Knowledge for Development

Développements


Le complexe des maladies à bégomovirus : une nouvelle menace pour les systèmes de production de légumes en Afrique

Les bégomovirus sont transmis par la mouche blanche Bemisia tabaci et entraînent une baisse considérable de la production de légumes importants sur le plan économique comme la tomate, l’okra et le piment en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Dans cet article, Walter N. Leke et ses collègues de l’IIATA, au Nigeria, décrivent comment ils ont séquencé les génomes viraux de différentes cultures et identifié deux espèces de bégomovirus connues (virus de la frisolée du coton Gezira et virus de la frisolée jaune du cotonnier), une nouvelle espèce recombinante de bégomovirus (virus de la frisolée de l’okra du Cameroun), un bétasatellite (bétasatellite de la frisolée du coton Gezira) et de nouveaux alpha-satellites. Les plants de tomates et de piments présentant un enroulement des feuilles contiennent des isolats de nouveaux bégomovirus, collectivement appelés bégomovirus de la tomate, nouveaux alpha-satellites et bétasatellites. Ils ont observé une étroite relation entre les bégomovirus qui infectent les piments et les tomates, et l’herbe Ageratum conyzoides, et la détection d’alpha-satellites identiques dans ces plants suppose que les mauvaises herbes constituent des réservoirs importants pour les bégomovirus et leurs satellites.   (Agriculture & Food Security, 21/01/2015)

9/03/2015


Les progrès récents de l’imagerie hyperspectrale sur la qualité et la salubrité des fruits et légumes

L’imagerie hyperspectrale, méthode rapide, non destructive et sans produits chimiques en passe de devenir un outil d’analyse performant pour le contrôle des produits, offre simultanément des informations spatiales et des signaux spectraux à partir d’un objet. Cet article s’intéresse aux récents progrès et aux applications de l’imagerie hyperspectrale qui permettent de détecter, classer et visualiser les attributs de qualité et de salubrité des fruits et légumes. Premièrement, les auteurs décrivent les principes de base et les principaux dispositifs instrumentaux de l’imagerie hyperspectrale, et résument les méthodes de traitement d’images, de prétraitement spectral et de modélisation communément utilisées. Qui plus est, ils fournissent des données de calibration morphologique essentielles pour les objets non plats et présentent l’extraction des longueurs d’ondes pour la simplification des modèles. Deuxièmement, en dépit des attributs physiques et visuels (taille, forme, poids, couleur et défauts de surface),  l’article examine les applications de la dernière décennie classées en trois catégories : contrôle des caractéristiques de texture, détection des composés biochimiques et contrôle de la salubrité. L’article passe enfin en revue les défis techniques et les tendances futures de l’imagerie hyperspectrale.   (Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, 20/01/2015)

9/03/2015


Réduction des pertes de mangues après la récolte en Asie du Sud

Le biocomposé hexanal, une version synthétique d’une substance naturellement produite par les plantes blessées, pourrait être utilisé dans le but de réduire les pertes post-récolte. Des scientifiques du Canada, de l’Inde et du Sri Lanka ont constaté que la vaporisation de très faibles concentrations d’hexanal dans les vergers de mangues retardait le mûrissement des fruits de trois semaines, ce qui entraîne une hausse du revenu tiré de la récolte pouvant aller jusqu’à 15 %. Après la récolte, les mangues vaporisées ont une durée de conservation beaucoup plus longue que les mangues non traitées : jusqu’à 26 jours si les mangues sont réfrigérées  et jusqu’à 17 jours à la température ambiante. On a également conçu des boîtes spéciales contenant de la fibre de banane imprégnée d’hexanal, dont l’utilisation pour le transport de la mangue permet de conserver le fruit beaucoup plus longtemps.  (CRDI, 17/01/2015) 

