Knowledge for Development

Développements


CE-ADR : Amélioration du système d’étiquetage qualité

La Commission européenne souhaite apporter des améliorations au système d’étiquetage qualité qu’elle emploie pour les produits agricoles et alimentaires traditionnels. Ce système aide à protéger et à promouvoir les noms de marque des produits agricoles et alimentaires traditionnels européens. Depuis sa création en 1992, le système enregistre les produits sous l’un de trois labels : appellations d’origine protégées, indications géographiques protégées et spécialités traditionnelles garanties. La Commission a émis en décembre 2010 une proposition regroupant diverses mesures législatives dite « Paquet qualité 2010 » visant à rationnaliser le système et à faciliter la compréhension des concepts et l’emploi des étiquettes.Le Paquet qualité met en place une politique générale cohérente sur les systèmes de certification, les conditions d’ajout de valeur pour les qualités de produits agricoles, et les normes de produits, couvrant les différents aspects de la qualité, depuis la conformité à des normes minimales jusqu’à la production de produits hautement spécifiques. Le Paquet qualité comprend un nouveau « Règlement relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles », une nouvelle orientation générale sur les normes de commercialisation applicable aux produits agricoles et de nouvelles « Directives sur les pratiques optimales » concernant les systèmes de certification volontaire. Pour l’avenir, la Commission a fait connaître son intention de poursuivre l’étude des problèmes que doivent affronter les petits producteurs pour participer aux systèmes de qualité de l’Union, ainsi que les producteurs de montagne pour commercialiser leurs produits. Pour les agriculteurs et les producteurs de denrées alimentaires de l’ACP, des normes de qualité nationales ou régionale pourraient les aider à commercialiser leurs produits à l’étranger. L’initiative de la CE pourrait établir une situation de référence pour le processus de certification de la qualité et appuyer les pays ACP dans leurs efforts visant à accroître les exportations de produits agricoles de qualité reconnue. Toutefois, les pays ACP devront améliorer leur infrastructure matérielle et humaine pour tirer parti des opportunités. (Source : Site web CE-ADR, 15 février 2011)

29/03/2011


Traitement des cultures alimentaires : les perspectives d'avenir pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée

Le blog de Malum Nalu présente entre autres une série d'articles exclusifs sur l'agriculture en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont un texte rédigé par Joel Waramboi, chercheur principal de l'Institut national de recherche agricole (NARI) de PNG. Waramboi explique en détail les progrès réalisés dans le secteur agricole, notamment en termes de volumes récoltés et de diversification des cultures. Il plaide en faveur d'un renforcement des capacités dans le domaine des technologies post-récolte dans le pays en prenant notamment l'exemple de la patate douce. Cet article est riche d'informations pertinentes et met en exergue le travail et les efforts du NARI. D'autres articles récents sur l'agriculture en Papouasie-Nouvelle-Guinée sont également disponibles sur ce blog. (Malum Nalu, 16/11/2011)

12/01/2012


La région Pacifique adopte une nouvelle technique de pressage de la pulpe de noix de coco

Les marchés internationaux de l’huile de noix de coco vierge ont connu un essor rapide au cours de la dernière décennie. Le Dr Dan Etherington (entrepreneur des îles Salomon), en collaboration avec le CSIRO (Australie) et des collègues de l’Université nationale australienne (ANU), a mis au point une nouvelle technique artisanale de pressage à l’épreuve des intempéries pour les pays de la région Pacifique qui produisent une huile de noix de coco d’excellente qualité. Lors d’un atelier de formation organisé en mars 2012, les producteurs d’huile de noix de coco ont pu découvrir la certification « agriculture biologique » et les processus de contrôle qualité basés sur les principes de l’analyse des risques et des points de contrôle critiques, ou HACCP. (Crawford Fund, 03/2012)

31/05/2012


CIRAD : nouveau site web pour la plate-forme de technologie agroalimentaire

La plate-forme de technologie agroalimentaire du CIRAD est spécialisée dans le domaine du génie des procédés alimentaires en lien avec les pays du Sud. Elle propose trois principaux volets d’activités : recherche, formation et partenariat avec les entreprises. Le site Internet de la plate-forme présente l’infrastructure et les moyens en décrivant les plateaux et les équipements. Il rend compte de l’activité de la plate-forme au travers d’actualités et d’un calendrier de travail. La plate-forme est ouverte aux chercheurs, aux organismes de formation aux entreprises désirant externaliser une thématique de recherche aux porteurs de projets souhaitant valoriser une compétence ou créer leur produit. (CIRAD, 14/5/2012)

