Knowledge for Development

Développements


Au-delà de N et P : vers une perspective écologique des ressources terrestres et des apports d’engrais plus efficaces en Afrique subsaharienne

Les résultats initiaux d’essais expérimentaux sur plusieurs éléments nutritifs de végétaux présents dans le sol montrent que la proportion exprimée sous forme de ratios a un impact sur le rendement des cultures plutôt que sur les niveaux absolus, ce qui indique l’existence de relations complexes entre nutriments. Ces ratios sont particulièrement importants parmi Ca, Mg et K, entre P et les micronutriments et parmi les micronutriments eux-mêmes. Ils gouvernent la diversité écologique de la végétation et la configuration spatiale des sols. Il est donc crucial d’inclure tous les éléments nutritifs essentiels dans la recherche agronome et sur les engrais. Les montants limités des ratios optimaux des (micro)nutriments combinés aux propriétés chimiques des sols locaux peuvent influer considérablement sur les rendements et améliorer l’efficacité des apports d’engrais. (Centre de recherche virtuelle sur les engrais, 2015)

10/03/2015


Gouvernance de la science, de la technologie et de l’innovation pour la sécurité alimentaire en Afrique : un cadre conceptuel pour élaborer des indicateurs

John Ouma-Mugabe, Professeur, Politique de la science et de l’innovation, Université de Pretoria, Afrique du Sud   John Mugabe estime qu’en dépit de l’importance croissante de la gouvernance de la science, de la technologie et de l’innovation, il n’existe aucun outil conceptuel ou indicateur testé de façon empirique – quantitatif ou qualitatif – permettant de bâtir l’assise factuelle nécessaire compte tenu de la complexité des interactions science-technologie-société.   

8/03/2015


Version électronique de l’instrument d’audit pour la sécurité alimentaire dans l’enseignement supérieur (AIFSHE)

L’instrument d’audit pour la sécurité alimentaire dans l’enseignement supérieur (AIFSHE), élaboré conjointement par le CTA, l’Université de Wageningen et des universités ACP partenaires, est un outil open source désormais disponible en ligne. Le CTA a entamé en 2013 une collaboration avec le Groupe Enseignement et Etude des compétences et le Centre d’expertise pour le développement durable et la sécurité alimentaire du Centre de recherche et de l’Université de Wageningen, dix universités ACP, le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) et des réseaux universitaires régionaux sur le continent africain (ANAFE, RUFORUM, TEAM Africa) afin de développer l’outil open source AIFSHE. En 2014, sa version provisoire a été utilisée dans les universités ACP afin d’effectuer un audit des programmes de sécurité alimentaire et de déterminer leur vision pour l’avenir. Depuis lors, l’outil a été actualisé puis validé par plusieurs vice-chanceliers, directeurs et doyens lors de forums régionaux en Afrique et dans les Caraïbes, et a été traduit en Français. L’outil est une adaptation de l’instrument d’audit de la durabilité dans l’enseignement supérieur (AISHE), qui permet aux universités de mener leurs propres évaluations et d’assurer le suivi des changements au fil du temps sur la base de 20 critères utilisés dans le cadre du protocole d’évaluation AIFSHE. Si vous souhaitez accéder à l’outil en ligne, envoyez-nous un courriel à l’adresse cta@cta.int, référence outil AIFHSE, à l’attention de Judith Francis.

