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Télédétection : des progrès sont possibles dans les pays ACP

Author: Paul Geerdeers, consultant

Date: 02/07/2013

Introduction:

Ces dix dernières années, la détection à distance s’est développée de diverses manières, renforçant largement son potentiel d’instrument de soutien à une gestion agricole intégrée et au développement rural durable.

Premièrement, la résolution géométrique ou spatiale a été améliorée, ce qui signifie que l’on peut à présent voir des détails terrestres plus petits. Cela permet de mieux observer la végétation et son environnement. Deuxièmement, l’amélioration de la résolution radiométrique ou spectrale alliée à une utilisation complète de l’information provenant de divers canaux spectraux permet d’analyser et d’interpréter de manière plus précise les données de détection à distance sur le plan du type de culture, du type de sol, du stade de croissance et de la présence de maladies. Par ailleurs, cet aspect facilite l’utilisation des données de détection à distance dans des conditions atmosphériques moins favorables. Troisièmement, le nombre de plateformes opérationnelles de détection à distance est en augmentation, ce qui permet un suivi presque continu au niveau mondial. Quatrièmement, l’internet, avec l’élargissement constant de ses capacités, a largement amélioré la disponibilité des données de détection à distance et des données et produits d’information dérivés pour les utilisateurs, même dans les endroits reculés.


 

Détection à distance : des progrès sont possibles dans les pays ACP

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Paul Geerders, consultant

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La détection à distance à partir de plateformes spatiales et aériennes est devenue une méthode efficace permettant d’obtenir des données sur les écosystèmes et les paramètres environnementaux sur de vastes surfaces et souvent sur de longues périodes, avec un degré de détail élevé tant au niveau spatial que temporel. Les données obtenues grâce aux observations de détection à distance donnent la possibilité de bien comprendre la nature dynamique des écosystèmes et des environnements terrestres et de détecter, identifier et cartographier leur évolution. Il est ainsi possible d’obtenir une vue temporelle et spatiale synoptique et d’adopter une approche nouvelle et dynamique vis-à-vis des écosystèmes et des environnements avec un œil neuf et dynamique, contribuant ainsi à apporter des informations précieuses pour le processus de décision.

Ces dix dernières années, la détection à distance s’est développée de diverses manières, renforçant largement son potentiel d’instrument de soutien à une gestion agricole intégrée et au développement rural durable. Premièrement, la résolution géométrique ou spatiale a été améliorée, ce qui signifie que l’on peut à présent voir des détails terrestres plus petits. Cela permet de mieux observer la végétation et son environnement. Deuxièmement, l’amélioration de la résolution radiométrique ou spectrale alliée à une utilisation complète de l’information provenant de divers canaux spectraux permet d’analyser et d’interpréter de manière plus précise les données de détection à distance sur le plan du type de culture, du type de sol, du stade de croissance et de la présence de maladies. Par ailleurs, cet aspect facilite l’utilisation des données de détection à distance dans des conditions atmosphériques moins favorables. Troisièmement, le nombre de plateformes opérationnelles de détection à distance est en augmentation, ce qui permet un suivi presque continu au niveau mondial. Quatrièmement, l’internet, avec l’élargissement constant de ses capacités, a largement amélioré la disponibilité des données de détection à distance et des données et produits d’information dérivés pour les utilisateurs, même dans les endroits reculés.

Outre des plateformes sophistiquées telles que les satellites d’observation de la Terre et les grands avions équipés (pour les applications photogrammétriques et cartographiques), des petits avions, ballons et dirigeables, cerfs-volants et microlampes sont de plus en plus utilisés dans les pays ACP comme plateformes plus rentables d’observation aérienne pour la détection à distance. Dans de nombreuses situations, ces plateformes ont démontré qu’elles étaient très pratiques et rentables ainsi que faciles et rapides à mettre en œuvre en cas d’urgence, notamment lors des feux de forêt et des inondations, afin d’obtenir rapidement une vue d’ensemble de la situation lors des opérations de sauvetage.

