Knowledge for Development

Organismes S&T / Ressources Web


Réseau de recherche européen sur la nutrition des végétaux

Le projet du Réseau de formation initiale Marie Curie (ITN) intitulé « Dissection biochimique et génétique du contrôle nutritionnel des plantes » (également appelé « Bionut »), mené sous l’égide du John Innes Centre (Royaume-Uni), rassemble huit des principaux instituts de recherche sur les plantes en Europe. Chaque institut accueillera un étudiant en doctorat et les programmes de recherche seront étroitement liés pour s’assurer d’avoir une vue complète du processus de la nutrition des plantes. Cette intégration est un élément clé du réseau, dans la mesure où elle permet de faire avancer la science sans mettre l’accent sur un nutriment minéral particulier, comme l’azote ou le soufre, pour analyser les besoins nutritionnels combinés des plantes.Les résultats disponibles seront rassemblés pour produire le modèle mathématique de nutrition végétale le plus complet jusqu’à présent. L’initiative européenne cherchera notamment à comprendre le processus d’assimilation des nutriments par les plantes cultivées et à mettre en évidence la nécessité de développer de nouveaux systèmes de cultures à haut rendement, utilisant peu d’intrants et ayant un faible impact sur l’environnement. Elle s’appuie, à cet égard, sur les compétences complémentaires et les spécialités des groupes de recherche. Les généticiens devront rechercher les gènes non caractérisés qui sont impliqués dans le contrôle nutritionnel des plantes. Les biologistes systémiques, les biochimistes et les phytogénéticiens s’associeront pour étudier les fonctions de ces gènes. D’autres partenaires seront chargés d’appliquer ce projet à l’étude grandeur nature sur le terrain.

4/05/2011


Coopération Afrique-Europe en matière de recherche : vers une infrastructure réseau financée par l'UE

Le Bureau de coopération EuropeAid de la Commission européenne a annoncé (le 11/05/2011) la signature d'un contrat de 14,75 millions d'euros afin de financer une infrastructure réseau (déjà interconnectée au réseau de recherche paneuropéen GÉANT) pour la recherche intra-régionale en Afrique subsaharienne. Ce contrat représente une injection de capital significative destinée au développement d'une infrastructure réseau pour la recherche entre l'Afrique subsaharienne et l'Europe. Le projet AfricaConnect vise à créer un réseau Internet haut débit pour la recherche et l'éducation en Afrique australe et en Afrique de l'Est afin d'offrir à la région une passerelle de communication et de collaboration dans le but de surmonter les limitations actuelles de la recherche entre l'Afrique subsaharienne et l'Europe, mais aussi d'encourager la collaboration en matière de recherche et d'éducation dans et entre ces régions. Il s'agit d'un projet très collaboratif. DANTE, l'opérateur du réseau de recherche internationale qui a conclu le contrat, sera chargé d'assurer la coordination du projet AfricaConnect et travaillera en partenariat avec des organisations affiliées en Afrique : l'Alliance UbuntuNet (Afrique de l'Est et Afrique de l'Ouest) et le WACREN (Afrique de l'Est et Afrique centrale) – ainsi que l'Association des universités africaines, les réseaux nationaux pour l'éducation et la recherche (NREN) en Afrique (RDC, Ethiopie, Kenya, Malawi, Mozambique, Namibie, Rwanda, Somalie, Soudan, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda et Zambie), et plusieurs NREN européens (Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni). En avril 2010, le portail Connaissances pour le développement a publié le rapport final de l'étude de faisabilité pour l'initiative AfricaConnect (projet FEAST).

14/06/2011


Recherche participative et gestion de la biodiversité agricole en Europe

Par Michel Pimpert de l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED), mai 2011. S'appuyant sur l'expérience européenne et la littérature existante dans ce domaine, ce document, qui a été préparé par Michel Pimpert de l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED), offre un support de réflexion critique pour savoir comment – et dans quelles conditions – l'UE entend développer une série d'approches innovantes participatives de gestion de la biodiversité agricole en Europe. Des recommandations ont été formulées pour répondre à trois défis en particulier : mettre en œuvre au niveau local de nouvelles approches de gestion adaptative de la biodiversité agricole et de la résilience face au changement climatique et à l'incertitude des prévisions, promouvoir et institutionnaliser la recherche participative et l'innovation dans le domaine de l'amélioration ou de la sélection végétale, la sélection variétale et la recherche agroécologique, et mettre en œuvre de nouvelles mesures politiques favorisant la gestion participative de la biodiversité agricole.

