Knowledge for Development

Publications


Riz et riziculture: innovations paysannes et dynamiques scientifiques

Ce numéro spécial des Cahiers Agricultures présente un échantillon des résultats de recherche de la communauté francophone de recherche sur le riz et de ses partenaires dans le cadre du partenariat global de recherche scientifique sur le riz et la riziculture (GRiSP). Il propose également des synthèses en anglais et en français sur quelques sujets relevant de ses domaines de compétences spécifiques : dynamique de développement des politiques, évaluation de la qualité du riz, lutte contre les ravageurs et les maladies, viabilité des petites exploitations rizicoles, diversité variétale, coûts d’irrigation, etc. Cette diversité de sujets reflète le caractère multidisciplinaire de la recherche sur le riz (génétique, agronomie, écologie, politiques agricoles, etc.).   http://www.cahiersagricultures.fr/print/index.phtml?cle_parution=3895   (Cahiers Agriculture Vol. 22, No. 5, 2013)

17/12/2013


Découverte d’un gène qui favorise un enracinement plus profond pour la culture du riz

Une équipe internationale de chercheurs menée par l’Institut national des sciences agrobiologiques (NIAS) au Japon a identifié un gène appelé DRO1, qui favorise la croissance des racines vers le bas, permettant aux plants de riz de puiser l’eau plus profondément dans le sol. Les plants continuent ainsi de se développer avec une forte capacité d’adaptation à la sécheresse. Les chercheurs ont également découvert que le gène DRO1 modifiait uniquement l’angle de croissance des racines et augmentait légèrement leur extrémité, plutôt que leur densité, ce qui signifie que l’énergie contenue permet à la graine de développer une racine.   http://books.irri.org/RT12-4_revolution.pdf   (IRRI, 10/2013)

17/12/2013


Système de riziculture intensive : mieux que produire plus de riz

Le numéro de mars 2013 de Farming Matters est consacré au Système de riziculture intensive (SRI). Il contient des études de cas, des analyses et des entretiens sur cette forme innovante de production rizicole.http://www.agriculturesnetwork.org/get-involved/events/events-2013/sri-wageningen(Farming Matters, 03/2013)

22/05/2013


Améliorer la tolérance du riz à la sécheresse au moyen du croisement en retour : évaluation des donneurs et sélection en pépinières dans des conditions de sécheresse

H.R. Lafitte, Z.K. Li, C.H.M. Vijayakumar, Y.M. Gao, Y. Shi, J.L. Xu et al. Field Crops Research, 97, 77-86. 2006.Un vaste projet de croisement en retour a été entrepris pour améliorer la tolérance du riz à la sécheresse. Plus de 160 cultivars donneurs issus de 25 pays ont été utilisés dans le cadre de ce projet, ce qui représente une part appréciable de la variation génétique du riz cultivé. Ces cultivars ont été utilisés dans des expériences menées sur le terrain aux Philippines afin d’évaluer leur réponse à la sécheresse en termes de hauteur des plants, de date d’épiaison et de rendement en grains. À l’approche de la phase d’épiaison, des conditions de sécheresse ont été imposées lors d’expériences mises en place dans les rizières de bas-fond (anaérobie) ou les sols de plateau (aérobie). Malgré l’adaptation médiocre de certains cultivars aux tropiques, il a été possible de repérer des différences significatives dans la réponse des plants aux traitements de sécheresse, ainsi que des effets contrastés sur l’échéance de floraison et la croissance. Par la suite, les populations hybrides 325 BC2F2, développées par croisement en retour entre de nombreux donneurs et l’un des trois parents récurrents élite, ont été examinées dans des conditions de sécheresse dans des pépinières de bas-fond ou de plateau. Les niveaux de stress ont été gérés de façon à éliminer la quasi-totalité des grenaisons chez les parents récurrents, et la descendance produisant du grain a été sélectionnée comme étant par hypothèse tolérante à la sécheresse.Le nombre de plants sélectionnés au sein d’une population n’était pas lié à la réponse des donneurs à la sécheresse en elle-même lors de l’évaluation directe, ce qui indique la présence importante d’une variation génétique cryptique concernant la tolérance à la sécheresse parmi les cultivars censément susceptibles à la sécheresse. La base génétique du parent récurrent a eu une influence sur le nombre de plants sélectionnés, tout comme l’environnement de sélection (pépinières de plateau versus pépinières de bas-fond). Ces lignées d’introgression sélectionnées par sécheresse représentent une ressource génétique précieuse pour mettre au point des cultivars améliorés destinés aux agriculteurs de régions de riziculture pluviale ou pauvres en eau, et pour compléter notre compréhension des fondements génétiques et moléculaires de la tolérance à la sécheresse du riz.

