Knowledge for Development

Publications


Etude comparative internationale de la gouvernance publique axée sur les résultats dans la politique de recherche

La Norvège évalue actuellement son système de recherche dans le cadre du « Comité Fagerberg ». Une étude commissionnée par le comité a permis d’établir un cadre comparatif des systèmes de recherche (et notamment la recherche financée sur fonds publics) de sept pays. Cette analyse comparative a été effectuée selon sept critères afin d’évaluer les instruments qui offrent un rapport coût-efficacité optimal. Les résultats laissent apparaître une diminution du rôle de la recherche fondamentale et interdisciplinaire (dictée par la curiosité). Il est également montré que toute déviation de la recherche fondamentale est un choix de la communauté de recherche elle-même ; la part du financement de projets de recherche initiés par des chercheurs augmente clairement.Le premier volume de l’étude, intitulé Research Support for the Fagerberg Committee - International comparison of goal-oriented public governance in research policy, est télédéchargeable ici http://goo.gl/uR7Hp.Il décrit le processus d’attribution de fonds publics aux principaux secteurs de recherche et les conditions d’attribution de ces fonds au fil du temps. Il présente des informations sur les dépenses et l’administration de la recherche, examine les procédures de recrutement des chercheurs, identifie les mécanismes et les critères d’attribution des fonds publics à la recherche, et examine comment les objectifs sont opérationnalisés. Il présente en outre une évaluation des systèmes bibliométriques élaborés pour cataloguer les productions de la recherche (nombre et niveau des publications, index de citations) et présente un certains nombre d’exemples des meilleurs cas examinés. Les données comparatives des sept pays étudiés sont publiées dans le second volume:http://goo.gl/qm8cM. Cet exercice d’évaluation aidera d’autres pays à évaluer leur système de recherche, dans le contexte actuel de réaménagement des politiques de recherche mené dans plusieurs régions du monde.

4/05/2011


Opportunités et enjeux pour l'industrie agroalimentaire en Afrique : une étude de l'ONUDI

Cette étude menée en 2011 par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), intitulée « l'Agrobusiness pour la prospérité en Afrique », vise à identifier les opportunités de croissance diversifiée sur le continent et évalue les sources potentielles et existantes de croissance de la demande concernant le développement de l'industrie agroalimentaire en Afrique. Elle présente des études de cas consacrées au développement de l'agroalimentaire et de l'agro-industrie, identifie des modes de financement innovants et passe en revue les réponses internes à des défis multiples. Elle présente en outre un programme d'actions et un cadre de référence destinés à guider les efforts des différents acteurs et analyse plus particulièrement les visions, les politiques et les stratégies pour le développement de l'agro-industrie en Afrique. Une partie cruciale de cette étude est consacrée à l'identification et à l'analyse des sept piliers du développement de l'agro-industrie, qui représentent les interventions nécessaires à la transformation de l'agriculture de subsistance en une industrie agroalimentaire productive : amélioration de la productivité agricole ; renforcement des chaînes de valeur ; exploitation de la demande au niveau local, régional et international ; renforcement de l'effort technologique et des capacités d'innovation ; promotion d'un mode efficace et innovant de financement ; promotion de la participation du secteur privé ; et amélioration des infrastructures et de l'accès à l'énergie. (IISD, 13/5/2011)

14/06/2011


Impulser l'investissement privé dans les systèmes agroalimentaires des pays en développement

C. Hebebrand, Série de notes d'orientation du Conseil international de politique commerciale pour l'agriculture et l'alimentation (IPC), Mai 2011. Initiée par la Global Agricultural Development Initiative (Initiative mondiale pour le développement agricole) et financée par le Conseil de Chicago sur les affaires mondiales, cette étude examine le rôle joué par les firmes multinationales dans le financement, via des investissements directs, du secteur agricole dans les pays en développement. La présente note d'orientation s'articule en quatre sections. La première section réitère les avantages de l'investissement privé dans des projets de sécurité alimentaire durable ; elle explique également l'objectif de cet article consacré aux investissements consentis par les multinationales et décrit comment ces entreprises décident d'attribuer des subventions d'investissement. La deuxième section présente des exemples concrets d'investissements bénéfiques à la fois pour les petits exploitants agricoles des pays en développement et pour les investisseurs. La troisième section explore dans quelle mesure le gouvernement américain s'est formellement engagé auprès des firmes multinationales à soutenir les projets d'investissement. Enfin, la dernière section formule des recommandations à l'intention des multinationales, des gouvernements et d'autres acteurs en vue d'accroître les investissements avec pour corollaire le renforcement d'une dynamique de développement agricole et la réalisation de profits pour les multinationales.