8/03/2015


Groupe de travail conjoint EIARD–SCAR sur la recherche agricole pour faire face aux défis mondiaux : principes stratégiques

le Groupe de travail stratégique EIARD–SCAR sur la recherche agricole pour faire face aux défis mondiaux (ARCH) a récemment mis à jour les principes stratégiques de la RA et de la RAD, ainsi que leurs interactions. La recherche agricole axée sur les besoins en Europe et la Recherche agricole pour le développement (RAD) dédiée à la collaboration avec et dans les pays en développement  sont de plus en plus interdépendantes compte tenu de l’ampleur des défis mondiaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et l’accès aux ressources naturelles. Alors que les Objectifs du développement durable (ODD) vont prendre la suite des actuels Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). L’objectif étant de forger des alliances stratégiques de recherche durables pour faire face aux grands défis mondiaux.   (PAEPARD, 25/01/2015)

8/03/2015


Nouveau portail AfricaFertilizer.org : informations sur le marché des engrais au service de la sécurité alimentaire en Afrique

Le nouveau site web www.africafertilizer.org permet aux agriculteurs d’avoir accès aux meilleures informations disponibles sur le marché et pourrait offrir l’opportunité de lancer une révolution verte en Afrique. Ce site est un outil performant comportant de nombreuses statistiques consultables, des médias divers, des informations sur le marché, des catalogues de produits et des répertoires d’entreprises. Il fournit aux agriculteurs et aux décideurs les outils techniques dont ils ont besoin pour améliorer les perspectives de développement agricole en Afrique. Facile à utiliser et convivial, ce site web contient des informations sur l’usage des engrais sur le continent et à travers le monde, ainsi qu’une collection d’informations utiles sur le marché des engrais en Afrique afin d’étayer les analyses rigoureuses de données.    (IFDC, 10/02/2015)

7/03/2015


Adaptation axée sur les écosystèmes pour renforcer la sécurité alimentaire dans les petits Etats insulaires en développement de la région de l’Atlantique

Adaptation axée sur les écosystèmes pour renforcer la sécurité alimentaire dans les petits Etats insulaires en développement de la région de l’Atlantique, de l’océan Indien, de la mer Méditerranée et de la mer de Chine méridionale : intégrer les savoirs externes et locaux   Cet article examine de façon critique les approches d’adaptation axée sur les écosystèmes pour renforcer la sécurité alimentaire dans des conditions de changement climatique, notamment dans les petits Etats insulaires en développement de la région de l’Atlantique, de l’océan Indien, de la mer Méditerranée et de la mer de Chine méridionale. L’accent est mis sur l’intégration de différentes formes de savoirs. Les auteurs ont passé en revue les approches d’adaptation axée sur les écosystèmes actuelles pour renforcer la sécurité alimentaire, examiné les méthodes qui permettent d’intégrer les savoirs locaux et externes, et identifié les principales lacunes et actions en matière d’adaptation axée sur les écosystèmes visant à renforcer la sécurité alimentaire dans la région et éventuellement au-delà. Afin de combler ces lacunes, ils suggèrent un certain nombre d’interventions dont : l’identification et la combinaison des savoirs, l’apprentissage mutuel et les leçons du passé, en se basant sur l’expérience acquise à l’échelon local, et le suivi-évaluation régulier des progrès accomplis.    (Sustainability, 26.08.2014)

22/02/2015


Réduire les écarts de rendement entre les systèmes agricoles conventionnels et biologiques

Selon Lauren Ponisio et ses collègues du Département des sciences environnementales de l’Université de Californie, deux pratiques de diversification agricole – les cultures multiples et la rotation des cultures – réduisent de façon significative les écarts de rendement entre les systèmes agricoles conventionnels et biologiques. Ils ont réexaminé la question de savoir dans quelle mesure l’agriculture biologique pouvait contribuer à la production alimentaire mondiale et comparé les rendements entre le biologique et le conventionnel au moyen de méta-bases de données trois fois plus importantes que celles qui ont été utilisées auparavant (115 études contenant plus de 1 000 observations) et d’un nouveau cadre analytique hiérarchique tenant mieux compte de l’hétérogénéité et de la structure des données. Leur analyse approfondie semble indiquer que des investissements appropriés dans la recherche agro-écologique afin d’améliorer les systèmes de production biologique permettraient de réduire considérablement ou d’éliminer les écarts de rendement pour certaines cultures ou régions.   (The Royal Society Publishing, 10.12.2014)

