter de répondre aux besoins prioritaires de la recherche afin de relancer la culture du bele  (Abelmoschus manihot), également connu sous le nom d’aibika ou slippery cabbage, une plante indigène nutritive bien que négligée. Les activités mises en place dans le cadre de ce projet  visent à rationaliser la récolte de bele au niveau national, établir des systèmes de récolte au niveau régional et documenter les savoirs traditionnels sur les pratiques agricoles et la  transformation alimentaire. Connu pour ses vertus médicinales, le bele requiert peu d’entretien et certaines variétés sont résistantes à la sécheresse (d’autres aux ravageurs).  Malheureusement, une trentaine de variétés de bele ont quelque peu disparu au fil des ans en Papouasie-Nouvelle-Zélande au début des années 1990.(SPC, 02/07/2013)

31/07/2013


6e Conférence internationale sur les légumineuses / 7e Conférence internationale sur la génétique et la génomique des légumes

Date : 7–11 juillet 2014  Lieu : Saskatoon (Canada).  Le programme scientifique s’articule autour de discussions plénières entre les grands spécialistes des légumineuses dans les principales disciplines importantes, dont : recherche génomique pour les légumes, sélection moléculaire, nutrition humaine, amélioration génétique, agronomie, physiologie. 

lundi 07 juillet 2014 - vendredi 11 juillet 2014


Évaluation des composants bioactifs de 10 variétés d’amarante

W. Akinyi Nyonje et ses collègues de l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta, à Nairobi (Kenya), ont conduit une série d’expériences en vue de déterminer le contenu phytochimique et anti-nutritif de dix variétés d’amarante (Amaranthus spp.) à deux stades de croissance, avant et après floraison. L’amarante est largement consommée au Kenya et contribue à réduire l’insécurité alimentaire dans le pays. Elle contiendrait des composants bioactifs, comme des antioxydants, qui aident à protéger le corps contre les maladies dégénératives. L’amarante contiendrait également des anti-nutriments qui empêchent d’assimiler les nutriments et réduisent leur biodisponibilité dans le corps humain. Les résultats ont montré que des différences significatives dans le contenu phytochimique et anti-nutritif existaient entre les variétés, mais aussi entre les différents stades de maturité. Le contenu anti-nutritif augmente au fur et à mesure que la plante atteint sa maturité. Cette activité anti-nutritive augmente également de la croissance végétative jusqu’au stade post-floraison. Il est recommandé de consommer les feuilles d’amarante avant la floraison, dans la mesure où celles-ci contiennent moins de substances anti-nutritives. Parmi les dix variétés, A. cruentus a une concentration de composés phytochimiques plus élevée et une concentration de composés anti-nutritifs plus faible.   http://www.ccsenet.org/journal/index.php/jas/article/view/33443    (Journal of Agricultural Science, 03/2014)

10/04/2014


Un laquage à base de tomate pour les conserves en métal

Dans le cadre du projet européen BIOCOPAC, une nouvelle gamme de laques à base de solution bio pour l’industrie alimentaire en conserve a été développée en vue de répondre aux exigences en matière de production durable et de salubrité des aliments. La laque naturelle a été mise au point à partir de la peau de tomate, un sous-produit souvent traité comme un déchet par l’industrie agroalimentaire. Elle sera appliquée à l’intérieur et à l’extérieur de l’emballage métallique destiné aux produits alimentaires. Les chercheurs ont commencé par analyser les déchets de tomates puis mis l’accent sur l’élaboration d’une méthode expérimentale d’extraction de la cutine (un polymère cireux) à partir de la peau de tomate. Cette innovation permettra aux fabricants de boîtes de conserves métalliques d’offrir aux entreprises agroalimentaires dans le monde une solution respectueuse de l’environnement.   http://www.biocopac.eu/en/   (Projet BIOCOPAC, 03/2014)

13/05/2014


Diversification des marchés et transformation de la patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée : une étude de préfaisabilité

Cette étude commissionnée par le Centre australien de recherche agronomique internationale (ACIAR – Australie) a étudié s’il était possible de mettre en place des projets de transformation efficaces de la patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’en faire un moteur de développement des zones rurales et de l’industrialisation de l’économie nationale. La principale conclusion découlant de cette étude menée par Christie Chang, professeur associée de l’Université de Nouvelle-Angleterre, et Anton Mais, de l’Institut national de recherche agricole de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est que, dans le monde, la patate douce sous sa forme fraîche est principalement destinée à la consommation humaine et à l’alimentation animale. Seule une très faible partie (moins de 1 %) est transformée en chips et en farine pour la consommation domestique. La consommation de patate douce par habitant tend à diminuer avec la hausse des revenus et l’urbanisation, dans la mesure où les consommateurs ont la possibilité de choisir le prix, la qualité, la commodité et la diversité. Le niveau de consommation élevé de patate douce en Papouasie-Nouvelle-Guinée changera. Il a déjà changé dans les centres urbains. Le marché des racines fraîches continuera d’exister en Papouasie-Nouvelle-Guinée à court et moyen terme, mais la demande de qualité ne cessera d’augmenter. À long terme, la patate douce deviendra un aliment de base moins important. Compte tenu de la conjoncture et des niveaux de soutien et de connaissances, l’étude conclut que les possibilités de transformation de la patate douce dans des entreprises commerciales sont très limitées. Il serait probablement plus utile d’affecter les faibles ressources = destinées à la recherche à l’amélioration des marchés des racines fraîches et des matières premières.   (Centre australien de recherche agronomique internationale, 31/07/2014)   Note de l’éditeur : Il serait intéressant de connaître la réponse des chercheurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des responsables du gouvernement et des acteurs du secteur privé – notamment des exploitants agricoles – à cette conclusion. En Jamaïque, l’UWI devrait accorder une certaine attention à ce rapport. Connaissances pour le développement a répondu à cet accord dans son dernier numéro. 

29/10/2014


Evaluation de la diversité génétique de la patate douce à Puerto Rico

Une récente étude révèle un haut niveau de diversité génétique de la patate douce (Ipomoea batatas L.) à Puerto Rico, qui peut être lié à la constitution génétique de l’espèce, à l’intervention humaine et au croisement de la plante. L’histoire de la domestication et de la dispersion de la patate douce dans les Caraïbes et les hauts niveaux de diversité génétique révélés dans cette étude font de la patate douce une ressource inestimable qui doit être protégée et étudiée de plus près. Cette étude a été menée par Lorraine Rodriguez-Bonilla, du Département de biologie de l’Université de Puerto Rico Mayaguez.    (PLOS ONE, 31/12/2014)

22/02/2015