Les satellites aident les pays à respecter leur devoir de présentation de rapports, notamment en vertu de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique et du Protocole de Kyoto, en matière de puits de carbone et de destruction, plantation et régénération des forêts. D’autres applications sur l’évolution de la couverture terrestre et l’utilisation des terres portent sur la désertification, la sécheresse, les risques de feux de forêt et la sécurité alimentaire. L’observation terrestre encourage également des activités et des politiques de pêche afin de gérer les réserves halieutiques de manière durable et d’identifier des zones appropriées pour la pisciculture. Sa grande utilité dans la gestion et l’atténuation des catastrophes a également été démontrée, notamment lors du tsunami de 2004 dans l’océan Indien et celui de 2012 au Japon.

L’application fructueuse de la détection à distance dans un pays ACP nécessite une chaîne complète de technologies et d’expertise, de l’acquisition des données de détection à distance (par achat, téléchargement ou réception directe) à la distribution de ces produits d’information à des utilisateurs spécifiques et leurs applications, en passant par le traitement et la création de produits d’information. Cela requiert des investissements considérables pour l’acquisition et le traitement des données de détection à distance et pour la transformation de ces données en produits d’information dédiés à la science et à la gouvernance. Une structure organisationnelle adaptée doit être mise en place afin de gérer chaque élément de cette chaîne de manière efficace. La chaîne pourrait être totalement opérée et financée par le gouvernement ou l’industrie privée, ou, comme c’est de plus en plus le cas, au travers d’un partenariat public-privé.

L’espace est plus ou moins libre d’accès et les satellites orbitant autour de la Terre opérés par une poignée de pays observent constamment le territoire de l’ensemble des pays du monde. Pourtant, de telles observations ont une valeur militaire et économique et ne doivent pas nécessairement être à la disposition de tous. Dès lors, des accords internationaux ont été élaborés et mis en œuvre par le Comité des Nations Unies pour l’utilisation pacifique de l’espace, notamment une « politique sur les données » visant à réglementer la distribution et l’accès aux données de détection à distance, afin de protéger les intérêts de chaque pays.

Situation actuelle dans les pays ACP

Dans la plupart des pays ACP, les données de détection à distance sont disponibles pour la recherche et la prise de décisions. Des données de détections à distance libre d’accès, des logiciels pour le traitement des images et des systèmes d’information géographique (SIG) par logiciels libres peuvent être aisément téléchargés sur internet. Il s’agit notamment d’Environmental Data Explorer du PNUD et de GLOVIS de l’USGS. Cependant, cela n’implique pas que chaque technologie est « adaptée » à un pays ACP spécifique pour une application donnée, et par conséquent les données et les informations disponibles ne sont pas utilisées au maximum de leurs capacités. Seule une analyse complète des exigences des utilisateurs, ainsi que de leur environnement le plus propice, peut permettre d’adapter au mieux les produits liés aux données et aux informations à l’application.

Sous l’égide des programmes gouvernementaux, des universités et de l’industrie privée, des initiatives fructueuses ont été mises en œuvre afin de développer les capacités d’utilisation de la détection à distance. Dans ce contexte, plusieurs centres régionaux ont été mis en place en Afrique (le Centre régional AGRHYMET [ARC] à Niamey au Niger, le Centre régional de cartographie des ressources pour le développement [RCMRD] à Nairobi, au Kenya et l’Unité régionale de détection à distance [RRSU] de la Communauté de développement de l’Afrique australe [CDAA] à Gaborone au Botswana). Par ailleurs, plusieurs gouvernements ont consenti des investissements importants dans le développement de logiciels dédiés. Des réseaux nationaux et régionaux ont été mis en place tels que l’Association africaine de détection à distance de l’environnement (AARSE), le réseau SELPER pour l’Amérique latine et les Caraïbes et le réseau APAN pour l’Asie et le Pacifique. Il est à présent temps de se concentrer sur l’inclusion opérationnelle des informations de détection à distance dans les processus de gouvernance. L’échange et la coopération permanents peuvent aider les pays ACP à potentiellement profiter de cette technologie pour leur développement durable et à participer à son développement.

