Knowledge for Development

Appels à innover

Les chercheurs sont continuellement confrontés au défi de répondre plus efficacement aux demandes formulées par les dirigeants, les investisseurs du secteur privé, les fondations de donateurs, les agriculteurs, les personnes intéressées ainsi que d'autres acteurs impliqués dans la chaîne agroalimentaire. Ils doivent fournir des résultats de recherche susceptibles d'améliorer la productivité, la qualité alimentaire et la sécurité alimentaire, dans le but d'atteindre un niveau concurrentiel dans les marchés mondiaux et de contribuer au développement durable tout en luttant contre la pauvreté. Ils doivent, en même temps, être responsables d'un point de vue social et éthique, et contribuer à l'avancement de la science et de la technologie. Comme les exigences de responsabilité augmentent et que les financements diminuent, il est nécessaire d'attribuer des priorités et des stratégies aux réponses.

L’innovation technologique au service du développement économique

by Christopher J. Chetsanga, Université du Zimbabwe, Hararei
Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent aujourd'hui au sein de la jeune génération africaine, et probablement dans tous les pays de la région ACP, contre l'absence de développement industriel et économique perceptible dans leurs pays. Le renouveau de la science, de la technologie et de l'innovation vise à créer des environnements nationaux qui favorisent la prospérité économique, la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance, la santé publique et la qualité de la vie de la population. Cet article met en évidence les écueils auxquels se heurte la région africaine pour développer une culture de l'innovation et stimuler l'industrialisation. 15/12/2004
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Les innovations des agriculteurs en Afrique

by Chris Reij, Université libre d'Amsterdam, Pays-Bas
Le document intitulé Farmer Innovation in Africa: A Source of Inspiration for Agricultural Development (2001) résume les résultats de deux programmes régionaux réalisés en Afrique qui ont soutenu des agriculteurs innovateurs et leurs innovations dans huit pays représentant une large gamme de conditions agroécologiques et socioéconomiques : le Burkina Faso, le Cameroun, l'Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe. Pour ces programmes, un agriculteur était considéré comme innovateur lorsqu'il avait essayé quelque chose qui était nouveau dans le village sans que des personnes de l?extérieur le lui aient demandé. Autrement dit, les agriculteurs qui ont testé de nouvelles variétés de plantes ou d?autres technologies dans leurs champs à la demande de chercheurs n?étaient pas des innovateurs. Cette définition impliquait également qu?une certaine pratique pouvait être une innovation dans une région alors qu?elle était courante ailleurs. Les deux programmes ont recensé environ 1 000 agriculteurs et conclu que l?innovation était un phénomène assez courant dans des régions où la population exerce de fortes pressions sur les ressources naturelles disponibles. Ce phénomène n?est pas étonnant, car les agriculteurs, s?ils veulent survivre, doivent s?adapter aux changements survenant, par exemple, dans le régime des pluies, les sols, la démographie et les marchés. Quand ils se retrouvent « le dos au mur », les agriculteurs n?ont pas le choix : s?ils n?innovent pas pour améliorer leurs moyens de subsistance, ils continuent de vivre dans la pauvreté ou doivent quitter leur terre et s?installer ailleurs. 15/12/2004
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