20/11/2012


La révolution tranquille des chaînes de valeur agroalimentaires en Asie : l’amélioration de la qualité sur les marchés du riz au Bangladesh

B. Minten, K.A.S. Murshid et T. Reardon. Document de travail de l’IFPRI 01141. 2011.Au Bangladesh – où le riz représente presque 70 % de l’apport calorique chez les consommateurs – la proportion du riz brut moins coûteux et de qualité médiocre connaît un déclin rapide sur les marchés du riz tandis que la prime à la qualité pour le riz de première qualité est en progression constante ces dernières décennies. La part hors exploitation dans le prix final au consommateur se monte respectivement à 27 %, 35 % et 48 % pour le riz de qualité faible, moyenne et élevée, et la demande croissante d’un riz de qualité supérieure semble donc être liée à un secteur alimentaire hors exploitation plus important – notamment la meunerie, la distribution et la marque – et à l’évolution de l’industrie de la meunerie. La production d’un riz de meilleure qualité a été rendue possible par les technologies automatiques ou semi-automatiques présentes dans les meuneries plus importantes. Il a par ailleurs été constaté que les avantages pour la main-d’œuvre et l’efficacité technique associés à la culture de qualités de riz différentes ne présentent pas de différences significatives, et que les agriculteurs ne profitent pas directement du fait que les consommateurs sont plus enclins à payer davantage pour du riz de meilleure qualité.

20/11/2012


Potentiel d’atténuation climatique de la chaîne de valeur du riz. Bilan carbone de la chaîne de valeur du riz – Scénarios stratégiques à Madagascar d’ici 2020

L. Bockel, M. Tinlot et A. Gentien. Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Rome, Italie. 2010.Un scénario de croissance de la riziculture fondé sur le développement récent de la chaîne de valeur du riz a été comparé à un scénario de statu quo plus pessimiste (tendance naturelle sans intervention d’envergure de l’État). Ce travail est axé sur le bilan carbone et l’utilisation des sols pour les deux scénarios. Le résultat en matière de bilan carbone est un bilan carbone progressif en raison d’un large éventail d’interventions publiques proactives. L’évaluation du bilan carbone effectuée sur la chaîne de valeur du riz a révélé un potentiel d’atténuation de 5,6 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an dans la période comprise entre 2003 et 2020, ce qui contribue ainsi à l’effort mondial visant à réduire les émissions d’origine anthropique et à lutter contre les changements climatiques. L’analyse souligne les synergies possibles entre une gestion durable de l’utilisation des sols, la sécurité alimentaire et l’atténuation par l’agriculture.

20/11/2012


Analyse de la chaîne de valeur du riz

C. van Dooren. Rapport pour IFAT/AELE/FLO. 2005.La chaîne de valeur du riz est examinée, en particulier en Thaïlande. Le développement technologique participatif s’est avéré très efficace pour aider les agriculteurs à adopter de nouvelles techniques. Un problème majeur du secteur du riz biologique est le recours à une technique de désinfection visant à prévenir toute infestation d’insectes pendant le stockage. La pratique usuelle de fumigation chimique est inacceptable selon les normes de la culture biologique. L’utilisation d’emballages sous vide et de conteneurs avec un système d’atmosphère contrôlée est envisagée, mais aucune de ces solutions n’est idéale.

