Auteurs : Commission européenne Publication : Rapport, Commission européenne, Bruxelles, Belgique Date : 2009 http://ec.europa.eu/research/iscp/pdf/drivers_sti.pdf La collaboration internationale en matière de recherche (CIR) fait l’objet de politiques de plus en plus nombreuses, et ce dans tous les pays. Il existe un « paradigme étroit » (découlant de la dynamique de la science et de la recherche) et un « paradigme plus large » (découlant d’autres objectifs stratégiques qui utilisent la collaboration dans le domaine de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) pour atteindre des objectifs socioéconomiques plus vastes). Les politiques et les programmes de CIR alliant plusieurs facteurs stratégiques présentent généralement des objectifs confus, difficiles à mesurer. Bien que les décideurs et les bailleurs de fonds admettent plusieurs hypothèses concernant l’impact que peut avoir la CIR sur les objectifs de ces politiques, il est rare que ces objectifs soient spécifiés. Dans le « paradigme plus large », il est impossible d’établir des rapports de cause à effet entre les objectifs et les programmes. Compte tenu de la diversité des acteurs, des facteurs, de la situation nationale de départ dans le domaine de la CIR en STI et de l’utilisation parallèle de stratégies ascendantes et plus descendantes, il sera difficile d’établir un cadre cohérent d’évaluation et d’indicateurs. Pourtant, l’établissement d’un cadre « délimité » et d’indicateurs clés du paradigme « étroit » pourrait bien constituer une première étape nécessaire.
30/04/2014
Auteurs : Conseil national de la recherche Publication : Examen des éléments fondamentaux de la collaboration en matière de recherche internationale : résumé d’un atelier. Washington, DC : The National Academies Press Date : 2011 http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=13192 Certaines organisations des États-Unis affirment que les collaborations internationales en matière de recherche (CRI) et les partenariats permettent d’améliorer la recherche et la formation. Ces activités sont cependant confrontées à de gros obstacles et l’amélioration de la CIR passe obligatoirement par la reconnaissance des différences en termes de culture, de besoins légitimes de sécurité nationale et de besoins fondamentaux en matière d’éducation et de formation. En 2008, la Table ronde sur la recherche organisée entre le gouvernement, les universités et l’industrie a mis en place un groupe de travail sur la CIR chargé d’organiser cet atelier. Les autres questions portaient sur : (1) les différences et les nuances culturelles ; (2) les questions et les accords juridiques ; (3) les différences d’éthique ; (4) l’intégrité de la recherche et la conduite responsable de la recherche ; (5) la propriété intellectuelle ; (6) la gestion des risques ; (7) le contrôle des exportations ; et (8) les stratégies de développement de collaborations internationales fructueuses. Cet atelier conclut qu’il est essentiel de mieux comprendre les options de gestion et les risques que représente la CIR pour les organisations et les participants individuels. La gestion des risques est une activité complexe et aux États-Unis, de nombreuses règles peuvent compliquer les accords de collaboration.
30/04/2014
Auteurs : Katz, J.S. et Martin, B.R. Publication : Research Policy 26, 1–18 Date : 1997 http://www.sussex.ac.uk/Users/sylvank/pubs/Res_col9.pdf Bien que de nombreuses études aient déjà été réalisées sur la collaboration en matière de recherche, comparativement peu d’attention a été accordée à la notion de « collaboration » ou à la pertinence des tentatives faites pour la mesurer à l’aide de publications cosignées. Dans cet article, les auteurs établissent une distinction entre les différents niveaux de collaboration et montrent que la collaboration interinstitutionnelle et internationale n’implique pas forcément une collaboration interindividuelle. Ils démontrent également que la copaternité n’est rien de plus qu’un indicateur partiel de la collaboration. Enfin, ils encouragent une approche plus symétrique dans la comparaison des coûts et des avantages indéniables de la collaboration lors de l’adoption de politiques axées sur la collaboration en matière de recherche.