11/07/2012


Un projet européen pour une production et une distribution plus durables des produits alimentaires

Le projet SENSE (Harmonised Environmental Sustainability in the European food and drink chain) rassemble des chercheurs, des producteurs, des transformateurs et des distributeurs afin de développer une approche harmonisée pouvant être utilisée pour évaluer l´impact environnemental des produits alimentaires avec efficacité et précision. Le projet SENSE (7e PC) vise à contribuer à l´engagement du secteur de l´alimentation et des boissons pour des méthodes de production, de transformation et de distribution écologiquement durables. La situation actuelle montre clairement la nécessité de disposer d´outils permettant de réduire l´impact environnemental de cette industrie tout au long de la chaîne de valeur, depuis la production et la transformation jusqu´à la distribution commerciale. Les membres de SENSE s´attacheront en particulier à créer une méthodologie pouvant être appliquée aux secteurs des jus, des produits laitiers, de la viande et de l´aquaculture, choisis pour leur importance dans les marchés européens. (EurekAlert, 22/02/2012)

1/05/2012


Des outils manuels pour produire de la farine sans gluten à partir du fruit frais de l’arbre à pain

L’arbre à pain (Artocarpus altilis) est une culture vivrière à haut rendement sous-utilisée qui pousse en abondance dans de nombreux pays tropicaux en proie à la malnutrition, dont Haïti, les Philippines et l’Inde. Le fruit de l’arbre à pain est riche en hydrates de carbone et sa production nécessite peu d’intrants agricoles. Compte tenu de leur durée de vie réduite après récolte, la plupart des fruits ne sont pas consommés, même dans les communautés touchées par un degré extrême de malnutrition. Compatible Technology International (CTI) a mis au point un ensemble d’outils manuels qui peuvent être utilisés par les villageois eux-mêmes pour produire de la farine sans gluten à partir des fruits frais de l’arbre à pain. Parmi ces outils figurent notamment un déchiqueteur, un séchoir et un broyeur. Cette farine peut être utilisée pour préparer des gâteaux et d’autres produits comme substitut ou en supplément de la farine de blé, beaucoup plus chère. Ces outils seront prochainement testés au Breadfruit Institute of the National Tropical Botanical Garden à Hawaii, à la fin de l’année 2012. CTI utilisera les données qui y auront été collectées, ainsi que celles recueillies à Haïti (un projet utilisant l’outil), pour aider les entreprises communautaires à rendre économiquement viable ce modèle.(Via agro.biodiver.se, 8/2012)

14/09/2012


L’Australie finance un projet visant à produire des feuilles de placage en bois de cocotier dans les îles du Pacifique

Un nouveau projet de recherche de quatre ans vise à développer les techniques, les processus et l’expertise nécessaires pour produire des feuilles et des produits de placage issus de cocotiers séniles dans certaines îles du Pacifique. Les départements forestiers de Fidji, des Samoa et des îles Salomon, ainsi que plusieurs firmes industrielles de la région, travaillent en partenariat sur ce projet qui est financé par le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR). Ce projet de recherche s’inscrit dans le prolongement d’un autre projet financé par l’ACIAR visant à améliorer la valeur et les possibilités de commercialisation du bois de cocotier, en vue de produire des parquets massifs de qualité destinés aux marchés étrangers.(Via agro.biodiver.se, 14/8/2012)

14/09/2012


Techniques de préservation plus douces des aliments

Il est possible aujourd’hui de conserver des aliments beaucoup plus longtemps qu’avant. Toutefois, les techniques comme la pasteurisation et la stérilisation affectent également la qualité des produits. La qualité nutritionnelle des aliments souffre de défauts majeurs, les produits ont moins d’arôme et le goût et l’odeur des aliments se dégradent parfois. Les nouvelles techniques de conservation, plus douces, des aliments permettent de préserver cette qualité. L’institut Food and Biobased Research du Centre universitaire et de recherche de Wageningen s’est associé à un groupe d’entreprises néerlandaises de l’industrie alimentaire pour explorer l’application de ces techniques.(Wageningen UR, 2/7/2012)

14/09/2012


Organisation de recherche scientifique des Samoa (SROS)