20/11/2012


Développer des chaînes de valeur du riz compétitives

J.D. Stryker. Deuxième Congrès du riz en Afrique, Bamako, Mali, 22-26 mars 2010 : Innovation et partenariats pour atteindre le potentiel rizicole en Afrique. 2010.Dans certains pays africains, des progrès notables ont été réalisés en matière de compétitivité grâce à la libéralisation de la commercialisation et de la transformation du riz il y a quelques années. Cela a permis l’introduction de petites décortiqueuses à riz, capables de transformer le riz à un coût relativement faible par rapport aux plus grandes meuneries, souvent détenues par l’État. Des économies substantielles ont en outre été faites sur le coût du transport du paddy et grâce à la valeur des sous-produits issus des décortiqueuses pour l’alimentation animale. Cependant, avec la hausse des cours du riz sur les marchés mondiaux et les progrès des technologies de meunerie, la question mérite d’être reconsidérée. Le riz importé avec lequel la production intérieure est en concurrence présente des normes de qualité que n’atteignent pas la plupart des petites décortiqueuses, ce qui entraîne des rabais sur les prix et des pertes de profits. Selon des données recueillies au Rwanda et dans quelques autres pays, la technologie de meunerie actuelle permet déjà une amélioration de la qualité sans pour autant perdre les avantages liés à une échelle relativement modeste. L’amélioration les opérations de meunerie devra prendre en compte les problèmes des impuretés, du manque d’uniformité et du pourcentage élevé de brisures.

20/11/2012


Un centre international pour la fertilité des sols et le développement agricole : étude des chaînes de valeur du riz nationales dans le bassin du Niger au Mali, au Niger et au Nigeria, Afrique de l’Ouest

IFDC, Muscle Shoals, AL, États-Unis. 2008.L’augmentation des cours mondiaux du riz a mis en évidence l’intérêt de l’accroissement de la production intérieure dans les pays qui dépendent des importations, notamment en Afrique de l’Ouest. Cette étude montre que des efforts sont nécessaires pour lutter contre les causes profondes de la non-compétitivité des secteurs du riz. Il est urgent de développer des méthodes de transfert technologique efficaces pour permettre aux agriculteurs d’adopter des techniques de production, de récolte et post-récolte améliorées.

20/11/2012


Étude de la chaîne de valeur du riz : Cambodge

Agrifood Consulting International pour la Banque mondiale. 2002.On constate l’absence totale d’un environnement porteur en termes d’infrastructures et d’institutions pour la production de riz au Cambodge. Le pays a néanmoins la capacité de devenir un exportateur de petits volumes de riz de niche et de bonne qualité. Pour accroître les rendements moyens actuels d’environ 2 tonnes par hectare, les variétés de semences doivent être améliorées, tout comme l’accès aux intrants (crédit, engrais, pesticides et irrigation) et la vulgarisation agricole. Le manque de capitaux entretient le faible niveau de technologie inhérent à ce secteur. Les niveaux élevés de technologie dans le domaine de la meunerie ont dopé la productivité du riz thaï. Des simulations de technologie améliorée laissent penser que le taux de récupération pour le riz de saison sèche est passé de 63 % à 65 %, et pour le riz de saison des pluies de 65 % à 67 %. L’adoption de variétés à haut rendement signifie l’adoption d’un ensemble de technologies, et pas seulement de semences, la performance relative des variétés améliorées n’étant pas vraiment meilleure (voire parfois pire) que celle des variétés traditionnelles si les apports technologiques restent faibles.