9/03/2015


Biocapteurs et sécurité sanitaire des aliments

Ce numéro spécial de Foods est consacré aux travaux de recherche sur le développement et l’application de biocapteurs et de nouveaux capteurs couplés au prétraitement des échantillons pour la détection, l’identification et le criblage à haut débit de microorganismes pathogènes ou de toxines d’origine alimentaire afin d’améliorer la salubrité des aliments. Les biocapteurs peuvent être optiques, électriques, électrochimiques ou autres utilisant des réactifs d’étiquetage ou des méthodes d’interrogation sans marquage. Cette publication est éditée par Arun Bhunia, du Département des sciences alimentaires de l’Université Purdue, aux Etats-Unis.    http://www.mdpi.com/2304-8158/3/3/491 and http://www.mdpi.com/2304-8158/3/3/511(Foods, 19/10/2014)

27/11/2014


Document de consensus sur l’évaluation de la sécurité sanitaire du manioc transgénique

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié récemment un document de consensus sur la biologie du manioc afin de faciliter l’évaluation réglementaire des variétés transgéniques. Celui-ci vise à encourager le partage de l’information, à promouvoir les pratiques harmonisées et à éviter toute duplication d’efforts dans les pays. De temps à autre, l’OCDE produit des documents de consensus qui servent à identifier les éléments d’information scientifique dans l’évaluation des risques et de la sécurité environnementale des organismes transgéniques communs à l’ensemble de ses pays membres et à certains pays non membres.    (OECD, 09/2014)

27/11/2014


Systèmes de traçabilité alimentaire : différences quant à la volonté de payer pour assurer la salubrité des aliments

Dans cet article présenté lors de la conférence internationale 2014 sur la sécurité alimentaire et la nutrition, Francesca V. Hansstein, du Département finances et de l’économie de l’Université de Shanghai, en Chine, passe en revue les récentes conclusions sur les connaissances et les attitudes des consommateurs à l’égard de la traçabilité alimentaire dans l’Union européenne (UE), en Chine et en Amérique du Nord. Une étude critique d’articles universitaires publiés entre 2003 et 2013 a été menée et seize articles au total ont été sélectionnés. Les résultats de l’étude indiquent que les consommateurs sont très attentifs à la sécurité sanitaire et à la qualité des aliments mais qu’ils connaissent mal le concept de traçabilité, notamment en Chine. Les pays et les couches de la population n’ont pas la même volonté de payer pour une sensibilisation au problème de la salubrité des aliments. L’âge, le niveau d’instruction, le revenu et la salubrité des aliments sont les facteurs qui influencent le plus l’acceptation d’une traçabilité et de ses attributs par les consommateurs. Hansstein recommande aux producteurs et aux décideurs politiques d’œuvrer de concert pour sensibiliser les consommateurs aux avantages de la traçabilité alimentaire.    (AgEcon Search, 2014)  

30/06/2014


Les technologies de l’information appliquées au processus de traçabilité dans la filière du blé

Le système de traçabilité dans la chaîne alimentaire est un différentiateur de marché pour les entreprises manufacturières. Très apprécié des consommateurs, ce système est de plus en plus utilisé depuis l’apparition de certains problèmes de consommation alimentaire. La législation, les normes de qualité et les meilleures pratiques régissent désormais le processus de traçabilité. Cet article de Monica Sherer et Maria Gomes, de l’UEPG, au Brésil, met l’accent sur les principales réglementations qui permettent d’établir les procédures visant à assurer la sécurité sanitaire des aliments en termes de traçabilité et présente par ailleurs l’évolution des technologies de l’information dans ce domaine. Bien que ces dernières soient toujours en cours d’élaboration, il existe encore de nombreuses opportunités de croissance et d’innovation. Il est donc possible de percevoir les similitudes entre différents modèles de traçabilité, mais aussi d’identifier les points de la chaîne d’approvisionnement du blé auxquels s’appliquent les processus.    (African Journal of Agricultural Research, 24/04/2014)  

30/06/2014


L’utilisation des ressources écologiques autochtones pour lutter contre les ravageurs en Afrique