L’Organisation de recherche scientifique des Samoa (anciennement Institut de recherche et développement des Samoa - RDIS) est une nouvelle initiative gouvernementale qui se propose de mener des recherches scientifiques et techniques, et de mettre au point des technologies au profit de l’industrie et de l’économie des Samoa. Il s’agit d’une instance indépendante régie selon les dispositions du SROS Act de 2008. Elle a pour vocation d’aider les agriculteurs et les entreprises grâce à la recherche scientifique et technique dans le but d’apporter une valeur ajoutée aux ressources locales, en vue de stimuler l’économie nationale. Il est indispensable d’ajouter de la valeur à la production alimentaire des Samoa afin d’utiliser pleinement les ressources locales (produits agricoles), de générer des revenus, de créer des emplois et de réduire les importations. Il est également nécessaire d’exploiter les ressources énergétiques renouvelables dans le but de resserrer les coûts énergétiques élevés. Toutes les activités de recherche de l’organisation sont orientées vers ces objectifs. Les travaux de recherche du SROS sur la gestion des maladies post-récolte, entre autres, sont mondialement reconnus.http://www.sros.org.ws/default.aspx

14/09/2012


Diversité et méthodes de production de la courge cannelée (Telfairia occidentalis Hook F.) : le cas des producteurs de légumes à Makurdi (Nigeria)

Telfairia occidentalis est un légume indigène consommé par des millions de personnes au Nigeria. Les graines font l'objet d'une forte demande dans la mesure où elles servent à la production d'une huile alimentaire pour fabriquer de la margarine. Cependant, les producteurs commerciaux de la Middle Belt, zone intermédiaire entre le nord et le sud du Nigeria, s'approvisionnent en graines de Telfairia dans les États du sud-est du Nigeria. Ils affirment que les graines des accessions qui poussent dans cette région ne sont pas aussi viables que celles de la partie sud-est du pays. En conséquence, les graines sont peu abondantes et très onéreuses au moment du semis. Cette étude visait à mesurer la perception de la diversité par les agriculteurs et à déterminer l'état de la production de la courge cannelée dans le but de faciliter les études ultérieures et de lever ainsi tous les obstacles qui entravent la production des graines de Telfairia. D'après les résultats de l'étude, les exploitants agricoles - en majorité des femmes (78 %) - ont pu identifier deux cultivars (Ugwu-elu et Ugwu-ala) grâce à leurs caractéristiques distinctives : feuilles, tiges, fruits et graines. La culture a été réalisée sur de petits billons, avec deux graines plantées dans un trou d'environ 6 cm de profondeur, et un espacement de 31 x 45 cm, pour une population d'environ 71 700 plants par hectare. Cette culture n'a pas nécessité d'apport d'engrais ni de paillage. En revanche, il a fallu désherber puis irriguer. Il semble que la production de graines soit possible à Makurdi et que les obtenteurs puissent développer des variétés de graines de Telfairia.   (African Journal of Biotechnology, vol. 7, n° 8, 17/04/2008)

23/11/2012


Trouver un équilibre entre l'offre et la demande de produits naturels récoltés à l'état sauvage : les huiles lipidiques de Namibie

L'utilisation des huiles lipidiques extraites de plantes est particulièrement indiquée dans la fabrication des produits cosmétiques car elles sont très stables et peuvent donc supporter d'autres huiles sans devenir rances. Selon l'Institut des ressources naturelles (NRI) de l'Université de Greenwich, deux huiles extraites de graines de plantes poussant à l'état sauvage et récoltées de manière durable dans le nord de la Namibie revêtent un intérêt certain sur le plan commercial. L'huile de marula extraite des amandes situées dans la graine du fruit de Sclerocarya birreaet l'huile de ximenia extraite du noyau du fruit de Ximenia caffraont un potentiel commercial prometteur en tant qu'huiles cosmétiques. L'huile de marula est riche en antioxydants, l'huile de ximenia est particulièrement riche en acides gras insaturés essentiels pour les crèmes de nuit. Les défis auxquels ce projet fait face sont nombreux : la concurrence des huiles synthétiques équivalentes bon marché est forte sur le marché international, et les techniques post-récolte et les méthodes d'extraction sont rudimentaires. Des efforts en R&D permettraient d'augmenter le volume et d'améliorer la qualité de ces huiles extraites d'arbustes et d'arbres sauvages. De même, la variabilité climatique risque à long terme d'affecter la croissance et la récolte des fruits. Il s'agit d'un bel exemple de collaboration potentielle entre chercheurs, communautés rurales et organisations commerciales régionales pour remédier à l'anémie des économies locales dans les pays en développement. (NRI, 24/10/2012)

23/11/2012


Nouvelle approche visant à accélérer la création de valeur ajoutée dans les produits agricoles en Afrique