20/11/2012


La production de riz dans la chaîne de valeur dans une perspective d’équité entre les sexes en Tanzanie

Projet d’étude conjointe UNDP/JICA sur la promotion de l’égalité des sexes dans la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD). 2011.Les rôles variés joués par les agricultrices dans le secteur du riz, de la production à la commercialisation, doivent être examinés dans une perspective de chaîne de valeur, dans d’autres pays africains, afin d’améliorer la production de riz ainsi que les stratégies familiales de survie. Les conclusions respectives, comprenant celles des études effectuées en Tanzanie, doivent être examinées avec attention et intégrées aux stratégies de développement du riz dans tous les pays membres de la CARD en Afrique subsaharienne. L’introduction de technologies de culture du riz modernes a permis de faire passer la production par hectare de 3,1 tonnes en 2002 à 4,3 tonnes en 2005.

20/11/2012


Analyse de la chaîne de valeur du riz – État de Sokoto, Nigeria (NIG 244)

R. Tinsley. Winrock International, Little Rock, Arkansas, États-Unis. 2012.La chaîne de valeur du riz est dominée par des petites entreprises familiales qui sont en concurrence pour une part de marché limitée. Les petits producteurs figurent parmi les entreprises familiales. La chaîne de valeur représente la production (principalement les agriculteurs et les services de soutien), la transformation (étuvage et meunerie) et la commercialisation (généralement en vrac sur des marchés de plein air). La technologie de l’étuvage est un danger à long terme pour la santé des femmes qui entretiennent le feu. De ce fait, certaines ONG produisent des cuves moins enfumées. L’adoption du propane comme source principale d’énergie dans les zones rurales serait également un pas en avant.Le processus de transformation doit aussi envisager le progrès technologique consistant à abandonner les moulins à phase unique au profit des moulins à passage unique et à deux phases, qui permettent de réduire les brisures et améliorent la récupération. Il conviendrait également d’évaluer la possibilité d’emballer de petites quantités pouvant être vendues dans les supermarchés et magasins de proximité. La plupart des améliorations éventuelles de la chaîne de valeur nécessiteront des investissements en capital non négligeables, et le crédit institutionnel devra accorder des prêts relativement importants pour les équipements. Un enjeu clé sera de convaincre les riziculteurs d’adopter des technologies qui ont fait leurs preuves.

20/11/2012


Le riz au Mali : un environnement propice au commerce du riz

USAID, Washington, D.C., États-Unis : Value Chain Briefer, février 2012.Le riz est la principale culture alimentaire commerciale au Mali, représentant 12,3 % de la valeur agricole. Ce succès a surtout été alimenté par des investissements publics dans des infrastructures d’irrigation gravitaire à grande échelle, et par des refontes politiques positives, telles que la libéralisation de la commercialisation et de la transformation dans la principale zone de production de l’Office du Niger (ON) à la fin des années 1990 et au début des années 2000. La production malienne de riz est compétitive et peut être rentable, bénéficiant de la hausse des cours mondiaux et de l’augmentation de la demande en riz local.Malgré cette compétitivité sous-jacente, peu d’investissements privés vont en direction de la production ou la transformation du riz. La transformation du riz est inefficace, la technologie doit être améliorée pour éviter des proportions élevées de brisures de riz. Le perfectionnement des moulins permettrait d’ajouter de la valeur et d’élargir le marché, ce qui représente une possibilité d’investissement non négligeable, pourvu que des conditions adéquates existent. La deuxième phase du projet d’irrigation d’Alatona représente une occasion unique de mettre en place un partenariat public-privé pour investir dans la production de riz à grande échelle. Le gouvernement doit cependant faire sienne cette perspective commerciale.

