Knowledge for Development

Développements


L'élevage des vaches laitières en plein air permet de réduire leur empreinte écologique

Un nouveau projet de modélisation mis en œuvre par une équipe de l'ARS (le service de recherche agricole du Département de l'Agriculture des Etats-Unis) montre que l'empreinte écologique d'une vache laitière élevée en plein air tout au long de l'année serait sensiblement inférieure à celle d'une vache laitière élevée en étable. L'équipe de chercheurs a utilisé le « modèle de système d'élevage intégré) », un programme informatique qui simule les principaux processus biologiques et physiques, ainsi que leurs interactions avec les cultures, le bétail et la production laitière. Selon les chercheurs, les émissions globales de gaz à effet de serre (méthane, hémioxyde d'azote et dioxyde de carbone) provenant des systèmes d'élevage de plein air étaient inférieures de 8 % à celles des systèmes de production par confinement à grande échelle. L'élevage de vaches laitières en plein air intégral tout au long de l'année a permis de réduire les émissions d'ammoniac d'environ 30 %, mais aussi l'utilisation de combustible et les émissions de dioxyde de carbone induites par les équipements agricoles. (ARS, 3/5/2011)

1/07/2011


Protéines de lait provenant des races Holstein, très bonnes productrices : une source d’intolérance au lactose

Les humains présentant des symptômes d’intolérance au lactose seraient incapables de digérer la protéine A1, que l’on retrouve fréquemment dans le lait des races Holstein, très bonnes productrices, élevées dans les laiteries industrielles des États-Unis et parfois d’Europe. La protéine A1 est beaucoup moins présente dans le lait des races Jersey, Guernsey et de la plupart des races asiatiques et africaines chez lesquelles la protéine A2 est prédominante. La différence entre les protéines A1 et A2 est subtile. Chez les vaches laitières européennes, la caséine bêta A2 s’est transformée en caséine bêta A1 il y a plusieurs milliers d’années. Il y a deux codes génétiques pour la caséine bêta, ce qui signifie que les vaches modernes peuvent être soit purement A2, soit des hybrides A1/A2, soit purement A1. Le lait de chèvre et le lait humain contiennent uniquement de la caséine bêta A2 ; pourtant, tout le monde n’aime pas forcément le goût du lait de chèvre, qui contient comparativement moins de vitamine B12 – un élément nutritif essentiel qui contribue à la formation des globules rouges.   Note de l’éditeur : une autre raison de favoriser les races locales pour la production laitière ? Dans les pays en développement, il se pourrait bien que le choix des produits laitiers par les consommateurs soit déterminé par la teneur en protéines A2.   http://www.motherjones.com/environment/2014/03/a1-milk-a2-milk-america   (Mother Jones, 12/03/2014)

10/04/2014


La recherche néglige le potentiel du lait de chamelle

A l’occasion de la première réunion internationale sur « Le lait, vecteur de développement », qui s’est tenue à Rennes (France) en mai 2014, des experts ont déclaré qu’il fallait intensifier la recherche sur le lait de chamelle pour mettre au point de précieux produits laitiers à l’intention des communautés marginalisées des régions désertiques. Sur les 10 000 études publiées chaque année sur le lait, une dizaine seulement est consacrée au lait de chamelle. Selon Bernard Faye, spécialiste en lait de chamelle au CIRAD (France), on sait peu de choses sur les protéines du lait de chamelle (dont la structure est différente de celle des protéines des autres laits) et par conséquent sur les méthodes permettant de le conserver. Contrairement au lait de vache, dont on peut prolonger la durée de conservation de quelques semaines à plusieurs mois grâce à la stérilisation par traitement UHT (ultra-haute température), on n’a toujours pas trouvé de traitement similaire pour le lait de chamelle.   (Rural 21, 21/06/2014)

2/09/2014


Expérimentation d’un système simple de refroidissement destiné aux producteurs laitiers dans les zones rurales en Ethiopie

Lia Bardoel, étudiante en master spécialisé en design industriel de l’Université de technologie d’Eindhoven (Pays-Bas), a présenté ses travaux consacrés à un système de refroidissement à  énergie solaire du lait ainsi que les études qu’elle a menées sur son utilisation dans les régions reculées. Le système de refroidissement vise à améliorer la qualité du lait issu de la traite du  soir et donc les revenus des petits producteurs. Le système à énergie solaire installé dans les centres de collecte du lait produit de la glace que les producteurs peuvent emmener chez eux  la journée pour refroidir le lait issu de la traite du soir avant de le rapporter au centre de collecte le jour suivant. Ce système, développé dans le cadre du projet LIVES (Livestock and  Irrigation Value chains for Ethiopian Smallholders) en Ethiopie, a été conçu pour être raccordé au réseau d’alimentation électrique ou solaire. Une vidéo postée sur cette page web explique  de manière plus détaillée comment le système de refroidissement fonctionne sur le terrain.  

31/07/2013