Pour les pays ACP il faut continuer à investir dans le renforcement des infrastructures techniques existantes, en sensibilisant et en formant les décideurs politiques et leurs conseillers à la détection à distance, ainsi que les utilisateurs en général et la communauté universitaire. Il s’agit d’une contribution importante à l’essentielle base de données et d’informations pour la gouvernance liée à l’agriculture et au développement rural. Par ailleurs, les experts ACP devraient jouer un rôle de plus en plus important en influençant le choix des satellites et des détecteurs des futurs systèmes spatiaux de détection à distance afin de garantir que les exigences présentes et futures des pays ACP sont bien respectées.

Initiatives européennes

Le Programme européen d’observation de la Terre, Copernicus (anciennement Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité – GMES), est une initiative menée par l’UE en partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ASE). Aux premières étapes de sa mise en œuvre, Copernicus fournira des données afin d’informer les politiques environnementales nationales et locales et d’encourager le suivi environnemental, l’évaluation des politiques, la modélisation, les prévisions et la présentation de rapports. Le programme devrait contribuer de manière essentielle aux initiatives phares de l’UE telles que l’initiative « Une Europe efficace dans l’utilisation des ressources », qui vise à répondre aux besoins européens en matière de ressources naturelles comme l’alimentation, le sol, l’eau, la biomasse, les écosystèmes, le carburant et les matières premières.

Le développement de la base de connaissance est considéré comme une priorité dans la communication « Une Europe efficace dans l’utilisation des ressources » et le nouveau Programme d’action pour l’environnement de l’UE jusqu’en 2020. Copernicus peut être considéré comme un élément central, à l’instar d’autres initiatives de l’UE telles que le SEIS (système de partage d’informations sur l’environnement) et INSPIRE (Infrastructure d’information géographique pour l’Europe).

En tant que membre du Groupe sur l’observation de la Terre (GEO), la Commission européenne collabore également avec 88 gouvernements participants, dont ceux de plusieurs pays ACP, afin de développer un réseau mondial de systèmes d’OT – un système mondial des systèmes d’observation de la terre (GEOSS) –, qui fournira des outils en soutien aux décisions à des utilisateurs très divers. GEOSS sera un réseau mondial et flexible de fournisseurs de contenu permettant aux décideurs d’accéder à des informations extraordinairement variées depuis leur bureau. GEOSS nouera des liens proactifs entre les systèmes d’observation mondiaux existants et futurs et encouragera le développement de nouveaux systèmes là où des lacunes existent actuellement. Il favorisera la mise en place de normes techniques communes afin que les données de milliers d’instruments différents puissent être combinées en des séries de données cohérentes. Le « GEOPortal » propose un point d’accès internet unique pour les utilisateurs à la recherche de suites logicielles d’imagerie et d’analyse utilisables dans toutes les régions de la planète. Il relie les utilisateurs aux bases de données et aux portails existants et fournit des informations fiables, actualisées et faciles d’utilisation, essentielles au travail des décideurs, des planificateurs et des gestionnaires de situations d’urgence. Pour les utilisateurs avec un accès limité ou inexistant à l’internet, des informations similaires sont disponibles au travers du réseau de satellites de télécommunication « GEONETCast ».

Conclusion

Bien que le potentiel des technologies ou des méthodologies de détection à distance ait été démontré au travers de projets pilotes et de démonstration, seuls quelques pays ACP ont progressé vers des applications opérationnelles en faveur de l’agriculture et du développement rural. Leurs principales limites sont notamment la disponibilité limitée de logiciels, de matériel et d’infrastructures de communication ; le manque de données ; l’incompatibilité des produits d’information avec les applications ; et les coûts élevés. Le renforcement des capacités des pays ACP à pleinement profiter des données de détection à distance requiert des investissements dans le développement de produits d’information dédiés pour les décideurs, et la disponibilité des logiciels, du matériel et des infrastructures de communication nécessaires afin de générer et de disséminer les produits d’information.