30/04/2014
Auteurs : Steinz, H. Publication : Thèse de Master, Université d’Utrecht, Pays-Bas Date : 2012 http://www.technopolis-group.com/resources/downloads/nl/2012_Master_Thesis_Henk_Steinz.pdf La coopération internationale en matière de recherche dans le domaine de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) a longtemps été assimilée à un transfert de connaissances du Nord au Sud. Cette étude porte sur l’évolution de l’approche adoptée par les chercheurs et les politiques néerlandais vis-à-vis de la coopération en STI avec les pays en développement. Un examen de la littérature et des études de cas indique en effet qu’un changement d’approche a été opéré. La politique néerlandaise s’oriente clairement vers les secteurs prioritaires, en mettant l’accent sur les bénéfices qu’offrent la coopération et la participation des parties privées au pays. Au niveau des chercheurs, les changements d’approche dépendent davantage du développement du pays partenaire. Sur la période 2000 à 2012, l’Indonésie et la Chine ont fait de gros progrès économiques et scientifiques. Le renforcement des capacités est alors devenu moins prioritaire et les flux de financement ont commencé à se faire plus réguliers. Cette coopération est désormais perçue par les chercheurs néerlandais comme plus égalitaire. L’Afrique restant un continent moins développé, la coopération avec les partenaires africains se caractérise toujours par des inégalités en termes de capacités, de ressources et de financement.
30/04/2014
Auteurs : Groupe de travail sur le transfert des connaissances du Comité de l’Espace européen de la recherche Publication : Commission européenne, Bruxelles, Belgique Date : 2012 http://ec.europa.eu/research/innovation-union/pdf/international_cooperation_guidelines_erac_kt_group.pdf#view=fit&pagemode=none L’objectif des partenaires consistera évidemment à tirer profit de leurs propres contributions à un projet de collaboration, mais aussi des synergies que représente le fait de travailler en collaboration, que ce soit en Europe ou ailleurs. Les lignes directrices présentées ici décrivent les questions importantes en matière de gestion de la propriété intellectuelle (PI) par les universités et les autres organismes publics de recherche (OPR) en Europe et ailleurs. Les considérations relatives aux systèmes de gestion de la PI et du transfert des connaissances doivent permettre à ces organismes d’adopter une stratégie à long terme. Avant d’entamer une collaboration, ils doivent tenir compte de facteurs essentiels : analyse stratégique des bénéfices/risques et détermination de la portée et des objectifs prévus de la collaboration ; mesures visant à garantir la confidentialité ; diligence requise des activités du partenaire et position de ce dernier en matière de PI ; évaluation du cadre contractuel et juridique de la PI dans le pays des partenaires potentiels ; obtention de subventions nationales à la fois dans le pays participant et le pays partenaire.
30/04/2014
Auteurs : OCDE Publication : Forum mondial de la science de l’OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques, Paris, France. Date : 2011 http://www.oecd.org/sti/sci-tech/47737209.pdf Ce rapport décrit les principales questions et options auxquelles sont confrontées les organisations qui conçoivent, lancent et gèrent des programmes et projets de recherche collaborative regroupant des objectifs à la fois scientifiques et de développement. Le rapport identifie les bonnes pratiques et les nouvelles idées et présente différentes options d’actions concrètes. L’Aide publique au développement encourage de plus en plus la collaboration scientifique au service du développement et du renforcement des capacités de recherche, notamment dans les pays en développement. Depuis peu, plusieurs pays et organisations privées confèrent une plus grande priorité aux questions internationales, à la recherche collaborative et au transfert de technologies dépassant le cadre traditionnel. Dans les pays industrialisés, les scientifiques et les décideurs se tournent de plus en plus vers les pays du monde en développement, qu’ils considèrent comme des partenaires souhaitables – voire indispensables – capables d’offrir un large éventail de compétences, de ressources et d’autres avantages, que ce soit en termes de sites de recherche naturels ou de marchés commerciaux futurs pour les produits de haute technologie. Les pays en développement construisent et renforcent progressivement leurs capacités de recherche au service de la croissance économique et s’exposent aux effets locaux de problèmes d’envergure mondiale.