1/07/2011


Bulletin d’information du RUFORUM : Zoom sur le projet SCAIN (Renforcement des capacités pour l’innovation agricole)

Les témoignages d’étudiants diplômés du programme SCAIN (dont certains sont présentés dans l’édition spéciale du bulletin d’information de décembre 2011) montrent dans quelle mesure ils ont particulièrement apprécié les activités de formation proposées, qui rayonnaient bien au-delà des formules standards offertes par les universités et comprenaient des ateliers sur la maîtrise de soi et les savoirs comportementaux, la gestion de données scientifiques et la rédaction de propositions et de documents techniques. Les résultats des projets SCARDA ET SCAIN sont également disponibles sur la plate-forme électronique hébergée sur le site du RUFORUM.

14/03/2012


L’économie politique du financement de la R&D agricole en Papouasie-Nouvelle-Guinée : étude de cas

Il est essentiel de disposer d’un financement approprié et durable de la R&D agricole pour garantir la pérennité des activités de recherche. La réforme des modes de financement peut avoir des effets néfastes à long terme sur l’existence des organismes/systèmes de R&D. Présenté à la Conférence 2002 de l’Australian Agricultural and Resource Economics Society, ce document examine tout d’abord les tendances concernant les modes de financement de la R&D agricole en Papouasie-Nouvelle-Guinée à la fin des années 1990. Il examine deuxièmement dans quelle mesure l’influence politique affecte les modes de financement de la R&D agricole dans le pays. Troisièmement, en se basant sur des études de cas censées refléter la nature du financement de la R&D agricole en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il évalue les implications et formule des suggestions sur la nécessité de diversifier les sources de financement en réduisant l’influence du facteur politique.

11/07/2012


Aides agricoles et avancées technologiques : faciliter l’accès au financement pour accroître la productivité des petits exploitants

Si les mécanismes d’incitation ne sont pas des remèdes miracles, certains donateurs les perçoivent comme un outil permettant de résoudre cette intersection de problèmes – stimuler l’innovation, attirer les investissements du secteur privé et améliorer l’efficacité de l’aide. Un document antérieur (Elliott 2010) a fait le point sur les défaillances avérées du marché qui ne permettent pas d’atteindre un niveau socialement optimal de la recherche-développement (R&D) – dans les pays en développement en général et dans le secteur agricole de ces pays plus particulièrement – et sur les facteurs susceptibles d’influencer le choix entre mécanismes d’incitation et mécanismes de garantie. L’accent est mis sur les facteurs à prendre en considération dans le choix des mécanismes d’incitation et l’utilité potentielle de ces instruments sur la base de l’expérience limitée. L’expérience a montré jusqu’à présent que les donateurs privilégient les modes de financement traditionnels de la R&D et se montrent encore prudents quant à l’utilisation de nouveaux mécanismes qui favorisent l’innovation du bas vers le haut. (CGD, 4/6/2012)

11/07/2012


Vers des politiques façonnant des investissements et des marchés agricoles favorables aux petits exploitants