20/11/2012


Analyse de la chaîne de valeur du riz et du maïs dans une sélection de districts en Tanzanie. Volume I : introduction, analyse du contexte et plan d’action recommandé

Match Maker Associates Limited pour ACT – Tanzanie. 2010.L’objectif de cette analyse était de recenser les projets de développement potentiels des chaînes de valeur et de recommander des stratégies de développement des sous-secteurs et des chaînes de valeur. L’étude reposait sur des interviews réalisées sur le terrain dans 13 districts où le Tanzania Agriculture Partnership est présent et qui disposent d’un potentiel important d’accroissement de la production. L’immense majorité des investissements gouvernementaux totaux dans l’agriculture a été consacrée aux activités sur l’exploitation, aux intrants agricoles et aux transferts technologiques, aussi essentiels que les services de vulgarisation, le contrôle des maladies animales, l’irrigation et la recherche agronomique.Un exemple de projet de chaîne d’approvisionnement de type ascendant et de haute technologie, susceptible de fonctionner en Tanzanie, est Drum Net, basé au Kenya. Drum Net recourt aux technologies de la téléphonie mobile et à la gestion des fonds via le téléphone mobile pour coordonner et contrôler les activités sur les exploitations et les activités hors exploitation. Ce projet a pris de l’ampleur au cours des six dernières années et a permis aux agriculteurs d’abandonner les marchés à faible revenu au profit des marchés à revenu élevé dans lesquels une livraison des commandes en temps voulu et des contrôles qualité fiables sont essentiels.

20/11/2012


La chaîne de valeur du riz au Kenya au regard des producteurs de riz

R.A. Emongór, F.M. Mureithi, S.N. Ndirangu, D.M. Kitaka et B.M. Walela. 12e Conférence scientifique biennale du KARI, KARI, Kenya. 2010.Cette étude de la chaîne de valeur du riz a été menée de juin à août 2009. Un échantillon représentatif d’agriculteurs, de meuniers, de négociants et de fournisseurs de services a été sélectionné et interrogé à l’aide d’un questionnaire structuré. Des méthodes informelles telles que des interviews d’intervenants clés, des discussions de groupes témoins et des données secondaires ont été utilisées pour compléter les données recueillies au moyen de questionnaires structurés. Les résultats ont montré que, du côté du producteur, la production de riz nécessitait un emploi intensif d’intrants agricoles, comme la main-d’œuvre, les engrais et les semences, que la plupart des agriculteurs n’utilisaient pas de manière optimale en raison des coûts élevés que cela impliquait. Les contraintes majeures pesant sur les producteurs de riz étaient le manque de crédit, l’absence ou le faible niveau des services de vulgarisation et de recherche ainsi que la fourniture insuffisante d’eau d’irrigation dans les projets d’irrigation. La production de riz dans tous les écosystèmes s’est avérée rentable, même si la riziculture irriguée était plus rentable que la riziculture pluviale.

20/11/2012


Technologies du riz : choix stratégiques et orientations

M. Hossain, M. Asaduzzaman, M.A. Sattar Mandal, U. Deb et S. Jones. BIDS Policy Brief n° 0903. 2009.Ce bulletin aborde les enjeux liés à l’autosuffisance alimentaire nationale au Bangladesh face aux nouveaux défis dans le secteur agricole. Une approche clé consiste à développer de nouvelles technologies agricoles, qui permettent une production alimentaire moins coûteuse (en diminuant le coût unitaire de la production) tout en employant des méthodes respectueuses de l’environnement. Les nouvelles technologies du riz concernent les exploitations de toute taille (les petits agriculteurs et les agriculteurs marginaux peuvent cultiver les nouvelles variétés et en tirer profit au même titre que les gros exploitants) et ont été largement adoptées par toutes les catégories d’agriculteurs. La mise au point de technologies pour les zones agro-écologiques défavorables est désormais un objectif prioritaire. La sélection de riz hybride axée sur le système de culture et les environnements défavorables, comprenant la tolérance à l’arsenic, la protection des terres arables et l’amélioration de la fertilité des sols sont des approches scientifiques clés pour optimiser la chaîne de valeur.