22/02/2015


Des chercheurs sélectionnent un haricot igname riche en nutriments

Le haricot igname d’Afrique est une culture orpheline à haute valeur nutritive sous-évaluée par les décideurs politiques. Les obtenteurs du Département de production agricole de l’Université Makerere ont sélectionné des haricots ignames pour mettre au point des variétés savoureuses ne contenant aucune substance toxique et adaptées aux zones agroécologiques de savane à hautes herbes. 31 nouvelles accessions ont été incluses dans la banque de gènes du CGIAR's Potato Center (CIP), et quelque 60 variétés cultivées par des paysans sont à présent stockées au CIP. Les chercheurs de l’Université Makerere et du NARO sont convaincus que le haricot igname contribuera à assurer la sécurité alimentaire parce qu’il est riche en protéines, en hydrates de carbone, en zinc et en fer, et qu’il améliore la fertilité du sol.    (FarmBizAfrica, 11/10/2014)

31/12/2014


Intensification durable de l’agriculture européenne

Ce rapport comporte la première analyse systématique de l’intensification durable du secteur agricole en Europe et indique que cela doit être le paradigme dans lequel la future politique agricole doit être élaborée au sein de l’UE. Trois points clés sont soulevés. Premièrement, l’intrant agricole qui doit être intensifié dans toute l’Europe est le suivant : les connaissances par hectare. Autrement dit, les connaissances en matière de gestion des écosystèmes délicats, les connaissances pour veiller à ce que les populations de pollinisateurs puissent se développer, les connaissances pour faire en sorte que la gestion de l’eau puisse contribuer à réduire au minimum les risques d’inondation, ainsi que les connaissances visant à produire plus de nourriture à l’hectare. Deuxièmement, l’UE doit élaborer un instrument de mesure des performances environnementales de l’agriculture. Il serait souhaitable de pouvoir s’inspirer d’une série d’indicateurs déjà développés, comme par exemple les indicateurs IRENA du Centre commun de recherche. Et troisièmement, outre une meilleure application des réglementations existantes en matière d’environnement et l’application de mesures politiques dans le cadre de la PAC, les changements de pratiques agricoles devront être initiés par les agriculteurs et les intervenants privés eux-mêmes. Ce rapport a été élaboré à l’initiative de la Fondation RISE (Rural Investment Support for Europe), reconnue d’utilité publique, et diffusé par le Centre d’études politiques européennes (CEPS).    (PAEPARD, 24/06/2014)

27/11/2014


Plantes sauvages comestibles sous-utilisées dans le district de Chilga, nord-ouest de l’Éthiopie : gros plan sur les plantes ligneuses sauvages

Dans cet article, Mekuanent Tebkew, de l’Université de Gondar, et ses collègues d’autres universités éthiopiennes présentent le compte rendu d’une étude sur la distribution, la diversité, le rôle, les conditions de gestion (et les connaissances traditionnelles associées) des plantes sauvages comestibles sous-utilisées au nord-ouest de l’Éthiopie. En dépit du nombre extraordinaire de zones écologiques et de la diversité végétale, la diversité des plantes est menacée en raison du manque de capacités institutionnelles, de la pression démographique, de la dégradation des terres et de la déforestation. Ces plantes n’ont pas non plus fait l’objet d’une documentation adéquate. Les chercheurs ont découvert 33 plantes sauvages comestibles utilisées par les communautés locales pour compléter les aliments de base et combler les déficits alimentaires et à des fins récréatives. Dans la mesure où ces communautés n’appliquent que des pratiques de gestion de base à certaines de ces plantes sauvages comestibles, une attention particulière est préconisée afin de pérenniser les avantages offerts par ces plantes.    (Agriculture & Food Security, 26/08/2014)