14/06/2011


Pour une Politique agricole commune (PAC) cohérente avec les objectifs de développement

Cette note d’information de l’ODI attire l’attention sur la nécessité de redéfinir les objectifs de la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne en cohérence avec les objectifs de développement dans le nouveau contexte mondial. La PAC peut avoir des incidences négatives sur les pays en développement. Cette politique ne devrait pas être isolée mais intégrée dans les politiques de développement. La mise en cohérence des politiques au service du développement, et pas seulement l’aide au développement, doit jouer un rôle essentiel pour promouvoir la croissance dans les pays en développement. La note d’information analyse les options de réforme possibles par rapport aux objectifs de développement et montre qu’un effort de recherche est nécessaire pour évaluer la cohérence entre les différents champs de réformes et la politique de développement de l’UE. (ODI Briefing Papers 69, 9/2011)

27/09/2011


Nouveau programme européen de recherche en matière de gestion durable des sols

Un nouveau programme de recherche conduit par des organismes européens et financé par la Commission européenne a pour ambition de mettre en œuvre une politique de gestion durable des sols impliquant la mise en place d’une directive-cadre juridiquement contraignante sur les sols, comme c’est déjà le cas pour l’air et l’eau. Lancé en janvier 2011, le projet EcoFINDERS (sur les fonctions écologiques et les indicateurs de biodiversité des sols) rassemble 22 partenaires institutionnels de recherche européens, dont l’Université de Cambridge, et vise à formuler des conseils pour gérer au mieux la santé des sols. L’objectif de ce projet est d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies d’utilisation durable des sols. (INRA, 14/7/2011)

27/09/2011


Promotion des partenariats afro-européens (PAERIP)

Le PAERIP est une initiative visant à la promotion des partenariats en matière d’infrastructure de recherche entre l’Europe et l’Afrique. On note actuellement un grand intérêt politique accordé à la promotion des partenariats scientifiques et technologiques entre l’Union européenne et l’Afrique. La Stratégie conjointe UE-Afrique adoptée par les chefs de gouvernement lors du Sommet de Lisbonne en décembre 2007, comporte notamment un volet spécial axé sur la science, la société de l’information et l’espace. Plusieurs activités en collaboration sont en cours dans le cadre de ce partenariat, avec l’appui de la Commission de l’Union africaine, de la Commission européenne et d’États membres de l’Union africaine et de l’Union européenne. Aucune, toutefois, ne porte spécifiquement les infrastructures de recherche. Le projet de promotion des partenariats afro-européens sur l’infrastructure de recherche (PAERIP) est conçu spécifiquement pour combler cette lacune en entreprenant une série d’études qui éclaireront l’organisation d’activités diverses, notamment de dialogues de politiques et de promotion de la coopération.

2/11/2011


3e édition de la lettre d´information du PAERIP

Cette troisième édition de la lettre trimestrielle du PAERIP (Promotion des partenariats afro-européens sur l´infrastructure de recherche) expose un certain nombre de résultats clés d´activités de projets mis en ouvre entre décembre 2011 et février 2012. Ce numéro présente le Second rapport sur les infrastructures de recherche, une analyse de l´initiative Horizon 2020, un rapport sur le Fonds fiduciaire UE-Afrique, et bien plus encore.

1/05/2012


EUCARINET

Le programme EUCARINET est une action de coordination d´une durée de quatre ans, qui s´inscrit dans le cadre de la coordination birégionale de coopération S&T (INCONET). Il reçoit le soutien financier de la Commission européenne (DG RTD-INCO) et vise principalement à promouvoir un dialogue politique bi-régional autour de la science et de la technologie entre l´Europe et les Caraïbes. Les chercheurs trouveront sur ce site un aperçu de chacune des sous-régions des Caraïbes et une explication de la démarche pertinente de la R&D, ainsi que des liens intéressants vers des organismes de recherche et de coopération. Il héberge également une base de données de toutes les publications de recherche dans les pays et territoires des Caraïbes, à l´exception de Puerto Rico et des îles Vierges américaines, pour la période 1999-2009 (s´appuyant sur la base de données Web of Science (WoS,®) de Thomson Reuters).

1/05/2012


Institut européen d’innovation et de technologie (EIT)

L’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT) repose sur la mise en place de communautés de la connaissance et de l’innovation (sortes de partenariats public-privé transfrontaliers) qui rassemblent des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que des entreprises. Trois communautés ont jusqu’à présent été créées dans les domaines de l’énergie renouvelable, du changement climatique, de la société de l’information et de la communication. En 2014, l’EIT prévoit de mettre en place une nouvelle communauté sur « l’alimentation pour l’avenir », qui sera chargée d’examiner les chaînes d’approvisionnement durable. Cliquez sur ce lien pour visiter le site de l’EIT.(EIT, 7/11/2012)

8/02/2013


Guide relatif à la réglementation européenne sur la commercialisation des semences et des matériels de multiplication végétale dans le contexte de la biodiversité agricole