20/11/2012


Analyse de la chaîne de valeur du blé et du riz en Uttar Pradesh, Inde

S. McCarthy, D. Singh et H. Schiff. ACDI/VOCA pour World Vision, Partenariat pour l’innovation et la connaissance en agriculture. 2008.Cette analyse recense les obstacles majeurs suivants : pénurie d’engrais, manque de connaissances en matière de culture et de pratiques post-récolte, de gestion et d’irrigation des sols, faibles liens horizontaux, manque d’intégration verticale et distorsion du marché. Les suggestions sont notamment l’amélioration du stockage sur l’exploitation et l’élaboration de classements et de normes. Concernant la manipulation post-récolte, il est possible de réduire les pertes au stockage par la formation aux techniques de stockage sur l’exploitation qui recourent à des solutions technologiques existantes appropriées et par un emploi correct des produits chimiques pour lutter contre les nuisibles dans les aires de stockage.

20/11/2012


Analyse quantitative de la chaîne de valeur

J. Keyser et H. Tchale. Banque mondiale, Policy Research Working Paper 5242. 2010.Ce document analyse la compétitivité des produits agricoles de base du Malawi (tabac, maïs, coton et riz) en se basant sur les prix en vigueur lors de la saison agricole 2007/08. Il adopte une méthodologie quantitative appliquée à la chaîne de valeur pour évaluer les perspectives du pays en matière de compétitivité et évoque des maillons faibles le long de la chaîne de valeur qui méritent une attention particulière afin d’améliorer la compétitivité commerciale. Le Malawi ne dispose pas d’avantage concurrentiel dans la production de maïs et de riz destinée à l’exportation. Dans ces conditions, il devrait plutôt poursuivre une stratégie de substitution des importations pour ces céréales, et ne cibler le marché de l’exportation que lorsque les possibilités offertes par le marché régional s’y prêtent. Le coût élevé des intrants entraîne une utilisation insuffisante des engrais et des semences améliorées. Au fil du temps, la faible adoption de technologies améliorées aboutit à une sous-capitalisation du secteur, ce qui a tendance à enrayer toute innovation technologique et institutionnelle. Une transformation technologique plus rapide est nécessaire pour atteindre une croissance de la productivité.

20/11/2012


La chaîne de valeur du riz dans le district de Métemma, Nord-Gondar, Éthiopie : enjeux et opportunités d’innovation

B.K. Gebremeskel. Thèse présentée à l’Université d’Addis-Abeba, Éthiopie. 2010.Le riz est une culture nouvelle dans toute l’Éthiopie, en particulier dans la zone d’étude de Métemma. Il existe un immense territoire qui se prête à la production de riz et il y a une forte demande de la part des consommateurs. Néanmoins, le secteur rizicole reste sous-développé. De nombreux facteurs institutionnels, organisationnels et technologiques ont été avancés pour expliquer les déficiences dans la production et l’utilisation du riz. De multiples acteurs publics et non publics sont impliqués dans la chaîne de valeur du riz, de l’approvisionnement en intrants en amont aux consommateurs en aval, chacun jouant un rôle différent mais avec peu de coordination ou de concertation. Le manque de technologies pour la transformation post-récolte (polissage du riz), l’accès limité aux intrants, l’approvisionnement difficile en intrants, les attaques sévères de termites, l’absence d’un marché du riz bien développé, la forte demande en main-d’œuvre pour la gestion des cultures et l’absence d’organe responsable de la coordination freinent l’innovation.À l’inverse, la sensibilisation accrue des agriculteurs à la disponibilité de variétés de riz améliorées, l’existence de sols et de conditions climatiques favorables, la présence d’une demande importante de la part des consommateurs et un soutien institutionnel plus important des organisations gouvernementales et des ONG ont été cités comme étant des opportunités d’innovation. Il est nécessaire de créer des plateformes et des partenariats entre les acteurs de la chaîne de valeur afin d’instaurer un environnement favorable au partage d’informations et de connaissances et à la résolution des problèmes existants tels que la manque de technologies de polissage du riz et de services d’approvisionnement en intrants.

20/11/2012