David Grzywacz et ses collègues de l’Institut des ressources naturelles de l’Université de Greenwich au Royaume-Uni ont passé en revue deux exemples de pratiques de protection des cultures en Afrique mobilisant les ressources biologiques disponibles. Les chercheurs ont examiné le rôle de la plante pesticide Tephrosia vogelii, et la récolte du virus de l’insecte endémique Spodoptera exempta (SpexNPV), qui peuvent être produits localement et se sont révélés prometteurs lors d’essais, en tant qu’outils peu coûteux et efficaces pour lutter contre les ravageurs. Leur utilisation se généralise et fait l’objet d’évaluations sur le continent. L’accent mis sur les systèmes non conventionnels de protection des cultures illustre la nécessité d’explorer plus avant le potentiel des ressources naturelles locales pour remplacer les intrants agricoles importés trop chers. Selon les auteurs, l’environnement réglementaire des pays doit évoluer pour faciliter l’homologation de nouveaux produits et l’établissement de chaînes d’approvisionnement qui soient bénéfiques aux producteurs locaux, mais aussi pour les aider à améliorer leurs méthodes de production.   http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs12571-013-0313-5   (Food Security, 02/2014) 

13/05/2014


Réseau mondial de lutte contre la contamination alimentaire

Le projet MycoRed financé par l’UE vise à développer de nouvelles méthodes de production et de manipulation destinées à réduire l’impact de la contamination avant et après la récolte dans la chaîne alimentaire des céréales en alimentation humaine et animale. MycoRed porte sur des questions telles que l’optimisation de la résistance des plantes et l’utilisation des fongicides, en vue d’adopter des pratiques novatrices de traitement post-récolte et de stockage et de déployer de nouvelles technologies de transformation des aliments. Des technologies spécifiques ont été conçues de façon à être intégrées dans les chaînes alimentaires animale et humaine (blé, maïs, raisin, noix et fruits secs). Tous les documents pertinents peuvent être consultés sur le site web du projet.   http://www.mycored.eu/  (MycoRed project, 03/2014)

13/05/2014


Une nouvelle technologie capable d’identifier en un jour les agents pathogènes de la papaye au Mexique

Laura Silva Rosales et son équipe du Laboratoire des interactions virus-plantes du Centre de recherche et d’études avancées de l’Institut polytechnique national (Cinvestav), au Mexique, ont élaboré une méthode capable d’identifier le virus des taches annulaires (PRSV) et le virus de la mosaïque (PapMV), deux agents pathogènes qui laissent des taches sur la peau de la papaye et entraînent le ramollissement du fruit. Le système est constitué de cartouches de détection (tubes en plastique contenant un réactif) déposé dans un échantillon de feuille. L’équipe travaille déjà sur un outil de terrain qui permettrait d’obtenir les résultats en une heure seulement. Cette nouvelle technologie devrait permettre aux producteurs de papaye d’économiser le temps et l’argent requis pour se conformer aux normes d’assainissement d’autres pays et ainsi de pouvoir exporter ce fruit.  http://phys.org/news/2014-01-mexican-technology-papaya-production-virus.html(Phys.org, 06/01/2014)

27/01/2014


Fourmis tisserandes: un agent de contrôle biologique efficace dans les plantations de manguiers

e CIRAD et l’IITA ont lancé un projet de lutte contre les mouches des fruits du manguier en Afrique de l’Ouest. C’est dans le cadre de ce projet que les chercheurs se sont intéressés aux fourmis tisserandes, un agent de contrôle biologique naturel et efficace contre les mouches des fruits. Des études plus poussées ont confirmé leur impact sur la structure et la composition des communautés d’insectes avoisinants, et démontré qu’elles exercent leur prédation principalement sur les larves, au moment de leur sortie des fruits infestés, et rarement sur les adultes. Mais ce n’est pas leur seul mode d’action. Les scientifiques ont en effet découvert qu’elles provoquaient une réaction de répulsion chez les mouches : après leur passage sur les mangues, les mouches se détournent des fruits et y pondent beaucoup moins. Ce phénomène de répulsion, qui a pu être vérifié en laboratoire et sur le terrain, est dû aux signaux, physiques (microtaches) et surtout chimiques (phéromones), laissés par les fourmis.    http://www.cirad.fr/en/research-operations/research-results/2013/comment-les-producteurs-de-mangues-pourraient-ils-se-passer-des-fourmis-tisserandes  (CIRAD, 10/2013)

