Knowledge for Development

Publications


L’UNESCO recense les projets de recherche et d’innovation au Malawi

Le recensement des projets de recherche et d’innovation au Malawi révèle un paradoxe intrigant, bien qu’il s’agisse de l’un des pays les plus pauvres de la planète. En octobre 2014, l’UNESCO a publié le troisième volume de sa série sur les profils pays en science, technologie et innovation (ST&I). Bien que les dépenses en R&D restent faibles en termes réels, les chercheurs malawiens publient davantage dans les grandes revues que les chercheurs originaires de tout autre pays similaire en termes de population.    (UNESCO, 12/10/2014)

8/03/2015


L’Agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique

Le FARA et ses partenaires dirigent l’élaboration et l’opérationnalisation de l’Agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique (S3A). Cet agenda est un processus africain, dirigé par l’Afrique, qui définit la science, la technologie, la vulgarisation, les innovations, la politique et l’apprentissage social que l’Afrique doit appliquer pour atteindre ses objectifs de développement agricole ainsi que ses objectifs généraux de développement. A moyen et long terme, l’objectif est de renforcer les capacités scientifiques aux niveaux national et régional, susceptibles de répondre aux nouveaux besoins des agriculteurs, des producteurs, des entrepreneurs et des consommateurs, surtout en raison des enjeux stratégiques tels que le changement climatique et l’urbanisation.   (FARA, 12/2014)

22/02/2015


Synthèse des résultats et évaluation des lacunes en matière de recherche et de politiques : zones urbaines, agriculture et santé

12 études régionales sur la corrélation entre recherche et politiques dans le domaine de l’adaptation au changement climatique en Afrique subsaharienne couvrant trois thèmes (zones urbaines, agriculture et santé) en Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique australe et Afrique de l’Est sont analysées. Les lacunes et les opportunités de collaboration ont été identifiées. Cette analyse a été réalisée dans le cadre du programme AfricaInteract en vue d’améliorer la base de connaissances et d’appuyer le processus de formulation de politiques fondées sur la recherche dans le cadre de l’adaptation au changement climatique en Afrique subsaharienne. (Future Agricultures, 13.10.2014)Télécharger le rapport.

22/02/2015


Vision et stratégies globales de la recherche sur l’agriculture biologique

La Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique (IFOAM) affirme que les pistes vers l’innovation durable impliqueront l’engagement de tous les acteurs dans le cadre d’une approche scientifique multidisciplinaire. L’organisation a développé la plate-forme d’innovation technologique de l’IFOAM (TIPI) assortie d’une vision et d’un plan d’action en 14 points afin d’améliorer l’agriculture biologique à travers la recherche, le développement, l’innovation et le transfert de technologie. Le nouveau paradigme proposé par la TIPI est fondé sur une approche globale des systèmes impliquant les agriculteurs, les chercheurs et autres praticiens dans le cadre d’efforts concertés; il ouvre la voie aux technologies facilement adaptables aux conditions locales. La TIPI prévoit des obstacles dans la l’accomplissement de ce projet et appelle la communauté d’agriculteurs biologiques à soutenir ce plan d’action en vue d’améliorer l’agriculture biologique d’une manière avant-gardiste et innovante.    (IFAOM and FiBL, 23/10/2014)

31/12/2014


La science, la technologie et l’innovation dans le contexte du développement : aperçu des concepts et politiques y afférentes

Le présent article examine différentes perspectives sur les relations existantes entre la science, la technologie et l’innovation (ST&I), les multiples dimensions du développement (écologique, économique, sociale et culturelle) et du développement durable (au plan économique, environnemental et social). En plus de mettre en exergue les concepts scientifiques sous-jacents et de détailler le changement de paradigme de la politique en matière de ST&I au cours des dernières décennies, Anna Schwachula, du Centre de recherche sur le développement de l’Université (ZEF) de Bonn en Allemagne, et ses co-auteurs, notent la complexité d’analyser les effets potentiels des ST&I sur la société et proposent trois modèles scientifiques. Les auteurs se sont focalisés sur la manière dont l’OCDE, la Banque mondiale et l’UNESCO ont défini et opérationnalisé les ST&I au service du développement. Pour conclure, ils insistent sur le fait qu’en accentuant les aspects économiques du développement, les dimensions sociales et environnementales peuvent être reléguées à un rang secondaire. Le manque de consensus institutionnel en ce qui concerne les concepts clés a été observé et il conviendrait de mettre en garde contre l’application d’un schéma universel et d’examiner un plus large éventail de conceptualisations pour renforcer l’interface science-politique afin de déterminer dans quelle mesure les pays en développement pourraient en tirer parti.    (ZEF, 06/2014)

31/12/2014


Encadrer le développement des biotechnologies agricoles en Afrique : renforcer la confiance du public et les capacités d’élaboration de politiques

Norman Clark, John Mugabe et James Smith fournissent un cadre analytique de la biotechnologie et de la biosécurité dans trois pays d’Afrique en examinant la nature de la recherche en matière de politique scientifique, notamment lorsqu’elle s’applique à l’impact potentiel sur le développement des biotechnologies. L’ouvrage donne une perspective supplémentaire à la gestion des biotechnologies au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda, des pays rencontrant des difficultés à développer ces biotechnologies et les politiques de biosécurité associées. L’ouvrage se penche également sur les expériences des pays de l’OCDE. Par ailleurs, les auteurs accordent une attention particulière à l’analyse des risques et à la manière dont ils sont gérés. Ils examinent les lacunes des approches traditionnelles de la gestion de la biosécurité (considération des risques liés à la biosécurité comme des valeurs probabilistes) et affirment que ces approches sont non seulement invalides d’un point de vue purement scientifique, mais qu’elles ne mettent pas non plus l’accent sur les attitudes de la société civile. Selon eux, cela explique en grande partie que l’on commence à prendre très au sérieux le « principe de précaution ».    (Africa Portal, 09/2014)