29/10/2014


Une nouvelle étude retrace l’invasion des ravageurs de cultures

Les principaux pays producteurs de denrées alimentaires seront infestés de ravageurs d’ici le milieu du siècle si les tendances actuelles persistent. On compte parmi les ravageurs qui s’attaquent aux cultures : les champignons, les bactéries, les virus, les insectes, les nématodes, les viroïdes et les oomycètes. Telle est la principale conclusion d’une récente étude menée par Daniel Bebber et ses collègues de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni). À l’aide de bases de données mondiales permettant d’examiner les facteurs qui influent sur le nombre de pays infestés par les ravageurs et le nombre d’organismes nuisibles dans chaque pays, les chercheurs ont identifié les modèles et les tendances de leur propagation. Ils ont par ailleurs identifié les ravageurs qui seront sans doute les plus invasifs dans les années à venir, notamment trois espèces de nématodes à galles sous les tropiques, dont les larves infectent les racines de milliers d’espèces de végétaux ; Blumeria graminis, un champignon responsable de la septoriose du blé et d’autres céréales ; et le virus Citrus tristeza, qui avait déjà touché 105 des 145 pays producteurs d’agrumes en 2000.  (Global Ecology and Biogeography via Université d’Exeter, 27/08/2014)

29/10/2014


Evaluation internationale de la sécurité alimentaire, 2014-24

Ce rapport du Service de recherche économique du Ministère américain de l’Agriculture évalue et établit des prévisions concernant la sécurité alimentaire dans 76 pays à revenu faible et intermédiaire sur la base de deux déterminants clés : la production alimentaire et les capacités d'importation. Entre 2013 et 2014, dans ces 76 pays, le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire devrait diminuer de 9 %, pour passer de 539 millions de personnes en 2013 à 490 millions en 2014. Dans ces pays, le pourcentage de la population touchée par l’insécurité alimentaire devrait passer de 15,5 % en 2013 à 13,9 % en 2014. En Afrique, les changements susceptibles de se produire sont prévus en Tanzanie, au Tchad et à Madagascar.   (USDA, Juin 2014)

2/09/2014


Les frontières de la politique alimentaire : perspectives pour l'Afrique subsaharienne

Cet ouvrage est une compilation de rapports de recherche d’une série de colloques sur la sécurité alimentaire et les politiques alimentaires dans le monde, organisés entre 2010 et 2013 par le Centre pour la sécurité alimentaire et l’environnement de l’Université de Stanford. Il rassemble les contributions d’experts mondiaux dans les domaines de l’alimentation et du développement agricole. Ces experts examinent les principaux thèmes sur la faim et la pauvreté en milieu rural, la productivité agricole, les contraintes financières et climatiques qui pèsent sur l’agriculture, et les politiques alimentaires et agricoles. Bien que mettant l’accent sur l'Afrique subsaharienne, ce volume s’appuie par ailleurs sur les enseignements tirés dans d’autres régions du monde, notamment l’Asie.   (Centre pour la sécurité alimentaire et l’environnement de l’Université de Stanford, 7/07/2014)

2/09/2014


Changement climatique, eau et agriculture

Les prélèvements d’eau dans les rivières et les lacs pour l’irrigation, les usages urbains et les applications industrielles ont doublé au cours des quatre dernières décennies. Au niveau mondial, 1,2 milliard de personnes vivent en zone de pénurie hydrique. D'ici 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions en manque absolu d’eau, et les deux tiers de la population mondiale pourrait être en situation de stress hydrique. Ce rapport de l'OCDE examine les mesures possibles pour mettre un terme à ces tendances qui s’aggravent, dès aujourd’hui. Il indique que les stratégies visant à adapter la gestion de l’eau agricole au changement climatique doivent cibler cinq axes d’intervention, et les liens entre ces derniers : 1) au niveau des exploitations : adaptation des pratiques de gestion des ressources hydriques, des systèmes de culture et d’élevage ; 2) au niveau des bassins versants : adaptation des politiques sur l’offre et la demande en eau dans l’agriculture et avec les autres usagers de l’eau (urbains et industriels), et les écosystèmes ; 3) gestion des risques : adaptation des systèmes de gestion des risques aux sécheresses et inondations; 4) politiques et marchés agricoles : adaptation des politiques et des marchés agricoles actuels au changement climatique, et 5) interactions entre l'atténuation et l'adaptation de la gestion de l’eau agricole.     (OCDE, 19/06/2014)