30/04/2014
Auteurs : Mécanisme de soutien pour le partenariat UE-Afrique de la SCAU Publication : Mécanisme de soutien pour le partenariat UE-Afrique de la SCAU Date : 2013 Un partenariat Afrique-UE a fait les propositions suivantes: Intégrer la technologie et l’innovation à d’autres initiatives Afrique-UE, comme dans celles concernant l’enseignement supérieur et la mobilité (Université panafricaine), les infrastructures (par ex. Programme de développement des infrastructures en Afrique), l’accès Internet (AfricaConnect) et l’agriculture (PDDAA); Encourager les gouvernements à investir dans la R&D et dans la STI : le partenariat intercontinental permet aux gouvernements, au secteur privé et aux institutions de recherche d’identifier les interventions spécifiques d’intérêt commun en vue d’une action au niveau national; Renforcer le rôle du secteur privé : essentiel pour transformer les investissements dans la STI en gains concrets ; Appliquer les principes du gagnant-gagnant : le partenariat Afrique-UE implique des intérêts communs et des obligations mutuelles ; Agir dans des domaines présentant un avantage comparatif : les acteurs africains et européens ont des atouts complémentaires qui permettent d’optimiser les initiatives conjointes en matière de STI. Visiter la source.
30/04/2014
Auteurs : Fink, D., Hameed, T., Minho So, M. H., Kwon, Y. S. et Rho, J. J. Publication : Science Technology and Innovation Policy Review 3(2), 92–110. Date : 2012 http://www.researchgate.net/publication/236021171_S__T_Collaboration_in_Developing_Countries_Lessons_from_Brazilian_Collaboration_Activities_with_South_Korea Cet article montre comment les activités de collaboration en science et technologie (S&T) entre le Brésil et la Corée ont évolué au cours des deux dernières décennies. Il met notamment l’accent sur les différences entre le début et la mise en place effective de la recherche collaborative aux niveaux national et individuel, dans les domaines prioritaires de la recherche, dans la planification des ressources et des projets et dans la nature des collaborations. Les activités de recherche collaborative et les domaines de recherche ont d’abord été établis au niveau national avant que les efforts et collaborations individuels ne commencent à se porter sur d’autres domaines. Les types de projets sont restés différents à chaque niveau (c’est-à-dire, de haut en bas et de bas en haut) ou n’ont été que légèrement combinés. Cette étude propose l’adoption de mesures stratégiques appropriées (telles que la collecte ponctuelle et efficace d’informations sur les activités à différents niveaux et une coordination proactive) susceptibles de réduire les écarts en termes de calendrier et d’alignement des domaines de recherche.
30/04/2014
Auteurs : Bradley, M. Publication : Document de travail des Partenariats canadiens no 1. Programme des Partenariats canadiens, CRDI, Otawa, Canada. Date : 2007 http://web.idrc.ca/uploads/user-S/11788973691CP_Working_Paper_1-FINAL.pdf De nombreux professionnels impliqués dans des projets de recherche au service du développement Nord-Sud déplorent le manque d’études sur ces partenariats qui permettraient une réflexion critique et l’affinage des approches de collaboration. Cet examen suggère que les études et les évaluations des actions de recherche collaborative sont plus nombreuses et leurs résultats plus instructifs que ce que l’on imagine bien souvent. Pourtant, certains sujets importants n’ont pas encore été abordés. Ce document donne un aperçu des principales questions et des thèmes soulevés dans la littérature anglaise sur les partenariats de recherche au service du développement Nord-Sud et définit des pistes de recherche future dans ce domaine.
30/04/2014
Auteurs : Marais, D., Toohey, J., Edwards. D. et IJsselmuiden, C. Publication : Conseil de la recherche en santé au service du développement, Genève, Suisse. Date : 2013 http://www.cohred.org/wp-content/uploads/2012/04/Fair-Research-Contracting-Guidance-Booklet-e-version.pdf Les études réalisées par les instituts de recherche dans les régions d’Afrique et d’Asie ont révélé d’importantes lacunes dans la capacité de négociation et de gestion des contrats des institutions issues de pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI). Pour la plupart, les institutions ne s’étaient jamais penchées sur la question juridique des contrats de recherche et ne jouissaient d’aucune expérience spéciale dans ce domaine. Les modalités contractuelles n’étaient donc pas toujours très bien comprises. Une plus grande expertise dans la négociation des contrats de la part des institutions des PRFI permettra de répartir plus équitablement les avantages de la recherche collaborative, notamment en termes de frais généraux, de propriété des données, de capacité institutionnelle en matière de gestion de la recherche, de transfert de technologies et de droits de propriété intellectuelle. Ce guide cherche à optimiser la constitution des instituts de recherche au moyen de contrats plus équitables et d’une meilleure négociation entre les institutions, et couvre la recherche collaborative Nord-Sud et Sud-Sud.
30/04/2014