Dans cet article, l’auteur s’interroge sur les raisons pour lesquelles tant de pays africains doivent importer des produits agricoles, transformés pour la plupart, alors qu’ils exportent en fait des quantités excédentaires de matières premières qui seront transformées ailleurs. Il explique que les réformes politiques devraient d’abord mettre l’accent sur les marchés et la demande au niveau des villes régionales afin de mettre un terme à cette aberration. L’auteur invite à promouvoir l’innovation et la croissance sur le segment transformation de la chaîne de valeur : infrastructures, transformation et conditionnement pour une distribution à l’échelon local, quantité et qualité plus appropriées des matières premières d’origine agricole. Il examine en outre le rôle des centres d’innovation agroalimentaire (mis en place par la Banque mondiale) qui proposent des offres de services globales aux entreprises axées sur la croissance.  http://www.thisisafricaonline.com/Policy/Accelerating-value-addition?ct=true (This Is Africa, 8/01/2013)

7/03/2013


L’agroalimentaire dans les Caraïbes

Le Professeur Neela Badrie, du Département de la production alimentaire de l’Université des West Indies, à Trinidad, a réalisé un rapport d’étude et de synthèse sur les entreprises agroalimentaires dans les Caraïbes. Le professeur note que les pays caribéens sont très dépendants des importations de produits alimentaires et que cette dépendance pourrait à l’avenir présenter des risques pour la sécurité alimentaire dans la région. Selon elle, aucune analyse approfondie de la qualité des denrées alimentaires importées n’a été réalisée. Les résultats de l’étude montrent que la plupart des entreprises développeraient leurs activités si les coûts associés aux installations, au transport et aux normes de sécurité sanitaire des aliments n’étaient pas si élevés. Certains transformateurs tendent à privilégier des créneaux de consommation particuliers et travaillent plus étroitement avec leurs clients afin d’évaluer leurs besoins.    Parmi les autres contraintes figurent le caractère saisonnier des approvisionnements, les niveaux élevés des pertes post-récolte, la qualité inconstante des matières premières et la qualité du marquage et du conditionnement des produits transformés à l’échelon local. Elle a avancé plusieurs suggestions concernant la modernisation du secteur : renforcer les liens et les pratiques entre agriculteurs et production, améliorer les installations, déterminer des options de financement, améliorer l’étiquetage des denrées alimentaires, former aux normes de sécurité, rationaliser la réglementation régissant la salubrité des aliments et mettre en ouvre des stratégies marketing plus innovantes.  http://www.rienet.net/ri_.cfm?cat_=Research%20Update&ID=645  (RIENetwork, 01/2013)

7/03/2013


GIS helps reduce postharvest loss during transportation

Un chercheur ghanéen a conçu un programme informatique combinant des données satellitaires météorologiques avec des données sur les conditions de circulation sur différents axes routiers. Des informations sur le trafic, les heures de départ idéales et le nombre d’arrêts (souvent illégaux) viennent compléter ces données. Un système qui donne priorité à la vitesse, aux routes planes et en bon état, et permet d’éviter les embouteillages et les longues files d’attente aux postes-frontière. Grâce à une réduction des pertes, les négociants paieront davantage les producteurs et vendront moins cher leurs tomates.  (Good Governance Africa, 01/06/2013)

2/07/2013


3e Conférence internationale ISHS/UWI/CTA sur la gestion post-récolte et la qualité des produits horticoles sous les tropiques

« Initiatives technologiques post-récolte destinées à améliorer la sécurité alimentaire et l’accès aux marchés » Dates : 1-5 juillet 2013 Lieu : Hyatt Hotel, Port d’Espagne (Trinité-et-Tobago) Le Groupe de travail sur la gestion post-récolte de la Société internationale pour la science horticole (ISHS) organise une conférence intitulée « Gestion post-récolte et qualité des produits horticoles sous les tropiques ».

lundi 01 juillet 2013 - vendredi 05 juillet 2013


Rapport de synthèse de l’atelier de planification stratégique – « Technologies post-récolte : renforcer l’engagement des instituts du savoir dans les processus de RAD »

L’atelier de planification stratégique sur les technologies post-récolte du CTA s’est tenu en août 2013 comme prévu. L’objectif était de faire le point sur les résultats et les enseignements tirés des études de cas commissionnées par le CTA et réalisées à Trinité-et-Tobago, au Ghana et au Sénégal, et d’autres initiatives destinées à éclairer les futures politiques et pratiques de post-récolte. Des présentations et des messages clés sont disponibles. Un rapport de synthèse et une note d’orientation sont en cours de préparation et seront mises à disposition ultérieurement.