29/10/2014


Système mondial de données (World Data System, WDS) du CIUS : publication du plan stratégique 2014-2018

Ce document, produit en collaboration avec les membres du système mondial de données (WDS) du Conseil international pour la science (CIUS), décrit cinq objectifs stratégiques considérés par le comité scientifique du WDS (WDS-SC) comme majeurs pour la recherche scientifique concertée dans le monde : 1) intégration des services et dépôts d’archives de données numériques dans la recherche scientifique concertée internationale ; 2) favoriser les communautés de services de données scientifiques disciplinaires et multidisciplinaires ; 3) mobiliser des fonds pour les services de données ; 4) renforcer la confiance dans les services de données scientifiques ouvertes et en améliorer la qualité ; et 5) faire en sorte que le WDS-CIUS devienne le premier réseau multidisciplinaire de données de qualité au monde.   (WDS-CIUS, 06/2014)

28/07/2014


PDDAA: ce qui a changé pour le secteur agricole en Tanzanie

Brian Cooksey, du Future Agricultures Consortium (dont le Secrétariat est basé à l’IDS, Université du Sussex, Royaume-Uni), a examiné l’impact du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) sur le secteur agricole tanzanien. Dans cet article, il examine dans quelle mesure le PDDAA est lié aux initiatives stratégiques nationales et régionales (y compris au Plan national d’investissement pour l’agriculture et la sécurité alimentaire, au corridor sud de la croissance agricole de la Tanzanie et à la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition) et à leur gouvernance, mais aussi les impacts possibles du PDDAA sur les dépenses agricoles dans le pays, ainsi que l’étendue de l’influence et de l’inclusion des organisations de la société civile sur les processus d’élaboration des politiques agricoles. L’auteur conclut que les dépenses agricoles liées au PDDAA sont minimes, qu’elles ont diminué suite aux récentes élections et qu’elles ne sont pas consacrées aux activités de recherche agricole dans le pays.  http://www.future-agricultures.org/publications/research-and-analysis/working-papers/doc_download/1815-what-difference-has-caadp-made-to-tanzanian-agriculture  (Future Agricultures Consortium, 11/2013)

13/05/2014


La stratégie de bioéconomie de l’Afrique du Sud

Le Département des sciences et technologies d’Afrique du Sud, en collaboration avec d’autres parties prenantes pertinentes, a identifié les trois secteurs économiques majeurs – agriculture, santé et industrie – qui ont le plus besoin et tireraient le plus profit des leviers clés pour mettre en œuvre la stratégie de bioéconomie de l’Afrique du Sud. Cette nouvelle stratégie offre une cadre de haut niveau permettant de guider les investissements dans l’innovation et la recherche en biosciences, ainsi que le processus décisionnel, à mesure que l’Afrique du Sud s’adapte aux réalités de la transition vers une économie mondiale à faibles émissions de carbone. Associant poussée technologique et demande du marché, cette stratégie répond aux objectifs et besoins de développement du pays et tient compte de la compétitivité industrielle et agricole du pays.   Aspect important de cette stratégie : la volonté accrue du pays de passer du développement des capacités biotechnologiques – et donc le secteur des biotechnologies dans son ensemble – au développement d’une bioéconomie dans laquelle le secteur des biotechnologies s’unirait au secteur des TIC, aux agences environnementales, aux sciences sociales et autres technologies, en particulier la communauté de pratique des systèmes de savoirs autochtones. Cela permettrait de créer des solutions holistiques et des applications industrielles pour l’agriculture, la santé et l’industrie et, finalement, d’aboutir à la création d’un système d’innovation en biotechnologies d’envergure internationale.    http://www.dst.gov.za/images/ska/Bioeconomy%20Strategy.pdf   (DST, 2013)

10/04/2014


Savoirs, réseaux et nations : collaboration scientifique internationale pour le XXIe siècle

Ce rapport de la Royal Society (Royaume-Uni) est une évaluation – basée sur les données disponibles – de l’évolution de la science et des collaborations scientifiques internationales, destinée à améliorer la compréhension des changements en cours. Il vise à identifier les opportunités et les avantages qui découleraient de la collaboration scientifique internationale, mais également à ouvrir un débat sur la manière dont cette collaboration pourrait permettre de s’attaquer aux problèmes mondiaux plus efficacement. Il explore cette évolution de la géographie des sciences et de l’innovation et examine où et comment la recherche est menée à travers le monde, ainsi que la façon dont la situation évolue. Le rapport présente cinq recommandations majeures : 1) maintenir et renforcer le soutien en faveur d’une collaboration scientifique internationale ; 2) encourager, soutenir et faciliter la collaboration scientifique internationale ; 3) mettre en place des stratégies nationales et internationales pour relever les grands défis mondiaux ; 4) renforcer les capacités internationales afin de garantir que les impacts de la recherche scientifique sont partagés à l’échelle mondiale ; et 5) utiliser de meilleurs indicateurs afin d’évaluer de façon appropriée le réseau scientifique mondial.   http://royalsociety.org/uploadedFiles/Royal_Society_Content/Influencing_Policy/Reports/2011-03-28-Knowledge-networks-nations.pdf   (The Royal Society, 2011)

10/04/2014