Knowledge for Development

Une autre approche de la chaîne de valeur du riz

Les investissements dans la science et l’ingénierie ainsi que la valorisation des résultats de recherche et des connaissances locales peuvent stimuler l’innovation agricole et améliorer la performance des chaînes de valeur agricoles. Tirer profit du potentiel de la science et de la technologie, des connaissances traditionnelles et de l’entrepreneuriat pour produire du riz de qualité supérieure au bénéfice des agriculteurs, des consommateurs et des économies nationales, tel est l’objectif de ce dossier.

Exploiter le potentiel des lignées de riz autochtones : une question de souveraineté alimentaire

by Narottam Dey, Département de biotechnologie, Visva-Bharati, Santiniketan, Inde
La Révolution verte a conduit au développement de certaines variétés de riz à haut rendement (VHR). Ces lignées améliorées présentent un indice de récolte, un taux de rendement photosynthétique et une insensibilité à la longueur du jour plus élevés ; des propriétés qui ont finalement permis d’augmenter les rendements globaux. Toutefois, pour atteindre leur plein potentiel de rendement, elles nécessitent une gestion de l’irrigation et des engrais ainsi que des pratiques culturales spécifiques. Les VHR sont inutilisées dans les régions agroclimatiques marginales, notamment dans les champs cultivés par les petits exploitants pauvres et les paysans pratiquant une agriculture de subsistance. L’effet le plus néfaste de ces lignées de riz à haut rendement a été l’abandon prématuré de nombreuses lignées autochtones. Beaucoup de variétés locales ont disparu sans avoir été correctement évaluées. Les efforts pour les conserver n’ont pas été déployés en temps opportun en raison de l’adoption à grande échelle de cultivars de riz semi-nains à haut rendement. 15/09/2014
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La perspective d’une production de riz à faible émission de carbone est-elle réaliste ? Enseignements tirés de la Chine

by Sheng Zhou et Xiangfu Song, Institut de recherche sur la protection écoenvironnementale, Académie de Shanghai des sciences agricoles (SAAS), Shanghai (Chine).
Cet article résume les méthodes les plus réalistes permettant de diminuer les émissions de méthane dans la production rizicole. Il présente plusieurs études de cas sur la réduction des émissions de méthane dans les rizières, portant notamment sur la gestion de l’irrigation, l’utilisation de cultivars de riz adaptés (par exemple, de riz économe en eau et résistant à la sécheresse) et la combinaison de différents engrais. Il aborde également les perspectives d’avenir pour la production rizicole à faible émission de carbone. 15/09/2014
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Cet article de fond décrit les expériences de la SNV dans son travail de renforcement des chaînes de valeur du riz au Vietnam, au Laos et au Cambodge. Il s'intéresse tout particulièrement au rôle du système de savoir traditionnel ainsi qu'aux changements et aux adaptations qui interviennent en raison de l'évolution du marché et de l'implication du secteur privé. Il analyse également la manière dont les acteurs de la chaîne de valeur utilisent à la fois les savoirs traditionnels et modernes (scientifiques et technologiques) dans un environnement en mutation. 20/11/2012
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Cet article de fond souligne les avantages de l'intensification des systèmes rizicoles, notamment grâce à la technologie de l'arrosage et l'assèchement alternés (AWD, de l'anglais Alternate-Wetting and Drying) qui permet de réduire de 20 à 50 % la consommation d'eau pour le riz paddy. Avec la pratique actuelle de l'inondation continuelle des rizières, la riziculture reçoit deux à trois fois plus d'eau que les autres céréales irriguées, même si le riz présente un taux de transpiration similaire. Le développement de technologies destinées à améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'eau ou à augmenter la productivité de l'eau dans la production rizicole permettra d'économiser la ressource et sa réallocation pour d'autres usages.  20/11/2012
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Au Bangladesh, le riz représente près de 70 % des calories absorbées par la population, la part du gros riz le moins cher baisse rapidement sur les marchés rizicoles et la qualité du riz fin s’améliore au fil des ans. Il s’avère donc nécessaire de redéfinir le rôle du riz en tant qu’aliment de base bon marché. La hausse de la demande pour des variétés plus chères semble apparemment liée au développement du secteur alimentaire hors exploitation agricole – en particulier le broyage, la distribution, le marquage – et à la transformation de l’industrie du broyage. Il est établi que les récompenses offertes pour la culture de diverses variétés de riz ne sont pas significativement différentes et que la hausse du prix de vente de ces variétés ne profite pas directement aux petits exploitants. (extrait de la Conférence de l’association internationale des économistes agricoles 2012) 11/07/2012
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