2/09/2014


Les fondamentaux d’une agriculture durable ou la quête de la Toison d’Or

Cet article met en évidence les différents aspects du développement durable et identifie ses facteurs dans les domaines de l'agriculture, de la nature et de l'environnement, y compris au plan humain, culturel, social et politique, ainsi que les composantes du métabolisme, de la génétique, de l’énergie, de la gestion de l’environnement et de l’agriculture. Marc Janssens et ses collègues de l'Université de Bonn, en Allemagne, affirment que les approches axées sur la durabilité doivent être précisément documentées au moyen de paramètres exacts tout en évitant les éléments sociaux ou émotionnels non démontrés. Les ratios coût/bénéfice quantitatifs sont proposés en tant qu’indicateurs de la durabilité. L'article conclut que la durabilité constitue, dans une zone de conflit, un état idéal entre les changements environnementaux, l’évolution de la vie et les lois de la thermodynamique. Elle ne peut être définie comme un état stable, mais plutôt comme un état de relative stabilité pendant une période généralement limitée. La durabilité dépend étroitement d’une ressource énergétique fiable qui, en termes de thermodynamique, favorise la préservation de l’ordre dans un (éco)système ouvert, aux dépens de l’ordre de l’environnement.   (Journal of Natural Resources and Development, 5-06/2014)

2/09/2014


La recherche néglige le potentiel du lait de chamelle

A l’occasion de la première réunion internationale sur « Le lait, vecteur de développement », qui s’est tenue à Rennes (France) en mai 2014, des experts ont déclaré qu’il fallait intensifier la recherche sur le lait de chamelle pour mettre au point de précieux produits laitiers à l’intention des communautés marginalisées des régions désertiques. Sur les 10 000 études publiées chaque année sur le lait, une dizaine seulement est consacrée au lait de chamelle. Selon Bernard Faye, spécialiste en lait de chamelle au CIRAD (France), on sait peu de choses sur les protéines du lait de chamelle (dont la structure est différente de celle des protéines des autres laits) et par conséquent sur les méthodes permettant de le conserver. Contrairement au lait de vache, dont on peut prolonger la durée de conservation de quelques semaines à plusieurs mois grâce à la stérilisation par traitement UHT (ultra-haute température), on n’a toujours pas trouvé de traitement similaire pour le lait de chamelle.   (Rural 21, 21/06/2014)

2/09/2014


Intensification de la recherche sur les volailles élevées en plein air face à la hausse de la demande

De récentes études menées au Kenya révèlent que 40 % des personnes qui achètent des volailles préfèrent les variétés élevées en plein air en raison de leur valeur nutritionnelle. Si l’élevage de volailles locales constituait traditionnellement une activité parallèle, les agriculteurs les produisent aujourd’hui de plus en plus à des fins commerciales. L’Institut de recherche agricole du Kenya (KARI) a récemment intensifié ses efforts de recherche en vue d’accroître la productivité des volailles locales. Ses travaux mettent l’accent sur l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition, la sélection des génotypes pour les œufs et la viande, et le développement de solutions de gestion pour le contrôle des maladies. Afin de favoriser la diffusion des résultats de ses recherches sur les volailles locales, le KARI a formé plus de 60 prestataires de services dans le cadre du projet sur les volailles locales dans les régions arides et semi-arides du Kenya (KASAL). Ces prestataires ont déjà formé plus de 200 000 éleveurs et producteurs aux techniques d’élevage améliorées.   (Farm Biz Africa, Août 2014)