La communauté scientifique peut jouer un rôle décisif dans le développement de produits d’information dédiés sur les écosystèmes et l’environnement afin d’identifier les conséquences et les changements pertinents, qu’ils soient naturels ou d’origine humaine. Par ailleurs, des modèles numériques de description des processus concernés sur le plan de l’environnement et des écosystèmes peuvent être développés afin de prévoir les changements et les répercussions futurs. L’intégration de modèles numériques dans un « environnement virtuel » permet de simuler les répercussions planifiées (tels que la construction d’un barrage ou d’un canal, ou la mise en œuvre de certaines décisions de gestion ou de politique) et d’ainsi évaluer les conséquences politiques possibles de divers scénarios et d’encourager la meilleure solution.

Plusieurs pays ACP ont développé des politiques nationales de conservation et de protection des ressources naturelles et de la biodiversité afin de respecter leurs obligations en vertu des accords et des conventions internationaux en la matière, tels que l’Agenda 21, la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention de Kyoto. Cependant, il existe de grandes différences au niveau de la mise en œuvre.

Les petites et moyennes entreprises (PME) des pays ACP sont devenues actives en matière de détection à distance et de SIG. Inspirées par leurs homologues en Europe, aux États-Unis et en Inde, plusieurs PME sont à présent devenues fournisseurs opérationnels de produits d’information dédiés aux gouvernements, à l’industrie agricole et à d’autres industries concernées (consultance, construction). Cependant, chaque pays a des conditions limitatives spécifiques qui influencent la mise en œuvre pratique de l’approche des PME : le cadre politique et législatif, le niveau d’éducation et les compétences de la base de ressources humaines, les infrastructures physiques de soutien aux projets scientifiques, l’accès à des produits dérivés potentiels des développements de S & T et la capacité de les exploiter. La disponibilité et l’optimisation d’infrastructures nationales de technologies de l’information et de la communication (TIC) permettant un accès (abordable) à l’internet continue de jouer un rôle central. Ce problème devrait être surmonté dans un avenir proche.

Alors que les agriculteurs s’efforcent d’atteindre des niveaux élevés de production de manière efficace et profitable, les décideurs politiques souhaiteraient gérer des facteurs aussi divers que la sur- et la sous-production, les quotas d’importation et d’exportation et les subsides. L’accès opportun à des informations actualisées, complètes et fiables pour les deux groupes est essentiel, en particulier dans le contexte du changement climatique. Les données et informations issues de la détection à distance peuvent grandement y contribuer. Parmi les autres domaines d’intervention, citons :

 

  •     La formation des utilisateurs pour l’optimisation des données de détection à distance pour des applications spécifiques telles que la cartographie et la prévision des champs agricoles et le suivi de la croissance, ainsi que les conséquences liées aux nuisibles, aux maladies et au changement climatique ;
  •     La formation des scientifiques et des techniciens aux principes de ces technologies comme base du développement et de l’innovation futurs, ainsi que la participation à la communauté internationale du développement de la détection à distance ;
  •     L’acquisition et la mise en place d’infrastructures techniques adaptées pour l’acquisition et le traitement des données issues de la détection à distance et pour la diffusion opportune de produits dédiés aux utilisateurs finaux ;
  •     La mise en œuvre de projets pilotes et de démonstration afin d’évaluer et de promouvoir les capacités des technologies concernées, en particulier leur fiabilité et leur rentabilité ;
  •     L’utilisation des résultats des projets de démonstration fructueux, notamment au niveau de l’investissement initial, de la durabilité et de l’autosuffisance.

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Rédigé par J.A. Francis, CTA

Citation: CTA 2013. http://knowledge.cta.int/, « auteur », accédé le « date. »

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02/07/2013

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