17/12/2013


Evaluation des pesticides : les lacunes réglementaires

Le rapport, intitulé Risk and Decision: Evaluating Pesticide Approval in California, de l’Université de Californie (Los Angeles), identifie un certain nombre de lacunes dans le processus d’enregistrement du Département de réglementation sur les pesticides de Californie (California Department of Pesticide Regulation) et formule des recommandations visant à renforcer la réglementation sur les pesticides. Les auteurs ont examiné l’approche de gestion des risques utilisée lors du processus d’approbation et l’ont comparée aux meilleures pratiques dans plusieurs cadres réglementaires, y compris les pratiques d’évaluation des risques développées par le Conseil national de recherche. Les recommandations qui ont été formulées peuvent également s’appliquer à des organismes similaires dans les pays ACP : développer des bases de données détaillées de tests, réaliser des évaluations des risques cumulatifs, mieux utiliser la littérature approuvée par les pairs.    http://phys.org/news/2013-09-pesticide-california-flawed-ucla.html    (Phys.org, 23/09/2013)

5/11/2013


Avec le réchauffement climatique, la prolifération des ravageurs nuisibles aux récoltes menace la sécurité alimentaire dans le monde

Une nouvelle étude révèle que le réchauffement climatique contribue à la prolifération des ravageurs nuisibles aux récoltes dans les hémisphères nord et sud à un  rythme d’environ 3 km par an. L’étude, publiée dans la revue Nature Climate Change et réalisée par des chercheurs de l’Université d’Exeter et de l’Université  d’Oxford, met en exergue un lien étroit entre la hausse des températures ces 50 dernières années et la prolifération des ravageurs nuisibles aux récoltes.    http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-09/uoe-soc082913.php    (EurekAlert, 01/09/2013)

20/09/2013


Nouvelles techniques de traitement permettant de réduire le nombre de bactéries, de spores et d’insectes dans les produits alimentaires

L’Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO) en Australie présente une description succincte des technologies de transformation  alimentaire les plus récentes utilisées dans le traitement des produits d’exportation. Le « plasma froid », par exemple, un gaz ionisé contenant des particules  réactives utilisées pour inactiver des agents pathogènes à la surface. Les « faisceaux électriques à faible énergie » (technique quelque peu similaire), pour leur part,  permettent d’inactiver les bactéries, les spores, les champignons et les insectes par ionisation des molécules. Le « traitement par micro-ondes » consiste à générer  des micro-ondes de forte puissance à grande échelle afin de désinfecter les produits frais et les graines. Les « ultrasons » sont générés par des plaques vibrantes  pour former des bulles de vapeur d’eau (cavitation) qui explosent afin de tuer les agents pathogènes et d’ôter les fissures et cavités des produits. Ces techniques, qui  reposent sur des méthodes de traitement plus douces, sont déjà utilisées à travers le monde.       http://csironewsblog.com/2013/08/13/emerging-tech-creating-a-safer-food-chain/       (CSIRO, 13/08/2013)   

20/09/2013


Nouvelles séquences génomiques complètes de microorganismes à l’origine d’infections alimentaires

Le Projet du Génome 100K, piloté par l’Université de Californie à Davis et le Centre pour la sécurité sanitaire des aliments et la nutrition appliqué de la Food and Drug  Administration (FDA) aux Etats-Unis, a ajouté 20 nouvelles séquences génomiques complètes de microorganismes à l’origine d’infections alimentaires dans sa base  de données publique du Centre national pour les informations biotechnologiques. Les séquences récemment déposées comprennent plusieurs isolats de Salmonella, Listeria, Campylobacter et Vibrio, ainsi qu’une caractérisation complète de leurs épigénomes : les génomes ont été déterminés à l’aide d’une  technologie exclusive : le séquençage en temps réel d’une seule molécule.     http://news.ucdavis.edu/search/news_detail.lasso?id=10660     (UC Davis, 22/07/2013)  

20/09/2013


Identification des besoins prioritaires en matière de lutte intégrée contre les ravageurs