2/09/2014


Résultats du concours Harvesting Nutrition 2013

Trois projets ont été récompensés lors du concours intitulé Secure Nutrition Knowledge Platform’s 2013 Harvesting Nutrition, qui visait à combler les lacunes existantes entre nutrition, agriculture et sécurité alimentaire. 50 résumés de projets provenant du monde entier ont été soumis dans le but de faire connaître les efforts déployés pour renforcer l’impact de l’agriculture et/ou des interventions dans le domaine de la sécurité alimentaire sur les programmes en matière de nutrition.   Les lauréats sont :  –          Realigning Agriculture to Improve Nutrition (RAIN) en Zambie (http://www.ifpri.org/book-741/node/8349),–        Shamba Shape-Up, au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda (http://www.shambashapeup.com) et–        N2Africa, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Liberia, au Malawi, au Mozambique, au Nigeria, au Rwanda, en Sierra Leone, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe (http://www.n2africa.org)   (Secure Nutrition, 2014)

2/09/2014


Patates douces au Cameroun : le profil nutritionnel des feuilles et leur nouvelle utilisation potentielle pour l’alimentation locale

Les feuilles de la patate douce (Ipomoea batatas), notamment les variétés enrichies en bêta-carotène, contiennent des macronutriments et des micronutriments fonctionnels comme les fibres alimentaires, les antioxydants et autres micronutriments absents dans l’alimentation composée essentiellement de féculents de la plupart des Africains vulnérables sur le plan nutritionnel. Geneva O. Nkongho et un groupe de collègues de l'Université de Buea, au Cameroun, ont évalué la teneur en nutriments des jeunes feuilles et des succulentes tiges vertes de variétés exotiques et locales au moyen de procédures analytiques standards. Ils ont trouvé que les feuilles permettaient d’adoucir la sauce de Gnetum africanum et qu’elles lui donnaient une apparence, une texture, un goût et une saveur acceptables, pouvant même être utilisées pour remplacer les feuilles de Talinum triangulare dans la préparation de la sauce de G. africanum lorsque les feuilles de T. triangulare se font rares. Ces feuilles permettent ainsi d’améliorer la base nutritionnelle du régime alimentaire africain (notamment camerounais) parmi les populations les plus vulnérables sur le plan nutritionnel au sein des communautés rurales et urbaines.   (African Journal of Agricultural Research, Vol 9(18), pp 1371-1377, May 2014)

2/09/2014


Application de l’approche centrée sur les produits à l’analyse de la chaîne de valeur du pois cajan au Kenya

Le pois cajan est l'une des sources de protéines les plus populaires pour de nombreux Kenyans vivant dans les régions arides. Ceci dit, les fonctionnaires gouvernementaux ont négligé le pois cajan et d’autres légumineuses, comme le pois chiche ou le niébé, à tel point que celles-ci ne sont pas souvent citées dans les rapports du ministère de l’Agriculture. Mais, face au changement climatique qui menace la sécurité alimentaire au Kenya, le pois cajan a pris une importance particulière compte tenu de sa parfaite résistance aux conditions climatiques plus sèches. Dans cet article, Kennedy O. Pambo, du Département d'économie agricole de l'Université de Nairobi, a appliqué l'approche centrée sur les produits aux programmes de commercialisation agricole afin de décrire les différentes étapes de la filière commercialisation du pois cajan au Kenya. Pambo montre que les producteurs n’apportent qu’un traitement minimal à leurs produits dans la mesure où le marché ne leur offre aucun avantage significatif. Ainsi, pour favoriser l’emploi et l’augmentation des marges, il conviendrait d’améliorer les structures du marché en vue de récompenser l’apport de valeur ajoutée aux produits tels qu’ils arrivent du champ.    (AgCom Search, Juin 2014)

2/09/2014