Ce rapport réalisé par Oxfam et l’IIED repère les principaux leviers politiques au niveau national et la manière dont ils font pencher les investissements commerciaux en faveur de l’agriculture à petite ou à grande échelle, ainsi que la façon dont ces leviers influencent la gouvernance des marchés pour limiter ou soutenir un partage équitable des risques et des récompenses entre les petits producteurs et le reste du marché. Ce rapport élabore un cadre permettant d’examiner le rôle des politiques publiques à trois niveaux : au niveau des fondements des politiques agricoles (agriculture dans le cadre des politiques de développement plus générales ; infrastructures et institutions ; lois et politiques transversales concernant la question hommes/femmes; voix et participation) ; au niveau de l’exercice d’une influence directe sur les investissements (politiques d’investissement, contrôle des terres et des ressources naturelles, conditions pour l’accès des investisseurs aux terres et aux ressources naturelles, agriculture sous contrat et relations au sein des chaînes d’approvisionnement) et au niveau de la gouvernance des marchés (soutien aux organisations de producteurs, diversité des débouchés commerciaux, coordination des marchés, politique en matière de concurrence, quotas et préférences des marchés, politiques publiques pour les normes privées, politique commerciale). Une partie du rapport est également consacrée à examiner les éléments qui peuvent expressément contribuer à des résultats équitables en ce qui concerne la question hommes/femmes. Ce travail est étayé par des études de cas menées au Guatemala, au Nigeria, en Tanzanie et aux Philippines.(Oxfam et IIED, 6/12/2012)

8/02/2013


Comparer les indicateurs de recherche agricole dans la région Asie-Pacifique

Ce rapport ASTI de l’IFPRI présente des données économétriques sur les dépenses publiques consacrées à la R&D agricole dans la région Asie-Pacifique et les indicateurs de recherche agricole associés durant la période 1996-2008. Le seul pays ACP inclus dans l’échantillon est la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où les dépenses publiques consacrées à la R&D agricole ont diminué de près de moitié sur la période en question (tout comme la part du PIB agricole consacrée à la R&D). Toutefois, davantage de chercheurs ont été recrutés par le NARI et, en 2010, un plus grand nombre de femmes scientifiques y travaillaient par rapport à 2002 (bien que la part absolue des femmes scientifiques avait diminué). Près de 30 % des chercheurs agronomes de Papouasie-Nouvelle-Guinée employés dans le secteur public sont âgés de 31 ans ou moins.   http://www.asti.cgiar.org/publications/asia-pacific-regional-synthesis   (ASTI IFPRI, 07/2013)

17/12/2013


Rentabilité des investissements dans la R&D agroalimentaire dans le monde (1958-2011)

Des chercheurs de l’InSTePP (Pratiques et politiques internationales en matière de science et technologie) de l’Université du Minnesota ont conçu une base de données complète d’estimations de taux de rendement tirées de la littérature mondiale sur la R&D alimentaire et agricole. Mais leur disparité ne permet pas de discerner de tendances significatives, selon eux. Toutefois, les taux de rendement basés sur le taux de rentabilité interne étaient élevés, indépendamment du type de recherche, du produit de base, de l’évaluateur ou de la période de recherche. Les auteurs cherchent à savoir si ces estimations doivent être acceptées telles quelles : ils montrent que les taux de rendement élevés et leurs implications peu plausibles reposent sur des hypothèses erronées dans les calculs et suggèrent par ailleurs des solutions alternatives fondées sur des hypothèses appropriées et susceptibles d’avoir des répercussions plus favorables.     http://harvestchoice.org/publications/returns-food-and-agricultural-rd-investments-worldwide-1958-2011   (HarvestChoice, 10/2013)

17/12/2013


PDDAA: ce qui a changé pour le secteur agricole en Tanzanie

Brian Cooksey, du Future Agricultures Consortium (dont le Secrétariat est basé à l’IDS, Université du Sussex, Royaume-Uni), a examiné l’impact du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) sur le secteur agricole tanzanien. Dans cet article, il examine dans quelle mesure le PDDAA est lié aux initiatives stratégiques nationales et régionales (y compris au Plan national d’investissement pour l’agriculture et la sécurité alimentaire, au corridor sud de la croissance agricole de la Tanzanie et à la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition) et à leur gouvernance, mais aussi les impacts possibles du PDDAA sur les dépenses agricoles dans le pays, ainsi que l’étendue de l’influence et de l’inclusion des organisations de la société civile sur les processus d’élaboration des politiques agricoles. L’auteur conclut que les dépenses agricoles liées au PDDAA sont minimes, qu’elles ont diminué suite aux récentes élections et qu’elles ne sont pas consacrées aux activités de recherche agricole dans le pays.  http://www.future-agricultures.org/publications/research-and-analysis/working-papers/doc_download/1815-what-difference-has-caadp-made-to-tanzanian-agriculture  (Future Agricultures Consortium, 11/2013)

13/05/2014