lundi 12 août 2013 - mercredi 14 août 2013


Une nouvelle génération de colorants alimentaires naturels remplace les couleurs synthétiques traditionnelles

Lors de la 246ème réunion et exposition de l’American Chemical Society (ACS), les orateurs ont décrit dans quelle mesure les couleurs naturelles utilisées il y a des  siècles font leur grand retour afin de répondre à l’évolution des préférences des consommateurs et des besoins des fabricants, mais aussi face aux bénéfices sur  notre santé que ces substances riches en antioxydants peuvent avoir. L’industrie des couleurs naturelles pour les aliments et les boissons se développe et l’un des  principaux changements est l’apparence proprement dite des légumes racines, comme les carottes noires et les patates douces à chair violette, qui sont cultivées  spécifiquement pour cette filière en pleine expansion. Ces cultures (jusqu’à présent) négligées et sous-utilisées sont devenues des produits de base agricoles,  comparés aux fruits, comme le raisin, cultivés à d’autres fins et utilisés comme couleurs secondaires.      http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-09/acs-psp082113.php    (EurekAlert, 08/09/2013)   

20/09/2013


L’innovation dans les techniques de mesure permet une prévention efficace des pertes post-récolte

Steve Sonka, Directeur de l’Institut ADM pour la prévention des pertes post-récolte, Centre de recherche de l’Université de l’Illinois (Urbana-Champaign), écrit un billet  intitulé « L’innovation dans les techniques de mesure : perspectives et pratiques », dans lequel il examine les moyens possibles de faire face au manque de  disponibilité des données nécessaires pour évaluer les pertes post-récolte. Sonka explique que, pour les décideurs chargés d’évaluer les politiques nationales de  l’alimentation, les petits exploitants agricoles ou les gestionnaires tout au long de la chaîne alimentaire, le rapport coût/bénéfice des techniques de mesure n’a en  aucun cas justifié une collecte à grande échelle de données pertinentes. Selon lui, l’innovation dans ce domaine, qui permettrait une prévention plus efficace des  pertes post-récolte, nécessite de capitaliser dans de nouvelles technologies, et notamment les technologies de l’information et de la communication (TIC), comme la  téléphonie mobile et les plates-formes de réseaux sociaux. Il suggère un effort vigoureux qui permettra d’adapter les technologies qui ne sont pas initialement  destinées à l’agriculture, d’adopter des techniques analytiques sophistiquées et d’aligner les mesures incitatives pour concevoir des méthodes de mesure efficaces.     http://publish.illinois.edu/phlinstitute/2013/08/28/innovation-in-measurement-perspective-and-practice/      (ADM PHL Institute, 28/08/2013)     

20/09/2013


Réduire de moitié et quantifier les déchets alimentaires

Les représentants de la filière agroalimentaire en Europe ont encouragé leurs organisations à réduire le gaspillage de nourriture, conformément à l’objectif de la Commission européenne de  réduire de moitié les déchets alimentaires comestibles d’ici 2020. Une approche axée sur le cycle de vie est en cours d’élaboration pour les produits essentiels. En Australie, l’étude,  intitulée « Le rôle des emballages pour réduire au maximum le gaspillage alimentaire dans la chaîne d’approvisionnement du futur », de l’Université RMIT à Melbourne, a abordé la question  de la provenance géographique et des causes du gaspillage alimentaire à tous les stades de la chaîne d’approvisionnement de produits frais et transformés. Les recherches ont permis  d’identifier certaines opportunités permettant à la filière de lutter contre le gaspillage alimentaire grâce à un système complet comprenant trois types d’emballage (primaire, secondaire et  tertiaire). 

31/07/2013


Tonga : nouveaux emballages pour les produits agricoles d’exportation

Le programme « Accès au marché horticole et agricole du Pacifique » (PHAMA), en partenariat avec les bureaux du Pacific Islands Trade & Invest (PT&I) en Nouvelle-Zélande, a développé  un nouveau matériau d’emballage (sacs plastique) et conçu des étiquettes autocollantes pour les plantes racines et tubercules alimentaires (manioc) surgelés au Tonga. Principalement  conçu pour aider les producteurs à répondre aux normes et exigences de conformité sur les marchés néozélandais et australien, ce nouvel étiquetage pourrait bien accroître l’avantage  concurrentiel des produits agricoles d’exportation du Tonga. Quatre sociétés exportatrices ont été sélectionnées pour tester ce nouveau matériau d’emballage.(Pacific Periscope, 08/07/2013)

31/07/2013