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Le riz Dista de Madagascar

Le riz constitue l’aliment de base de la population malgache et le riz « Dista » – qui doit son nom au paysan qui l’a découvert – est cultivé dans la province de Toamasina, près du lac Alaotra (sur le plateau central, au nord de Madagascar). Ce riz rose pâle, aux saveurs de cannelle, de girofle et de muscade, est très nutritif et permet de doubler les rendements par rapport aux autres variétés. Le riz Dista se broie moins lorsqu’il est décortiqué, ce qui permet de réduire les pertes post-récolte et d’améliorer les revenus des paysans. Cette variété de riz est prisée pour une autre raison : il peut être cultivé en système intensif (http://sri.ciifad.cornell.edu/index.html) (SRI – système de riziculture intensif). Le SRI préconise la transplantation de jeunes plants de riz à raison de un plant par trou, l’ajout de compost organique, le désherbage fréquent et le contrôle du niveau de l’eau afin d’aérer les racines. Cela permet de renforcer la croissance des racines profondes pour aider la plante à mieux résister à la sécheresse et ainsi améliorer encore davantage sa saveur.(Source : Projet Nourrir la planète de l’Institut Worldwatch, 28 mars 2011)http://www.slowfoodfoundation.com/pagine/eng/presidi/dettaglio_presidi.lasso?-id=208&-nz=&-tp=

4/05/2011


Culture de la canne à sucre : opter pour des techniques plus économes en eau

Lorsque l'innovation porte ses fruits. En 2007, le bureau régional du Fonds mondial pour la nature en Inde (WWF Inde) a lancé le projet intitulé « Réduire l'impact des cultures polluantes et nécessitant de grandes quantités d'eau : promouvoir la gestion durable des ressources en eau douce pour assurer les moyens de subsistance des communautés pauvres dans le bassin de la Godavari en Inde ». 'Reducing the Impact of Water-intensive and Polluting Crops: Securing sustainable sources of freshwater to support the livelihoods of poor communities in the Godavari Basin' in India. Inter Press Services annonce que les agriculteurs ayant adopté des techniques d'irrigation économes en eau réalisent une économie de 30 % d'eau par rapport à une utilisation normale. Ce projet vise à promouvoir l'adoption de bonnes pratiques de gestion, les pratiques agricoles qui optimisent les piliers de la durabilité : la responsabilité sociale, l'intégrité environnementale et la viabilité économique. Ces pratiques comprennent l'amélioration des techniques de plantation (période, méthode, sélection de variétés adaptées et d'un sol approprié, espacement optimal et traitement des semences), l'application d'engrais, le type d'irrigation, le drainage des sols et les techniques de contrôle des adventices. Les pratiques de gestion durable sont indispensables à la culture de la canne à sucre qui, selon les chiffres de WWF Inde, occupe seulement 4 % des terres de l'état du Maharashtra mais réclame une irrigation très importante (près des deux tiers des ressources en eau de la région). (IPS, 10/5/2011)

14/06/2011


Afrique de l'Ouest : Rainwatch garde un œil attentif sur les précipitations

Des chercheurs financés par l'agence américaine responsable de l'étude des océans et de l'atmosphère (NOAA) espèrent que leur nouveau système d'information géographique (SIG) aidera les agriculteurs ouest-africains. Rainwatch est un prototype de SIG qui surveille les pluies de mousson et permet de cartographier les caractéristiques des précipitations saisonnières. Les informations recueillies sont cruciales dans la mesure où l'Afrique subsaharienne est beaucoup plus dépendante des précipitations que n'importe quelle autre région du globe. Paradoxalement, elle dispose d'un réseau de stations de surveillance des précipitations peu développé et les délais entre collecte de l'information et mise à disposition des utilisateurs sont une énorme contrainte. Rainwatch permet de rationnaliser et de simplifier les principaux aspects de la gestion des données pluviométriques (extraction, traitement et visualisation). Sa simplicité est son atout majeur – toutes les interfaces interactives, les symboles et les noms utilisés sont élémentaires et suffisamment explicites. En outre, le système peut être utilisé sur le continent africain sans aide extérieure (grâce à l'imagerie satellitaire et à la géo-information). Lors d'une démonstration probante (réalisée au Niger en 2009) impliquant sept stations pluviométriques, Rainwatch a montré un aperçu de ses capacités en matière d'acquisition, de gestion, d'interprétation et de dissémination de données pluviométriques. Le programme s'est poursuivi en 2010, avec le retour de précipitations abondantes. Il devrait désormais être mis en œuvre dans d'autres pays. Ce système a été conçu pour une plus grande efficacité et il est plus simple à opérer par rapport aux autres systèmes existants. C'est la raison pour laquelle les chercheurs espèrent que le programme sera adopté et utilisé à grande échelle à travers l'Afrique de l'Ouest, où d'autres systèmes de dissémination de données pluviométriques, plus complexes, n'ont connu qu'un succès limité.(NOAA, 12/5/2011)

14/06/2011


Surveillance des sécheresses en Afrique

Le manque de données hydrologiques denses in situ handicape l´observation et la surveillance des sécheresses dans le monde. Ceci est particulièrement problématique dans les régions en développement, comme en Afrique, où l´information sur l´eau est quasi inexistante sur le terrain dans de nombreuses régions, alors qu´elle est le plus nécessaire. Une solution possible consiste à utiliser un cadre de modélisation associant télédétection par satellite et information in situ pour obtenir des estimations régulières physiquement et continues spatialement et temporellement sur le cycle de l´eau et les sécheresses. L´Université de Princeton, en collaboration avec l´UNESCO, a mis au point un système de surveillance des sécheresses basé sur ce cadre de modélisation, associé à une interface utilisateur web. Fondé sur la modélisation hydrologique à grande échelle, ce système absorbe les données disponibles pour fournir une évaluation en temps réel du cycle de l´eau et des conditions de sécheresse et replace ces données dans le contexte des enregistrements depuis 1950. Les données sont disponibles en ligne pour les recherches sur les sécheresses et un usage opérationnel afin d´améliorer les évaluations de la sécheresse sur le terrain.

1/05/2012


Nouvel Institut de l’Université panafricaine pour les sciences de l’eau et de l’énergie

L’Institut de l’Université panafricaine pour les sciences de l’eau et de l’énergie (PAUWES), basé à l’Université de Tlemcen, en Algérie, propose deux programmes d’études supérieures de classe mondiale : un master en sciences de l’eau et un master en sciences de l’énergie. Il est doté d’infrastructures ultramodernes et propose un enseignement technique et politique dispensé par des professeurs et des experts de renommée internationale, ainsi que des possibilités de travail en réseau et de bourses pour les étudiants et les chercheurs.   

30/06/2014