Ce rapport élaboré par le Fridtjof Institute (FNI, Nansen, Norvège) présente la législation européenne sur la commercialisation des semences et des matériels de multiplication végétale et décrit dans quelle mesure celle-ci influence la biodiversité agricole. Il examine les principes des douze directives fondamentales de l’UE dans ce domaine et les trois directives qui prévoient des dérogations pour la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Ce rapport examine en outre les questions relatives à l’application d’une telle réglementation en Europe, ses effets sur la biodiversité agricole, le contenu et les conséquences de la directive de l’UE qui prévoit des dérogations pour la conservation des différentes variétés.  http://www.fni.no/publ/biodiversity.html#eu_seed_legislation  (FNI, 08/2012) 

7/03/2013


Évaluation des vulnérabilités de l’agriculture afin de concevoir des mesures efficaces pour l’adaptation au changement climatique

Ce rapport préparé pour le Centre commun de recherche (CCR) expose les résultats définitifs d’une étude intitulée AVEMAC (Évaluation des vulnérabilités de l’agriculture afin de concevoir des mesures efficaces pour l’adaptation au changement climatique). Celle-ci s’attaque au manque d’informations sur les vulnérabilités, les risques et les besoins pour l’adaptation des cultures prioritaires (maïs, blé, colza, tournesol, riz) au changement climatique en Europe. Évaluer l’importance de la vulnérabilité au changement climatique nécessite de connaître l’évolution des rendements, mais aussi d’analyser son impact sur les superficies touchées. L’évaluation a montré des résultats contrastés en réponse aux différentes simulations des scénarios d’émission. http://ec.europa.eu/agriculture/analysis/external/avemac/index_en.htm  (EC JRC, 04/2012) 

7/03/2013


Initiatives de coopération Afrique/UE dans le domaine des ST&I au niveau régional et multi-pays : cartographie des meilleures pratiques

La dialogue politique Afrique/UE de haut niveau sur les ST&I a commissionné cette étude afin d'évaluer les initiatives de collaboration birégionale existantes dans le domaine des ST&I et d'identifier les meilleures pratiques de coopération Afrique/UE. Cette étude a également permis d’identifier les lacunes et les mécanismes de financement efficaces susceptibles d'avoir un impact positif sur les initiatives de coopération. Sur le plan de la collaboration, du financement et de la participation du secteur privé, le rapport observe que le contexte du financement actuel repose globalement sur les instruments européens et internationaux, ce qui réduit les possibilités d'une véritable co-appropriation. Des projets de cofinancement prometteurs concernant les priorités de recherche communes ont été lancés (notamment par le consortium ERAfrica, www.erafrica.eu). D’après le rapport, le financement conjoint, le renforcement du leadership et une gouvernance efficace, la clarté et la compréhension des objectifs communs, l’amélioration des relations interpersonnelles, le partage équitable des ressources et des bénéfices, la transparence et une communication ouverte, contribuent à instaurer une confiance mutuelle et favorisent la co-appropriation pour une efficacité optimale. D'autres aspects y sont abordés : l'impact, les critères de réussite, les lacunes, les obstacles ainsi que les défis.     http://hrst.au.int/en/sites/default/files/STI%20study%20final%20report%20-%20revision%20October%202013.pdf    (via CAAST-Net Plus, 19/12/2013)

28/02/2014


L’agriculture familiale et les défis auxquels elle fait face – défis et perspectives : une analyse approfondie

Ce document examine les définitions, les défis et les perspectives d’avenir de l’agriculture familiale au sein de l’Union européenne. Il propose : 1) une définition des concepts d’agriculture familiale et un aperçu des principaux chiffres disponibles ; 2) un examen des défis actuels et nouveaux sur le plan économique, démographique, sociologique et territorial ; et 3) une analyse des perspectives d’avenir de l’agriculture familiale. Les auteurs, Sophia Davidova, de l’Université du Kent (Royaume-Uni), et Kenneth Thompson, de l’Université d’Aberdeen (Royaume-Uni), affirment que les principaux défis économiques auxquels l’agriculture familiale est confrontée sont l’accès aux ressources agricoles telles que la terre et le capital, ainsi que l’accès aux marchés, notamment en termes de pouvoir de négociation au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. L’écart entre les revenus agricoles et non agricoles constitue l’un des principaux moteurs économiques de l’évolution future du secteur de l’agriculture familiale. Les avancées technologiques et les changements structurels viendront parfois compenser le manque d’efficacité économique de certaines exploitations familiales. Une gestion innovante et davantage basée sur le savoir leur permettra de se développer et de profiter des économies d’échelle, mais aussi de préserver, voire d’accroître, leur compétitivité sur les marchés européens et mondiaux. La petite agriculture familiale – souvent pratiquée par des ménages pluriactifs et diversifiés – demeurera certainement la forme dominante d’agriculture au sein de l’UE en dépit d’une augmentation du nombre de grandes exploitations non familiales.    (Parlement européen, 04/2014)

28/07/2014