Le Groupe de travail conjoint (CWG) sur la lutte intégrée contre les ravageurs, qui relève du Comité permanent sur la recherche agricole (SCAR), a identifié 13 domaines de recherche hautement prioritaires pour la lutte intégrée contre les ravageurs en Europe à la suite d’une étude approfondie, d’entretiens téléphoniques et de discussions entre experts. Le CWG a identifié des axes prioritaires afin de mettre en œuvre des actions communes entre les États membres de l’UE, allant de la recherche à la vulgarisation en passant par la gestion des connaissances. Les priorités sont réparties en sept catégories : élaborer des indicateurs scientifiquement pertinents ; optimiser les systèmes de surveillance des ravageurs et l’aide à la décision ; mettre au point des systèmes de culture qui permettent de prévenir et de réduire le plus possible la propagation des ravageurs ; diversifier les méthodes de contrôle direct ; gérer l’évolution des ravageurs ; aspects sociaux, économie et évaluation ; et faciliter la vulgarisation pour la lutte intégrée contre les ravageurs. Le rapport est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous.  (Endure Network, 14/05/2013)

2/07/2013


Inde : les cultures alimentaires GM dans le collimateur

Les pays en développement renforcent actuellement leurs capacités en matière de normes et procédures de sécurité sanitaire des aliments/biosécurité et de même examinent les dispositions juridiques qui conviendraient le mieux pour faire face aux risques potentiels liés aux technologies nouvelles et non testées, comme la modification génétique des cultures alimentaires. Alors que l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) élabore actuellement un projet de document stratégique sur la biosécurité et que l'Afrique du Sud fait l'objet de critiques internes pour ne pas avoir adopté une législation bien conçue en matière de biosécurité (selon le Centre africain pour la biosécurité), l'Inde a décidé d'imposer un moratoire sur les cultures alimentaires GM dans le pays jusqu'à ce que ses propres chercheurs aient réalisé les tests et analyses nécessaires, et établi tout ce qu'il y a à établir à propos de ces cultures.  Lire l'article sur IPS News (27/10/2012).

23/11/2012


Techniques de préservation plus douces des aliments

Il est possible aujourd’hui de conserver des aliments beaucoup plus longtemps qu’avant. Toutefois, les techniques comme la pasteurisation et la stérilisation affectent également la qualité des produits. La qualité nutritionnelle des aliments souffre de défauts majeurs, les produits ont moins d’arôme et le goût et l’odeur des aliments se dégradent parfois. Les nouvelles techniques de conservation, plus douces, des aliments permettent de préserver cette qualité. L’institut Food and Biobased Research du Centre universitaire et de recherche de Wageningen s’est associé à un groupe d’entreprises néerlandaises de l’industrie alimentaire pour explorer l’application de ces techniques.(Wageningen UR, 2/7/2012)

14/09/2012


Nouvelle base de données publique des génomes des agents pathogènes d’origine alimentaire

L’Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA), l’Université de Californie, Davis, Agilent Technologies Inc. et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont annoncé le 12 juillet 2012 un partenariat visant à élaborer une base de données publique de 100 000 génomes d’agents pathogènes d’origine alimentaire pour aider à identifier rapidement les bactéries responsables des intoxications alimentaires. La base de données constitue une feuille de route pour développer de nouveaux tests d’identification des pathogènes et fournit des informations sur l’origine de ceux-ci. Les tests permettront de ramener le temps de réponse typique de santé publique des maladies d’origine alimentaire de plusieurs semaines à quelques jours. Le libre accès à cette base de données permettra aux chercheurs de mettre au point des tests capables d’identifier les types de bactéries présentes dans un échantillon en quelques heures ou en quelques jours, bien plus vite que les sept jours nécessaires entre le diagnostic et l’analyse génétique.(FDA, 12/07/2012)

16/08/2012


Site web sur les ressources phytosanitaires

Le site web sur les ressources phytosanitaires est hébergé par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Sur “Phytosanitary.info”, les praticiens peuvent contribuer aux ressources techniques phytosanitaires pour la communauté mondiale de protection des végétaux. Le Secrétariat de la CIPV encourage les contributions dans toutes les langues dans le domaine de la protection des végétaux, y compris les parties contractantes à la CIPV, les organisations régionales de protection des végétaux et autres organisations concernées.

11/07/2012